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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 152 (Juillet-Août 2000)

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Eco di Maria
Regina della Pace

Français 152

Juillet-août 2000 - Info


Message du 25 mai 2000:

Chers enfants! Je me réjouis avec vous et, en ce temps de grâce, Je vous invite à un renouveau spirituel. Priez, petits enfants, afin que l’Esprit Saint demeure en vous dans Sa plénitude; alors vous pourrez témoigner dans la joie à tous ceux qui sont loin de la foi. En particulier, petite enfants, priez pour les dons de l’Esprit Saint afin que, dans un esprit d’amour, vous soyez chaque jour et en chaque situation plus proche de votre frère et que, dans la sagesse et l’amour, vous dépassiez chaque difficulté. Je suis avec vous et J’intercède pour chacun de vous devant Jésus. Merci d’avoir répondu à Mon appel.

Que l’Esprit Saint demeure en plénitude en vous

Dans le précédent message (v/Echo 151) Marie nous a réprimandés d’être trop préoccupés des choses matérielles et peu des choses spirituelles; en ce mois de mai, Elle nous exhorte en disant: Je me réjouis avec vous et cette affirmation remplit de consolation, de joie et d’espérance nos cœurs de fils. Son regard, tendre et joyeux, nous embrasse tous, non à cause de nos mérites, mais en raison de Son amour de mère.

Cet amour maternel est tout de suite confirmé quand Elle poursuit: En ce temps de grâce Je vous invite à un renouveau spirituel. Avec cette invitation Notre-Dame nous dirige à nouveau selon le rappel du mois dernier vers les choses spirituelles; Elle, qui est réellement notre mère, sait de quoi nous avons besoin et ne se lasse pas de le répéter. Pour la Pentecôte proche, Elle nous suggère de prier afin que l’Esprit Saint demeure en plénitude en nous: en fait, l’habitation de Dieu en nous, la vie de Jésus en nous, est œuvre de l’Esprit et possible seulement si nous permettons que l’Esprit nous envahisse en plénitude.

Marie, la pleine de grâce, est l’unique créature humaine capable d’être complètement envahie par l’Esprit de Dieu et en Elle Dieu assume la nature humaine, Il se fait chair. Il n’est pas pensable d’invoquer l’Esprit Saint sans Lui laisser l’espace en nous; il n’est pas possible que Dieu vive dans notre âme comme un sentiment humain, aussi bon et généreux soit-il; Il n’est pas possible de placer Dieu à côté de nos idoles, même si nous les nommons ‘idéaux’; notre Dieu est un Dieu jaloux, (Es 20,5; Dt 5,9) qui nous aime d’un amour exclusif, incompatible avec les autres amours.

L’amour de Dieu pour l’homme s’appelle Jésus et Jésus n’est pas échangeable avec rien ni personne au monde! C’est pourquoi nous devons nous préoccuper des choses spirituelles et non de ce qui est matériel; voici pourquoi nous devons invoquer la plénitude de l’Esprit Saint en nous. Ou Jésus est en nous en plénitude ou Il n’y est pas! S’Il est en nous, alors nous pourrons Le donner aux autres, nous serons capables de témoigner dans la joie à tous ceux qui sont loin de la foi et nous pourrons rendre possible aux autres l’expérience joyeuse de la rencontre avec Lui. Au contraire, s’Il n’est pas en nous, nous pourrons tout au plus donner quelque chose de nous qui, pour autant que cela lui soit parfois utile, sera finalement toujours inadéquat au besoin réel de notre frère.

En outre, Marie nous invite a demander dans la prière les dons de l’Esprit Saint pour être chaque jour et en chaque situation plus proche de notre frère. Il ne s’agit pas d’une simple invitation à la compréhension et à la solidarité, mais de quelque chose d’infiniment plus important. Encore une fois il s’agit d’être les dispensateurs des dons de Dieu, les véhicules de Son Amour; il s’agit de porter à nos frères le salut voulu et préparé pour eux par Dieu, garanti par le sacrifice du Christ et facilité par l’intercession de Marie; il s’agit en outre de témoigner avec notre vie qu’il est possible de faire l’expérience de Dieu déjà en ce monde, dans le concret de notre existence terrestre; dans la sagesse et dans l’amour, qui sont dons de l’Esprit, il sera possible de dominer toutes difficultés, de nous libérer de tous les doutes, d’accueillir et goûter la paix qui découle de Sa présence et de vivre dans la consolation les événements qui se succèdent dans notre vie. Prenons au sérieux cette invitation de Marie, travaillons sans nous lasser à Son école.

Le Pape, à Fatima, dans l’homélie de la Messe de béatification des petits bergers François et Jacinthe, le 13 mai de cette année, s’adressant aux nombreux enfants présents, les exhortait à offrir prières et sacrifices pour la conversion des pécheurs et à s’inscrire à l’école de Marie, leur assurant "  qu’on progresse davantage en peu de temps de soumission à Marie que durant des années entières d’initiatives personnelles où l’on s’appuierait seulement sur soi-même (St Louis M. de Montfort: Traité de la vraie dévotion n°155).

Depuis de nombreuses années, à Medjugorje, Marie nous exhorte, nous invite et nous instruit avec une patience infinie; prenons au sérieux Ses messages, accueillons Ses suggestions et souvenons-nous que ce temps de grâce pourrait nous être ôté; c’est pourquoi, accueillons l’invitation de notre Mère à nous renouveler dans l’Esprit; Elle est avec nous et intercède pour chacun de nous auprès de Jésus. Qu’attendons-nous encore ? **


Message du 25 juin 2000 (19ème Anniversaire)

Chers enfants, aujourd’hui Je vous invite à la prière. Celui qui prie n’a pas peur de l’avenir. Petits enfants, n’oubliez pas: Je suis avec vous et Je vous aime tous. Merci d'avoir répondu à Mon appel.

La prière libère de la peur du futur

L’incertitude du futur, aussi bien sur le plan individuel que social et même cosmique, et en conséquence la tentative de le contrôler et le diriger selon notre vouloir conditionne pesamment notre vie. La cause de nombreux abus, convoitises et injustices de la part de particuliers aussi bien que de nations entières réside souvent dans la tentative de résoudre sur un plan purement humain un problème qui ne peut trouver de solution définitive dans le cadre de nos facultés ou capacités. La prétention de résoudre les problèmes de la vie et de l’existence en comptant exclusivement sur nos forces humaines a des racines très anciennes, qui reposent dans le premier péché de l’homme, et porte inévitablement à des faillites désastreuses. Aucune forme de prévoyance, aucune technique de prévision, aucune programmation ne peut effacer l’incertitude du futur et la peur qui l’accompagne.

Celui qui prie n’a pas peur du futur, nous dit Notre-Dame dans ce message très bref mais essentiel. Avec nos seules forces humaines nous ne pouvons pas apporter de solutions aux problèmes qui dépassent nos capacités; il faut faire référence à Dieu Créateur et trouver en Lui le nœud de la question pour démêler l’écheveau; faire abstraction de Dieu signifie s’autodétruire. La prière dépasse la peur du futur non parce qu’elle aliène ou distrait des préoccupations, mais parce qu’elle résout radicalement le problème de notre existence en nous immergeant dans la Vie. Prier n’est pas répéter des formules, mais vivre en présence de Dieu, apprendre à favoriser Ses projets et donc sentir Sa Vie pulser en nous, respirer Son éternité;

On entre ainsi dans une dimension nouvelle, inconnue du monde et de celui qui veut rester du monde, mais expérimentée concrètement par les petits et les simples, par les âmes qui savent et veulent s’abandonner à Dieu et à Son Amour. Aujourd’hui Je vous invite à la prière nous répète encore une fois Marie et Elle nous assure que celui qui prie n’a pas peur du futur et chacun de nous, au moins quelques fois dans sa vie, a expérimenté la vérité de ces paroles. Mais la Sainte Vierge ne nous invite pas à trouver quelque consolation, Elle fait bien davantage; Il s’agit d’une invitation, voire d’un appel, à vivre quotidiennement cet état de grâce; l’aujourd’hui de Marie est toute notre journée pour que tout le jour, chaque instant de notre vie, soit vécu non dans la peur du lendemain, mais dans l’espérance, dans la lumière de la joie qui accompagnent toujours et en toute circonstance &endash; joyeuse ou triste de notre existence &endash; la présence de Jésus en nous.

