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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 176 (Juillet-Août 2004)

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Message de Marie le 25 mai 2004:
“Chers enfants, aujourd’hui encore je
vous incite à vous consacrer à mon Cœur
et au Cœur de mon Fils Jésus. Seulement
ainsi serez-vous chaque jour davantage à
moi, et vous vous inciterez les uns les
autres à la sainteté. Ainsi, la joie régnera
dans vos cœurs et vous serez porteurs de
la paix et de l’amour. Merci d’avoir
répondu à mon appel.”
Dans le Coeur de Marie,
dans le Coeur de Jésus
Cette invitation de Marie n’est pas nou-
velle (voir par exemple, le message du 25
octobre 2003), mais pourtant elle renouvelle
la vie. Elle ne dévoile pas l’avenir, elle le
choisit. Elle n’expose pas des doctrines
ardues, mais en contient toute la Sagesse.
Aujourd’hui encore, je vous exhorte à
vous consacrer à mon coeur et au coeur
de mon fils Jésus.
Se consacrer signifie se
réserver. Se consacrer au Coeur de Marie et
au Coeur de Jésus signifie se placer dans
leurs coeurs, vivre la vie de l’intérieur de
leurs coeurs. Signifie aimer de leur Amour,
prier leur Prière, parler leur Parole, penser
leur Pensée.
Le Coeur c’est tout à la fois l’âme, le
corps et l’esprit. Etre dans leur coeur veut
donc dire vivre d’Eux-mêmes. Comment
cela est-il possible? Même Marie s’était
posé semblable question (Lc 1,34) et la
réponse reçue de l’Ange vaut aussi pour
nous: l’Esprit-Saint descendra sur nous et
rendra possible ce qui est humainement
impossible. Demandons ce don à l’Esprit-
Saint, demandons-le avec foi, avec espéran-
ce, avec amour; demandons-le avec force.
Au fond, c’est son affaire à Lui. L’Esprit
engendre la vie, réalise dans l’Amour la
Volonté du Père. Lui qui a porté Dieu dans
une créature humaine, en Marie, nous porte-
ra nous aussi dans le Coeur de Marie et dans
le Coeur de Jésus, suscitant ainsi la vie nou-
velle
c’est-à-dire notre propre vie en Dieu et
en même temps la Vie de Dieu en nous. La
vie ne sera plus une succession de jours et de
saisons mais une existence libérée de l’of-
fense du temps, non plus esclave de la cadu-
cité, mais libre en Dieu, non plus condition-
née par les lois physiques, mais ravie dans
son Amour. C’est ainsi que s’ouvre à l’hu-
manité cette civilisation de l’Amour à
laquelle nous appelle notre Pape; et il ne
s’agit pas d’une option, car il devient tou-
jours plus évident que sans cela, le monde va
se précipiter dans l’autodestruction. La
consécration à Marie et à Jésus n’est pas un
geste isolé, un acte que l’on accomplit une
fois pour toutes; étant vie en Jésus et Marie,
elle doit se développer, croître, jour après
jour. Ce n’est qu’ainsi que vous serez
miens chaque jour davantage et que vous
vous inciterez les uns les autres de plus en
plus à la sainteté.
Oui, le fruit de la consé-
cration vécue jour après jour c’est la sainte-
té, en d’autres termes: être définitivement de
Dieu et en Dieu. Dans cette ascension, il n’y
aura pas place pour la vexation ou la jalou-
sie: nous nous exhorterons, nous nous
encouragerons les uns les autres, la sainteté
de mon frère me sera à coeur autant que la
mienne. Ainsi la joie régnera dans vos
coeurs et vous serez porteurs de paix et
d’amour.
Paix, amour, joie sont des expressions de
la vie en Dieu et ne sont pas sujettes à équi-
voque. Le monde, il est vrai, semble nous
gratifier de ces dons, mais c’est une parodie
de ceux qui dérivent de la sainteté. En Dieu,
amour et joie ne sont pas des aspects de la
vie, ils sont la Vie même, ils sont Jésus.
Demeurez en moi et moi en vous (Jn 15,4).
Je vous laisse ma paix, je vous donne ma
paix (
Jn 14,27). Je vous ai dit cela pour que
ma joie soit en vous et que votre joie soit
pleine. Ceci est mon commandement: que
vous vous aimiez les uns les autres comme je
vous ai aimés (Jn 15,11-12). La sainteté ce
n’est pas imiter Jésus dans quelqu’une de
ses vertus, c’est l’accueillir sans réserve,
sans que la conscience de notre péché doive
créer réserve ou obstacle à l’accueillir.
Dépouillés de tout, de nos péchés et de nos
vertus, de nos doutes et de nos peurs, de nos
certitudes terriennes et de nos précautions
fondées sur la sagesse mondaine, nous lais-
serons la place à l’Esprit-Saint et nous
serons, dans la joie, porteurs de paix et
d’amour.
Nuccio Quattrocchi
Message de Marie le 25 juin 2004:
“Chers enfants, aujourd’hui encore
mon coeur est dans la joie. Je désire vous
remercier car vous rendez mon plan réa-
lisable. Chacun de vous est important,
c’est pourquoi, petits enfants, priez et
réjouissez-vous avec moi à cause de
chaque cœur qui s’est converti et qui est
devenu instrument de paix dans le
monde. Les groupes de prière sont forts et
à travers eux je peux voir, petits enfants,
que l’Esprit Saint agit dans le monde
.
Merci d’avoir répondu à mon appel.”
Le projet de Marie
Plus l’Esprit-Saint trouve Marie, sa chère
et indissoluble Epouse, dans une âme, plus il
devient actif et puissant pour former Jésus-
Christ dans cette âme et cette âme en Jésus-
Christ. (
Traité de ‘La Vraie dévotion à Marie’
de St Louis-Marie de Montfort, 20). Selon la
tradition de l’Eglise catholique, c’est là la
tâche confiée à Marie. Jésus alors, voyant sa
mère et près d’Elle, le disciple qu’il aimait,
dit à la mère: “Femme, voici ton fils”. Puis il
dit au disciple: “Voici ta mère”
(Jn 19,26-
27). C’est un double appel: il ne concerne pas
seulement Marie, mais aussi le disciple bien-
aimé et, avec lui, toute l’humanité.
Le projet de Marie n’est autre que la réa-
lisation de la volonté testamentaire du Fils
recueillie au pied de la Croix. Comme à
Lourdes, comme à Fatima, comme dès le
début de la première communauté des
Apôtres, comme toujours, Marie, depuis lors
travaille à ramener le monde à Dieu et le fait
par ses fils. Je veux vous remercier parce
que vous rendez réalisable mon projet.
A Medjugorje, peut-être plus qu’ailleurs,
nous sommes invités à une foi particulière-
ment pure et profonde qui entraîne l’abandon
total à Dieu. C’est une invitation certaine-
ment pas nouvelle dans l’histoire de l’Eglise,
mais ce qui est nouveau c’est qu’à
Medjugorje cette invitation est adressée aux
masses et non réservée à quelques âmes.
Dans cet appel général qui rappelle l’invita-
tion au banquet nuptial (Mt 22, 1-14) il y a
comme une urgence, presque une sollicita-
tion à agir vite, à ne plus attendre, et en même
temps une attente prolongée pour que le plus
de gens possible trouvent refuge dans la
Nouvelle Arche. Sans peur, avec la joie de
Marie au coeur: - aujourd’hui il y a de la
joie dans mon cœur
- prenons au sérieux ses
invitations. En Elle, nouvelle Arche, nous
trouverons l’abandon en Dieu qui nous donne
de connaître l’amour du Père, d’aimer et de
désirer sa volonté, d’expérimenter la paix que
Jésus nous a apportée et nous a laissée.
Elle nous remercie parce que nous ren-
dons réalisable son projet, parce que nous
accueillons Jésus dans notre âme, notre
coeur, notre esprit, notre vie. Que devons-
nous dire, nous? Comment la remercier?
Priez et réjouissez-vous avec moi pour
Juillet
-
août 2004
- Edité par Eco di Maria, C.P.
27 31030 Bessica (TV)
(Italie) - Tel/fax 0423.470331
A. 20, n. 7- 8 Sped.a.p. art.2,com.20/c,leg.662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 del tribun.MN: 8.11.86
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
176
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tout coeur qui s’est converti et est devenu
instrument de paix dans le monde.
C’est
la manière de lui dire merci. Prier pour res-
ter en communion avec Elle et avec Dieu,
nous réjouir parce que nous avons trouvé la
perle égarée, le Paradis perdu. Nous
sommes appelés à vivre l’Amour, à expéri-
menter la paix et la joie, à en donner un
témoignage concret dans la vie de chaque
jour. Nous ne serons pas exonérés des
épreuves de la vie, de la souffrance, de la
douleur, de la trahison, des humiliations, de
la maladie, de la mort. Mais en toutes ces
choses nous sommes plus que vainqueurs
par la vertu de Celui qui nous a aimés. Je
suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les
anges, ni les principautés, ni le présent ni
l’avenir, ni les puissances, ni les hauteurs, ni
les profondeurs ni aucune autre créature ne
pourra jamais nous séparer de l’amour de
Dieu, en Christ-Jésus, Notre-Seigneur (Rm
8,37-39). Allons, comme des agneaux au
milieu des loups, sans armes, sans bagage
apportant le don de la paix qui peut être
accueillie ou refusée, mais qui ne se perd pas
parce que, en cas de refus, elle nous est ren-
due (Lc 10, 3-6).
