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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 203 (Janvier-Février 2009)

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Message du 25 novembre 2008
« Chers enfants, aujourd‘hui encore,
en ce temps de grâce, je vous invite à prier
afin que le petit Jésus naisse en votre
coeur. Lui qui est la paix même, qu’Il don-
ne, par vous, la paix au monde entier.
C’est pourquoi, petits enfants, priez sans
cesse pour ce monde agité et sans espéran-
ce afin de devenir témoins de la paix pour
tous. Que l’espérance commence à couler
en vos coeurs comme un fleuve de grâces.
Merci d’avoir répondu à mon appel. »
Pour que naisse
l’Espérance …
En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis
en mon Père, et vous en moi, et moi en vous.
C’est ce que dit Jésus à ses disciples (J. 14, 20)
et ce jour là représente le temps de l’action de
l’Esprit de Vérité que Jésus a promis à ceux
qui obéirons à Ses commandements ( J. 14,15-
17). Et Paul : J’ai été crucifié avec Christ; et
si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ
qui vit en moi
(Gal 2,20). Et Marie : Chers
enfants, aujourd’hui encore, en ce temps de
grâce, je vous invite à prier afin que le petit
Jésus naisse en vos cœurs.
C’est le mystère
caché de tout temps et dans tous les âges…
savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloi-
re
(Col 1,26-27). L’incarnation de Jésus, Sa
naissance sous forme humaine, révèle que
l’homme peut contenir Dieu.
Maintenant, il n’y a plus de séparation
entre l’homme et Dieu : la créature s’est
réconciliée avec Dieu. Maintenant il n’y a
plus de distance entre l’homme et Dieu :
Dieu se trouve dans l’homme. Maintenant, la
Révélation s’est accomplie, Elle est définiti-
ve. Maintenant, c’est à nous de L’accueillir
pleinement et avec toute Sa signification,
sans L’adapter à nous, mais en permettant, au
contraire, au Saint Esprit de nous transfor-
mer en Elle. Il ne suffit pas de se dire ses fils:
il faut être ses fils, vivre comme des fils. Il ne
suffit pas non plus d’ imiter Jésus Christ : il
faut se laisser vivre comme Jésus, être fils
dans Le Fils.
Nos capacités humaines ne
suffisent pas: la vie sacramentelle est néces-
saire. Les Sacrements représentent un sou-
tien irremplaçable, mais il ne suffit pas de
Les recevoir, il faut Les vivre. Ce sont les
fruits du sacrifice rédempteur de Jésus
Christ sur la Croix,
mais il faut se nourrir de
ces fruits, en gardant ses semailles dans le
cœur et dans l’âme, jusqu’à leur épanouisse-
ment, leur croissance et leur mûrissement en
plante de Vie éternelle.
C’est alors que Dieu vivra en nous et
nous Le porterons partout, où que nous
soyons, sans efforts, sans ruses, d’une façon
tout à fait simple et naturelle, comme le
souffle que nous émettons, comme les batte-
ments que nous ne percevons pas, mais qui
nous maintiennent en vie. Prions avec Marie,
invitons-La à prier avec nous, afin que vrai-
ment, concrètement Jésus naisse en nos
cœurs. Sommes-nous sales? Cela n’a pas
d’importance : Notre Mère nous purifiera,
nous remettra en ordre, nous rendra aptes à
faire ce qu’Elle nous demande ; il nous suf-
fit de le vouloir vraiment, de le désirer
ardemment. Et comment pourrions-nous ne
pas le désirer ? Aussi la création attend-elle
avec un ardent désir la révélation des fils de
Dieu.
(Rom 8,19) et Marie nous sollicite afin
que Jésus, qui est la paix même, donne, par
nous, la paix au monde entier
. Ne s’agit-il
pas d’une tâche magnifique ? Au contraire,
c’est bien plus que cela : c’est une tâche
divine et nous pouvons l’exécuter seulement
si Jésus vit en nous. Mais c’est bien là le sou-
hait de Marie, de Jésus, du Père lui-même,
cela représente ce que le Saint Esprit veut
réaliser en nous et dès que nous donnerons
notre libre consentement, Il l’accomplira
divinement. Qu’est-ce que nous attendons ?
Priez sans cesse pour ce monde agité
et sans espérance. La prière constante, la
prière insistante émeut Dieu, comme si cela
Le forçait à accorder la grâce demandée. Du
cercle restreint des nos amis, étendons notre
prière au monde entier, devenons témoins
de la paix pour tous. Le monde est agité et
sans espérance.
Il attend la paix de notre
part, cette paix que Lui seulement peut nous
donner, cette paix qui n’existe pas en dehors
de Lui. Cette paix qui symbolise la fin de
toute turbulence, car elle représente le repos
en Dieu, la vie en Lui. Que l’espérance
commence à couler en nos cœurs comme
un fleuve de grâce
qui guérit et régénère ce
qu’elle effleure. (cf. Ez. 47,1-12).
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 decembre 2008
« Chers enfants, vous courez, vous
travaillez, vous amassez, mais sans la
bénédiction. Vous ne priez pas!
Aujourd’hui je vous invite à vous arrêter
devant la crêche et à méditer sur Jésus
que je vous donne aujourd’hui encore,
pour qu’Il vous bénisse et vous aide à
comprendre que, sans Lui, vous n’avez
pas d’avenir. C’est pourquoi, petits
enfants, abandonnez vos vies entre les
mains de Jésus afin qu’Il vous guide et
vous protège de tout mal. Merci d’avoir
répondu à mon appel. »
Sans Jésus,
vous n’avez pas d’avenir
Bénir est une action divine qui donne la
vie et dont le Père est la source... Du com-
mencement jusqu’à la fin des temps, toute
l’œuvre de Dieu est bénédiction.
(Catéchisme de l’Église Catholique, thèse
1078 -1079). Implorer la divine bénédiction
pour quelqu’un ou quelque chose signifie
l’exposer à la Vie, signifie l’orienter à la plé-
nitude de vie qui vient du Père. Chers
enfants, vous courez, vous travaillez, vous
cueillez, mais sans bénédiction
. Dans ces
mots, il y a toute l’amertume d’une Mère
consciente du fait que, sans bénédiction, le
fruit n’est pas proportionné à la fatigue, la
vie devient aveuglement, agitation fréné-
tique qui consomme plus qu’elle ne produit
et détruit plus qu’elle n’édifie.
Happés par le tourbillon d’un présent de
plus en plus frénétique, nous sommes en train
de perdre le sens du transcendant ; nous nous
limitons au présent, oublieux du passé, insou-
ciants de l’avenir. La profonde essence de ce
que nous sommes nous échappe, l’importance
de nos actions, de ce que nous voyons, de ce
que nous touchons, de ce que nous désirons.
Nous sommes en train de perdre le sens de la
valeur des choses, de nos propres actions, de
ce qui représente le bien et le mal. Vois, je
mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien,
la mort et le mal
; car je te prescris aujour-
d’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher
dans ses voies, et d’observer ses commande-
ments, ses lois et ses ordonnances, afin que tu
vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton
Dieu, te bénisse…
(Dt. 30,15-16).
On ne peut pas entrer dans la Vie sans la
bénédiction de Dieu ; l’alternative à la
bénédiction est la malédiction (Dt. 11, 26-
28). Nous ne pouvons pas vivre sans Lui,
sans communiquer avec Lui, ou, mieux, sans
prier. Priez sans cesse, nous avertit Paul (1
Th. 5, 17). Vous ne priez pas !, nous répri-
mande Marie. “Ne pas prier” veut dire ne
pas prêter attention à Dieu, ne pas s’adresser
à Lui, ne pas communiquer avec Lui ; en
d’autres termes, L’exclure de notre vie ou,
ce qui est la même chose, nous exclure de Sa
Vie, vivre sans un avenir comme l’herbe qui
L
E
C
ŒUR DE L
’A
NNÉE
P
AULINIENNE
« Saint Paul avait compris qu’être juste
veut simplement dire être avec Jésus Christ
et en Jésus Christ. Et cela suffit. On n’a pas
besoin d’autres observances… La foi, c’est
contempler Jésus Christ, s’en remettre à
Jésus Christ, s’accrocher au Christ, se
conformer au Christ, à sa vie. Et la forme, la
vie du Christ, c’est l’amour ».
Benoît XVI
Janvier
-fevrier 2009 - Edité par Eco di Maria, Via Cremona, 28 - 46100 Mantova (Italie)
A. 25 n. 1 - 2 Sped. a.p. art. 2, com.20/c, leg. 662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 trib. MN: 8.11.86
203
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le matin, fleurit et pousse; le soir, elle se flé-
trit et se dessèche
(cf. Psaume 89-90).
Aujourd’hui, je vous invite à vous arrê-
ter devant la crèche et à méditer sur Jésus
que je vous donne aujourd’hui aussi, afin
qu’Il vous bénisse et Il vous aide à com-
prendre que vous n’avez pas un avenir
sans Lui.
Prenons cet appel en grande consi-
dération. La crèche d’abord : ce simple,
humble, magnifique hommage à Jésus et à
Marie fait par Saint François d’Assise à
Greccio en 1223, est une expression de foi et
de prière des catholiques aujourd’hui encore;
Marie nous invite à nous arrêter devant lui.
Afin d’en saisir le sens profond, pour le
rendre un instrument de prière, il ne suffit pas
de passer devant elle à la hâte ; il faut s’arrê-
ter devant la crèche
. Il faut bien assimiler ce
qu’il exprime, en comprendre le message,
entrer dans l’Événement.