Petits enfants, n’oubliez pas: Je suis avec vous et Je vous aime tous. Devant une telle déclaration s’évanouit toute peur; mais pour ne pas oublier, il faut prier, s’ouvrir dans la prière à Son écoute; nous devons toujours avoir présent à notre esprit que la prière ne doit pas être écoute de nous mais écoute de Dieu; dans la prière nous devons libérer l’Esprit de Dieu qui habite en nous et que ce soit l’Esprit qui prie pour nous, intercède pour nous, accueille pour nous la Volonté du Père (Rm.8,26-27). Marie nous est Mère et à Son école nous pouvons être certains de bien grandir!
Mettons en pratique Ses enseignements, suivons à la lettre Ses invitations et nous saisirons toujours plus distinctement en nous la présence de Jésus; Marie est appelée à être Mère pour l’éternité, et le Fils qu’Elle donne au monde est Jésus. Nuccio

 

Marie dans le dialogue oecuménique des Eglises

Le dialogue œcuménique avec les autres Eglises chrétiennes est l’un des objectifs majeurs que l’Eglise catholique est appelée à poursuivre après le Concile Vatican II. Dans ce chemin vers la pleine communion, les Eglises chrétiennes doivent se confronter sur de nombreuses problématiques historiques et doctrinales parmi lesquelles la question mariale, ou le rôle de la Vierge Marie dans l’économie du salut.

Il faut préciser que Marie n’a jamais été une cause de séparation entre les Eglises, au contraire Elle en est devenue la victime sur laquelle au cours des siècles se sont répercutées les plus graves divisions doctrinales. Relativement au sujet de cette marginalité dans le problème des divisions entre les Eglises, l’argument du débat œcuménique est relativement nouveau: le document le plus significatif a été publié en 1992 au terme de la confrontation entre catholiques et luthériens aux USA.
En France, le Groupe œcuménique des Dombes a émis en 1998 un document intéressant sur ‘Marie dans le dessein de Dieu et dans la communion des saints’. Ces textes constituent un point de référence équilibré pour les futures confrontations; en eux nous puisons et renvoyons pour une exposition plus analytique.

Actuellement l’Eglise catholique conserve dans le despotisme fidei (dépôt de la foi) quatre dogmes relatifs à Marie: la maternité divine, la virginité perpétuelle, l’Immaculée Conception et l’Assomption au ciel. Pour ces proclamations, l’Eglise a recouru à deux sources qui en guident la foi: l’Ecriture Sainte et la Tradition. Le but du dogme n’est pas une fin en soi, mais c’est une fonction christologique: il aide à comprendre plus profondément le mystère du Christ. Ceci devrait être valable aussi pour les dogmes sur Marie. Le premier dogme est le plus ancien et remonte en fait au Concile d’Ephèse (431) qui proclama solennellement Marie Thetokos c-à-d. Mère de Dieu, en une période où il y eut une polémique dans l’Eglise (crise nestorienne) qui mettait en discussion la divinité de Jésus Christ en Le réduisant à sa seule humanité. En reconnaissant à Marie le titre de Mère de Dieu, le Concile d’Ephèse rappelait ultérieurement la divinité de Jésus.
Sur cette vérité de foi toutes les Eglises chrétiennes, aussi bien catholique qu’orthodoxe, anglicane et celles réformées (protestantes) &endash; qui, jusqu’au XIème siècle étaient unies &endash; sont d’accord.

Le second dogme, celui de la virginité perpétuelle de Marie, est une conviction de foi de l’Eglise antique, exprimée dans toutes ses liturgies, une donnée amplement acceptée par la Tradition de l’Eglise indivise et accueillie aussi par les premiers réformateurs protestants Luther, Calvin, Zwingli (XVIème siècle). Quelques siècles plus tard pourtant, à l’intérieur de la réflexion théologique protestante, cette donnée a été frappée de révision et aujourd’hui il n’y pas consensus unanime des Eglises réformées. L’Eglise orthodoxe et celle anglicane accueillent au contraire, cette vérité de foi. Les deux derniers dogmes, ceux de l’Immaculée Conception et de l’Assomption dans le ciel, sont ceux qui créent majoritairement des difficultés sur un plan œcuménique.

Ils sont récents: celui de l’Immaculée Conception en 1854 avec le Pape Pie IX affirme que ‘La Bienheureuse Vierge Marie dès le premier instant de sa conception, par singulière grâce et privilège de Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur de tout le genre humain, a été préservée de toute tache du péché originel’ (bulle Ineffabilis Deus). L’Assomption au ciel de Marie a été proclamée vérité de foi par Pie XII le premier novembre 1950: ‘L’immaculée Mère de Dieu toujours vierge, Marie, au terme de se vie terrestre fut élevée à la gloire céleste en âme et en corps’ (const. apost. Munificentissimus Deus).

L’Eglise orthodoxe, bien qu’ayant conservé une vive dévotion mariale tant dans la liturgie que dans la dévotion populaire retient que ces deux derniers dogmes ont été définis et précisés par le Pape de manière illégitime, sans recourir à la voie conciliaire, utilisant l’infaillibilité dérivant de son magistère (qu’elle ne lui reconnaît d’ailleurs pas), et surtout sans qu’aucune circonstance extérieure ne l’ait rendu obligatoire (comme ce fut le cas p.ex. pour le dogme de la divine maternité).
Toutefois, au-delà de ces négligeables aspects de forme, les orthodoxes pourraient en accepter le contenu. De fait, parmi les splendides titres marials décernés par les chrétiens orientaux, un des plus usités est celui de Panàghia, ‘Toute pure’ qui met en relief la pureté intégrale et l’impeccabilité de la Mère de Dieu.

Pour ce qui a trait à l’Assomption, le terme même est parfois utilisé par la tradition orientale, qui lui préfère pourtant souvent le mot de Dormition pour indiquer le destin final de Marie sur la terre. La doctrine de l’Assomption se place en outre sur la ligne directe de l’enseignement de St Jean Damascène, un des derniers grands Pères de l’Eglise orientale.
Par contre, les Eglises nées de la Réforme ont formulé des objections plus fondamentales au regard de la doctrine de l’Assomption ou de l’Immaculée Conception. Pour ceux-ci comme pour d’autres points doctrinaux, les protestants &endash; non sans une excessive rigidité - considèrent comme vérités fondamentales de foi seulement ce qui est contenu dans l’Ecriture Sainte ou dans les symboles de foi de l’Eglise unie, dans lesquels ils ne voient pas d’éléments pour déduire les deux derniers dogmes marials. Pour sa part l’Eglise catholique les a déduits au fil des temps, à travers une réflexion théologique de données qui sont contenues en germe dans l’Ecriture et dans la plus ancienne Tradition. Ce principe même de développement théologique du dogme, l’Eglise l’a adopté également pour d’autres importants aspects doctrinaux qui ne sont pas toujours clairement explicités dans la Bible, comme p.ex. la définition des 7 sacrements et l’infaillibilité pontificale.

En extrême synthèse, la critique protestante retient que les deux ultimes dogmes marials, outre de ne pas avoir le nécessaire soutien scriptural, risquent de séparer Marie du commun des mortels en la haussant de son statut de créature (reconnu sublime) jusqu’à créer un parallélisme avec celui de Jésus Christ, lui aussi né sans péché et élevé au ciel. En outre ils relèvent que ces deux points, si tardifs, ont été proclamés au terme d’un débat séculaire qui &endash; spécialement celui sur l’Immaculée Conception&endash; a vu s’opposer deux groupes, également autorisés. A ces critiques l’Eglise catholique répond avec des clarifications qui permettent une correcte interprétation doctrinale et éloignent ces ambiguïtés qui, en plus d’être préjudiciables au chemin vers l’unité, déforment la foi droite.

Marie, comme toute créature, a été elle aussi sauvée par le Christ: plus qu’avoir été ‘exemptée’ du péché originel, il faudrait adopter le terme de ‘préservée’ qui convient mieux, c-à-d. qu’elle a bénéficié par anticipation de la rédemption opérée par le Christ. Pour prendre une ‘mauvaise’ comparaison mais avec des termes familiers, on pourrait dire qu’il s’est produit ce qui arrive aujourd’hui quand on achète à crédit: on peut profiter sans plus attendre du bien acquis, bien que le paiement intervienne ultérieurement. Ainsi Marie a-t-Elle joui immédiatement de la plénitude des fruits de la rédemption que les autres fidèles goûteront plus tard. C’est certainement un privilège, mais qui ne La soustrait pas au sort des autres hommes: il l’anticipe seulement. (à suivre) Mirco

 

 

Chroniques du Jubilé
Le sang des martyrs est semence de nouveaux chrétiens

 

" Voici qu’apparut une multitude immense que nul ne pouvait compter, de toutes nations, races, peuples et langues. Tous étaient debout devant le Trône et l’Agneau, vêtus de robes blanches, des palmes à la main… Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau…(Ap.7,9-14).

Dimanche 7 mai à Rome, le Pape a rendu hommage à cette multitude de frères et de sœurs dans la foi, lors d’une commémoration au Colysée, qui a vu encore une fois ensemble, en prière, les représentants des diverses Eglises chrétiennes. Le meilleur moyen de faire avancer le chemin de réconciliation et le dialogue ne pouvait qu’être celui de célébrer ensemble la mémoire de ceux qui, quelque soit leur appartenance à la foi, ont su rendre témoignage de leur fidélité au Christ par l’effusion de leur sang.
Un signe de l’amour du Christ pour son Eglise et de l’action continuelle et vivifiante de l’Esprit Saint est le fait qu’en toutes les époques de l’histoire humaine il y a toujours des chrétiens qui sont prêts à offrir leur propre vie à Dieu pour les frères, suivant ainsi l’exemple de leur Pasteur qui donne Sa vie pour Ses brebis.