Les groupes de prière sont forts grâce
à la présence et à l’action du Saint-Esprit. Si
deux d’entre vous sur la terre se mettent
d’accord pour demander quelque chose,
mon Père qui est aux cieux vous l’accorde-
ra. Car là où deux ou trois sont réunis en
mon nom, je suis au milieu d’eux
(Mt 18, 19-
20). Cela vaut d’autant mieux que les
groupes demandent de pouvoir faire la
volonté de Dieu!
N.Q.
La Reine de la Paix,
obscurantiste ou
au rythme des temps?
J’ai été frappé tout particulièrement par
le thème de la récente Journée des commu-
nications sociales,
voulue par le Saint Père,
dans sa 23ème édition, avec le titre stimu-
lant: “Les médias en famille, un risque et
une richesse”.
Me venaient à l’esprit les messages de la
Reine de la Paix à Medjugorje, où elle
invite les familles à éteindre le téléviseur
pour laisser place au dialogue et à la prière:
Chers enfants, ce Carême doit être pour
vous un encouragement particulier pour
vous inciter à changer. Commencez dès cet
instant… Eteignez la télévision et laissez de
côté toutes les choses qui ne sont pas béné-
fiques pour vous”
(mess. 13-2-86).
Ces messages, en un premier temps,
m’avaient stupéfait: est-il possible que la
Vierge vienne du ciel pour nous dire
d’éteindre le téléviseur? Est-il possible que
ce moyen désormais commun et présent
dans toutes les maisons, conquête de notre
civilisation, soit si malfaisant qu’il faille
l’éteindre? N’ont-ils pas un certain goût
“d’obscurantisme”, ces messages? Faut-il en
arriver à de telles extrémités?
Mais lorsque je lis le message du Pape
pour la Journée des Communications
Sociales de cette année, je me rends compte
à quel point la Vierge Marie avait raison.
Pour mieux dire, même sur ce point sa pré-
sence est une présence prophétique, qui
nous aide à lire les phénomènes de notre
temps et nous offre les solutions les plus
adéquates.
Le Pape reconnaît que, grâce à la télévi-
sion et aux nouveaux systèmes de communi-
cation, les familles d’aujourd’hui, même les
plus modestes peuvent accéder dans leur
propre foyer, “à des occasions presque illi-
mitées d’information, à des formes nou-
velles d’éducation, d’enrichissement cultu-
rel, voire de croissance spirituelle”. Je peux
personnellement témoigner de l’utilité de la
télévision, qui me permet depuis déjà long-
temps, sur un émetteur privé, de commenter
l’évangile du dimanche.
Mais le Saint Père dit aussi clairement,
sans craindre de paraître obscurantiste, que
“ces mêmes moyens peuvent causer de
graves dommages aux familles, en présen-
Jean Paul II
Jeunes de Suisse,
mettez-vous en chemin!
Avec ces mots le Saint Père a conclu son
discours aux 14.000 jeunes rassemblés le 5
juin
dernier dans le Palais de Glace de
Berne, à la Rencontre Nationale des
Jeunes Catholiques de Suisse
avec leur
cher Pape. “Le Seigneur marche avec vous”
les rassure-t-il, les exhortant à dépasser les
nombreux désagréments qu’aujourd’hui les
jeunes rencontrent dans leur propre vie: “Si
vous vous laissez aller au désespoir, si les
mirages de la société de consommation vous
séduisent et vous détournent de la vraie joie
pour vous engloutir dans les plaisirs passa-
gers, si l’indifférence et un esprit superficiel
vous enveloppent, si devant le mal et la
souffrance vous doutez de la présence de
Dieu et de son amour pour chaque personne,
si vous recherchez dans la dérive d’une
affectivité désordonnée l’assouvissement de
la soif intérieure d’amour vrai et pur... vous
vous bloquez inexorablement. C’est vrai-
ment en de tels moments que le Christ s’ap-
proche de chacun de vous et vous adresse la
parole qui secoue et réveille: Lève-toi!
.
Son cri aux jeunes est toujours puissant
et confiant: le Saint-Père sait que les jeunes
l’aiment et croient en lui, en sa cohérence
fidèle à la Vérité, surtout montrée dans les
moments de grands risques pour l’humanité,
c-à-d. quand Jean-Paul II n’a pas craint
de s’aliéner les “puissants” de la terre
pour défendre la paix et l’équité;
quand,
dans un monde où sont intimement mêlés
compromis et alliances troubles, il a eu le
courage dans sa vieillesse fragile de s’élever
au-dessus de tout et de tous et d’indiquer la
seule voie que porte au bien: celle du Christ.
“C’est Jésus même qui reste devant vous, le
Verbe de Dieu fait chair. Il est la vraie lumiè-
re qui éclaire tout homme
(Jn1,9), la vérité
qui nous rend libres (Jn 14,6), la vie que le
Père nous donne en abondance (cfr Jn10,10)
continue le Pontife - le christianisme n’est
pas un simple livre de culture ou une idéolo-
gie, et non plus seulement un système de
valeurs ou de principes, si élevés soient-ils.
Le christianisme est une personne, une
présence, un visage: Jésus,
qui donne sens
et plénitude à la vie de l’homme.”
Dans une Suisse fragmentée dans sa
propre foi, même à l’intérieur de l’Église
catholique, où il est souvent difficile de res-
ter solides face aux dures attaques contre la
doctrine reçue par le ministère de Pierre, les
jeunes ont eu l’audace d’inviter le Pape,
défiant ainsi tous les courants extrémistes -
aussi bien ceux excessivement conserva-
teurs que ceux soutenant un libéralisme radi-
cal - qui tentaient de toutes les manières de
les décourager.
“Comme vous, moi aussi j’ai eu vingt
ans”, confie amicalement le Saint Père,
“j’aimais faire du sport, skier, déclamer.
J’étudiais et je travaillais. J’avais des désirs
et des préoccupations; dans ces temps désor-
mais lointains, où ma terre natale était bles-
sée par la guerre, suivie du régime totalitai-
re, je cherchais à donner sens à ma vie. Je
l’ai trouvé en suivant le Seigneur Jésus.”
Ces mots, entendus par les milliers de
coeurs jubilants, tendaient à encourager les
jeunes Suisses à sortir des préjugés, des sché-
mas ou même des anticonformismes dange-
reux qui conditionnent les générations plus
âgées: “Voici la seconde invitation que je
t’adresse: “Écoute!”.
Ne pas te lasser de
t’entraîner à la discipline difficile de l’écou-
te. Ecoute la voix du Seigneur qui te parle à
travers les événements de la vie quotidienne,
à travers les joies et les souffrances qui l’ac-
compagnent, les gens qui se trouvent à côté
de toi, la voix de ta conscience assoiffée de
vérité, de bonheur, de bonté et de beauté.
Si tu sais ouvrir ton coeur et ton esprit
avec disponibilité, tu découvriras “ta voca-
tion”,
c’est-à-dire ce projet que depuis tou-
jours Dieu, dans son amour, a pensé pour
toi. Après presque soixante ans de prêtrise,
je suis content de rendre ici, devant vous
tous, mon témoignage: il est beau de pou-
voir se dépenser jusqu’à la la fin pour la
cause du Royaume de Dieu!
Il y a encore une troisième invitation:
jeune de la Suisse, “Mets-toi en chemin!”
Ne pas te contenter de discuter; pour faire le
bien, ne pas attendre des occasions qui ne
viendront pas peut-être jamais…”
Dimanche 6 juin, Solennité de la Très
Sainte Trinité, le public était beaucoup plus
nombreux: 70.000 personnes réunies dans
l’esplanade de l’Allmend de Berne pour par-
ticiper à la solennelle Concélébration
Eucharistique. “Qui est la vérité? C’est la
question que se pose aussi l’homme du troi-
sième millénaire. Chers Frères et Soeurs
nous ne pouvons taire la réponse, parce que
nous la connaissons! La vérité est Jésus
Christ, venu dans le monde pour nous révé-
ler et nous donner l’amour du Père. Nous
sommes appelés à témoigner cette vérité en
paroles et surtout avec la vie”!.
Ce ne sont dons pas des règles doctrinales
que le Saint-Père a donné aux fidèles
suisses, mais seulement le visage vivant du
Christ, qu’il porte imprimé dans ses yeux et
dans ce corps souffrant auquel il n’épargne
toujours pas les épuisants rendez-vous inter-
nationaux.
La dernière pensée est comme toujours
pour Marie: “Je voudrais me rendre en pèle-
rinage spirituel aux nombreux Sanctuaires et
églises, qui en Suisse aussi, sont dédiés à
Marie. À la Vierge Sainte je renouvelle en
ce jour la confiance du Peuple suisse.
À
Marie je voudrais, de manière spéciale,
confier la jeunesse de la Suisse, que le Pape
regarde avec affection et gratitude. Depuis
cinq siècles, en effet, ce sont les jeunes de ce
Pays qui assurent au Successeur de Pierre et
au Saint Siège le précieux et estimé service
de la Garde Suisse Pontificale.
Enfin, que la Vierge Sainte aide votre
Nation à conserver l’harmonie et l’unité
entre les groupes linguistiques et ethniques
différents qui la composent, en valorisant
l’apport de chacun”.
Rédaction
2
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tant une vision inadéquate, voire déformée
de la vie, de la famille, de la religion et de la
morale”.