Je vous invite à méditer sur Jésus que
je vous donne aujourd’hui aussi, nous dit
Marie ; non seulement le souvenir historique
de l’Événement, mais aussi son renouvelle-
ment d’aujourd’hui. Aujourd’hui aussi Marie
nous donne Jésus, Elle ne nous donne pas un
souvenir, Elle nous donne Jésus : nous pou-
vons Le refuser ou L’accueillir ; mais si nous
L’accueillons, il faut que nous L’accueillions
comme Il est. Pas une idée, un projet, une
règle, mais Dieu-homme, Dieu qui vient dans
l’homme, Dieu qui vient en toi, en moi, pour
vivre dans chacun de nous. Sa Présence en
nous représente Sa bénédiction la plus gran-
de, stable, définitive ; refuser cette Présence
veut dire refuser la Vie ; nous n’avons pas
un avenir sans Lui
, car, séparés de moi, vous
ne pouvez rien faire
( J. 15,5b ). Accepte,
Père, notre offre dans cette nuit éclairée, et
pour ce mystérieux échange de dons, trans-
forme-nous en Christ Ton Fils, qui a élevé
l’homme, à côté de Toi, vers la gloire
(Offertoire de la nuit de Noël). J’ai été cruci-
fié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi
qui vis, c’est Christ qui vit en moi
(Gal 2, 20).
C’est pourquoi, mes chers enfants, aban-
donnez vos vies dans les mains de Jésus,
afin qu’Il vous guide et qu’Il vous protège
de tous les maux.
N.Q.
L’année dédiée à la figure de Saint Paul
et à son œuvre suscite un intérêt continu et
vivant, car elle constitue, comme chacun
sait, l’un des fondements bibliques sur
lequel l’Église repose et, en général, le che-
min de tout Chrétien. Les initiatives, qui
visent à approfondir la connaissance de
l’Apôtre des gens et de l’héritage qu’il a
laissé, sont en train de se multiplier partout :
un patrimoine très généreux dont on peut
tirer des enseignements et des exemples.
Mais c’est surtout lors de l’anniversaire
de sa conversion, le 25 janvier – ce jour-là
est aussi celui de la clôture du traditionnel
Octave de prière pour tous les Chrétiens –
que la Basilique romaine de Saint-Paul sera
particulièrement pleine. De tous les coins du
monde, en effet, arriveront les représentants
officiels des différentes confessions chré-
tiennes, pour la cérémonie des Vêpres solen-
nels, présidés par le Pape Benoît XVI.
Dans son homélie, le Saint Père cite tou-
jours des passages tirés des lettres pauli-
niennes, en témoignage de l’intégrité de la
pensée de Paul et de la portée universelle de
son message. Nous rapportons ici, en résu-
mé, quelques-unes de ses considérations qui
concernent deux des sujets préférés par
Saint-Paul : la deuxième venue du Christ et
l’évangélisation.
«Ne craignez pas
la venue du Seigneur !
« Face à la parousie, à savoir la derniè-
re venue de Jésus, il faut que les Chrétiens
prennent trois sortes d’attitude
: l’absen-
ce de crainte, l’espoir et la confiance dans la
miséricorde divine », explique le Saint
Père.
En premier lieu, l’une des conséquences
principales de la prédication chrétienne dans
le monde ancien, ainsi que dans le monde
païen de nos jours, est la libération de toutes
les craintes, « la crainte des esprits, des
forces néfastes qui nous menacent. Christ a
triomphé de la mort et de toutes ces forces.
Nous vivons donc dans cette certitude, cette
liberté, cette joie. C’est le premier aspect de
notre existence par rapport à l’avenir».
En deuxième lieu, il a ajouté, « le mon-
de à venir est déjà commencé en Christ,
cela nous donne aussi la certitude de l’espé-
rance. Sans le Christ, l’avenir est sombre
même pour le monde d’aujourd’hui encore,
il y a une grande crainte de l’avenir. Le
Chrétien sait que la lumière du Christ est
plus forte, aussi vit-il dans une espérance
qui n’est pas vague, dans une espérance qui
donne de l’assurance et du courage pour
affronter l’avenir».
En troisième lieu, enfin, il faut que le
Chrétien assume une attitude de responsabili-
té par rapport au monde : « Mais même en
travaillant et en sachant dans notre responsa-
bilité que Dieu est un vrai juge, nous sommes
également certains que ce juge est bon, nous
connaissons son visage, le visage du Christ
ressuscité, du Christ crucifié pour nous. Aussi
pouvons-nous être sûrs de sa bonté et aller de
l’avant avec un grand courage.». Si nous le
cultivons dans notre cœur, cet espoir peut
nous aider à « rendre tolérables les souf-
frances du moment présent, qui ne sont pas
comparables à la gloire future ».
Le message central que Saint-Paul com-
munique, par la lettre aux Thessaloniciens
concernant le retour du Christ, au-delà des
images par lesquelles il le décrit, c’est que
notre avenir « est être avec le Seigneur»;
en tant que croyants, dans notre vie nous
sommes déjà avec le Seigneur ; notre ave-
nir, la vie éternelle, a déjà commencé ».
Pendant tout l’Avent, l’Église a répété
dans la liturgie : « Maranà, thà ! », qui
signifie littéralement « Notre Seigneur,
viens !». « Pouvons-nous nous prier ain-
si?», se demande Benoît XVI. « Il me
semble que pour nous aujourd’hui, dans
notre vie, dans notre monde, il est difficile de
prier sincèrement pour que ce monde péris-
se, pour que vienne la nouvelle Jérusalem,
pour que vienne le Jugement Dernier et le
juge, le Christ… Mais, cependant, il faut
prier afin que ce « le monde soit fondamen-
talement changé, que commence la civilisa-
tion de l’amour, qu’arrive un monde de justi-
ce, de paix, sans violence, sans faim. Nous
voulons tout cela : et comment cela pourrait-
il arriver sans la présence du Christ ?».
(Tiré de l’Audience Générale du 12 novembre 2008)
Seulement ceux qui
l’ont rencontré…
Aujourd’hui plus que jamais, la question
de l’évangélisation est devenue actuelle,
extrêmement marquée par ce que le Saint
Père définit comme la plaie du “relativis-
me”. Le pouvoir de Paul, celui de porter
l’annonciation du royaume à tous, devient
aujourd’hui une qualité essentielle pour fai-
re s’écrouler les murs de l’indifférence et du
désintéressement qui entourent le cœur
humain, au nom d’un individualisme de plus
en plus répandu, mais alarmant aussi. C’est
pour cette raison que le Pape nous rappelle
combien l’idée d’apostolat de Saint Paul
«allait bien au-delà de celle qui n’était res-
treint qu’au groupe des Douze».
Mais qu’est ce qui fait qu’un homme
devient un véritable apôtre ? Le Saint Père
précise : « Dans les écrits de Paul, il y a
trois particularités essentielles qui carac-
térisent l’apôtre.
La première est celle
d’avoir “vu le Seigneur”, ou mieux celle
d’avoir eu avec Lui une rencontre décisive
pour sa vie ». C’est justement à partir de
cette rencontre, en effet, que Paul a com-
mencé sa mission, parce que celui qui avait
si cruellement persécuté l’Église « ne pou-
vait pas continuer à vivre comme aupara-
vant, à ce moment-là il sentait d’avoir reçu
du Seigneur la tâche de répandre son Évan-
gile en qualité d’apôtre ».
Bien qu’il ne se soit pas senti digne, Paul
est certain de son apostolat parce que «c’est
en lui-même que se révèle la générosité de
la grâce de Dieu, qui peut transformer un
homme raté en un apôtre admirable
». «
En définitive, c’est le Seigneur qui conduit à
l’apostolat, et non pas la présomption per-
sonnelle. L’apôtre ne se fait pas lui-même,
mais il devient ainsi grâce au Seigneur ;
l’apôtre donc a besoin de se mesurer sans
cesse avec le Seigneur », souligne le Pape.
« Avoir été invité », ou mieux être
«ambassadeur et messager». C’est cela la
deuxième particularité. Paul se définit
apôtre de Jésus justement par le fait que
l’initiative n’était que du Christ : « On
reçoit de Dieu une mission à remplir en Son
nom, en mettant au second plan ses propres
intérêts . »
DANS L’ANNÉE DÉDIÉE À SAINT PAUL
DANS L’ANNÉE DÉDIÉE À SAINT PAUL
Les brèves
* « L’homme ne vit pas seulement de
pain ! » avertissent les Évêques français
dans un document qui conteste le projet de
loi sur le travail le dimanche et les jours
fériés. Le dimanche représente, surtout pour
les Chrétiens, le jour du repos et de la déli-
vrance du mal, grâce à la résurrection du
Christ. « L’assemblée dominicale célèbre
en avance le “banquet céleste” et l’espoir de
retour du Seigneur. La Sainte Messe domi-
nicale exprime en même temps, le sens et la
fin de la vie des chrétiens », ainsi que le
mentionne ce document.
* “Combattre contre la pauvreté,
construire pour la paix”, est le sujet de la
Journée Mondiale de la Paix. Dans son mes-
sage, le Pape a expliqué qu’il y a : «d’une
part la pauvreté choisie et proposée par
Dieu, et de l’autre la pauvreté à combattre
pour rendre le monde plus juste et solidai-
re». En effet, « Il y a une pauvreté, une
indulgence, que Dieu ne veut pas et qu’il
faut “combattre”. Pour mettre fin à cette
pauvreté injuste, qui oppresse bien des
hommes et des femmes et qui menace la
paix de tous, il faut redécouvrir deux valeurs
évangéliques et, en même temps, univer-
selles: la sobriété et la solidarité ».
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Comme des fleurs dans le jardin
Aucune fleur, même très gracieuse, ne peut créer toute seule un parterre aussi agréable que
celui qui est composé de fleurs simples et pas très voyantes. Une chose est sûre, elles ont
besoin d’un jardinier expert qui peut les arranger correctement, dans le terrain le plus indi-
qué du jardin, bien engraissé et arrosé. Même insignifiantes, si elles sont bien arrangées, les
unes à côté des autres, elles arrivent à créer un spectacle agréable et harmonieux.
Cependant, la fleur peut pousser librement seulement si elle se laisse “guider”, en dévelop-
pant ainsi toutes ses capacités, afin de surmonter, là où elle a été plantée par le jardinier, des
obstacles comme un terrain inadéquat, des ronces et tout ce qui peut entraver une croissan-
ce vigoureuse et splendide. Car le jardinier prend bien soin des fleurs.