Le vingtième siècle ne fait pas exception et même, comme le Saint Père l’a rappelé, en ce siècle, peut-être plus encore que dans les premiers temps du christianisme, il y en a qui ont préféré se faire tuer plutôt que renier leur propre mission.
Symbole de salut pour tous les peuples, avec Ses bras étendus sur le bois, la Croix du Christ, ouverte sur le monde entier, nous rappelle qu’Il a donné Sa vie pour faire de tous un seul peuple. De la même manière le martyre des nombreux frères et sœurs de toutes langues, peuples et nations, nous invite à réfléchir que seulement l’offrande de sa propre vie à Dieu, la mort complète à soi-même et à nos propres aspirations peuvent reconduire l’Eglise à l’unité.

L’œcuménisme des martyrs et des témoins de la foi est le plus convaincant; il indique la voie de l’unité aux chrétiens du vingt et unième siècle. C’est l’héritage de la croix vécue dans la lumière de Pâques: héritage qui enrichit et soutient les chrétiens tandis qu’ils s’approchent du nouveau millénaire.
La commission vaticane chargée de rédiger la liste de ces témoins, en publiera une nomenclature de douze mille, mais à l’occasion de cette commémoration il a seulement été fait mémoire de dix sept pour les représenter tous. Ont été rappelés les martyrs du totalitarisme soviétique, les victimes du communisme dans d’autres parties de l’Europe, les martyrs de l’intolérance ethnique (nazisme et fascisme) et tous ces fidèles missionnaires et indigènes qui ont perdu la vie en terre de mission: Asie, Afrique, Amérique Latine, Papouasie Nouvelle Guinée. Dans une prière a également été fait mention de Mgr Roméro, tué à San Salvador, récemment mentionné dans notre petit journal à l’occasion de l’anniversaire de sa mort.

" Si le grain tombé en terre ne meurt pas il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruits ". Ce sont ces paroles de Jésus, qui recèlent en elles tant de richesse, qui doivent guider les pas de tout chrétien, de tout baptisé, pour vivre profondément sa propre vocation baptismale et offrir à Dieu sa vie en sacrifice de louange pour le salut du monde.

 

Actualité de l’invitation de la Vierge à Fatima: " Conversion et pénitence "

Le treize mai le Saint Père s’est rendu à Fatima pour béatifier les deux petits bergers, François et Jacinthe Marto et, dans ce climat si riche d’émotions et de tant de grâces, il a réussi encore une fois à surprendre le monde entier. Contre l’attente de ceux qui, depuis déjà longtemps, auraient voulu qu’il se démette car ils l’estiment désormais incapable de guider l’Eglise, le Pape a démontré savoir très bien ce qu’il veut: ses gestes et ses décisions ont manifesté plus que jamais, aux yeux des petits de l’Evangile, une grande sagesse divine.
Son pèlerinage à Fatima, le troisième de son pontificat, a été (comme il l’a exprimé à l’audience du 17 mai), "un remerciement à Marie pour tout ce qu’Elle a communiqué à l’Eglise à travers les voyants et pour Sa protection durant mon pontificat". Cette gratitude fut exprimée d’une manière concrète par l’offrande à Marie de l’anneau épiscopal offert par le Cardinal Wyszynski peu de jours après son élection, puis en rendant public la troisième partie du secret, prenant donc acte de ce que la divine miséricorde a accompli au XXème siècle grâce à l’intercession maternelle de Marie. Avec la béatification des deux pastoureaux, l’Eglise a proclamé pour la première fois bienheureux deux enfants non martyrs, et ceci parce qu’ils ont montré vivre les vertus chrétiennes avec héroïsme malgré leur âge tendre; c’est pourquoi leur sainteté ne dépend pas des apparitions, mais de la fidélité avec laquelle ils ont correspondu au don reçu du Seigneur et de sa Marie Très Sainte. Pour relater ces journées, nous cédons la place à ceux qui ont eu le privilège d’être présents en ce lieu de grâce et de prière.

" Une foule immense, constituée de 60.000 fidèles provenant de 24 nations, s’est réunie à Fatima autour du S.Père, les 12 et 13 mai de cette année jubilaire.

Une foule exultante de joie et, simultanément capable de créer des moments de silence absolu et d’intense recueillement, a déclaré le Pape dans l’audience de mercredi 17 mai. Déjà, dans l’après-midi du 12 quand J.P.II, à peine arrivé, s’est recueilli en prière devant la Vierge dans la chapelle des apparitions, un silence surréel a plané sur l’immense place: aucune rumeur, aucune voix, nulle occasion de distraction: dans un silence religieux, la foule débordante est entrée dans la prière muette du S.Père, absorbé et ravi durant de longues minutes dans un profond recueillement; un seul cœur et une seule âme avec son pasteur, devant Marie; communion profonde, expérience de la divine présence, c’est l’Eglise universelle recueillie et élevée en prière.
Analogue et plus forte fut l’expérience dans le jour de la béatification des petits François et Jacinthe: il y avait quelque chose d’insolite dans l’air qui rassemblait dans une fraternité réelle et palpable des gens de toutes langues, races, peuples et nations, quelque chose de nouveau qui interpellait chacun et de chacun semblait attendre une réponse; mais, en même temps, c’étaient comme si Quelqu’un d’autre avait déjà répondu pour eux; et cette sensation éloignait toute anxiété, inondait le cœur de paix, suscitait l’espérance, générait louanges et remerciements.
Dans cette atmosphère s’évanouissaient les préoccupations habituelles, les soucis &endash; même légitimes - perdaient leur importance et la vie glissait, plus simple et infiniment plus libre.

Vous êtes trop préoccupés des choses matérielles et peu des choses spirituelles, nous a admonestés la Madone dans le message du 25 avril dernier; eh bien, à Fatima dans les journées du 12 au 14 mai 2000, la préoccupation pour les choses matérielles s’est estompée au profit des choses spirituelles, que l’infinie bonté et sagesse de Dieu révèle aux petits et aux humbles, qui ont rempli les vides et satisfait toute attente.

Comme un troupeau paisible, conduit par les petits bergers François et Jacinthe, la multitude des fidèles a su trouver à s’abreuver à une source d’eau vive, reprendre force sous les frondaisons d’un arbre et repos sur des sièges improvisés et généreusement partagés, dormir à l’abri d’un mur, sous un drap ou une couverture, hommes et femmes, enfants et anciens, sans souci du froid nocturne, endormis sous le regard amoureux de Marie.

Et le soir, tous les soirs, des milliers de lampions illuminèrent la nuit, témoignant de manière on ne peut plus simple (et par là même extrêmement efficace) qu’il n’y a pas de ténèbres si chacun est disposé à allumer dans son cœur la flamme de la foi, s’il est capable de soutenir son frère en chemin, s’il veut avancer parmi les petits à la suite de la Belle Dame".

La Rédaction

 

A Fatima le Pape rend hommage à Notre-Dame
Fatima, la voie qui conduit au IIIème millénaire

"Le temps était mûr pour révéler le troisième secret" a affirmé le Pape le 13 mai dernier à Fatima, dans le jour de la béatification des deux petits bergers, Jacinthe et François.

Le temps était mûr: nous sommes dans le Jubilé et, comme d’une fenêtre nous regardons le troisième millénaire qui s’ouvre devant nous; mais c’est aussi la position idéale pour tourner nos regards vers le siècle que nous venons tout juste de parcourir. Volontairement donc, le Saint Père nous invite à regarder depuis cette fenêtre. Volontairement il nous reporte au coeur des messages de Fatima et nous indique la sainteté des deux pastoureaux et le troisième secret. Pourquoi, nous demandons-nous? Parce que Fatima est le signe des temps, la clé de lecture pour comprendre ce XXème siècle. Parce que Fatima est la spiritualité adaptée à ces temps dont Medj. est le prolongement et l’accomplissement. Parce que Fatima est la voie spirituelle qui nous conduit au IIIème millénaire. Nous nous efforcerons d’apporter quelques lumières sur cette voie spirituelle tracée par la Madone, regardant de cette fenêtre l’histoire et ses méandres; sur le présent, avec le signe vivant de Medj. et sur le champ ouvert des années 2000 qu’il nous appartiendra de cultiver si nous savons écouter et suivre la Mère du Sauveur.