Mais, ces moyens de communication,
qu’ont-ils donc de si dangereux? Certes, la
faute n’est pas aux instruments, mais à
l’usage qu’on en fait. Aujourd’hui les com-
munications sociales, les mass media,
comme on dit, sont devenus l’occasion
rêvée de faire des sous ou de brûler les
étapes vers le pouvoir. Or cela, nous le
savons bien, n’est pas du domaine de Dieu,
mais du monde et finalement du diable. Et
lui, comme il l’a fait dès le début avec nos
premiers parents, s’est inséré dans le cycle
de la communication pour répandre ses
mensonges et ses traquenards.
Aujourd’hui, à travers la télévision et les
autres moyens de communication, le monde
et le démon font leur “catéchèse” 24
heures sur 24, de jour et de nuit, et ceux qui
se laissent catéchiser, croyants compris, en
sont à une moyenne de 3 ou 4 heures par jour.
Que peut bien faire la prédication dominica-
le ou la catéchèse paroissiale, très largement
désertées, face à ce “verbe” mensonger qui
s’insinue à pas de loup dans les yeux, l’esprit
et le coeur? C’est justement là le détriment le
plus grave des médias, s’ils ne sont pas
employés avec un esprit critique ou mieux,
avec un esprit de foi: la pensée de Dieu fait
place à la pensée de l’homme ou aux sugges-
tions du démon et ainsi se crée une mentalité
diffuse sans Dieu ou contre Dieu.
Cela n’enlève aucune valeur à la parole
de Dieu vraie et éternelle, n’empêche pas
que sa proclamation puisse paraître “folie”
et faiblesse. Bien plutôt cela demande à
tous, spécialement aux familles, un nouveau
type de vigilance: un autre front de bataille
doit s’ouvrir contre les embûches du Malin.
Personne donc ne peut se sentir en sécurité:
que celui qui est debout prenne garde de
tomber.
En fait nous ne connaissons pas tous les
mécanismes de la communication; nous ne
sommes pas toujours assez informés pour
savoir quelle est vraiment la vérité. Qui plus
est, la TV est une sorte de cheval de Troie:
elle entre furtivement dans la maison et en
devient facilement maîtresse; elle vous
empêche de dialoguer, vous distrait et vous
fait perdre le temps, vous met sous sa
dépendance et c’est alors, aux moments de
fatigue où l’on pense se relaxer qu’on
devient au contraire plus vulnérable. Même
danger pour tous, y compris les prêtres, s’il
faut en croire l’amer témoignage de ce
vieux curé qui, après toute une vie de lutte
pour la pureté et la chasteté sacerdotale, se
sentait menacé par ce moyen qui apportait
tranquillement, en plein presbytère, tant
d’éléments que jusqu’ici, il avait tâché de
tenir à distance. Lors d’un de mes premiers
pèlerinages à Medjugorje j’avais été décon-
certé, entendant dire que le père de Jelena
avait fait disparaître le téléviseur de sa mai-
son, mais maintenant je comprends combien
il avait raison et comme elles sont toujours
vraies et sages les recommandations de la
Vierge: Eteignez le téléviseur!
Alors, que faut-il faire? Je crois qu’il
n’y a pas là une règle universelle. Le Pape
nous donne quelques critères: “La commu-
nication, dans toutes ses formes, doit
s’inspirer du critère éthique de respect de
la vérité
et de la personne humaine” ou
encore: “la stature morale des personnes
croît ou décroît selon les paroles et les mes-
sages qu’elles ont choisi d’écouter”. Paroles
et messages entrent dans le coeur ou sortent
du coeur: d’où les saintes paroles de Jésus:
“L’homme bon, tire de son trésor des choses
bonnes, l’homme mauvais tire de son mau-
vais trésor des choses mauvaises
(Mt
12,35); d’où encore sa recommandation
plus générale (bonne pour tous, même dans
ce cas), dans le message à son Vicaire: Qui
a des oreilles pour entendre, qu’il entende!
Don Nicolino Mori
Nous, vases d’argile
Gonflée d’une vie qu’elle ne pou-
vait plus contenir, la terre veut bien
maintenant éclater avec générosité, ani-
mant à l’improviste ce qui dormait, ren-
dant l’hiver immobile. Où se cachaient
donc ces couleurs, pâles jusqu’à l’extrê-
me, qui maintenant teintent les prés et
les enivrent de leur parfum? Où gisaient
repliés les pétales de cette rose qui
maintenant se détendent librement,
s’embrassant l’un l’autre avec volupté
et élégance? Cette branche endormie et
d’aspect desséché, comment s’y prenait-elle
pour camoufler ces grappes d’acacia qui
maintenant bien accrochées, mettent dans
l’air un goût de sucre et vêtent leur fût d’une
robe de mariée?
Il suffit d’un coup d’oeil un peu prolon-
gé en ces jours de printemps pour percer
l’au-delà de ce mystère qui d’habitude nous
semble austère, mais qui pourtant, révèle
des secrets toujours nouveaux. La nature
est le livre le meilleur pour y lire le visage
de Dieu.
En chaque saison elle s’exprime de
manière différente, mue par une Sagesse qui
conduit chaque chose à maturation, en par-
faite harmonie avec son entourage. Tout
vient à point et répond docilement aux
impulsions du temps, mystérieusement syn-
chronisé avec ce que chaque créature porte
en soi: les lois y sont inscrites qui règlent sa
croissance et jusqu’à sa plénitude.
Ainsi, comme s’ils venaient de le com-
ploter, des milliers de coquelicots s’ouvrent
ensemble, ensanglantant le flanc de la colli-
ne en face des épis, encore jeunes mais déjà
assez hauts, qui teintent d’argent la surface
du champ voisin (effet étrange, inhabituel:
comme si la nuit avait, par erreur, oublié sa
rosée). Et puis encore, les entrelacs des
branches avec les architectures impeccables
des feuilles, et les ailes des oiseaux, en mys-
térieux équilibre de lignes et d’épaisseurs
qui les rendent
à la fois légers
et puissants.
Assise dans la
petite chapelle
de mon cou-
vent
en cette
aurore de fin
mai, de la
fenêtre jouxtant
le tabernacle
ouvert, je vois
l’aube qui poin-
te: et comme
dans un jeu de
miroirs, je me
rends compte que deux soleils, tous deux
source de vie, de lumière et de chaleur, se
reflètent l’un dans l’autre: l’un est la créatu-
re et l’Autre, son Créateur.
C’est effectivement dans cet espace qui
les sépare que l’âme doit chercher toute
réponse à tant de beauté et de perfection. Ce
n’est pas seulement un fait de science ou
d’art, c’est un fait d’amour qui se répand du
coeur de Dieu et se manifeste à nous, dans
la création. Et c’est là, devant l’eucharis-
tie, que les demandes se font silence,
admiration, gratitude et reçoivent illumi-
nation. En ce Dieu là devant moi, mysté-
rieusement caché dans un morceau de pain,
est récapitulée toute l’existence qui, partie
de lui, retourne à lui, car en Dieu sont conte-
nues toute naissance et toute mort, toute
forme et toute substance... C’est là que le
bleu du ciel, offert par-delà les vitres, s’im-
prime dans mon âme et la rassérène, la ras-
sure, la réconforte.
A mesure que j’écris, le soleil m’enve-
loppe de lumière, changeant en jour ce qui
peu avant était nuit. A mesure que je prie,
Jésus eucharistie me gratifie de lui-même,
remplissant ce qui, à mon réveil paraissait
vide et privé de sens. Je ne dois rien faire,
seulement rester là, abandonnée; et pendant
que, dans cette partie du monde, les
hommes sont en train d’ouvrir les yeux, je
permets que Dieu s’occupe du monde que je
porte en moi, de mon passé, de mon présent,
des gens qui m’aiment et de ceux qui
demandent mon aide, des histoires d’hier et
des projets d’aujourd’hui... Tout apparem-
ment immobile et pourtant tout en mou-
vement, mû par une vie invisible
qui
incessamment coule du sein de la Très
Sainte Trinité qui engendre tout, rassemble
tout, attire tout à Elle. Comme dans une
danse, comme dans une ronde.
Dans quelques jours, c’est Pentecôte.
Déjà on le sent dans l’air. Attente patiente et
impatience trépidante alternent en moi, dans
la certitude que l’Esprit de sainteté fera des
hommes un printemps, tirant de toutes les
âmes cette puissance de vie et de beauté que
tout homme porte en soi et qui gît, somno-
lente au fond de chacun. Comme la terre se
vêt de fruits et de couleurs, d’arômes et de
saveurs, nous aussi nous pouvons vêtir ce
qui nous entoure si nous laissons l’Esprit
Créateur s’exprimer en nous. Nos corps,
comme des coffrets de prix, ne sont pas tou-
jours conscients du trésor qu’ils contien-
nent; vases d’argile, suggère S. Paul, pour
qu’il soit bien clair que cette puissance
extraordinaire vient de Dieu et non pas de
nous”
(cf. 2 Cor 4,7-12).
L’haleine de Dieu qui “flottait sur les
eaux” (Gn 1,2) veut continuer son action
créatrice, en nous et par nous. Comme si
nous étions un instrument à vent, Dieu veut
nous traverser de son souffle pour faire
entendre au monde une nouvelle mélodie.