Ce jardinier nous renvoie à un autre “jardinier” céleste, à savoir le Bon Dieu, qui a créé
un jardin extraordinaire sur la terre, avec des parterres merveilleux, quoique composés de
“fleurs” délicates et simples, comme le sont les êtres humains. Là, les “fleurs” occupent une
place précise qui leur a été attribuée par le “jardinier céleste”, en fonction du terrain, de l’ar-
rosage et de l’engrais les plus indiqués pour chaque fleur. Là, arrangées gracieusement les
unes à côté des autres et non isolées, les “fleurs” poussent libres et splendides parce qu’au-
cune pierre ne les entrave, ni des ronces ou de mauvaises herbes que le jardinier sait bien
extirper. Oui, là les “fleurs” sont libres d’aimer avec l’amour de Dieu, de penser avec la pen-
sée de Dieu, de vouloir à travers la volonté de Dieu. Là, dans le jardin de Dieu, l’homme peut
observer ce qui est vrai. C’est pourquoi Il est libre de nous aimer tous, même ceux d’entre
nous qui sont indifférents ou qui Le font souffrir. Il n’a aucune réserve pour personne.
C’est l’aspect de la nouvelle terre qui accueille le jardin fleuri que Jésus est venu nous
apporter sur terre ; un jardin où la capacité d’aimer a été donnée à tous, sans “pierres” qui
entravent, vraiment à tous, avec le même amour de la part Dieu. Marie nous invite à gran-
dir dans le beau jardin fleuri préparé par Son Fils : c’est à nous de nous rendre disponibles.
Là, Marie nous fera grandir comme si nous étions des fleurs magnifiques, si seulement nous
Au-delà des apparences
Un nouveau-né, un corps fragile et sans défenses, voilà les apparences de Dieu, quand Il
vient sur terre. C’est cette forme qu’Il a choisi pour nous exprimer son amour. Jésus, trésor
caché
, l’a considéré bien-sûr comme la meilleure manière pour se présenter à nous. Il représen-
te un Trésor qui n’est pas le contenu d’un “pot” non précieux et robuste, mais d’un pot d’argi-
le
, fragile et précaire, comme le corps humain. Il aurait pu choisir un “pot” solide et précieux,
mais non, Il a préféré un modeste pot d’argile, peut-être pour nous faire comprendre que tout
ce qui semble fort et qui est très attrayant offusque souvent le Trésor, en le rendant introuvable.
Déjà bien des fois, par le passé, Dieu nous a dit, même par l’intermédiaire des prophètes,
que « l’homme regarde le visage, mais Jésus regarde le cœur » (1 Sam 16,7). Mais l’hom-
me n’a pas réussi pas à comprendre et à faire ce qu’Il lui disait : à savoir, de regarder au-
delà des apparences. Notre Père a donc envoyé Son Fils pour donner à l’homme ce pouvoir
: celui de regarder vraiment au-delà des apparences, pour être en mesure de repérer Dieu
dans le monde, dans les hommes ordinaires. Ainsi, chaque rencontre avec notre prochain
peut-elle devenir une occasion de rencontre avec Dieu. C’est à nous, maintenant, de saisir
cette opportunité qui nous est offerte, de recevoir ce don. C’est ainsi seulement que nous
pourrons admirer la beauté de Dieu dans les créatures et que chaque personne pourra, indé-
pendamment de son aspect, être considérée comme une expression de l’amour de Dieu ;
c’est ainsi seulement que nous pourrons remercier notre Dieu pour toutes Ses merveilles.
Quel don magnifique ! Si nous le garderons, peut-être comprendrons-nous que l’amour
de Dieu passe toujours par notre prochain, sans les préférences que nous avons l’habitude
d’accorder. Alors seulement, nous pourrons trouver le Trésor, même là où nous ne pense-
rions pas d’en trouver un. Nous serons alors capables de connaître, humblement, les très
nombreuses possibilités que nous avons de rencontrer le Seigneur. Ce sera alors, peut-être,
que nous nous rendrons compte que Marie est venue à Medjugorje justement pour montrer
le Trésor, au-delà de toute apparence. Merci, Jésus, parce que par Ta venue, Tu nous per-
mets de Te rencontrer, Toi qui es Dieu, et Ta Mère qui est aussi la nôtre, au-delà de toute
apparence. Merci, Dieu, parce que Tu nous fais comprendre que seulement l’amour, dont la
source se trouve en Toi, nous permet de voir au-delà des apparences.
S
I M P L E S
P
E N S É E S
de Pietro Squassabia
Enfin, la troisième particularité est repré-
sentée par la consécration complète de sa
propre vie à cette mission. « ‘Apôtre’, en
effet, n’est pas et ne peut pas être un titre
honorifique. Il engage concrètement et
même dramatiquement toute la vie du sujet
intéressé », nous rappelle le Pape. Et celui
qui désire être un digne apôtre de Jésus
Christ, ne peut que payer cher, de sa person-
ne, l’annonce : « Personne n’a mis en évi-
dence comme Paul combien l’annonce de la
croix du Christ apparaisse « un scandale et
une sottise », à laquelle beaucoup réagissent
par l’incompréhension et le refus. Cela arri-
vait en ce temps-là, mais il ne faut pas s’éton-
ner si, des nos jours, il en arrive autant ».
Cependant, ces souffrances ne peuvent pas «
écraser », parce qu’elles s’unissent toujours
à la « joie d’être porteur de la bénédiction de
Dieu et de la grâce de l’Évangile ».
Un nouvel épanouissement
de l’astronomie
En 2009, sera célébré le quatrième cen-
tenaire des premières observations de
Galilée, effectuées grâce au télescope. Cet
évènement a inspiré l’UNESCO à proclamer
2009 Année Mondiale de l’Astronomie.
Pape Benoît XVI aussi, en différentes occa-
sions, a évoqué cette initiative, en remar-
quant qu’on assiste maintenant à « un nou-
veau épanouissement » dans ce domaine, «
grâce à la passion et à la foi de bien des
savants qui, suivant les traces de Galilée, ne
renoncent ni à la raison ni à la foi, au
contraire, ils les mettent en valeur toutes le
deux jusqu’au bout, dans leur fécondité ».
Tout le monde ne sait pas peut-être que
Galilée, en 1600, avait justement été
condamné par l’Église
à cause de ses
convictions concernant sa théorie du mouve-
ment de la terre autour du soleil, qui contre-
disait, selon le Saint-Office, ce qui était écrit
dans la Bible, sous la dictée du Saint Esprit,
c’est-à-dire que la terre était immobile au
centre de l’univers. Mais ce ne fut que le
Pape Jean Paul II qui réhabilita la conduite
du mathématicien florentin, après 300
années de recherches scientifiques.
Il y a quelques mois, le nouveau Pape a
repris ce sujet : « La pensée chrétienne
compare la création à un “livre” – ainsi disait
Galilée lui-même –, la considérant comme
l’ouvrage d’un Auteur », selon ce livre, a-t-il
dit, « c’est dans l’amour divin, incarné par le
Christ, que se trouve la loi essentielle et uni-
verselle de la création. Cependant, il ne faut
pas interpréter ceci dans un sens poétique,
mais réel. Cela veut dire que les étoiles, les
planètes, le monde entier ne sont pas gouver-
nés par une puissance aveugle, ils n’obéissent
pas aux dynamiques d’une seule matière ».
L’astronomie a donc été au centre de
l’attention de bien des gens, de l’Église aus-
si : « Parmi mes prédécesseurs les plus
célèbres –, a rappelé le Pape, – il y a eu des
amateurs de cette science ». Il faut remar-
quer que l’Observatoire du Vatican, fondé
en 1578 par Grégoire XIII, est l’un des plus
anciens observatoires astronomiques.
Mais pour quelle raison l’astronomie
attire-t-elle autant l’attention de l’Église
?
On peut, avant tout, constater comment le
rythme des fêtes religieuses est lié aux cycles
lunaires et solaires. La fête de Pâques est liée
à l’équinoxe et à la pleine lune, et « la
cadence de la fête même de Noël est liée au
solstice d’hiver, lorsque les jours commen-
cent à s’allonger dans l’hémisphère boréal
», a rappelé le Pape dans l’une de ses homé-
lies de Noël. Dans le domaine de l’architec-
ture sacrée aussi, l’astronomie a toujours
apporté sa contribution: « Les anciennes
cathédrales étaient de véritables représenta-
tions cosmiques de l’univers. Leur orienta-
tion indiquait les points cardinaux, leurs
cadrans solaires signalaient l’écoulement du
temps… Cela nous rappelle la fonction de
l’astronomie, qui est celle de scander la priè-
re », continue Benoît XVI.
Il y a aussi un autre élément important.
Tourner les yeux au ciel peut aider l’homme
à se placer dans la bonne perspective par
rapport à Dieu, à reconnaître donc sa peti-
tesse pour céder la place à la merveille qui
conduit à la vraie adoration, ainsi qu’il arri-
va aux Mages d’Orient. C’est pourquoi
l’observation de l’univers est considérée
par l’Église comme une véritable glorifica-
tion du Créateur
. « Ainsi que les cieux
“montrent la gloire de Dieu”, comme dit le
psaume, de même les lois naturelles sont
aussi un grand stimulant pour contempler,
avec gratitude, les œuvres du Seigneur ».
Il s’agit d’une grande opportunité
pour nous tous, peuple de Dieu en che-
min
, laissons- nous attirer par ce que l’Égli-
se, en cette “année astronomique”, arrivera à
approfondir, tout en étant conscients que la
naissance de Celui qui a créé l’univers a une
portée cosmique. Le mystère de Dieu qui se
fait homme répond, en effet, à l’attente de
tous les hommes et de la création entière,
comme le Pape lui-même l’a dit : « Ce
mystère de salut a une étendue aussi bien
historique que cosmique : le Christ est le
soleil de grâce
que, par sa lumière, transfi-
gure et éclaire l’univers en attente… Ce ne
sont donc pas les éléments cosmiques qu’il
faut diviniser, mais au contraire, en tout et
au-dessus de toute chose, il y a une volonté
personnelle, l’Esprit de Dieu, qui s’est
dévoilé en Christ comme Amour. » Réd.