Se demander quelle est, en dernière analyse, le noyau de cette vie spirituelle équivaut à se demander ce qu’ont vécu les petits bergers qui aujourd’hui nous sont présentés par l’Eglise comme des Bienheureux. Eh bien, les points magistraux de la spiritualité indiquée par N.D. de Fatima sont au nombre de trois: le Rosaire, s’offrir au monde et enfin, le Coeur Immaculé. Ce sont des choses simples mais dans la béatification des pastoureaux nous nous apercevons que cette nouvelle voie est pour les petits. Deux certitudes donc: le troisième millénaire sera de Marie et des petits, dans le sens évangélique, naturellement.

 

Le Rosaire

"Je veux que vous récitiez le Rosaire tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre’. Sr Lucie a écrit, parlant de l’appel que la Madone adresse au monde depuis Fatima: "Cette invitation ne veut pas remplir les âme de peur, elle est seulement un rappel urgent, en raison de la très grande efficacité donnée au Saint Rosaire: il n’existe aucun problème, ni matériel ni spirituel, national ou international qui ne puisse être résolu par le Saint Rosaire et nos sacrifices. Récité avec amour et dévotion, il consolera Marie, essuyant tant de larmes de son Coeur Immaculé.

 

S’offrir pour le monde

"Voulez-vous vous offrir à Dieu, prêts à supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en réparation des péchés par lesquels Il est offensé, et pour obtenir la conversion des pécheurs?" Les enfants ont répondu ‘oui’.
Prenons un exemple concret pour mieux comprendre la valeur du Rosaire et de l’offrande pour le monde: le Pape. Le troisième secret a été publié le 26 juin avec un commentaire de Mgr Ratzinger, mais le Card.Sodano en a anticipé quelques traits fondamentaux le 13 mai à Fatima. L’un d’eux est que les trois enfants virent un Evêque vêtu de blanc tomber sous les coups d’armes à feu. Tous les papes s’étaient abstenus de le révéler.

Cela se produisit vraiment le 13 mai 1981 en place St Pierre. Et ici on peut intuiter ce que signifie ‘s’offrir pour le monde’. Le Pape avait affirmé: notre société a besoin du signe d’un Pape souffrant. Maintenant qu’a été révélé une partie du troisième secret, tout devient plus clair: J.P.II dans la Via Crucis du vingtième siècle est un signe pour le monde, sa souffrance est un peu comme celle des deux petits bergers. Souffrance et prière, un binome qui, au fil des ans, devient pour lui toujours plus contraignant. Et le temps consacré à la prière devient toujours plus long. P.Tadeusz Styzen, le confident du pape, raconte: Pour lui, prier est comme respirer, il le fait tout naturellement, à tout moment... il est toujours très affable avec les gens, s’entretient volontiers avec eux, mais à un certain point il saisit son chapelet, le serre fortement en souriant, comme pour faire comprendre à son interlocuteur qu’il doit se retirer pour prier. Et cela peut suffire pour illustrer les deux premiers points importants de la spiritualité de Fatima. Le troisième point est cependant le vrai noyau.

 

Le Coeur Immaculé

"Garde courage - dit la Madone à Lucie - Mon Coeur Immaculé sera ton refuge et la voie qui te conduira à Dieu". C’est la voie proposée par Marie! Et notre Mère indique aussi un but: "Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé"
Comment avons-nous correspondu aux attentes de Dieu? Que pouvons-nous faire aujourd’hui? C’est le moment de nous mettre à notre fenêtre ouverte sur l’histoire. Le Coeur Immaculé comme refuge et chemin vers Dieu: ce n’est pas simplement une spiritualité pour le particulier - comme une dévotion - mais une indication à l’Eglise universelle, puisque la Vierge même demande que le Pape consacre le monde entier, puis la Russie à son Coeur Immaculé.

Pie XI ne le fit pas. Dans un premier temps Pie XII hésita; mais ensuite, voyant l’horreur de la seconde guerre mondiale, inopinément, le 31 octobre 1942, dans un radiomessage en portugais il exécuta la demande avec ces mots: A votre Coeur Immaculé, en cette période tragique de l’histoire humaine nous confions, remettons, consacrons non seulement la Sainte Eglise... mais aussi tout le monde déchiré par de funestes discordes.
Moins d’un mois plus tard, les Allemands furent défaits dans l’historique bataille de El-Alamein en Afrique du Nord, qui ouvrit la porte de l’Europe aux Américains. Passés encore quelques mois et c’était la déroute allemande de Stalingrad qui permit à Churchill de dire: "La roue du destin a tourné". Il avait raison parce que la deuxième guerre mondiale se termina en un temps relativement bref.
Quelle richesse de grâce se cache sous ce mystère de la consécration au Coeur Immaculé? Les faits suffisent en eux-mêmes à l’expliquer. Pie XII en fut tellement impressionné que par la suite, le 1/11/50, recourant à son infaillibilité il définit l’Assomption au ciel de Marie, ‘Dogme de foi’, institua de nombreuses fêtes mariales et enfin, sur son lit de mort laissa comme voeu que toutes les nations, les diocèses, les paroisses et familles se consacrent au Coeur Immaculé de Marie.

Le Pape Pie XII avait touché du doigt la puissance du Coeur Immaculé sur le Coeur de son Fils. C’est un signe des temps, c-à-d. une nécessité pour le temps difficile que nous vivons, qui nous est donné par Dieu même à travers la Madone. J-P.II aussi a saisi cette nécessité et c’est pourquoi, le 8 octobre prochain en présence de l’épiscopat mondial réuni pour le jubilé des Evêques, il consacrera le monde et le troisième millénaire au Coeur Immaculé. Et le désir du Pape est que cette consécration soit préparée auparavant dans les coeurs, dans les familles, dans les paroisses, puis dans les diocèses, vraiment comme le voulait Pie XII.

Comment pouvons-nous, maintenant, dans le temps présent, concrétiser ces indications avec simplicité? La réponse nous vient de l’histoire, et même d’un Pape tout simple: Jean XXIII, qui voulut que l’Italie, comme nation, se préparât à la solennelle Consécration au Coeur Immaculé à travers une initiative qu’il bénit lui-même "Le pèlerinage des merveilles" comme fut appelé le parcours de Notre-Dame de Fatima, pèlerine dans toute l’Italie en 1959.
En conclusion de ce pèlerinage, le 13 septembre le Pape consacra l’Italie au Coeur Immaculé. Nous avons donc, de notre fenêtre, jeté un regard sur les ‘timoniers’ de l’Eglise passée, présente et future, avec cette initiative promue par l’actuel Saint Père.

 

En quel sens Medjugorje est-il l’accomplissement de Fatima?
Je crois que Medj. soit déjà clairement annoncé par la Vierge à Fatima.

Voici les paroles de Sr Lucie dans une lettre à P.Agostino Fuentes en 1958:"La Sainte Vierge m’a répété que les ultimes remèdes donnés au monde sont: le Saint Rosaire et la dévotion au Coeur Immaculé de Marie. Puis Elle me dit que, épuisés les autres moyens méprisés par les hommes, nous est offerte avec crainte l’ultime ancre de salut: la T.S.Vierge en personne, Ses nombreuses apparitions, Ses larmes, les messages des voyants disséminés dans toutes les parties du monde".

Ceci me semble la caractéristique fondamentale de Medjugorje: ici, la Sainte Vierge a donné Sa personne; en ce sens, c’est l’ultime ancre de salut. Depuis 19 ans, la Madone descend chaque jour sur la terre et la nouveauté ne réside pas tant dans Ses paroles que dans l’efficacité de Sa présence: chaque jour Son coeur de Mère est là, ouvert et tous peuvent puiser, j’oserai dire ‘dérober’ les grâces comme dans un puits sans fond. Que pourrions-nous vouloir de plus? Si nous avons compris cela, alors nous avons cueilli l’essence du troisième secret de Fatima, voire le sens profond des apparitions de Medj. et avec lui le désir même du Coeur de notre Mère, qui est aussi le désir de Dieu. C’est pourquoi, ne restons pas en chemin, courons à cette fontaine! Consacrons-nous et portons des assauts à ce ‘Cor Immacolatum’, ‘Vase et réceptacle de tous les mystères’ (St Grégoire, thaumaturge).

Laissons le dernier mot à Marie: "A la fin, mon Coeur Immaculé triomphera".

Nicola

 

* Comme nous l’avons indiqué, le 26 juin la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a complété la révélation du troisième secret de Fatima en l’accompagnant d’un commentaire théologique du Cardinal Ratzinger et de l’introduction historique de Mgr Bertone.

Nous publions le texte intégral et nous réservons de poursuivre de manière plus approfondie nos réflexions dans le prochain numéro d’Echo.
Voici la troisième partie du secret révélé le 13 juillet 1917 à la Cova da Iria, comme elle a été écrite par Sr Lucie le 3 janvier 1944:

"J’écris en obéissance à vous, mon Dieu, qui me le commandez par l’intermédiaire de Mgr l’Evêque de Leiria et de Votre Très Sainte Mère, qui est la mienne". Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche. Elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde, mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame, en direction de lui.