De chacun de nous monte un air différent
parce que toute forme est originale, mais le
souffle est unique; il vient du Maître qui
nous anime et nous harmonise pour faire de
notre vie et de notre communion une vibran-
te symphonie. Ouverts intérieurement à la
vie qui librement coule de notre être et se
déverse là où nous sommes, nous serons
surpris de voir tant d’abondance et de varié-
té et nous nous demanderons stupéfaits:
se cachait en moi toute cette beauté?
Stefania Consolii
3
Echo 176
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En juin 2001, j’ai fait une rencontre
inoubliable. C’était 10 heures du soir. Nous
venions juste de terminer la prière et la place
du sanctuaire de Lorette bruissait de voix, de
saluts, de sourires et de “bonne nuit”. Je
m’approche d’un petit berceau, mais au lieu
d’un bébé, j’y vois une adulte, un corps
minuscule (58 centimètres!), avec un visage
au sourire splendide. Je tends la main pour
saluer, mais la malade avec gentillesse me
répond: “Père, je ne peux pas donner la
main, cela pourrait me briser les doigts: je
souffre d’ostéogénèse imparfaite et mes os
sont très fragiles. Veuillez m’excuser”.
Il n’y avait pas à s’excuser. Je suis resté
fasciné de la sérénité et de la douceur de la
malade et je voulais savoir quelque chose
de plus de sa vie. Elle m’a précédé et m’a
dit: “Père, sous le coussin de mon berceau
il y a un petit journal. C’est mon histoire!
Si vous avez le temps, vous pouvez la lire.”
J’ai pris le fascicule et j’ai lu le titre:
Heureuse de vivre! Mes yeux se sont remis
à regarder ce mystère de joie crucifiée et
j’ai demandé: “Pourquoi es-tu heureuse de
vivre? Peux-tu me dire d’avance quelque
chose de ce que tu as écrit? “Voilà la répon-
se que je passe à tant d’éducateurs et à tous
ceux qui aiment vraiment et loyalement les
jeunes: “Père, vous voyez mon état...mais
la chose la plus triste c’est mon histoire! Je
pourrais l’intituler: abandon! Et pourtant je
suis heureuse parce que j’ai compris quelle
est ma vocation”.
“Moi, par un dessein d’amour du
Seigneur, j’existe pour crier à ceux qui ont
la santé: “vous n’avez pas le droit de la gar-
der pour vous, vous devez la donner à ceux
qui ne l’ont pas, sinon, la santé pourrira
dans l’égoïsme et ne vous donnera pas le
bonheur”.
“Moi j’existe pour crier à ceux qui s’en-
nuient: “Les heures où vous vous
ennuyez...manquent à quelqu’un qui a
besoin d’affection, de soins, d’égards, de
compagnie; si vous ne donnez pas ces
heures, elles pourriront et ne vous donne-
ront pas le bonheur”.
“Moi j’existe pour crier à ceux qui
vivent la nuit et courent d’une discothèque
à une autre: “Ces nuits, sachez-le, man-
quent, manquent dramatiquement à tant de
malades, à tant de vieux, à tant de per-
sonnes seules qui attendent une main pour
essuyer leurs larmes: ces larmes vous man-
quent aussi à vous, parce qu’elles sont les
semences de la vraie joie! Faites-leur
cadeau de ces nuits que vous gaspillez
inutilement, sinon elles seront la tombe de
votre bonheur”.
Je regardais la malade qui parlait du
haut de sa chaire d’autorité, la chaire de
la douleur!
Je n’osais pas commenter, parce
que tout était étonnamment et dramatique-
ment vrai. La malade a ajouté: “Père, n’est-
elle pas belle, ma vocation?” J’ai répondu
en lui baisant la tête: j’étais d’accord!
Mgr Angelo Comastri
(tiré de Dieu est amour)
Les personnes les plus
importantes du monde
Un jour je demandai à Dieu de pouvoir
connaître les gens les plus importants du
monde, pour pouvoir apprendre d’eux…
devenir comme eux… Je pensais qu’avec
ma fortune, ma notoriété et mon intelligen-
ce je pourrais faire de grandes œuvres,
peut-être agréables au Seigneur. Pourquoi
se contenter de peu? Dans mes prières
naïves tout tournait autour de la perfection,
chaque détail était décidé, le programme de
ma vie était désormais clair; pourquoi Dieu
aurait-il dû dire non? Le Seigneur ne man-
qua pas de m’écouter et sans m’apercevoir
de rien je me retrouvai brancardier dans
un train qu’il allait à Lourdes.
Malgré mon enthousiasme je me sentais
un étranger: Qu’est-ce que je faisais ici?
Les regards des malades me transperçaient
le coeur, je ne pouvais ni leur regarder le
visage, ni les aider. J’étais sur le point de
m’échapper. Arrivé dans l’hôpital je voyais
que chacun entrait dans une pièce pour
prendre soin des malades et c’est ainsi que
je restai seul dans le couloir; je priai inten-
sément le Seigneur pour qu’il me donne la
force, mais j’étais comme pétrifié.
Qui allais-je rencontrer? Qu’est-ce que
j’aurais dû faire? Et qu’est-ce que j’aurais
pu faire? Il n’y avait qu’une pièce dans
laquelle personne n’était entré… et c’est
ainsi que j’y allai. A peine avais-je passé la
porte que j’entendis dire: “Vraiment, c’est
la première fois que tu viens ici? Comment
t’appelles-tu?”. Les yeux de cette femme
brillaient de joie, puis elle me demanda:
“pour toi, qu’est-ce que la souffrance?”;
je ne savais pas que dire car au dedans de
moi je la considérais comme la négation du
bonheur et de la vraie vie. Je voyais que
cette femme souffrait mais en même temps
j’étais fasciné par son envie de vivre et,
bien qu’elle eut passé 40 années de sa vie
dans la douleur, elle ne réussissait pas à
contenir son bonheur.
A Lourdes elle ne recherchait pas le
miracle mais allait tous les ans remercier
pour la croix qu’elle avait reçue
, cette
croix qui la faisait vivre chaque jour et
qu’elle embrassait avec amour. La souf-
france était pour elle la grâce la plus
importante et elle en était tellement
consciente
qu’elle n’aurait jamais voulu
changer sa condition physique. Dans son
calvaire elle ne s’était jamais fiée à elle-
même mais elle demandait continuellement
la force à Dieu pour aller de l’avant et, plus
son corps était cloué au lit, plus elle décou-
vrait pouvoir donner seulement ses souf-
frances.
“Avant de nous quitter elle me fit pré-
sent d’une prière qu’elle avait écrite:
“Louange à Toi, Reine du ciel, Mère glo-
rieuse des plus affligés, Toi seule tu peux
donner la force avec ton amour de mère.
Donne-nous le réconfort et nous saurons
accepter avec sérénité, toujours confiants
dans ton coeur, même les souffrances les
plus fortes, sachant les offrir à ton fils
Jésus glorieux, comme Lui les a offertes au
Père pour notre salut”.
Elle s’offrait elle-
même chaque jour et chaque nuit
comme agneau immolé pour le salut des
âmes.
Bien que je l’aide matériellement, ce
qu’elle m’a donné a été bien plus grand et
noble, elle m’a tiré du sommeil, a secoué
mon âme et m’a fait regarder la vie avec
des yeux différents. Le Seigneur a encore
une fois eu miséricorde de moi en me met-
tant face à une personne qui, aux yeux du
monde était seulement un malade sans
espoir dans l’attente de la mort. “Je te
bénis, o Père, Seigneur du ciel et de la
terre, parce que tu as tenu cachées ces
choses aux savants et aux intelligents et tu
les as révélées aux petits.”
Je comprends seulement maintenant
que le Seigneur exauça mes prières, il me
fit connaître les personnes les plus impor-
tantes du monde, celles desquelles j’aurais
dû apprendre, imiter et peut-être faire
davantage. Je n’ai pas été le seul et bien
d’autres ont recommencé à vivre en puisant
gratuitement à l’amour que Véra transmet-
tait; avec son sacrifice elle a porté beau-
coup d’âmes au Seigneur et ses fruits se
sont multipliés. Dans le mystère de l’of-
frande était enfermé son trésor et elle le
distribuait à pleines mains à nous, pauvres
et malades, pour que nous redécouvrions
notre vie et puissions en faire autant.
Tout ce que j’ai écrit a été l’expérien-
ce qui a marqué ma conversion et je m’en
souviens encore aujourd’hui avec joie;
dans cette rencontre il me semble avoir
vécu ce qui arriva en S. François quand il
embrassa le lépreux (en ce temps je ne
savais rien de S. François). Revenu de
Lourdes je continuai à rendre visite à Véra
malgré la longue distance qui nous séparait
mais cela ne diminuait en rien notre amitié
et chaque rencontre était toujours une gran-
de fête. Quand l’année suivante je connus
ma future fiancée, nous allâmes ensemble
chez Véra et entre elles jaillit aussi ce
même amour. Pour le Jour de l’an nous
décidâmes de partir seuls pour
Medjugorje et dès notre retour nous
allâmes à la maison de Vera, mais personne
ne répondit à notre coup de sonnette; peu
après descendit un enfant qui, avec la séré-
nité d’un ange, nous dit: “Mais Véra est
morte!”. Depuis lors notre chemin de
fiancés grandit encore sous le soleil de
l’offrande
et le Seigneur a voulu qu’à
Medjugorje nous rencontrions les frères et
les soeurs de la communauté “Kraljice
Mira”, qui sont appelés à offrir leur propre
vie à travers une offrande inconditionnelle,
libre et totale, pour l’amour de Dieu et des
hommes. Avec eux nous sommes en train
de redécouvrir et d’approfondir ce chemin
de l’offrande que Véra, avec sa propre vie,
nous avait montré; maintenant il nous
appartient à nous, aujourd’hui, d’être
comme eux des agneaux immolés.