3
Echo 203
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MARIE, SIGNE
D’ESPÉRANCE
de Giuseppe Ferraro
Les personnalités influentes, dans l’Égli-
se comme dans la culture laïque, qui s’ac-
cordent aujourd’hui pour attribuer l’origine
du mal obscur, qui trouble le monde, à une
éclipse de l’espérance très répandue, sont
très nombreuses. Nous sommes, en effet, de
plus en plus hantés par une foule de spectres
effrayants, aux visages multiples : le terro-
risme, la crise économique ravageuse, l’ef-
fritement rapide des valeurs essentielles, qui
semblent mettre en péril irréparablement
l’avenir du monde et, plus concrètement,
notre vie, ainsi que celle de ceux qui nous
entourent. Les fausses espérances, nourries
par les grandes idéologies utopiques du
siècle dernier, se sont aussi écroulées dure-
ment, en ne laissant derrière elles que les
restes d’un néant angoissant.
L’attaque spirituelle la plus aigüe semble
aujourd’hui avoir pour but celui d’effacer
l’espérance dans le cœur des hommes.
L’Espérance est, en effet, par sa propre natu-
re indissolublement liée à la Foi et à la
Charité, Elle représente l’expression incar-
née de l’existence de la Vie de Dieu dans les
âmes des Ses Fils. «Priez, mes enfants, tout
particulièrement, parce que Satan est fort et
qu’il veut extirper l’espérance de vos
cœurs
» (Mess.25.08.1994).
L’Espérance chrétienne, même si Elle
éclaire avec bienveillance tous les aspects de
la vie et des actions humaines, appartient
cependant à un ordre tout à fait différent de
tous les autres ordres, qui peuvent être
influencés par les événements socio-écono-
miques du monde. Elle a, en effet, un but et
un nom précis : la « vie éternelle », celle
qui est stable, à savoir la communion totale
avec la Vie et le Cœur de Dieu, vers laquel-
le la Reine de la Paix appelle infatigable-
ment ses enfants depuis plus de vingt-sept
ans. « Pour le Chrétien il n’y a qu’une atti-
tude à prendre envers l’avenir : l’espérance
du salut
» (Mess.10.06.1982), «Je veux
vous montrer le chemin vers la vie
éternelle
» (Mess.02.02.1990).
Marie est sans aucun doute la véri-
table Mère et Maîtresse de l’espérance. Si,
en effet, Abraham « Espérant contre toute
espérance, il crut, en sorte qu’il devint le
père d’un grand nombre de nations
» (Rom
4,18), Marie fit beaucoup plus, dans Sa
“pérégrination dans la foi” qui se conclut aux
pieds de la Croix ; Elle devint Mère des
âmes sauvées, témoignant ainsi à tous la por-
tée divine de l’espérance chrétienne. Selon la
parole prophétique du Concile Vatican II
(Lumen Gentium N°68), en effet: « la Mère
de Jésus, jusqu’à l’avènement du jour du
Seigneur, brille, devant le Peuple de Dieu en
marche, comme un signe d’espérance certai-
ne et de consolation
(cf. II Petr. 3, 10) ».
La grâce que Dieu nous donne par la
Reine de la Paix, bien au-delà de toute énon-
ciation doctrinale, même précieuse, embras-
se la chair et l’âme de Ses enfants, appelés à
expérimenter un amour inimaginable, qui
leur vient de bien haut, « si vous saviez
combien je vous aime, vous pleureriez de
joie
!» (Mess. 01.03.1982). Nous ne pour-
rons devenir de véritables créateurs d’espé-
rance qu’avec cette “connaissance” intime
du mystère de l’Amour de Dieu, qui s’écou-
le du Cœur de Christ et de Marie. Réussir à
“toucher” spirituellement le Cœur de Dieu
par Elle; l’Église céleste entière représente,
en effet, le don le plus véritable et le plus
précieux de Medjugorje.
La Reine de la Paix nous ouvre un
horizon de lumière qui, pour ainsi dire, va
au-delà de l’Espérance
, en nous permettant
d’en savourer la plénitude. Elle nous rend, en
effet, dès maintenant, tangible et “visible” ce
mystère de la communion avec la Vie trini-
taire qui est l’objet même de l’Espérance
chrétienne. «Or, voir ce qu’on espère, ce
n’est plus espérer: car ce qu’on voit pour-
quoi l’espérer encore? »
(Rom 8,24). Nous
sommes donc profondément certains qu’en
acceptant inconditionnellement ce don
extraordinaire que Dieu nous offre mainte-
nant, par la Reine de la Paix, il nous sera
possible d’“ouvrir les voies de l’espérance”
au monde d’aujourd’hui et à la pleine réali-
sation de la mission universelle de l’Église.
Si nous déciderons, en effet, de
répondre, sans réserves et en toute vérité,
à l’invitation de Marie
de nous rendre des
artisans et des instruments d’espérance pour
les hommes de notre époque, en acceptant et
en donnant à nos frères, grâce à Elle, l’amour
même de l’Agneau céleste qui éclaire la nou-
velle Jérusalem, ainsi seulement Son Cœur
Immaculé pourra vraiment triompher partout,
de telle sorte que la victoire définitive et tota-
le du Christ pourra briller sur toutes les
ténèbres et sur toutes les ombres de mort qui
obsèdent le monde : « Priez afin qu’une
source d’Amour s’écoule de vos cœurs et
qu’elle arrive jusqu’aux hommes, jusqu’à
ceux qui vous maudissent et vous détestent;
avec l’Amour de Dieu, vous triompherez de
toutes les misères de ce monde, qui est sans
espérance pour ceux qui ne connaissent pas
Jésus
». (cf. Mess. 25.11.1991).
« L’espérance chrétienne va donc au-delà de la légitime attente d’une libération
sociale et politique, car ce que Jésus a commencé c’est une humanité nouvelle, qui
vient “de Dieu” mais qui germe en même temps dans notre terre, dans la mesure où
elle se laisse féconder par l’Esprit du Seigneur. Il s’agit donc d’entrer pleinement
dans la logique de la foi: croire en Dieu, dans son dessein de salut, et en même temps
s’engager pour la construction de son Règne. La justice et la paix sont, en effet, un
don de Dieu, mais elles exigent des hommes et des femmes qui soient un “bon ter-
reau”, prêt à accueillir la bonne semence de sa Parole.
Jésus, Fils de Dieu et fils de Marie, constitue les prémices de cette humanité nou-
velle. Elle, la Vierge Mère, c’est le “chemin” que Dieu lui-même s’est préparé pour
venir au monde. En toute humilité, Marie avance à la tête du nouvel Israël dans l’exo-
de de tout exil, de toute oppression, de tout esclavage moral ou matériel, vers “les
nouveaux cieux et la terre nouvelle où la justice habitera” (2 P 3, 13). Confions à son
intercession maternelle l’attente de paix et de salut des hommes de notre temps ».
(Benoit XVI, Angélus du 7 décembre)
L’art
d’habiter le temps
de Stefania Consoli
Notre Dieu est entré dans le temps, pour
le sanctifier, pour le rendre une chose sacrée
et bonne. Chaque instant, si est vécu à la
lumière de la grâce, contient des miettes
d’éternité, parce que toute chose se dilate en
Dieu, perd ses contours et acquiert des hori-
zons immenses, au-delà de toute logique et
de toute mesure. Nous avons tous a expéri-
menté, au moins une fois dans la vie, com-
ment, grâce à un sourire, un regard ou un
mot, l’amour est capable de nous atteindre
au plus profond de nous mêmes et de donner
à nos cœurs une joie immense, un sentiment
de satisfaction qui semble être sans com-
mencement et sans fin. Nous sommes, tout à
coup, en paix avec nous-mêmes et en har-
monie avec toute chose et avec tous, tout
nous semble plus favorable et mêmes les
adversités semblent s’atténuer. C’est comme
si le temps s’arrêtait et nous voudrions rester
là, pour jouir de cet éclair de tranquillité.
Dieu, l’Amour, a fait tout cela en entrant
dans notre histoire : Il l’a remplie de Lui
même, en lui confiant l’immortalité, en ren-
dant éternel tout ce que le péché avait rendu
corruptible et fini. C’est l’Amour, en défini-
tive, la seule force capable de bouleverser
les lois inflexibles du temps et de l’espace,
rétablissant ainsi les équilibres primordiaux.
Esclave de toutes ces horloges qui,
implacables, scandent ses engagements, ses
occupations et ses devoirs, l’homme s’éver-
tue, il court ou, mieux, il poursuit le temps
qui semble lui échapper et ne lui suffire
jamais. Il voudrait l’arrêter pour “réussir à
tout faire…” Mais il ne peut pas ! Alors,
angoissé, son esprit s’évade pour se réfugier
dans des paradis idéaux ou dans des situa-
tions irréelles, dans l’illusion de pouvoir
souffler enfin, en imaginant une paix qui
n’est, malheureusement, qu’une fantaisie.
Nous fuyons devant le présent que nous
percevons très limité, le détestant parfois,
mais nous oublions facilement que l’Infini
est venu pour l’habiter, pour élargir nos
petites optiques et projeter nos cœurs vers
l’au-delà qui nous attend. Le Seigneur s’est
fait infiniment petit, pour pouvoir entrer
dans l’humanité, faite de terre ; mais Il veut
grandir en nous et avec nous, avec le temps,
pour nous transformer en êtres célestes.
Celui qui sait prier sait bien ce que
cela veut dire. La prière, celle qui est véri-
table, nous plonge dans une dimension où
toute chose semble accessible, “visitable”, si
nous nous laissons saisir réellement par
l’Esprit. Nous pouvons bouger et nous
déplacer librement, d’un côté à l’autre, d’un
temps à l’autre, tout en restant bien stables.