L’ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte: Pénitence! Pénitence! Pénitence!

Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant, un Evêque vêtu de blanc. Nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint Père. (Nous avons vu) divers autres Evêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce. Avant d’y arriver, le Saint Père a traversé une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin. Parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec des armes à feu et des flèches. De la même manière moururent les uns après les autres les Evêques, les prêtres, les religieux et les religieuses, et divers laïcs, hommes et femmes de catégories différentes.

Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu".

 

 

Comment la présence de Jésus transfigure la souffrance

Aujourd’hui, journée de grâce particulière. Dans ma chambre d’hôpital j’ai pu célébrer l’Eucharistie et j’ai reçu à nouveau l’onction des malades, des mains de l’Evêque de Nazareth, en présence de religieux et religieuses. Une pause de joie, presque palpable, qui a laissé des traces même au cours des journées suivantes, marquant un certain bien-être jusque dans le physique. La prière de tous ces frères m’a enveloppé ineffablement, une sorte d’étreinte délicate et intense, issue de la plus grande charité du Christ empreinte dans leur cœur. Les signes d’affection ne finissaient jamais; je les sentais adressés à Jésus qui, dans une petite mesure Se laissait transparaître dans ma condition, mais que leur foi savait bien reconnaître et magnifier, valorisant tout de moi, me laissant doucement aimé et même comblé par ces affections fraternelles. Jésus, mon frère et mon Dieu, après de si grandes effusions de grâce je suis induit à considérer bien proche mon intégration dans la communion des saints du ciel! Je perçois que la contemplation intense de Toi est infiniment efficace pour nous faire reconnaître et vivre comme des frères en paroles et en œuvres. Et cela aussi génère le désir du ciel.

Mon Seigneur, ces dégustations m’annoncent peut-être le banquet? Et le banquet ne fait-il pas immédiatement suite à la dégustation? Hâte-Toi donc, pour que ne résonnent pas en vain Tes dons en raison de la longue attente et qu’ils ne déçoivent pas la faible espérance de mon cœur. Dans la très riche liturgie d’aujourd’hui, j’ai entendu l’écho de la liturgie du ciel
Il ne s’est pas écoulé beaucoup de temps avant que deux aides-soignants de l’hôpital, de religions diverses, ne se soient approchés de moi, la mine pensive, et me demandent: " Pourquoi tant de personnes viennent-elles te trouver ? Elles parlent longuement avec toi, es-tu peut-être une personne importante? Il en vient de toutes les catégories, langues, races, que cherchent-ils? Nous qui travaillons ici, nous ne sommes pas au courant ". Je répondis:  " Ils sont tous passionnés par Jésus; ils le sentent sourdre sous les traits misérables de ma pensée et de mon amour. C’est leur foi et leur clairvoyance qui me fascine, c’est ma nullité joyeuse et aimée qui les fascine en moi. Mais nous sommes tous également fascinés par Jésus. Sans Lui il nous est impossible de vivre: des Hébreux qui viennent me parler de l’Evangile de Jésus; des Druses qui me rappellent notre amour fraternel au-delà de toute religion ou de la race; des musulmans qui apprennent l’abandon en un Dieu miséricordieux…; les chrétiens qui voient Jésus et voudraient Le voir souvent, plus souvent… C’est Jésus la personne importante! ".

Durant la liturgie des malades nous avons prié pour beaucoup de ces intentions. A la fin de la prière des fidèles, l’Evêque me demanda de formuler quelque prière particulière. Malheureusement je n’avais même pas la force de parler, d’autant plus que la pièce était comble au point d’ajouter à mes difficultés respiratoires. Déclinant l’invitation, je fus au regret de ne pouvoir exprimer ce qui me tenait à cœur. En réalité, j’aurais voulu prier pour un de mes confrères plus âgé qui se trouvait dans un autre hôpital de la ville; puis j’aurais formulé une prière personnelle qui aurait dit à peu près ceci: " Je prie Jésus que, quand j’aurai fini d’étendre les bras sur la croix, je puisse les jeter autour de Son cou, une fois pour toujours, pour les siècles éternels ".
L’Evêque a rendu tout si simple et digne, je n’avais qu’à me laisser transporter par tout ce qui advenait sacramentellement. L’onction me portait à Jésus, me mettait dans Ses mains bénies et salvatrices… Tout mon être semblait dire: " Prends Ta gloire en moi selon Ta volonté! Tu connais tout de moi et cela m’ôte quelque embarras que ce soit de savoir ou ne pas savoir " (…)

Me perdre en Toi est désormais un ardent et continuel désir, un gémissement dans l’Esprit Saint. O Esprit Saint de Dieu, viens. Si souvent mon cœur T’appelle… maintenant surtout, en raison de l’évolution de la maladie, je me sens appelé à Toi avec une nouvelle vigueur. Tenaillé entre les brûlures et le boursouflement, par un instinct de grâce je médite sur l’eau vive qui jaillit du cœur du Christ et de ceux qui croient en Lui, comme symbole de l’Esprit Saint, dont la source béatifique est déjà en nous. Bienheureuse infirmité de mes membres, qui me fait toujours distinguer plus de grâces en moi!  (…)

Quand, dans un moment de crise, il me semble m’approcher de Jésus à travers les pénibles suffocations et le trouble du collapsus ou l’impression dévastatrice de perdre la tête de douleur… je T’invoque, tendant les mains vers Toi et je chante la Volonté de Dieu qui, quand Il voudra, décidera de m’emporter avec Lui. Parfois il me paraît que le voile qui nous sépare soit ténu: il suffirait seulement que la crise soit un peu plus forte, une légère accentuation de la douleur, un atome supplémentaire de trouble, un petit accroc. Et Tu es là, derrière cette cloison si fragile, peut-être encore plus que moi désirant ardemment cette rencontre, souffrant plus que moi, aspirant au-delà de toute mesure, dans un geste d’embrassement plus frémissant que moi ! Nous souffrons ensemble, mon Jésus, encore ces moments d’attente!

(…) Comme il me plairait de Te contempler directement, au-delà du voile de la vie terrestre, pour goûter les battements de ton Cœur, les frémissements de tout Ton être… Je voudrais les connaître pour annoncer à tous mes frères qui Tu es réellement et quels puissants échos trouvent en Toi nos conditions terrestres, mais Te connaître aussi bien, ce serait déjà le paradis et il est nécessaire d’attendre, jusqu’à ne plus me rendre compte où je suis réellement… peut-être parce que j’ai déjà mis autour de Ton cou mes bras émaciés, blancs, réduits à rien… mais tellement aimants!

(Témoignage d’un prêtre carmélite, P.Maurice Vigani, mort à 62 ans en Israël)

 

L’Eucharistie, cœur du Jubilé

Quand le Concile Vatican II a parlé de l’Eucharistie, il n’a pu trouver meilleure définition que "source et sommet de toute la vie chrétienne" (LG 11). Le Père ne pouvait nous donner davantage que nous donner son Fils. Jésus ne pouvait nous donner davantage que Se donner Lui-même. "Après avoir aimé les Siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’à la fin" (J.13,1).

Voyons comment l’Eucharistie exprime le comble de l’amour de Jésus pour nous, la considérant dans ses trois aspects fondamentaux:
Elle est un sacrifice: " Ceci est mon corps donné pour vous… Ceci est mon sang versé pour vous "
Elle est la nourriture de la vie nouvelle: " Ma chair est une vraie nourriture… mon sang est un vrai breuvage ".
Elle est présence constante: " Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps ".
L’Année Jubilaire met l’accent sur la nécessité de la Communion Eucharistique comme une des conditions pour l’acquisition de toute indulgence. Mais elle a voulu aussi poser, au centre de cette année même, une considération spéciale de l’Eucharistie, avec le Congrès Eucharistique International du 18 au 25 juin.

Je propose aux lecteurs quelques brèves considérations sur l’Eucharistie, sacrifice-sacrement-présence, pour que chacun s’interroge avec un sens pratique: Qu’est pour moi le sacrifice de la Messe? Que représente pour moi le sacrement de la Communion? Que signifie pour moi la présence permanente de Jésus dans tous les tabernacles du monde?…

 

Sacrifice

J’assiste à la Messe: Jésus est là, s’immolant pour moi; voici jusqu’à quel point Il m’aime. Lui sait que c’est le seul sacrifice digne du Père, le seul sacrifice digne d’expier nos péchés. " Faites ceci en mémoire de moi " n’est pas seulement un rappel mais une actualisation. C’est rendre présent l’unique sacrifice de la Croix. C’est Jésus vivant et ressuscité qui s’offre continuellement au Père pour notre salut.

Comment est-ce que j’assiste à la Messe? Avec quel engagement?