Alessandro Macinai
“J’existe pour crier...”
4
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Le miracle de Medjugorje
Beaucoup d’entre nous sont témoins de
ce “miracle”, et peut-être pas toujours
conscients de sa valeur spécifique. C’est
donc bien de donner son vrai nom à ce qui,
depuis maintenant 23 ans, a lieu dans ce
petit pays de Bosnie-Herzégovine et qui a
changé la vie de milliers de personnes. Nous
ne voulons certainement pas faire allusion à
des guérisons miraculeuses qui s’y sont pro-
duites (même si elles sont importantes) ni
peut-être à tels événements sensationnels,
mais à une réalité extraordinaire, devenue
“ordinaire” parce que quotidienne: les
visites de la Reine de la Paix.
Comme tous les 25 juin - Anniversaire
des Apparitions - nous sommes invités à
réfléchir avec plus d’attention sur le sens
profond de cette présence prolongée de
Marie sur la terre. Une permanence insolite
pour l’humanité: elle n’avait encore jamais
eu lieu, même si les apparitions de la Mère
de Dieu avaient pu être très nombreuses
dans le passé. Et peut-être cela n’arrivera
jamais plus.
Qui “a cru” sait bien que Medjugorje
est un chapitre très important dans le
livre du Salut:
pages d’une histoire souvent
incomprise, combattue, jugée, contrariée et
critiquée, même de qui, dans l’Eglise, serait
appelé à la protéger et à la promouvoir. Mais
en même temps, si aimée cette “histoire de
Medjugorje”, promotrice d’une paix dont le
monde aujourd’hui a plus que jamais besoin.
Elle est aimée de qui, sur ce sol
rocailleux, peu attirant, a retrouvé et lui-
même et le sens de sa vie. Elle est aimée de
qui, à Medjugorje a retrouvé le courage
d’être un témoin audacieux de la foi dans
une société incrédule et indifférente. Elle est
aimée de qui avait perdu sa propre dignité
pour raison de dépendance et d’esclavage et
maintenant a reconquis la liberté
de fils de Dieu.
Hommes et femmes qui se sont laissés
interpeller par la Grâce et ont accepté de se
mettre en discussion, décidant d’abandonner
les fausses sécurités que propose le monde,
pour s’ouvrir à un chemin plus lumineux.
Pas toujours facile, pas toujours commode,
et pourtant salvateur.
Le miracle de Medjugorje est donc “une
présence”: celle d’une Mère très pure qui
continue à susciter la réponse au coeur de
ses enfants. C’est la visite de Celle qui avait
fait de sa vie un “oui” continuel à la volonté
de Dieu, même face aux propositions les
plus hardies.
Dans un monde plein de faussetés et
d’illusions, où l’homme est habitué à subir
passivement les choix d’autrui (des poli-
tiques, des puissants, des commerçants, des
mass media...) le “oui” éternel de Marie a
ouvert à Medjugorje la porte à bien d’autres
“oui”. Sa constante disponibilité aux plans
de Dieu s’est infiltrée dans nos consciences
engourdies par une culture technologique
qui les a habituées à obtenir le résultat maxi-
mum avec l’effort minimum.
Encouragés par l’exemple de la Gospa,
les hommes se sont engagés à répondre:
ils se sont mis au travail... Dans ces 23
années nous avons assisté à une continuelle
floraison de nouvelles conversions, de chan-
gements radicaux de vie. Les prêtres ont
écouté des confessions profondes et sin-
cères, comme il n’en existe guère dans leurs
paroisses. Les jeunes ont découvert leur voie
et un très grand nombre s’est engagé vers la
vie consacrée et la vie sacerdotale. Les
malades ont cessé de se plaindre: ils ont
compris qu’offrir sa souffrance vaut mieux
que retrouver la santé.
Les miracles dans ce Sanctuaire ne sont
pas accueillis par des âmes qui restent
inertes: on est appelé à participer par une
adhésion personnelle, et avec la volonté de
sortir d’un état de maladie et de mort à tra-
vers prière, sacrifice, abondance des sacre-
ments... On obtiendra donc une “guérison
dynamique” où l’on apparaît protagoniste,
autant que bénéficiaire de la Grâce, une gué-
rison qui ne s’arrête pas au symptôme du
mal, mais pénètre peu à peu les strates les
plus profondes de notre être, jusqu’à la com-
plète rédemption. La Reine de la Paix ne
veut pas des “miraculatés”, mais des fils ras-
sainis, actifs collaborateurs dans le proces-
sus du salut. 23 ans d’apparitions ne peu-
vent donc pas être un épisode à commen-
ter -
en bien ou en mal - et puis à archiver;
ils constituent un événement qui se
contemple puis se vit. Dans la mentalité
d’aujourd’hui “prends et jette” la durée du
“phénomène Medjugorje” suscite à l’occa-
sion presque le scandale: “pourquoi si long-
temps?” se demandent plus d’un. Si, dans le
passé on mettait des siècles pour construire
les cathédrales, maintenant tout se pré-
confectionne et se monte en un rien de
temps. Nous ne sommes plus habitués à des
projets à longue échéance qui demandent
effort et abnégation ; nous n’arrivons plus à
comprendre que la Reine de la Paix
construise, brique après brique, le coeur
d’une humanité en ruines, dégradée, avilie
mais elle sait bien qu’il faut du temps pour
nous enseigner à grandir “en sagesse et en
grâce” (cf.
Lc 2,52). Comme elle avait fait
avec son petit Jésus.
“Priez, priez, priez...”, “Paix, paix,
paix...”, “Jeûnez...”. Inlassable et patiente,
Marie continuera à répéter ces paroles, jus-
qu’à ce que nous les fassions vraiment
nôtres et commencions à les vivre. En fait
même si les fruits sont copieux et positifs,
il existe aussi le danger de “s’habituer” à
la Grâce
et de tout croire achevé. Il arrive
que, saisis d’abord par l’enthousiasme, nous
accueillions d’abord les invitations et les
mettions en pratique, mais ensuite, si les
premières ardeurs s’affaissent nous laissons
les résolutions se transformer en habitude.
Le risque est là que, à un certain point nous
“nous ennuyions” et, comme un vieux vête-
ment, nous mettions au rancart toutes nos
bonnes intentions. Marie au contraire est
toujours la même: attentive à la voix de
Dieu, prompte à le servir et à nous donner
son amour. .
Cette année encore de toutes les parties
du monde on est accouru à Medj. pour la
fêter:
des coeurs reconnaissants et affec-
tueux. La Sainte Vierge était très contente.
Mais ensuite combien d’entre eux permet-
tront-ils que Marie soit “vivante” dans leurs
âmes et pas réduite à une statuette sur la
commode? Combien lui accorderont d’être
la Reine de leur famille, ou une mère qui, à
l’occasion, sait aussi corriger? Combien ces-
seront de la renfermer dans des dévotions
extérieures pour se consacrer à l’écouter
dans leur coeur? La réponse est dans la
conscience de chacun...C’est la réponse des
Chers enfants” qui ont tout reçu d’Elle et
Nouvelles de la terre bénie
Le ‘temps nouveau’
dépend aussi de nous!
Une grande mystique française du Tiers
Ordre Franciscain, Filiola, avait reçu une
grâce très rare: Jésus avait placé Son propre
Coeur dans son coeur. Faveur insigne qui lui
valut de connaître de l’intérieur les joies et
les souffrances du Christ. Dans son livre,
elle décrit sa souffrance lorsque Jésus lui
montrait le mal qui se pratiquait dans
l’Eglise parmi les “choisis”. Elle en souffrait
jusqu’à l’agonie, l’agonie de Jésus à
Getsémani. Avec les mots très simples d’une
personne sans formation littéraire, elle criait
sa douleur à Jésus de façon déchirante, le
suppliant de faire miséricorde au monde.
Par ailleurs, et par bonheur, elle voyait
aussi ceux qui bâtissaient ce que Jésus
appelle “l’Eglise de la Lumière”. La beauté
de ces visions et de ces réalités à venir la
transportait de joie. (L’éclosion de l’Eglise
de la Lumière
est sans doute ce que la Gospa
appelle “le Temps Nouveau” dans son mes-
sage du 25.10.00: Chers enfants, aujour-
d’hui je désire vous ouvrir mon cœur mater-
nel et vous inviter à prier à mes intentions.
Avec vous je désire renouveler la prière et
vous invite au jeûne que je désire offrir à
mon fils Jésus pour l’arrivée d’un temps
nouveau, d’un temps de printemps. En cette
année jubilaire, beaucoup de cœurs se sont
ouverts à moi et l’Eglise se renouvelle dans
l’Esprit. Je me réjouis avec vous et je remer-
cie Dieu pour ce don; quant à vous, petits
enfants, je vous appelle: priez, priez, priez,
jusqu’à ce que la prière devienne joie pour
vous. Merci d’avoir répondu à mon appel
).
Filiola était prête à tout souffrir pour
que cette Eglise de la Lumière émerge enfin
dans toute sa splendeur et accueille en son
sein tous ses enfants perdus d’aujourd’hui.