C’est l’âme qui s’envole… et pendant que
nous savourons le goût de la liberté, la priè-
re nous aide également à nous arrêter et à
peser les priorités de la notre quotidien, afin
de découvrir ce qui n’est pas utile et de ne
choisir ensuite que ce qui nécessaire.
Etre capable d’aménager notre temps
représente un art que Dieu nous a donné,
en nous offrant une histoire qui présente par-
tout des traces de l’incarnation de son Fils,
venu pour la visiter afin de donner corps et
détermination à toutes nos actions. Jésus,
commencement et fin, l’alpha et l’oméga
C’est Lui le mètre avec lequel on peut mieux
mesurer la réalité pour la vivre sagement,
pour valoriser toute chose créée, chaque
4
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ment contradictoire. Il trouble le savoir pré-
somptueux, l’ambition irrespectueuse de
n’importe quelle science ou culture humaine.
À l’entrée de l’école évangélique, on
peut trouver écrit, en très gros caractères :
«Si vous ne serez pas comme des enfants,
vous ne pourrez pas accéder au royaume
des cieux
». Devenir des enfants… voilà un
conseil apparemment bizarre. C’est cepen-
dant le seul qui nous permette de découvrir
et de suivre les traces de Dieu. Cette école
nous apprend à accepter Dieu - Trinité, tel
qu’il est, dans son inaccessible altérité, son
incroyable et inépuisable capacité d’étonner.
C’est ainsi que naît et jaillit spontané-
ment la prière d’adoration et de louange,
le chant de l’Amen, de l’Alléluia, de
l’Hosanna. Au moment même où nous
acceptons et recevons l’obscurité trinitaire,
nous laissons qu’elle nous envahisse et nous
lui répondons par un accueil amoureux, sans
aucune ombre de ressentiment, d’impatien-
ce, d’irritation ou de protestation. En effet :
AMEN, cela veut dire consentement,
acceptation, accueil pacifique. Le bonheur
de dire à Dieu : nous sommes heureux de
n’être “rien”, mais que Tu sois le seul qui
représente toute chose !
Cet Amen biblique est mystérieux. Un
mot araméen, hébraïque, grec, latin.
Intraduisible. Il exprime l’adoration, consi-
dérée comme adhésion complète à Dieu-
Trinité : l’esprit avec la foi, la volonté avec
l’espoir, le cœur avec l’amour. AMEN !
Chant délicieux, sacré et immuable qui com-
mence dans le temps, en attendant d’explo-
ser dans l’éternité.
ALLÉLUIA ! Ce mot aussi est sacré,
apporté par les Anges sur la terre, intradui-
sible. Il nous vient de la Bible et il est
entré ensuite dans la liturgie laudati-
ve et eucharistique de l’Église, en en
représentant une mine inépuisable. Il
signifie louange, approbation, esti-
mation, applaudissement, admira-
tion, exaltation, hommage, glorifica-
tion de Dieu, parce qu’il est Dieu.
HOSANNA se situe parallèlement
à l’Amen et à l’Alléluia : ce mot
symbolise allégresse, joie, enthou-
siasme, consentement acclamé. Louange
impétueuse qui diffuse sa lumière sur le
temps et qui tend inlassablement à l’éternité.
Le Saint Esprit presse les disciples du
Christ de s’identifier, de se transformer
en Amen, en Alléluia, en Hosanna
, engen-
drant sans cesse une amoureuse prière, la
prière de la terre par excellence, qui reste
telle dans la Gloire Céleste aussi.
On peut la réaliser partout : devant le
Saint Sacrement exposé ou enfermé dans
tabernacle de l’autel, devant l’icône du
Crucifié. Chez soi. Plongés dans un sublime
et solitaire paysage de jour ou de nuit. Assis
ou en marchant. Pour quelques instants ou
pendant longtemps. Avec la bouche et avec
le cœur. On acclame, on invoque, on exalte
Dieu le Très Haut, heureux de savoir qu’il
est partout, dans l’Église, dans l’âme, dans
le cœur. La Bible accueille les adorateurs
de Dieu-Trinité en proposant l’inesti-
mable mine de 150 Psaumes
, des prières en
forme de poèmes inspirés au Saint Esprit. Ils
représentent le terrain choisi pour une véri-
table expérience de Dieu.
En priant les Psaumes, nous, l’Église sur
terre, nous nous relions à l’Église céleste pour
élever à Dieu un seul chant de louange, de
remerciement, d’allégresse et de prière, dans
l’attente du jour exaltant qui ne connaîtra pas
de crépuscule.
Lorenzo Netto 2. À suivre
Adoration
et louange
C’est la forme de prière qui
glorifie le plus la Sainte Trinité.
Nous ne pouvons comprendre cela
qu’après avoir constaté notre impos-
sibilité absolue de nous élever et
d’entrer dans le mystérieux monde
divin, si Dieu lui-même ne prend pas
l’initiative. Les Saintes et les Saints
(des femmes et des hommes qui
connaissent les secrets trinitaires),
nous apprennent que la réalité divine rayon-
ne d’une lumière d’une telle intensité qu’elle
éblouit, si provocante qu’elle origine des
ténèbres absolues, aveuglantes. Car, même
quand Dieu se dévoile et nous parle, Il reste
toujours Celui qu’Il est, ineffable, transcen-
dant, sublime, mystérieux. Autre !
Dans toute cette immense bibliothèque
qu’ est la Bible (Ancien et Nouveau
Testament), Dieu, en effet, se révèle à nous
par des paroles, des termes, des expressions,
des images qui semblent être contrastants.
Symboles et images paraissent s’effacer
réciproquement. Dieu, en effet, est aussi
miséricordieux, patient, suave, délicat, prêt
au pardon… que juste, exigeant, impérieux,
violent. Agneau et lion… ami et voleur…
amant et juge. Surprenant. Il est toujours un
plus loin, un peu plus haut de ce que nous
puissions l’imaginer.
Les paroles, les expressions, les images
et les symboles trinitaires sont tous véri-
tables en eux-mêmes
. Ils montrent tous une
qualité réelle. Ils symbolisent d’énormes
fenêtres qui donnent sur des panoramas
inimaginables et extraordinaires. Et, cepen-
dant, chacun d’entre eux est absolument
inadéquat, impuissant et incapable d’expri-
mer l’essence trinitaire, qui dépasse infini-
ment la raison humaine. Le langage biblique
est intentionnellement obscur et apparem-
BENOÎT XVI
Le Chapelet
est une prière contemplative
« Il faut expérimenter la beauté et la
profondeur de cette simple prière, et tout le
monde peut y avoir accès », explique le Saint
Père à la fin de la prière du Saint Chapelet
récitée dans la Basilique de Pompéi, dédiée à
la Vierge du Rosaire. « Il faut d’abord se lais-
ser conduire par la main de la Vierge Marie
pour contempler le visage du Christ : un
visage joyeux, lumineux, souffrant et glo-
rieux. Celui qui, comme Marie et avec Elle,
garde et médite avec assiduité sur les mys-
tères de Jésus, assimile toujours plus ses sen-
timents et se conforme à Lui.
Le Chapelet est une école de contem-
plation et de silence. À première vue, on
dirait qu’il s’agit d’une prière qui accumule
les mots et qui ne s’accorde pas facilement
avec le silence, recommandé justement pour
la méditation et la contemplation. En réalité,
cette répétition cadencée d’Ave-Maria ne
trouble pas le silence intérieur, au contraire
elle le requiert et l’alimente. Ainsi qu’il en est
pour les Psaumes lorsque on prie la Liturgie
des Heures, ainsi le silence affleure à travers
les mots et les phrases, non pas comme un
vide, mais comme une présence au sens pro-
fond, qui transcende les mots mêmes avec
lesquels il parle au cœur. En disant les Ave-
Maria,
il faut donc faire attention à ce que nos
voix ne « couvrent » pas celle de Dieu qui
nous parle toujours par le silence, comme «
un murmure doux et léger » (1 Rois 19,12).
Qu’il est important donc, de prendre soin de
ce silence plein de Dieu, aussi bien dans la
récitation individuelle que dans la prière col-
lective! Même lorsque le Chapelet est dit par-
de grandes assemblées, il doit être interprété
comme une prière contemplative, mais cela
ne peut se produire s’il n’y a pas une atmo-
sphère de silence intérieur.
Le Chapelet est une prière contempla-
tive et tous peuvent y avoir accès : adultes,
enfants, laïques, clercs, hommes cultivés ou
non. Il représente un lien spirituel avec
Marie afin de rester liés à Jésus, de se
conformer à Lui, d’en assimiler les senti-
ments et de se conduire comme Il s’est
conduit.
Le Chapelet est une «arme » spiri-
tuelle contre le mal, contre toutes les vio-
lences, au nom de la paix dans les cœurs,
dans les familles, dans la société et dans le
monde ».
(Pompéi, 19 octobre 2008)
événement, toutes nos heures, et pour l’ai-
mer comme Il l’aime.
Si la “gloire de Dieu est l’homme
vivant”, vivre notre temps avec passion et
intensité, avec respect et conscience de cette
opportunité qui nous est donnée, signifie
honorer l’Auteur du temps et de l’éternité.
« Je veux rendre extraordinaires les
choses ordinaires
», écrivait Sainte
Thérésine. Mais nous pouvons réaliser ceci
seulement si nous avons, dans notre propre
poitrine, le cœur même de l’Aimé, si nous
cherchons Son visage en toute chose, si nous
regardons avec Ses yeux, si nous décidons
selon Ses critères. Sans courir, pour ne pas
laisser s’échapper le goût de la vie. Si nous
apprenons à choisir toujours l’essentiel,
nous pourrions, en effet, trouver beau ce que
la hâte nous cache : des détails qui n’ont
sans doute que peu d’importance, mais qui
sont uniques et beaux pour cette raison.
Notre Dieu est entré dans le temps. Il
est entré en Marie. Une femme parmi les
femmes, mais tellement grande de par elle-
même que l’Immensité a trouvé une demeu-
re en Elle : un berceau pour naître, un nid
où grandir, une mère pour devenir homme.