Je suis allé pendant 26 ans à la Messe de Padre Pio. Il ne fait pas de doute que le Padre revivait à chaque Messe la Passion du Sauveur. C’était un fait plus qu’évident pour tous les assistants qui suivaient l’office avec les yeux fixés sur son visage. Et cela me fut confirmé maintes fois par ses paroles, au point que je suis arrivé à cette conclusion: le sacrifice de la Messe rend présent sans effusion de sang le sacrifice de la Croix. Mais dans la Messe de Padre Pio la participation du célébrant était chaque fois sanglante; et souvent avec de visibles épanchements de sang qui sortaient de ses stigmates. Nous ne sommes pas Padre Pio. Mais il y a manière et manière de participer à la Messe, en y apportant quelque chose de nous.

Lors d’un congrès il y a plusieurs années, il fut demandé: Que recommander aux fidèles, quels sentiments suggérer quand ils assistent à la Messe? La réponse fut unanime: suggérer l’offrande de soi-même, acceptant les situations concrètes et quotidiennes de leur vie, santé, travail, circonstances ou difficultés particulières. Ces spécialistes de la liturgie partaient de l’idée que les sentiments de Jésus, durant la Passion, étaient d’une continuelle acceptation de la volonté du Père: " Que Ta volonté soit faite et non la mienne ".

Un saint prêtre priait ainsi: " Seigneur, au matin je suis le prêtre, Toi la victime et je T’offre au Père. Dans le reste de la journée Tu es le prêtre, moi la victime et Tu m’offres au Père ". Ainsi sa journée était une continuelle offrande à Dieu, presque une réponse à la Messe.

 

Sacrement

A ce propos je vous invite à relire le chapitre VI de l’Evangile de Jean, dont j’extrais quelques phrases. " Je suis le pain de vie. Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement. Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en Moi et moi en lui. Qui se nourrit de Moi vivra par Moi; qui se nourrit de ce pain vivra pour toujours ".

Quelle profonde union entre Jésus et nous! Vraiment, nous pouvons dire avec St Paul: "Ce n’est plus moi qui vis mais le Christ qui vit en moi". (Gal.2,20). Mais nous ne pouvons pas oublier les admonitions de St Paul à propos de la Communion. "Quiconque mange le pain ou boit le calice du Seigneur indignement est coupable contre le corps et le sang du Christ. Que chacun s’examine lui-même: qui mange et boit sans discernement le Corps mange et boit sa condamnation" (1 Cor.11,27-28). Nous prêtres, enregistrons trop de communions et trop peu de confessions. Pour pouvoir communier il faut être dans la grâce de Dieu; sinon, il est nécessaire de commencer par se confesser. Il ne suffit pas d’un acte de repentir mais il faut recourir à la confession sacramentelle.
L’Eucharistie est la nourriture du chrétien, c-à-d. de qui vit en Christ. Elle est la force, le réconfort, elle est grâce puisqu’elle nous donne tout simplement l’auteur de la grâce. Communions souvent, si possible tous les jours mais au moins le dimanche. L’Eucharistie est consacrée dans la Messe et la Communion complète la participation à celle-ci.

 

Présence permanente

Jésus est toujours présent au milieu de nous, vivant avec toute sa divinité et son humanité, dans tous les tabernacles du monde. Il nous attend et nous invite pour L’adorer, nous consoler, nous donner tout. Combien de guérisons matérielles et spirituelles sont advenues devant Jésus Eucharistie, et combien de décisions prises, orientations de vie, initiatives apostoliques, illuminations reçues. Souvent on va demander conseil à droite ou à gauche (quand ce n’est pas consulter des cartomanciennes, des guérisseurs, etc…) et on ne va pas à Jésus. Pourtant le Seigneur a tout prévu et accepté: Il a prévu l’abandon et la solitude; Il a prévu les sacrilèges et les outrages. Je pense aux profanations eucharistiques, aux communions sacrilèges, aux vols d’hosties pour alimenter des messes noires ou des rites sataniques…
Combien de réparations sont nécessaires! Et combien de congrégations de Sœurs adoratrices où le Saint Sacrement est continuellement exposé, jour et nuit, à l’adoration de ces âmes généreuses. Dans toutes les villes il y a quelques églises avec le Saint Sacrement exposé à l’adoration des fidèles. Dans chaque nécessité, chaque souvenir &emdash; gai ou triste &emdash; notre première pensée devrait être de nous adresser à Jésus présent dans le tabernacle.
L’ai-je compris? Est-ce que je mets à profit cette présence merveilleuse?

Don Gabriele Amorth

(De Medjugorje Torino)

 

 

A Rome, le Congrès Eucharistique de l’an 2000

Pour souligner les aspects variés de l’Eucharistie et en faire comprendre l’importance ont été créés les différents Congrès Eucharistiques. Ainsi, en cette année jubilaire a eu lieu à Rome le XVIIème Congrès Eucharistique International, commencé le 18 juin en place St Pierre et terminé le 25 juin, fête du Corps du Christ, avec la Messe solennelle célébrée par le Saint Père.
Thème choisi: " Jésus Christ, unique Sauveur du monde, pain pour la vie nouvelle ".

Sont claires les références au sacrifice sauveur qui se renouvelle à la Messe, ainsi qu’à la nourriture qui soutient la vie du chrétien. C’est une invitation pour tous à approfondir une bonne fois la nécessité et l’influence de l’Eucharistie pour chacun de nous. Une semaine d’adoration devant l’Eucharistie; une semaine de chants, d’hymnes, de prières, de silence. Toute l’Eglise et le monde entier ont tourné leurs regards vers l’Eglise Mère de Rome, qui a célébré le Grand Jubilé de l’An 2000; ce Congrès Eucharistique International a été défini, à cause de Jean-Paul II, le ‘Cœur du Jubilé’.

L’Eucharistie, cœur de l’Eglise et cœur du Jubilé, est le cœur du monde!

Qu’on le veuille ou non, c’est la vérité transformante et transfigurante du christianisme: l’Eglise n’existe pas sans l’Eucharistie, et sans l’Eglise il n’y a pas d’Eucharistie. Jésus pain, Jésus vie, devenu nourriture et breuvage de salut. Celui qui n’a pas la foi, voit l’Eucharistie comme un fait dévotionnel, particulier à l’Eglise catholique; à nous donc de témoigner par les faits que ce sacrement peut transformer le monde.

Quatre catéchèses, confiées à autant de Cardinaux, ont traité des thèmes suivants: ‘Eucharistie, source de culture’; ‘Eucharistie, conversion et réconciliation’; ‘Eucharistie, présence du Christ parmi les hommes’. Des thèmes qui sont revenus à la mission, parmi d’autres arguments: ils furent un guide pour chacune des journées, sans naturellement oublier les aspects de la spiritualité et de la prière. En fait, dans presque toutes les paroisses romaines, il y a eu l’adoration eucharistique perpétuelle aussi bien de jour que de nuit. Et cette fois, à la différence des simples jubilés de catégories, tout le peuple de Dieu a été invité à participer: adultes, fraternités, enfants ayant à peine fait leur première communion, jeunes, religieux, Evêques de 90 conférences épiscopales de tout l’univers… Naturellement on ne s’est pas désintéressé des malades, pour lesquels ont été préparées au cas par cas des visites par des prêtres et la Sainte Messe dans les maisons de soins. Jean-Paul II est intervenu pas moins de quatre fois au cours de cette semaine: à l ‘ouverture, à la catéchèse du mercredi, à la Messe et lors de la procession du Corpus Domini à la Statio Orbos conclusive de dimanche 25 juin.
Cela souligne l’importance que le Souverain Pontife donne au Congrès, placé à mi-Jubilé, au cours de cette année intensément eucharistique. La Rédaction

 

 

Courage: devenez des saints !

Dimanche 21 mai le Saint Père a canonisé 27 bienheureux mexicains, presque tous martyrs, victimes entre 1915 et 1937 de la période révolutionnaire qui apporta, entre autres, une féroce persécution anti-catholique.
25 sont des prêtres et des laïcs fusillés ou pendus en raison de leur appartenance au christianisme, auxquels s’ajoutent un prêtre et une religieuse qui, pour leur part, se distinguèrent dans le champ de la charité. Par leur vie ils ont été témoins d’une complète donation à Dieu à travers la route du martyre ou celle du service des pauvres.

Selon quelques données fournies par Radio Vatican, ce sont 297 saints qui ont été déclarés tels par J.P.II, soit un de plus que ceux de la période allant de 1594 à Paul VI inclusivement. Quant aux bienheureux, 989 ont été proclamés par lui, contre seulement 808 pour la période couvrant de 1609 à la fin du pontificat de Paul VI.

Le 1er octobre prochain seront canonisés 120 martyrs en Chine (chinois et étrangers). Le 1er octobre marque aussi le 51ème anniversaire de l’avènement des communistes au pouvoir en Chine, c’est pourquoi l’annonce de cette canonisation &emdash; faite le 10 mars dernier &emdash; n’a pas plu à Pékin qui a fait savoir, à travers l’Ansa, ‘qu’il espère que le Vatican ne fasse pas à nouveau des choses qui blessent les sentiments des chinois’.