Comme Marthe Robin - dont la cause pro-
gresse à Rome - Filiola vit d’avance la
Nouvelle Pentecôte d’Amour, qui viendra
après quelques purifications. Cinq ans après
la mort de Filiola (1976), Marie venait à
Medjugorje (1981); et que fait-elle si ce
n’est précisément construire cette Eglise de
la Lumière, d’abord dans le coeur de cha-
cun, puis dans nos familles? Comment ne
pas sauter de joie devant un tel don?
Comment ne pas suivre avec enthousiasme
une telle Mère ?
Durant une homélie récente à
Medjugorje, un prêtre américain a partagé
une conversation qu’il avait eue avec Mère
Teresa. Pour résumer, Mère Teresa voyait la
plaie de la misère spirituelle comme plus
profonde aujourd’hui que celle de la
misère matérielle, pour laquelle elle avait
tant lutté. Pour ce faire, elle indiqua LE
remède par excellence: vivre la Sainte
Messe; respecter, aimer et adorer Jésus dans
l’Eucharistie; rayonner de lui sur les autres.
Vivre ainsi notre Sacerdoce Royal. Voilà ce
qui construit l’Eglise de la Lumière !
Sur la colline des apparitions, le soir,
qui devraient tout donner pour Elle, rendant
ainsi visible le visage de Marie dans le
monde. Nous sommes responsables de Ses
grâces, et nous ne pouvons pas les gâcher.
Donnons à Dieu un “oui” fidèle, et Marie
continuera à en jouir: “Merci d’avoir répon-
du à mon appel...”
Stefania Consoli
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L’apparition annuelle
à Ivanka
La voyante Ivanka Ivankovic’ Elez a eu
son apparition annuelle habituelle le 25 juin
2004. A l’occasion de la dernière apparition
quotidienne du 7 mai 1985, la Vierge, lui
révélant le dixième et dernier secret, a dit à
Ivanka que, tout le reste de sa vie, elle aurait
une apparition par an, au jour anniversaire
des apparitions.
Ainsi en a-t-il été encore cette année. La
Vierge lui a confié le message suivant:
Chers fils, priez pour les familles qui
n’ont pas connu l’amour de mon Fils.
Recevez ma bénédiction maternelle”.
La
Vierge était joyeuse et lui a parlé abondam-
ment de sa vie.
Interview de Vicka
“Le paradis est déjà ici-bas”
Nous nous sommes vues le
jour de son anniversaire. Elle
était sereine, souriante, dispo-
nible. Même ce jour si spécial,
elle n’avait pas voulu manquer
au rendez-vous avec les pèle-
rins accourus au petit “escalier
bleu” pour écouter le récit de
ses rencontres avec la Vierge.
D. - Vicka, la Vierge visite
cette terre depuis maintenant
23 ans et elle nous a donné
beaucoup. Quelques pèlerins
cependant, se contentent de
“demander” et n’écoutent
pas toujours la demande de Marie: “Toi,
qu’est-ce que tu me donnes?” Quelle est
ton expérience dans ce sens?
VICKA - L’homme est toujours à la
recherche de quelque chose. Si nous deman-
dons l’amour vrai et sincère à Marie qui est
notre mère, Elle est toujours prête à nous le
donner, mais en revanche, elle attend de
nous quelque chose. Je sens qu’aujourd’hui,
de manière spéciale, nous vivons un temps
de grandes grâces où l’homme est invité non
seulement à demander, mais aussi à remer-
cier et à donner. Nous ne sommes pas enco-
re conscients de la masse de joie qu’on trou-
ve dans l’offrande.
Si je me sacrifie pour la Gospa (parce
que c’est Elle qui me le demande) sans rien
rechercher pour moi-même, et puis que je
demande quelque chose pour les autres,
j’éprouve, en mon coeur une joie spéciale et
je vois que la Vierge est contente. Marie se
réjouit, soit quand tu donnes, soit quand tu
reçois. L’homme doit prier et, par la prière,
se donner: le reste sera donné au moment
opportun.
D. - Généralement pourtant, dans la
souffrance, l’homme cherche une issue ou
un remède.
VICKA - La Vierge a expliqué bien des
fois que quand Dieu nous donne une croix -
la maladie, la souffrance etc... - cela doit être
accueilli comme un grand don. Lui, il sait
pourquoi il nous la donne et quand il la
reprendra: le Seigneur ne demande que notre
patience. Cependant la Gospa dit à ce sujet:
“Quand le don de la croix vous arrive, vous
n’êtes pas prêts à l’accueillir; vous dites tou-
jours: pourquoi moi et pas un autre?
Au contraire, si vous commencez à
rendre grâce et à prier en disant: Seigneur,
merci pour ce don. Si tu as encore quelque
chose à me donner, je suis prêt à l’accepter;
mais, je t’en prie, donne-moi la force de por-
ter ma croix avec patience et amour...
la paix
entrera en vous. Vous ne pouvez pas imagi-
ner la valeur qu’a votre souffrance aux yeux
de Dieu”.
C’est très important de prier pour toutes
les personnes qui ont de la peine à accepter
la croix: elles ont besoin de nos prières et,
par notre vie et notre exemple, nous pou-
vons faire beaucoup.
D. - Parfois, se manifestent des souf-
frances morales ou spirituelles que l’on
ne sait pas bien gérer. Qu’as-tu appris de
la Gospa pendant ces années?
VICKA - Je peux dire que personnelle-
ment je suis très heureuse, car je sens en moi
une grande joie et une telle paix. D’une part,
cela dépend de moi, car je veux être conten-
te, mais c’est surtout l’amour de la Vierge
qui me rend ainsi. Marie
nous demande la simplicité,
l’humilité, la modestie...
Autant qu’il m’est possible,
je m’efforce de tout coeur
d’offrir aux autres ce que me
donne la Vierge.
D. - Dans ton témoignage,
tu racontes souvent que
lorsque la Vierge t’a ame-
née à voir le paradis, vous
avez franchi une sorte de
“passage”. Je crois pour-
tant que si nous nous
offrons et voulons aller au-
delà de la souffrance, le
passage peut être présent aussi dans nos
âmes, n’est-ce pas?
VICKA - Bien sûr! La Gospa a dit que
le paradis se vit déjà sur terre, et ensuite il ne
fait que continuer. Mais ce “passage” est
très important: si je vis ici-même le paradis
et si je le sens dans mon coeur, je serai prête
à mourir à tous les moments où Dieu m’ap-
pelle, sans lui fixer de conditions. Il désire
nous trouver prêts chaque jour, même si per-
sonne ne sait quand le moment viendra.
Ainsi le “grand passage” n’est autre que
notre disponibilité.
Mais il y a aussi tel qui fait de la résis-
tance et lutte contre l’idée de la mort. A
celui-ci, Dieu, par la souffrance, lui offre
une chance: il lui donne le temps et la grâce
pour gagner sa bataille intérieure.
D. - Cependant parfois, la peur pré-
vaut.
VICKA - Oui, mais la peur ne vient pas
de Dieu! Une fois la Gospa a dit: “Si dans le
coeur vous sentez la joie, l’amour, la satis-
faction, cela veut dire que ces sentiments
viennent de Dieu. Mais si vous notez de
l’angoisse, de l’insatisfaction, de la haine,
des tensions, vous devez savoir qu’ils ont
une autre origine”.
C’est pourquoi il faut toujours discerner
et dès que l’angoisse commence à tournoyer
dans l’esprit, dans le coeur et dans l’âme, il
faut tout de suite la chasser. L’arme la
meilleure pour l’écarter est le chapelet en
main, la prière faite avec amour.
D. - Tu parles du chapelet, mais il y a
bien des manières de prier...
VICKA - Sûrement. Mais celle que la
Gospa recommande c’est le saint rosaire, et
si elle le propose, cela veut dire qu’il lui
plaît! Cependant il est bien certain que toute
prière est bonne si elle est faite avec le
coeur.
D. - Tu peux nous parler du silence?
VICKA - Pas facile parce que je ne suis
presque jamais en silence: Ce n’est pas faute
de l’aimer et en fait je le juge très bon: c’est
dans le silence que l’homme peut interroger
sa conscience, se recueillir et écouter Dieu.
Mais ma mission c’est de rencontrer les
gens et tous attendent de moi une parole.
Le grand silence se crée quand, à un cer-
tain moment du témoignage, j’invite les
gens à se taire, et alors je prie pour tous leurs
problèmes et difficultés. Ce moment dure
quelque 15 à 20 minutes, parfois demi-
heure. Aujourd’hui l’homme n’a pas le
lorsque les pèlerins se joignent au Groupe de
Prière d’Ivan, la Vierge apparaît toujours
heureuse et joyeuse. Elle nous salue ‘Loué
soit Jésus, mes chers enfants!’ et, les mains
étendues, elle prie sur nous et nous bénit de
sa bénédiction maternelle: quelle immense
grâce pour les personnes présentes! Pour
cette seule bénédiction de la Mère de Dieu,
cela vaut la peine de venir d’Australie ou du
Japon! Quand les apparitions auront cessé,
nous nous lamenterons : “Ah, si j’y étais allé
lorsque ma Mère y venait encore!” Ivan rap-
pelle souvent que la chose la plus importan-
te lors de ces rencontres sur la montagne,
c’est de nous trouver tous ensemble avec la
Sainte Vierge pour prier.