Et vivre dans le temps, dans la petite ville de
Nazareth, où seulement l’amour, sacrifié en
paix, scandait les jours.
Notre Seigneur Jésus Christ,
nous vivons à une époque
Où l’on exalte l’efficacité,
La planification, le résultat tangible.
Mais tout cela ne correspond
pas à la logique
De Ton Évangile et c’est pourquoi
Nous Te rendons grâce !
Restons dans notre sillon,
Macérons dans le silence,
Mûrissons dans l’ombre,
Dans la certitude que c’est la seule vie
« efficace » qui engendre
et continue à créer
un étonnant dynamisme
d’amour
(frère Michael Davide)
A
PPRENDRE À
P
RIER
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IL ARRIVE À MEDJUGORJE…
les notes dʼ Halina
Un pont sûr
Au début du mois de décembre, un
grand nombre d’Italiens ont profité de
quatre jours de vacances appelés : “Pont de
l’Immaculée”. Il s’agit d’un long weekend
qui commence par la fête de Saint-Nicolas
de Bari et qui se termine par la Solennité de
l’Immaculée.
Saint-Nicolas est le Patron des marins,
et pendant ces jours-là un patron de ce gen-
re s’est révélé vraiment nécessaire pour tous
ceux qui se sont trouvés, au départ de
l’Italie, en voyage sur une mer très agitée :
un voyage courageux pour fêter à
Medjugorje la “ Vierge Mère, fille de ton
Fils, / humble et élevée plus qu’aucune
créature…
“ (Dante Alighieri).
Avec leur pèlerinage, ces personnes ont
construit en réalité un beau “pont” sur la mer,
en réalisant ainsi l’arc de la bénédiction
céleste, qui les a accompagnés pendant ce
voyage. Une bénédiction qu’ils avaient
implorée par des prières, des sacrifices et des
renoncements. Une architecture intéressante.
Dans le chant de lʼAurore
Dans la liturgie de l’Avent le caractère
marial est très marqué, mais ceci ne devrait
pas nous surprendre, étant donné le rôle spé-
cifique de Marie dans le mystère de
l’Incarnation du Fils de Dieu.
À Medjugorje, on célèbre, normalement,
des messes votives consacrées à la Vierge
Très Sainte, appelées “Rorate”, ou “Messes
de l’Aurore”. Le terme latin “rorate” est tiré
de l’Antienne d’introït de la Messe : «rora-
te caeli desuper» et c’est-à dire : «Que les
cieux répandent la rosée…».
À six heures du matin, ce sont surtout les
jeunes et les enfants qui, avant d’aller à
l’école, se réunissent dans l’église pour
chanter avec un grand enthousiasme, à la
musique des guitares, des flûtes et d’autres
instruments parfois improvisés, pour
accompagner la célébration eucharistique.
Les gens accourent en grand nombre et
amènent leurs cœurs éveillés et pleins de la
joie typique de la grâce de l’Avent.
La présence de beaucoup de fidèles n’est
pas due au souhait de garder vivante une
belle tradition, mais à la conscience qu’il
faut que nous apprenions par Marie à
attendre le Christ, à écouter Sa parole et à
rentrer dans l’accomplissement de la volon-
té de Dieu. Marie devient Mère du Christ
parce qu’Elle est ouverte au Verbe de Dieu,
parce qu’elle accueille, de tout son cœur, la
volonté du Père et qu’Elle se sacrifie pleine-
ment à l’œuvre de son Fils… Elle est
l’AURORE du SOLEIL de là-haut!
Que tu sois une femme ou un homme,
cela n’a pas d’importance
Parce que maintenant nous devenons tous,
de nouveau, les fils d’un Dieu ;
Des fils comme Celui qui naît
de la Vierge Marie,
Celui qui, pour notre salut,
est devenu un homme…
Lui, la Lumière de la Lumière véritable
Qu’Il resplendisse dans nos cœurs
et par Son éblouissement
Qu’Il détruise toutes les ténèbres…
Qui sont les véritables habitants
de Medjugorje ?
Autrefois, en passant le long de la rue
devant l’église de Saint-Jacques, je me suis
demandé : « Qui sont les véritables habi-
tants de Medjugorje ? ». Ce sont les gens
qui vivent en Herzégovine et beaucoup
d’autres, étrangers, qui travaillent là : ce
sont aussi des citoyens de ce lieu, avec leurs
familles…
Mais tout à coup je me rappelai des
paroles de Jésus : « Ma mère et mes frères
sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et
qui la mettent en pratique
» (Lc, 8,21). Oui,
on parle de parents lorsqu’il y a un lien de
sang, mais notre Maître nous montre un
autre lien: le lien avec le Saint Esprit…
Et je me suis posée à nouveau cette
question, mais cette fois-ci d’une manière
un peu plus ample : « Qui sont les véri-
tables habitants de Medjugorje, les véri-
tables héritiers de cette grâce qui a été don-
née à tous ? ». Ne s’agit-il pas de ceux qui
écoutent et qui se laissent secouer par l’in-
vitation de la Reine de la Paix ? Ne s’agit-
il pas de ceux qui ouvrent les cœurs à la
conversion véritable, profonde et efficace ?
Ne s’agit-il pas de ceux qui produisent, pour
cette raison, des fruits de paix, de réconci-
liation, de miséricorde, d’abstraction faite
du lieu où ils se trouvent ou de ce qu’ils
font? Ne s’agit-il pas de ceux qui sont “nés
“ là de Marie et qui l’ont accueillie comme
Mère et Reine ?
Je me suis, enfin, posé une dernière
question : « Est-ce que je me trouve, moi
aussi, parmi eux ?! ». Et, en riant, je me
répondis : « Peut-être, mais il y a encore
beaucoup à faire !... Mettons-nous donc au
travail ! ».
LES MESSAGES DU “2”
RECUS PAR MIRJANA :
La voyante Mirjana - qui a cessé d’avoir
des apparitions quotidiennes le 25
décembre 82 et voit désormais la Vierge le
18 mars de chaque année - est régulière-
ment gratifiée d’apparitions le “2” du mois.
Avec Marie, elle prie alors pour les non-
croyants. Ces messages ne sont pas toujours
rendus publiques, mais voici les derniers
que nous connaissons (traductions offi-
cielles) :
Le 2 janvier 2009
“Chers enfants, alors qu’une grande
grâce du ciel se répand sur vous, vos coeurs
restent durs et sans réponse. Pourquoi,
chers enfants, ne me donnez-vous pas entiè-
rement vos coeurs ? Je désire uniquement
mettre en eux la paix et le salut : mon Fils.
Avec mon Fils, votre âme sera conduite vers
de nobles buts et vous ne vous perdrez
jamais. Et même dans les plus grandes
ténèbres, vous trouverez le chemin. Mes
enfants, décidez-vous pour une vie nouvelle
avec le nom de mon Fils sur les lèvres. Je
vous remercie.”
Le 2 décembre 2008
“Chers enfants, en ce temps d’attente
joyeuse, Dieu vous a choisis, vous les petits,
pour réaliser ses grands desseins. Mes
enfants, soyez humbles ! A travers votre
humilité, Dieu, par sa sagesse, fera de vos
âmes une demeure choisie. Vous l’illumine-
rez par de bonnes oeuvres et ainsi, le coeur
ouvert, vous accueillerez la naissance de
mon Fils en tout son amour généreux. Je
vous remercie, chers enfants!”
Père Jozo :
Un cœur qui prie est plus
important que toute autre chose
« Chaque message de la Madone repré-
sente un don extraordinaire et une fête
solennelle pour le cœur et pour l’âme. La
Mère parle. Oui, la Mère de mon Dieu met
fin au silence de son cœur et parle à ses
enfants, en les éduquant et en les inspirant
par la grâce. Je suis toujours sincèrement
reconnaissant pour chaque message, pour
chaque parole et chaque pèlerin qui honore
la Reine de la Paix, ainsi que pour les mes-
sages de chaque apôtre. Mais un seul est le
cœur du message de Marie: la prière. Un
cœur qui prie est plus important que toute
autre chose. Je n’ai rien fait de bon pendant
la journée si je ne l’ai pas pleinement consa-
crée à la prière et aux bonnes œuvres. Ma
journée est faite de 24 heures. Les rythmes
actuels nous poussent à mener une vie fréné-
tique et fatigante, en ayant constamment la
sensation d’être toujours en retard. Le temps
m’entraîne comme un fleuve, et j’ai l’im-
pression de ne pas être libre. C’est comme si
je n’avais de temps pour rien et pour person-
ne. Tout est plein et cependant vide ; tout
n’est qu’une course infatigable sans fruits.
La Reine de la Paix m’invite à remplir
ma journée de brèves et de ferventes prières.
De sorte que, par exemple, si je suis en train
de conduire la voiture, si je ne peux pas prier
le chapelet, je fais cependant de brèves et
ferventes prières. Pendant que je remets en
ordre ma pièce ou que je prépare le repas
dans la cuisine, il faut que j’apprenne à
contempler le Crucifié, ou l’image de la
Bienheureuse Vierge Marie, et que je
m’abandonne complètement à Dieu par de
brèves prières et invocations. Même si ma
prière est brève, elle est capable d’ouvrir
mon cœur pour que je puisse recevoir les
grâces spéciales du Seigneur.
Rappelons-nous de brèves prières avec le
même esprit de nos saints, qui les utilisaient
pour rester en contact avec Dieu. Saint-
François d’Assise était constamment plongé
en une seule pensée et une seule prière : «
Mon Dieu et mon Tout ». De cette façon, il
passait ses jours et ses nuits en union avec
Dieu. La brève et fervente prière du cœur
ouvre et élève nos cœurs à Dieu, qui nous
donne la force et la grâce nécessaire pour
notre vie de tous les jours.
Nous sommes appelés à témoigner de la
présence et de la puissance de la grâce,
aidant ainsi tous ceux qui sont terrassés par
le mal. Nous ne pouvons pas dire que nous
n’avons pas le temps, parce que cela signi-
fierait que nous n’aimons pas. La Madone
nous appelle pour éloigner de nous et pour
vaincre le pouvoir du Malin qui se trouve
parmi nous. Écoutons-la, Elle qui est avec
nous et intercède pour nous tous.