 

C’est seulement le Christ la porte de l’éternité

Les Evêques de l’Emilie Romagne se sont réunis à Bologne pour porter remède au problème du spiritisme qui se répand comme une tache d’huile ces derniers temps; tandis que se multiplient les morts violentes de jeunes et d’adolescents, de nombreux parents choisissent la voie du spiritisme dans le but d’entrer en contact avec eux.

Le problème a conduit à réfléchir sur la possibilité de créer au sein de l’Eglise une pastorale adéquate qui soit en mesure de répondre aux demandes d’aide de ceux qui se trouvent dans la douleur par la perte d’un être cher, comme p.ex. les visites aux familles et des rencontres de prière.
L’alternative proposée par les Evêques est de développer dans les communautés chrétiennes un nouveau ministère, le ‘ministère de la consolation’ à travers l’évangélisation du sens chrétien de la mort, de la résurrection et de la communion des saints. Il est important de ne pas laisser seule la famille endeuillée mais, dans ce but, il faut organiser des groupes formés de personnes dotées d’une particulière sensibilité humaine et spirituelle (p.ex. de qui a déjà éprouvé une semblable expérience de douleur), avec la mission de l’aider à vivre, à la lumière de la foi, ce moment difficile.
Un autre aspect (qui est loin d’être secondaire) est celui d’aider ces personnes à trouver un juste contact avec leur cher disparu, par la prière.

Le Concile Vatican II dit à ce propos: " Certains parmi ses disciples (de l’Eglise) sont encore en chemin sur la terre, d’autres ont quitté cette vie et sont soumis à une purification, d’autres enfin jouissent de la gloire du ciel, contemplant clairement en Lui-même Dieu Un et Trine; tous pourtant, de manières diverses et à des degrés différents communiquent dans le même amour envers Dieu et envers le prochainEn fait, ceux qui sont en Christ et en possèdent l’Esprit forment ensemble une seule Eglise et en Lui sont unis les uns aux autres. L’union de ceux qui sont encore en chemin avec les frères qui sont morts dans la paix du Christ n’est pas interrompue par la mort mais, comme le croit l’Eglise depuis toujours, est au contraire consolidée par la communion dans les biens spirituels " (LG 49:EV 1/419).
En fait, plus que par tout autre moyen, c’est par la charité et la prière que l’on peut aider celui qui est accablé par la douleur à sortir du désespoir et de la solitude de l’incompréhension, parce que la route de la prière ne déçoit pas, mais au contraire nous conduit directement à notre unique espérance: Jésus Christ.

 

 

La foi sauve les justes

Au Rwanda, l’Evêque de Gikongoro, Mgr Augustin Misago, détenu depuis le 10 avril 99 dans la prison de Kigali et pour lequel avait été demandée la peine de mort, a été lavé le 15 juin de toutes les accusations portées contre lui: celles-ci étaient supposées dater de 1994 quand faisaient rage dans la région les affrontements entre tutsi et hutu.

L’Evêque était en fait accusé d’avoir été complice des tueries qui provoquèrent la mort de 150 mille personnes dans son diocèse, et d’avoir refusé d’accueillir les réfugiés; parmi d’autres démentis on relève le témoignage d’un jeune garçon qui devrait être mort avec ses neuf autres compagnons en 1994 mais qui, au contraire, a raconté devant les juges avoir été sauvé, ainsi que les autres, véritablement pas Mgr Misago. Il faut plutôt trouver l’injustice de sa condamnation dans le fait que durant toutes ces années il n’a jamais cessé de dénoncer la violence et de demander justice pour toutes les victimes, aussi bien hutu que tutsi ; quand, dans son diocèse furent en 1995 commis des massacres de hutu, il n’hésita pas à demander l’ouverture d’une enquête officielle.

Le 10 mai le Saint Père, face à l’annonce de la peine capitale dont l’Evêque était frappé, lui avait envoyé un télégramme dans lequel il lui renouvelait sa paternelle affection et celle de toute l’Eglise et, en outre, lui souhaitait de pouvoir promptement revenir à la tête de sa communauté diocésaine. Le 17 mai l’Evêque Misago répondait au Saint Père: " Saint Père, celui qui a l’honneur de s’adresser à vous est un de vos fils, Evêque de Gikongoro, détenu à la prison de Kigali depuis le 14 avril 1999. Votre émouvant message m’est parvenu, un message paternel de réconfort et de soutien. Il est arrivé au juste moment, c-à-d. au moment crucial où le Ministère Public venait de requérir contre moi la peine capitale: une mesure que je considère comme totalement injuste et sans fondement. Saint Père, je désire vous remercier du fond du cœur pour votre geste de solidarité et de compassion…

Les vicissitudes de l’Evêque, liées à des faits de politique intérieure, deviennent emblématiques de la situation très délicate de l’Afrique au cours de ces ultimes années. Le Cardinal Tomko, Préfet de la Congrégation pour la Propagation de la foi, commente cet événement en nous rappelant qu’en de nombreux pays d’Afrique sévit une persécution contre l’Eglise et Mgr Misago ne fut pas le seul a avoir été pris en ligne de mire. Dans l’Afrique Centrale et dans la région des Grands Lacs on tente d’affaiblir l’Eglise sous divers prétextes et beaucoup de chrétiens ont été tués, victimes de fausses accusations, règlements de comptes, etc … Il semble qu’en Afrique on mette en place la même stratégie qu’en Amérique Latine dans les années 70 quand, pour affaiblir le témoignage de l’Eglise on frappait les Evêques et on favorisait la diffusion de sectes et d’idéologies.

 

L'Echo de Marie dans les langues principales se trouve à Medj. dans les magasins Miriam et Shalom, à droite devant l'Eglise; également à Aïn-Karim, dernier magasin de la Galerie sous l'Hôtel International, dans la rue qui est en face de l'Eglise

 

Echo s/Internet: www.eclipse.it/medjugorje

E-mail Rédaction: ecopenne@infinitoit
E-mail Echo français: echomarie@freesby.fr

 

 

‘Revenez à la primitive ferveur’
L’appel à la sainteté: Motif central de la présence de Marie à Medjugorje

(suite de Echo 151)

La Reine de la Paix nous conduit à la sainteté à travers un parcours spirituel entièrement positif, exempt de tout repliement et attitudes mal comprises, aussi bien de piétisme que de pseudo mysticisme; parcours totalement envahi par la lumière de la vie de Dieu, qui nous libère des poids de notre vieille humanité blessée par le péché pour nous introduire toujours plus pleinement dans la joie de la nouvelle création et de la liberté des fils de Dieu: "Chers enfants!…Je vous invite à une grande joie, et à cette grande paix que Dieu seul peut donner (mess.25.3.89)… Je veux sans cesse vous faire pénétrer la joie de la vie. Je désire que chacun d’entre vous découvre la joie ainsi que l’amour, lequel se trouve seulement en Dieu et que seul Lui peut donner" (mess.25.5.89). Faisant écho au sévère jugement évangélique "combien étroite est la voie et resserrée la porte qui conduit à la vie" (Lc 13,24). Elle nous rappelle que le chemin de la sainteté requiert un grand engagement et une persévérance vigilante: "Depuis des années déjà vous êtes tous appelés à la sainteté, or vous en êtes encore loin. Je vous bénis." (mess.25.3.89)

Dans des messages plus récents la Madone semble s’adresser particulièrement à tous ceux qui ont pris la décision d’entreprendre le chemin de la conversion, les exhortant à accomplir de nouveaux pas spirituels plus matures et décisifs sur la voie de la sainteté, pour devenir réellement "instruments entre Mes mains pour le salut du monde" (mess.25.3.94), capables de reverser le don de la sainteté sur beaucoup d’autres frères. Sur ceux que le très sensible Cœur de Marie voit, bien au-delà des apparences, désespérément affamés et assoiffés de la vérité de l’amour divin: "Je désire, petits enfants, que vous tous qui avez senti l’odeur de la sainteté à travers ces messages que Je vous donne, vous la portiez à ce monde affamé de Dieu et de l’amour de Dieu" (mess.25.3.94).

Se décider sérieusement pour la sainteté, c’est en fait l’unique moyen de démontrer authentiquement notre amour à Marie et d’être concrètement proches de son Cœur Immaculé (mess.25.4.94); il nous semble entendre un écho du jugement évangélique exigeant: "Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime" (J.14,21). Marie désire que la finalité consciente de notre cheminement de sanctification, qui est l’œuvre de l’Esprit Saint (mess.25.7.94), soit avant tout la gloire du Père et de son Saint Nom, qui constitue aussi le but suprême vers lequel converge toute l’action salvatrice du Christ: "Petits enfants, Je désire que vous soyez un merveilleux bouquet que Je désire offrir à Dieu pour le jour de la Toussaint. Je vous invite à vous ouvrir et à vivre en prenant les saints comme exemples" (mess.25.10.94).  "Chers enfants! Aujourd’hui Je vous appelle à glorifier Dieu. Que le nom de Dieu soit saint dans vos cœurs et dans votre vie.
Petits enfants, quand vous êtes dans la sainteté de Dieu, Il est avec vous et vous donne la paix et la joie qui viennent seulement de Dieu à travers la prière…"
(mess.25.5.97).