La Vierge vient essentiellement pour
nous bénir et prier avec nous. Son grand
souci est le manque de paix dans nos
familles. Le monde ne connaîtra pas la paix
tant que nous n’aurons pas fait la paix dans
nos coeurs, dans nos familles. Si l’on veut
que la paix, la joie et la sainteté, reviennent
dans nos familles, voilà le moyen qu’elle
nous donne sans cesse: faire revenir la priè-
re dans nos familles! L’école de Marie est si
simple! Mais il faut du courage pour la
suivre et dire NON à nos faux dieux: excès
de télévision, de nourriture, ordinateurs, voi-
tures, loisirs... ces idoles nous pressent de
toutes parts et rongent nos familles. “Satan
veut la guerre”,
nous dit la Vierge. Or, qui se
trouve sur un champ de bataille et ne combat
pas est déjà vaincu. Mettre le Christ à la 1ère
place et combattre de son côté contre le Mal
n’est pas une option facultative, c’est une
question de survie.
Sur ce champ de bataille, dans quel camp
sommes-nous?
Sœur Emmanuel
(Enfants de Medjugorje)
15ème
festival international
des jeunes
Du 1 au 6 août 2004...Sont invités tous
les jeunes de bonne volonté...!
Apporter casque, radio avec fréquence FM,
Bible, parapluie. Les groupes qui participent
au festival ne doivent pas programmer
d’autres activités pendant les jours de la ren-
contre. Le programme du soir pour tous
commence à 18 h. avec le Rosaire. La messe
est à 19 h. A l’arrivée à Medj. les chefs de
groupes doivent inscrire leur groupe au lieu
indiqué. Pour tout le temps du festival on
assure la traduction simultanée.
Du Bulletin de Presse
6
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temps de s’arrêter pour prier en silence; je
lui propose donc cette expérience pour que
chacun puisse se retrouver un peu lui-même
et regarder son intérieur. Peu à peu ensuite,
devenu conscient, il en cueillera les fruits.
Les gens se disent très contents parce que,
dans ces moments, ils se sentent bien,
comme s’ils étaient en paradis.
D. - Il me semble pourtant que parfois,
quand se terminent ces moments d’ “éter-
nité”, la foule se remet à parler fort et à se
distraire, gaspillant la grâce qu’elle avait
reçue dans la prière...
VICKA - Hélas! A ce propos la Gospa
me dit: “Bien des fois l’homme écoute mon
message avec une oreille, le fait sortir par
l’autre et rien ne reste dans le coeur.
L’important ce ne sont pas les oreilles,
mais le coeur: si l’homme veut se transfor-
mer, il trouve ici bien des possibilités; si au
contraire il cherche toujours à se satisfaire
en restant égoïste, il rend vaines les paroles
de la Vierge.
D. - Parle-moi du silence de Marie:
comment sont aujourd’hui tes rencontres
avec Elle: vous priez? vous parlez?
VICKA - La plupart du temps de nos
rencontres n’est que prière. La Vierge aime
prier le Credo, le Notre Père, le Gloire au
Père...Nous chantons aussi ensemble: nous
ne restons pas beaucoup en silence! Au
début Marie parlait davantage; maintenant
elle privilégie la prière.
D. - J’avais d’abord fait allusion à la
joie. L’homme aujourd’hui en a grand
besoin, mais souvent il se trouve triste et
insatisfait. Que suggères-tu?
VICKA - Si nous prions avec un coeur
sincère pour que le Seigneur nous donne la
joie, celle-ci ne nous manquera pas. En ‘94
j’ai eu un petit accident: pour sauver du feu
ma grand’mère et un petit-neveu, je me suis
brûlée. C’était vraiment une sale affaire: les
flammes m’avaient atteint les bras, le buste,
le visage, la tête...
A l’hôpital de Mostar on m’a dit tout de
suite qu’il fallait une opération de chirurgie
esthétique. Pendant le parcours de l’ambu-
lance j’ai dit à ma mère et à ma soeur: chan-
tez un peu! Elles étaient stupéfaites: mais
comment peut-on chanter à pareil moment;
tu vois bien que tu es défigurée? Et je leur ai
répondu: mais réjouissez-vous, rendons
grâce à Dieu!
Quand je suis arrivée à l’hôpital, on m’a
dit qu’ils ne toucheraient à rien... Une amie,
en me voyant, a dit: te voilà vraiment laide,
comment vas-tu rester ainsi? Mais j’ai répon-
du sereinement: si Dieu veut que je reste
ainsi, je l’accepterai en paix.Si au contraire,
il veut une guérison complète, cela veut dire
que cet épisode a été un don pour me faire
sauver la grand-mère et le bébé. Cela veut
dire aussi que je suis au début de ma mission
où je ne dois servir que Dieu.
Crois-moi: au bout d’un mois, il ne res-
tait plus rien, juste une petite cicatrice!
J’étais vraiment très heureuse. Tous me
disaient: Au moins tu t’es regardée au
miroir? J’ai répondu: non, et je ne le ferai
pas... Je me regarde à l’intérieur: c’est là, je
le sais, que se trouve mon miroir! Si l’hom-
me prie avec le coeur et avec amour, la joie
ne lui manquera jamais. Mais aujourd’hui
on est toujours plus préoccupé par des
choses sans importance et on fuit ce qui
donne joie et bonheur.
Si les familles mettent au premier plan
les choses matérielles, elles ne pourront
jamais espérer connaître la joie, parce que la
matière la leur soustrait; mais si elles veulent
que Dieu soit la lumière, le centre et le roi de
la famille, elles n’ont rien à craindre: la joie
y sera. La Vierge hélas est triste parce que
Jésus est aujourd’hui au dernier rang, dans
les familles ou même il n’y est pas du tout!
D. - Peut-être parfois exploitons-nous
Jésus, ou, en d’autres termes, voulons-
nous qu’il soit à notre goût?
VICKA - Ce n’est pas tant une exploita-
tion qu’une épreuve de force. Face aux
diverses situations il arrive que nous nous
disions: “Mais, cela je pourrais le faire tout
seul! Pourquoi dois-je chercher Dieu si par-
fois je peux être moi-même au premier
plan?”. C’est une illusion: il ne nous est pas
donné de précéder Dieu; mais Lui est assez
bon et assez simple pour nous le permettre -
comme on fait avec un bébé - qui sait bien
que, avant ou après, nous le retrouverons.
Dieu donne à l’homme une complète liberté,
mais il reste ouvert et il attend toujours son
retour.
Tu vois combien de pèlerins viennent ici
chaque jour. Personnellement je ne dirai
jamais à quelqu’un: “Tu dois faire ceci ou
cela, tu dois croire, tu dois connaître la
Vierge... Si tu me le demandes je te le dirai,
sinon tu restes dans ta libre volonté. Mais
fais attention que tu n’es pas ici par hasard,
parce que tu as été appelé par la Gospa. Ca,
c’est un appel. Et donc si la Vierge t’a amené
ici, cela veut dire qu’elle attend quelque
chose de toi! Il faut découvrir tout seul, dans
ton coeur, ce qu’Elle attend. “
D. - Parle-nous des jeunes. Souvent
dans tes témoignages tu les mentionnes.
VICKA. Oui, parce que les jeunes se
trouvent dans une situation très, très diffici-
le. La Vierge dit que nous ne pouvons les
aider qu’avec notre amour et la prière. A eux
elle dit: “Chers jeunes, tout ce que le monde
vous offre aujourd’hui, passe. Soyez atten-
tifs: satan veut employer tous vos moments
libres pour lui-même”. En ce temps le
démon est particulièrement actif parmi les
jeunes et les familles qu’il veut détruire de
plus en plus.
D. - Comment le démon agit-il dans les
familles.
VICKA. Les familles sont en péril parce
qu’il n’y a plus de dialogue, il n’y a plus de
prière, plus rien! C’est pourquoi la Vierge
veut que se renouvelle la prière en famille:
elle veut que les parents prient avec leurs
enfants et les enfants avec leurs parents,
pour que satan soit désarmé.
C’est là la base de la famille: la prière. Si
les parents prenaient le temps pour leurs
enfants, il n’y aurait plus de problème; mais
aujourd’hui les parents laissent à leurs
enfants toute liberté pour avoir eux-mêmes
plus de temps libre pour vaquer à tant de sot-
tises et ils ne comprennent pas que leurs
enfants se perdent.
D. - Je te remercie. As-tu quelque
chose à ajouter?
VICKA. Que je prierai pour vous tous,
surtout pour les lecteurs de l’Echo de Marie:
je vous présenterai à la Vierge. Que la Reine
de la Paix vous bénisse de sa paix et de son
amour. Un grand et sincère salut du coeur de
Vicka. (S.C. pour la rédaction)
Père Slavko
nous enseigne la prière
Nous retenons quelques points d’un livre
écrit par le P. Slavko en 1999 (Priez
ensemble d’un coeur joyeux. Ed. MIR
Medjugorje) pour faire avec vous un par-
cours dans le monde de la prière.
Désormais, il est clair que la Reine de la
Paix insiste sur l’importance de la prière
parce qu’elle sait que c’est la voie royale
qui nous conduit à une relation vivante avec
Dieu vivant. Il vaut donc la peine d’en
approfondir quelques aspects, pour que tout
un chacun puisse se refléter dans ce qui lui
est le plus conforme.
Prier ensemble
Bien des personnes me demandent sou-
vent ce que c’est qu’un groupe de prière et
comment le guider. J’ai donné des réponses
de divers genres par lesquelles j’ai aidé les
pèlerins à mettre en pratique leur propre
bonne volonté et leur esprit de décision.