Père Jozo
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À
PIED DE LA
P
OLOGNE
À
M
EDJUGORJE
pour implorer la réconciliation
Madame Katarina Bednarczyk
Sieminska (55 ans) de Kazimierz Dolny,
près de Lublin, s’est rendue à pied de la
Pologne à Medjugorje, en marchant pendant
62 jours. Elle a entrepris ce pèlerinage les
mains vides, n’ayant confiance qu’en la
Providence de Dieu, n’emportant avec elle
qu’une croix, un bréviaire et une carte géo-
graphique.
L’intention de prière de ce pèlerinage
était la paix dans le monde, la réconciliation
de toute l’humanité, qui constitue une seule
famille en Dieu. Katarina est mariée avec un
peintre et ce couple n’a pas d’enfants. Voici
son témoignage :
« Je suis venue à pied jusqu’à
Medjugorje parce que la Mère et la Reine de
la Paix apparaît dans ce lieu. Il est bien
connu qu’elle se trouve partout, mais ici elle
y est d’une façon spéciale. Marie la Très
Sainte désire nous préparer à la rencontre
avec Jésus et avec Dieu le Père.
Nous vivons à une époque difficile, et je
pense que le temps de la réconciliation de
toute l’humanité est arrivé. J’ai reçu cette
intention dans mon cœur pendant que je
priais. Nous sommes tous enfants de Dieu et
il faut que nous allions l’un vers l’autre.
Stupéfiant… !
Nous allons maintenant conclure le récit
de Davide, le jeune qui a retrouvé la foi à
Medjugorje, au bout de longues années
vécues dans le froid sous-sol de la drogue.
La procession de la joie
« Le soir de la procession le long des
rues de Medjugorje arriva. “La barbe !”, me
suis-je dit, imaginant les tristes processions
typiques de mon pays : tête baissée et cha-
pelet… “Quelle monotonie !”. Mieux valait
une pizza ! Mais les circonstances firent en
sorte que la procession commença à passer le
long de la rue juste à la fin du dîner. Devant
nous, il y avait des jeunes provenant des
quatre coins du monde qui défilaient en
brandissant les drapeaux de leurs pays:
Autrichiens, Suisses, Italiens, Croates,
Américains, Coréens… Quelques-uns chan-
taient, d’autres faisaient de la musique et
beaucoup dansaient aussi ! “C’est pas vrai!”
— me suis-je dit — “il ne s’agit pas de la
même procession ! Ces gens ne pleurent
pas, ils se réjouissent !”. Je décidai donc de
savourer tout ce que Medjugorje pouvait me
donner, je n’eus qu’un instant de perplexité
avant de me jeter dans de cette colonne inter-
minable de jeunes… Je me réjouissais avec
eux, même si je ne les connaissais pas, tout
en ne comprenant même pas leurs langues ;
j’avais l’impression de marcher avec beau-
coup des frères. Tous réunis dans un seul
amour : Marie. J’avais la sensation que cet-
te colonne énorme, faite de milliers de per-
sonnes, formait un seul corps.
Nous marchâmes pendant plusieurs kilo-
mètres, mais je ne m’en aperçus pas. C’était
incroyable, pendant la procession j’avais eu
le même frisson d’ivresse que donne la
drogue, mais celle-ci n’est qu’une illusion !
Ce que j’étais en train d’éprouver là, c’était la
réalité. J’avais aussi l’impression que la
Madone m’avait donné la main pour marcher
avec moi. Ce fut le moment le plus enthou-
siasmant de tout le pèlerinage. Je repensai
toute la nuit à ce que j’avais éprouvé et je ne
pus réussir facilement à m’endormir …
De Nouveaux Horizons…
éblouissants de soleil!
Le jour après, il y avait une autre ren-
contre importante qui m’attendait : la
Communauté des Nouveaux Horizons. Elle
reçoit des jeunes qui sont sortis de la dépen-
dance de la drogue. J’en avais déjà entendu
parler à la télé et j’en avais été frappé.
Dès que j’arrivai, je regardai les visages
de ces jeunes : ils avaient un regard éblouis-
sant comme le soleil… J’ai raconté mon his-
toire à deux d’entre eux, et ensuite j’écoutai
leurs récits. Vraiment impressionnants !
Ces jeunes avaient enduré des souffrances et
des peines encore plus terribles que les
miennes. Mais maintenant ils étaient des
personnes nouvelles, vidées de la pourriture
que produit la drogue. Il était incroyable de
voir comment ces jeunes avaient choisi la
beauté de la vie. Ils étaient entrés là comme
des cadavres et maintenant, grâce à la priè-
re, la foi et le travail, ils avaient trouvé une
nouvelle vie sous la protection divine de la
Madone. Bref, Il ne s’agissait pas d’une
communauté comme les autres, qui ressem-
blent toujours à une caserne ! J’éprouvais
presque de l’envie envers leur façon de res-
ter ensemble, pleins d’amour l’un pour
l’autre… j’ai pu admirer leurs visages,
autrefois certainement sombres, maintenant
brillants comme des diamants grâce à l’in-
tercession de Marie. Ces témoignages m’ont
poussé à croire encore plus…
“Ne te jette pas !”
Au cours du Festival, on a l’occasion
d’écouter les divers témoignages des jeunes
auxquels Medjugorje a changé la vie. Il y en
a un dont je me souviens en particulier, qui
m’a frappé au plus profond de moi-même,
peut-être parce qu’il m’a fait penser à ma
situation, bien que cette histoire fût beau-
coup plus fort.
C’était le témoignage d’un jeune qui
avait été, autrefois, une célèbre star du rock.
Devenu millionnaire grâce à la vente des ses
disques, il possédait d’énormes propriétés et
il menait une vie très aisée. Mais il était
tourmenté, parce qu’il n’était pas heureux,
ou mieux, il était déprimé. Malgré sa popu-
larité, les femmes, des amis influents et
beaucoup d’argent, il continuait à se deman-
der pourquoi il n’était pas heureux. Il était
tellement affligé qu’une nuit il s’approcha
d’un balcon, situé au troisième étage de sa
villa, dans le but de se suicider. Mais ce fut
juste à ce moment-là, lorsqu’il était en train
de se jeter, que quelque chose de mystérieux
le retint de le faire… Il commença à fondre
en larmes et la Vierge Marie lui revint à l’es-
prit. C’était une chose très étrange, étant
donné que sa vie n’était faite que de sexe-
drogue and rock&roll
… Il décida donc de
découvrir ce que voulait cette Femme qui
l’avait empêché de se tuer, et il partit pour
Medjugorje. Là, la Vierge Marie le dirigea
avec tendresse. Son cœur et sa conscience,
qui n’existaient pas auparavant, brûlaient
maintenant d’amour pour Dieu… Mais ce
qui rendit la chose encore plus extraordinai-
re, c’est que ce jeune devint prêtre !
“Incroyable” pensai-je, “rien n’est vrai-
ment impossible pour Dieu ! Un jeune qui
n’avait eu aucun Dieu auparavant était deve-
nu son porte-parole. Quel grand témoignage
! Combien de personnes sont déprimées,
actuellement! Pourtant, elles ont tout ce qui
leur faut… Si seulement elles se décidaient
à ouvrir leur porte au Christ, il y aurait
moins de souffrance… “.
Mes fautes : comme de la neige au soleil.
Un dernier grand moment m’attendait
pour compléter mon parcours de guérison
intérieure. Ce fut à la fin d’une Sainte
Messe. Il y avait beaucoup de prêtres autour
de l’autel, qui commencèrent à prononcer
une série de bénédictions, mais pour pou-
voir les recevoir, il était nécessaire de
demander intérieurement pardon pour le
fautes, qu’ils nommaient au fur et à mesu-
re… Je me suis senti glacer par la profon-
deur de ces bénédictions et pour la vérité des
choses qu’ils disaient : j’avais commis tous
ces péchés, moi! Normalement je n’aime
pas que des personnes me voient pleurer,
mais l’impact avait été trop fort et je pleu-
rais… je pleurais… je pleurais !
J’ai demandé pardon pour toutes mes
fautes envers Dieu, envers moi-même et
envers mon prochain ; je sentais que, petit à
petit, Dieu était en train de les absoudre. Je
pleurais aussi parce que je me sentais si
petit, devant le Seigneur qui ne demande
que de se repentir pour pardonner. De véri-
tables rayons de paradis !
Le départ était prévu pour le jour sui-
vant. Je fus pris d’amertume, mêlée d’un
sentiment d’insécurité, pour le fait de devoir
rentrer chez moi, parce que je savais que je
n’y aurais trouvé que beaucoup de tenta-
tions. Je voulais rester encore un peu…
Ceux qui s’arrêtent sont perdus
Retourner à sa propre réalité et essayer
de continuer le parcours entrepris à
Medjugorje n’était pas facile, le Malin tente
toujours de nous faire oublier les sentiments
éprouvés, en ne les réduisant qu’à une brève
parenthèse, désormais passée. Il faut tou-
jours tâcher de se souvenir de tout ce qu’on
a vécu et d’éviter les distractions que nous
fournit le quotidien. Lorsqu’on se retrouve à
Medjugorje, prier se révèle une chose spon-
tanée, mais chez soi tout est différent. Il faut
donc offrir à soi-même le temps pour prier,
même si parfois il est difficile de prendre
dans ses mains un Chapelet… Quoiqu’on en
dise, c’est bien là un moyen très important
de nous mettre en contact direct avec Marie
! Si on lâche la prise, on finit par perdre la
foi, petit à petit. C’est ce que j’avais expéri-
menté autrefois : ceux qui s’arrêtent sont
perdus! Prions, même si nous ne le voulons
pas, parce que il n’y a que ceux qui deman-
dent qui seront exaucés… Nous avons sou-
vent l’impression que Marie et Jésus sont
loin de nous ; mais ce n’est pas vrai, ils sont
à côté de nous, c’est nous qui ne percevons
pas leur présence, nous laissant distraire par
le monde !