“Si deux d’entre vous sur la terre se met-
tent d’accord pour demander quelque chose,
mon Père qui est aux cieux vous l’accordera
parce que si deux ou trois sont réunis en mon
nom, je suis au milieu d’eux”
(Mt 18, 19-20).
Donc déjà d’un point de vue biblique, la
prière commune a une force spéciale. Si on
est conscient que la prière est un dialogue
avec Dieu,
il faut aussi savoir qu’elle a son
lexique propre, sa propre grammaire et un
contenu qui lui est propre sur lesquels,
comme pour toute autre langue, il faut
s’exercer. Si on veut parler une langue étran-
gère, il faut dialoguer avec d’autres, mais
pour ce faire il faut connaître les mots et les
règles. Et cela vaut pour la prière. Pour bien
apprendre à prier, je dois prier avec les
autres, mais pour pouvoir le faire, je dois
aussi prier seul.
La famille est le premier groupe de
prière. Les parents doivent prier avec leurs
enfants et vice versa. Ainsi, comme il est
impossible de concevoir une famille où on
ne se parle pas, de même il est impossible de
concevoir une famille chrétienne sans la
prière commune. Mère Teresa a dit: “La
famille qui prie reste unie et la famille qui
reste unie, grandit dans l’amour”.
D’un point de vue éducatif il est impor-
tant que les enfants voient leurs parents prier
et qu’ils apprennent à prier avec eux. Tout le
monde sait que, dans la croissance d’un
enfant il y a une phase où celui-ci voit son
père comme l’individu le plus intelligent et
le plus fort du monde et ceci est important
pour le développement personnel du petit.
Mais quand il voit son papa joindre les
mains et prier, il comprend, même s’il n’en
est pas encore conscient qu’il existe quel-
qu’un qui est plus grand, plus fort, plus
intelligent et plus riche que son papa.
De
cette façon, le coeur et l’âme du bambin
s’ouvrent à une expérience surnaturelle et se
préparent à la rencontre avec Dieu Père qui
est tout-puissant et transcende toute créature
humaine.
Si les parents ne prient pas avec leurs
enfants, il sera difficile d’attendre que les
enfants le fassent. Quand aujourd’hui on
entend dire que les jeunes ne prient pas, cela
veut dire qu’ils n’ont pas reçu un modèle
chez leurs parents. Pendant la croissance des
7
background image
Don Alberto Bertozzi est
resté bien des années au
presbytère de Villanova
Maiardina dont le curé
était don Angelo et où est
né L’Echo de Marie.
C’étaient les années de la
découverte de sa vocation
sacerdotale et de son
temps d’études théolo-
giques.
Don Alberto a été témoin de la naissance de
l’Echo et, à la mort de don Angelo, il a assu-
mé le rôle de président de l’Association.
Actuellement il scelle de sa bénédiction
chaque numéro du petit journal préparé par
la rédaction.
Nous, les enfant
de don Angelo
Pourquoi don Angelo est-il allé à
Medjugorje? Essentiellement, pour les
messages concernant la prière. Les nou-
velles alors étaient rares. C’est un prêtre ami
qui lui a parlé de ce “phénomène”. Ce ne
sont pas les faits extraordinaires qui ont atti-
ré son attention, mais la prière que deman-
dait Marie.
La prière en effet était pour lui le
devoir principal du chrétien. Ils le savent
bien ceux qui alors, dans le diocèse, étaient
appelés par les prêtres de la ville: “les
enfants de don Angelo”. Le voilà donc qui
part avec une vieille fourgonnette, un peu à
l’aventure. Je me souviens que nous regar-
dions les voyants à distance. Ce qui allait
convaincre don Angelo et nous tous, ce fut la
Messe de 18 h.: une vraie assemblée de
croyants. Tout est parti de là.
Don Angelo commença à fréquenter
cette terre bénie avec divers pèlerinages.
Echo” naquit comme feuille d’un contact
nécessaire entre pèlerins. Le premier tirage a
atteint les 50 exemplaires! L’instrument de
travail: une machine à écrire et une ronéo. Il
fallait s’y reprendre à plusieurs fois.
Plusieurs informations et nouvelles ont
donné matière à un second numéro, mais
voici le plus singulier: la petite paroisse de
Villanova faisait, avec don Angelo, un che-
minement dans l’intensification de la prière,
le partage de l’expérience du “pain et de
l’eau” et le recours périodique à la
Réconciliation. Presque d’un coup on imita
le rythme de la confession mensuelle prati-
quée à Medjugorje. Ce fut un succès pasto-
ral. Plusieurs fois j’allais entendre les com-
pliments des confesseurs qui nous aidaient:
“Comme on se confesse bien ici!”
Ce ne fut pas toujours facile pour don
Angelo de rédiger l’Echo.. Au début il
voyait cet engagement comme une compéti-
tion avec l’engagement pastoral. A diverses
reprises les adultes de la communauté ont
dû le rassurer: “La paroisse est petite...ne
vous tracassez pas...nous sommes fiers
d’être la paroisse de l’Echo! “. Je crois que
la paroisse a contribué comme “lieu théolo-
gique” à la composition de l’Echo. Surtout
à sa naissance.
Que le Seigneur nous bénisse!
Villanova M., 1° Juillet 2004
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
LES VINGT ANS DE L’ECHO
jeunes, se manifeste une crise de la prière et
ceci est tout à fait normal parce que les
crises sont des situations liées à la croissan-
ce et, dans cette ambiance les jeunes doivent
choisir la prière personnelle et la rencontre
personnelle avec Dieu. Cela peut durer
même longtemps, mais là où les parents
prient avec leurs enfants, les enfants dépas-
seront toute crise et deviendront des chré-
tiens plus mûrs.
Qui prie en famille réussit aussi à s’in-
sérer plus facilement dans un groupe de
prière. Les groupes de prière sont essentiels
pour la croissance dans la foi des jeunes. Ce
serait très dangereux si les parents ne per-
mettaient pas à leurs enfants de rencontrer
leurs amis et autres de leur âge hors de la
maison. Dans ce cas, ils bloqueraient un sain
développement de leurs enfants et ne les pré-
pareraient pas à faire leur entrée dans la vie.
A la demande générique: comment prier
et comment guider un groupe de prière, il
faut répondre en mettant avant tout en évi-
dence qu’un groupe de prière est un grou-
pe d’amis.
Personne ne va demander com-
ment on fait pour rencontrer des amis, parce
que nous le savons tous bien: on parle, on
chante, on se tait, on pleure, on rit, on se
réjouit, selon les circonstances où l’on se
trouve. C’est ainsi également qu’il faut
concevoir un groupe de prière. Il s’agit
d’amis qui se rencontrent parce qu’ils sont
croyants, et de croyants qui se rencontrent
parce qu’ils sont amis. La rencontre de
prière prendra forme selon l’état d’âme
des participants D’un côté elle est expres-
sion d’un état intérieur de chacun, mais d’un
autre, elle doit conduire à la parole de Dieu
et s’en inspirer.
Pour ce motif, il est d’importance fonda-
mentale que tout groupe de prière et de
fidèles sente bien sa condition réelle et trou-
ve une réponse et une aide à sa propre situa-
tion existentielle.
(
P. Slavko Barbaric’- fin de la lère partie)
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tiers. Tous, nous prions pour que Dieu conti-
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Père S.J.Joseph de l’Inde - La voix de
Medjugorje trouve son écho en Inde, appor-
tant réconfort à mes paroissiens. Echo est
pour moi une vraie inspiration . Merci. Je
prie pour que l’Echo puisse rejoindre tous
les coins du monde et pour que notre douce
Mère puisse être aimée et suivie. Que Dieu
vous bénisse!
Lucy Favetta d’Australie - Je veux
vous remercier pour votre publication qui
donne tant d’inspiration. Je l’attends avec
impatience. Que Dieu vous comble de béné-
dictions!
Père Alberto Rienzner d’Ouganda -
Très Chers et très fidèles dans le Seigneur
ressuscité, merci, merci, merci pour l’Echo
de notre Maman. Ici à Aboke, Lira nous
sommes vivants par miracle alors qu’autour
de nous, dans le Nord de l’Ouganda, déferlent
des rebelles diaboliques. Jésus, pardonne-
leur, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.
Stefano G. de Bologne (I) - Très Chers,
je vous lis avec beaucoup d’intérêt depuis
près d’un an. Je suis très loin du chemin vers
la perfection, mais depuis que je vous lis,
quelque chose est changé en moi: un état
mental encore dans une phase embryonnaire
qui se développe très lentement. J’ai lu dans
un numéro de votre très belle publication
qu’un voyage à Medjugorje est toujours un
événement spécial grâce à l’atmosphère qui
se respire là-bas et je voudrais faire cette
expérience. J’y pense depuis longtemps.
Félicitations pour votre publication à laquel-
le j’adhère par une offrande périodiquement
et je vous exhorte à continuer et à me l’en-
voyer encore. Salut cordial et affectueux.
De la traductrice d’Echo en grec
Sr Despina d’Athènes - Chers Amis,
outre le travail de traduction et de diffusion
de l’Echo avec discrétion dans les paroisses
et bien d’autres lieux, notre première préoc-
cupation dans la communauté est notre vie
spirituelle et puis un peu de temps consacré
aux activités. Je dirige une école de langues.
Je vous rappellerai par la prière dans notre
retraite annuelle du mois de juillet. Que
Dieu vous bénisse!
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