Si je réussis, par mon témoignage, à fai-
re renaître la foi chez quelque jeunes — sur-
tout ceux qui ont un passé semblable au
mien —, j’en serai fier, car mon existence
n’aura donc pas été vaine, ayant porté ses
fruits ! Des fruits que je croyais morts à
l’intérieur de moi, et que Marie a exhumés,
en me transmettant tout son amour, et en me
faisant comprendre combien je suis impor-
tant pour Elle.
Prions ! Parce que rien n’est impossible
pour Dieu … »
Davide (fin)
7
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Villanova M., 25 janvier 2009
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Les lecteurs écrivent
Père Stanislas, de Pula (Croatie) –
Chers frères, chers amis, je Vous remercie de
tout cœur pour le bulletin « Écho » que je
reçois habituellement : je le propose aux
amis, qui le reçoivent en italien. La Reine de
la Paix Vous récompense abondamment.
Dans Écho, je trouve toujours des informa-
tions et des exemples édifiants. Bon coura-
ge! Je vous salue cordialement.
Francesco Garrubba et Milena Iaschi,
de Noceto (Italie) - Nous Vous demandons
si Vous pouvez gentiment nous envoyer chez
nous des exemplaires de votre merveilleuse
revue, l’ Écho de Marie Reine de la Paix.
Nous voudrions commencer à la diffuser
dans notre paroisse et parmi nos amis. Nous
sommes vraiment enthousiastes de votre
publication. Nous ne manquerons pas d’y
apporter notre contribution, ainsi que celle
des autres, ne serait-ce que pour vos charges
de gestion.
Mario, d’Italie : Allez-y, en avant ! Le
Saint-Esprit saura nous conduire tous parce
qu’ Écho représente un instrument utile à
Marie. Merci pour ce que vous faites, j’en-
voie Écho en Afrique par e-mail et ils me
sont très reconnaissants.
Ermanno Polla, de Bolzano (I) – Ma
femme et moi, nous sommes allés à
Medjugorje cinq fois, depuis 1990, par inter-
valles réguliers, dans le but de « nous
remonter », parce que c’est là que notre «
conversion » a commencé, pour ma femme
surtout. Et pourtant, il faut bien que je vous
dise, en toute sincérité, que si nous n’avions
pas eu, entre un voyage et l’autre, l’Écho de
Marie
pour nous maintenir attachés, comme
à un fil, à celle terre bénie et à l’atmosphère
qu’on ne peut respirer que là, nous aurions
eu des difficultés à persévérer dans le che-
min indiqué par Marie dans ses messages.
Vos écrits sont profonds, ils représentent
l’occasion pour méditer, en respectant tou-
jours le Magistère de l’Église… Tous les
deux mois, je télécharge l’ Écho sur l’inter-
net et lorsque je l’ai pu, j’ai envoyé aussi ma
contribution.
L’humanité se trouve comme en proie
aux douleurs d’un accouchement, il faut que
nous en soyons conscients !
Tous les hommes sont nos frères, c’est
pourquoi je n’ai emporté avec moi ni du
pain, ni de l’eau : j’ai voulu consciemment
et intentionnellement dépendre de ceux que
j’aurais rencontrés, n’ayant confiance qu’en
leur bonté. Ils m’ont souvent offert de la
nourriture pour faire face aussi au bout de
chemin successif, mais je ne l’ai pas accep-
tée. Comme il est beau de demander, de
redemander…. les personnes sont heureuses
lorsqu’elles peuvent donner quelque chose.
C’est dans ces moments que nous sentons
qu’elles font presque partie de notre famille.
Dieu agit à travers elles.
Il m’est arrivé de subir parfois un refus,
mais cela a été aussi une belle expérience.
Combien de fois Dieu frappe à la porte de
nos cœurs et nous le refusons, nous ne l’ac-
cueillons pas ! Il faut donc que nous nous
humilions aussi, comme Lui, et que nous
frappions plusieurs fois…
Nous rencontrons Jésus même chez ceux
qui n’ont pas une maison et chez les plus
pauvres, et si nous nous ne l’apercevons pas,
c’est que nous sommes vraiment aveugles !
Il arrive parfois que quelqu’un veuille nous
voler quelque chose. Il faut permettre cette
chose-là aussi… Ne renfermons pas notre
cœur : ouvrons-le tout grand ! Les per-
sonnes seront moins agressives…
Combien de fois désirerions-nous être
meilleurs que les autres et, pourtant, Dieu
veut simplement que nous soyons bons ;
être bons ne signifie pas être meilleurs que
les autres ! Demandons au Seigneur d’ou-
vrir nos cœurs, parce que nous ne pouvons
pas nous changer tous seuls. C’est pourquoi
il faut prier les uns pour les autres.
Chez nous, nous ne sommes pas
pauvres. Mon mari est peintre et il m’a don-
né de l’argent pour le voyage, mais je l’ai
laissé en Pologne. Si nous voulons nous pré-
occuper de nous-mêmes, Dieu ne se peut
pas s’occuper de nous. Il faut expérimenter
qu’Il prend soin de nous en tout et pour tout!
Cette expérience a contribué à me rendre
extrêmement heureuse. Je regrette qu’il n’en
soit pas de même pour tous ceux qui ne
croient pas en Dieu : ils pensent à tout faire
tous seuls et c’est pour cela qu’ils n’arrivent
pas à atteindre la paix !
Il y a quelques années, je suis allée en
pèlerinage à pied à Czestochowa, avec 25Kg
sur mes épaules :… il y avait toute sorte de
choses… À cette époque-là, je pensais que
j’en avais besoin, mais maintenant j’ai com-
pris combien c’était ridicule. Marie m’a dit
clairement : si tu veux suivre mon Fils, tu
n’as besoin de rien. Il s’occupera de toi.
J’ai dormi auprès de familles et de mai-
sons paroissiales. De la Pologne, je suis tra-
versé la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie,
puis la Bosnie et des régions habitées par les
Musulmans. J’ai parlé avec eux. Ils ne
savent pas que Dieu est notre Père, et qu’Il
est le même pour tous. Mais ils étaient heu-
reux de savoir que j’allais à Medjugorje. Ils
m’ont dit qu’ils désirent la paix, la paix, seu-
lement la paix ».
Appelés à
« réaliser » les Prophètes
« Ne pensez pas que je sois venu abolir
la Loi ou les Prophètes; je ne suis pas venu
abolir, mais parfaire
» (Mt 5, 17), disait
Jésus. Après vingt-sept ans et demi d’appa-
ritions à Medjugorje, aujourd’hui nous pou-
vons voir aussi que Dieu se dévoile au
moyen d’instruments qu’Il choisit libre-
ment, comme dans le cas des voyants ;
cependant, le message qu’ils transmettent
peut s’accomplir seulement s’il prend corps
en nous tous. Dans chaque message, il faut
que nous découvrions quelque chose qui
nous attache et qui ne peut nous laisser
indifférents.
Pendant que l’humanité songeait à son
avenir avec préoccupation et qu’elle écoutait
avec impatience les nouvelles tragiques à
propos de la situation incertaine du monde,
le Ciel annonça : « Paix ! », ainsi que
l’ont témoigné des voyants, pendant les pre-
miers jours des apparitions. Est- ce que
quelqu’un existe qui ne se sente pas attiré
par ce mot ? Quel est le croyant, s’il est
vraiment croyant, qui ne se sent pas appelé à
réveiller en soi tout le dynamisme de ce
message ? Et qui ne sait pas que la paix
dans le monde ne peut se réaliser qu’à tra-
vers Dieu ? Notre tâche est celle d’ac-
cueillir ce mot en le rendant vivant. Ne tar-
dons pas !
Tommaso de Francesco
« Tu es, Seigneur, mon espérance, jamais
je ne serai déçu
».
(de la prière du Te Deum)
Le Christ
vaincra
par Marie
“ Jasna Gora a fait irruption dans l'histoi-
re de ma patrie au XVIIème siècle comme
une sorte de "N'avez pas peur!' venu du
Christ par la bouche de Sa Mère. Quand, le
22 octobre 1978, j'ai reçu l'héritage romain
du ministère de Pierre, cette expérience
mariale vécue sur ma terre polonaise était
déjà profondément inscrite dans ma mémoi-
re (…) “ N'ayez pas peur! ” a dit le Christ
aux apôtres et aux femmes après sa
Résurrection.
Les textes évangéliques ne nous disent
pas que Marie aurait, elle aussi, reçu cet
encouragement. Forte de sa foi, “elle n'avait
pas peur”. C'est l'expérience traversée par
mon pays qui m'a, la première, fait compren-
dre comment Marie participe à la victoire du
Christ.
J'ai aussi pris directement du cardinal
Stefan Wyszynski que son prédécesseur, le
cardinal August Hlond, avait prononcé avant
de mourir cette parole prophétique : “ La
victoire, si elle vient, viendra par Marie (…)
Au cours de mon ministère pastoral en
Pologne, j'ai été témoin de l'accomplisse-
ment de cette parole.
Une fois élu pape, confronté aux problè-
mes de l'Église entière, cette intuition, cette
conviction m'a toujours habité : dans cette
dimension universelle aussi, la victoire, si
elle venait, serait remportée par Marie.
Le Christ vaincra par Marie. Il veut
qu'elle soit associée aux victoires de l'Église,
dans le monde d'aujourd'hui et dans celui de
demain”.
Jean-Paul II, Entrez dans l'espérance, p. 319
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L’Echo de Marie Reine
de la Paix vit d’offrandes!
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IBAN:
FR97 20041 01004 0448019R025 16
BIC : P S S T F R P P D I J
Cette année, la communauté œcuménique
internationale de Taizé, par l’“Opération
Espoir”, distribuera un million de Bibles.
C’est «un signe d’amour et de communion
pour la population chinoise», a dit le Prieur
de la communauté, frère Alois.
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