Elle nous rappelle que le lieu spirituel où se réalise de manière privilégiée la sanctification des croyants est la Célébration du Sacrifice Eucharistique, "source et sommet de toute la vie chrétienne" (Conc.Vatican II Lum.Gent.), où "est caché le Christ même, notre Pâque" (Conc.Vat.II Presb.ord.), nous invitant à une remise toujours plus inconditionnelle de toute notre réalité Marie désire que la finalité consciente de notre cheminement de sanctification, qui est l’œuvre de l’Esprit Saint (mess.25.7.94), soit avant tout la gloire du Père et de son Saint Nom, qui constitue aussi le but suprême vers lequel converge toute l’action salvatrice du Christ: "Petits enfants, Je désire que vous soyez un merveilleux bouquet que Je désire offrir à Dieu pour le jour de la Toussaint. Je vous invite à vous ouvrir et à vivre en prenant les saints comme exemples" (mess.25.10.94).  "Chers enfants! Aujourd’hui Je vous appelle à glorifier Dieu. Que le nom de Dieu soit saint dans vos cœurs et dans votre vie. Petits enfants, quand vous êtes dans la sainteté de Dieu, Il est avec vous et vous donne la paix et la joie qui viennent seulement de Dieu à travers la prière…" (mess.25.5.97).

Elle nous rappelle que le lieu spirituel où se réalise de manière privilégiée la sanctification des croyants est la Célébration du Sacrifice Eucharistique, "source et sommet de toute la vie chrétienne" (Conc.Vatican II Lum.Gent.), où "est caché le Christ même, notre Pâque" (Conc.Vat.II Presb.ord.), nous invitant à une remise toujours plus inconditionnelle de toute notre réalité existentielle à Son mystère pascal: "Que la Sainte Messe ne soit pas pour vous une habitude, mais qu’elle soit vie. En vivant chaque jour la Sainte Messe vous ressentirez le besoin de sainteté et vous croîtrez en sainteté" (mess.25.1.98). Prions sans cesse et offrons généreusement toute notre vie à Dieu par les mains de Marie, pour que se réalise en plénitude le désir qui enflamme plus que tout autre le cœur de la Reine de la Paix: que tous ceux qui ont été appelés à Medj., "à cette source de grâce ", arrivent au Paradis avec un cadeau qu’ils Me donneront, qui sera la sainteté (mess.13.11.86) et avec le don spécial qui leur est fait: la sainteté enflammée de Son Cœur Immaculé. Giuseppe Ferraro

 

 

Nouvelles de la terre bénie

 

Voyage missionnaire du Père Slavko Barbaric’

Au début d’avril, P. Slavko a visité les Pays Bas, la Belgique et la France. A son retour il nous a confié ses impressions:
"Les événements de Medj. qui, depuis 18 ans et 10 mois ont rassemblé une multitude de fidèles dans le monde, se diffusent comme une flamme bénie dans tout l’univers et continuent à regrouper ceux qui désirent rester unis les uns aux autres par la prière. Voici pourquoi les frères de Medj. vont de temps en temps à leur rencontre pour prier avec eux; par leur présence ils aident à brûler toujours plus ardemment le feu qui s’est allumé à Medj. auprès du foyer de la Vierge. En Belgique deux grands lieux de rassemblement, deux Sanctuaires nationaux ont été touchés par l’esprit de Medj.: Banneux et Beauraing.
Avec sa spiritualité, Medj. a donné à beaucoup une nouvelle impulsion pour la prière, la participation à la Messe et surtout l’Adoration eucharistique: l’Eglise se renouvelle dans l’esprit de la prière. Après ces journées, reconnaissant à Dieu pour toutes ces merveilleuses rencontres avec ceux qui ont accueilli les messages de la Reine de la Paix et qui désirent vivre réellement leur vie avec Dieu, je suis revenu à Medj. ".

Un Festival pour les jeunes

Comme d’habitude, cette année encore la paroisse de Medj. invite tous les jeunes du monde à prendre part au désormais célèbre Festival des Jeunes du 31/7 au 6/8/2000.
Le thème, qui donnera une impulsion à diverses réflexions et favorisera l’approfondissement spirituel, sera: ‘Le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous’. Les organisateurs ont tout prévu pour l’accueil de milliers de jeunes mais, comme lors des précédents éditions, il est conseillé d’apporter avec soi une radio FM avec écouteurs (pour entendre la traduction simultanée dans sa propre langue), sa Bible et… une ombrelle pour se protéger du chaud soleil d’août!

 

Coïncidence ou mieux… prophétie!

Le Pape révèle le 3ème secret de Fatima! Le Saint Père a choisi le 13 mai 2000 et la béatification des petits bergers François et Jacinthe, à Fatima, pour révéler ce secret. Il s’agit d’une vision sur l’attentat criminel dont J.P.II fut victime et de la guerre dictée par l’athéisme contre l’Eglise et les chrétiens. Il décrit l’immense souffrance des témoins de la foi au XXème siècle. Le Cardinal Sodano annonça que le texte complet du 3ème secret serait bientôt publié par le Vatican, avec une explication de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

2) Ici à Medjugorje, la Gospa nous invita sur la montagne pour l’apparition de nuit à Ivan pour la vigile de ce mémorable 13 mai, et la Gospa arriva heureuse et joyeuse. Ce n’est pas par hasard qu’Elle pria cette nuit-là de façon spéciale pour la paix dans le monde; car c’est justement ce qu’Elle avait demandé aux pastoureaux de Fatima, leur indiquant les moyens sûrs pour hâter la fin de la guerre (14-18): le Rosaire quotidien et l’offrande à Dieu des sacrifices par son Cœur Immaculé. Juste avant de mourir, Jacinthe dit à sa cousine Lucie que Dieu avait confié la paix du monde à Marie et qu’il fallait la demander à son Cœur Immaculé. (…)
Remarquons aussi que cette révélation eut lieu non seulement le jour anniversaire de la première apparition à Fatima (13 mai 17) mais aussi celui de l’attentat manqué contre le Saint Père à Rome (13 mai 81). Or, dans sa biographie de J.P.II, André Frossard rapporte la prière qui montait sans cesse de ses lèvres tandis qu’on le transportait à l’hôpital: " Marie, viens ! Marie, viens ! ". Le mois suivant, la Gospa faisait Sa première apparition à Medjugorje!!

3) Le 25 mars 84 le Saint Père fit à Rome la consécration que Marie avait demandée à Fatima. Or ce même jour, à Medjugorje, Elle dit aux enfants quelques heures plus tard: "Réjouissez-vous avec moi et avec Mes anges, parce qu’une partie de Mes plans est déjà réalisée. Beaucoup se sont convertis mais beaucoup ne veulent pas se convertir. Priez! ". Il s’agissait de Sa millième apparition à Medjugorje! Ce jour-là aussi, après avoir consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie, le Pape passa 4 heures avec Mgr Paul Hnilica qui revenait de Moscou, où il avait pu consacrer la Russie en union avec la cérémonie de consécration à Rome. Surpris que son ami ne soit pas passé à Medjugorje au retour, le Pape lui dit: " Medjugorje est la continuation et la réalisation de Fatima! ".
La Gospa Elle-même confirmait les mots du Saint Père 7 ans plus tard: " Chers enfants, aujourd’hui Je vous invite à la prière, maintenant comme jamais auparavant, alors que Mes plans ont commencé à se réaliser… Je vous invite au renoncement durant 9 jours, afin qu’avec votre aide, tout ce que je voulais réaliser à travers les secrets que J’ai commencés à Fatima, puisse être accompli " (25.08.91). Le mois suivant la Gospa nous interpellait ainsi: "Aidez mon Cœur Immaculé à triompher dans ce monde de péché! " (25.09.91). Que peut bien être la réalisation de Fatima si ce n’est le Triomphe du Cœur Immaculé de Marie? Ceci peut expliquer pourquoi les apparitions de Marie à Medjugorje sont, d’après Elle, Ses dernières dans le monde. A Fatima Elle nous avait donné LA prophétie concernant l’avenir: " A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera! ".
Jean-Paul II affirmait: " La victoire, si elle venait, serait remportée par Marie. Le Christ vaincra par Marie. Il veut qu’Elle soit associée aux victoires de l’Eglise, dans le monde d’aujourd’hui et dans celui de demain (…). Marie est apparue aux 3 enfants de Fatima pour leur transmettre les messages qui, alors que la fin de ce siècle approche, se révèlent sur le point d’être pleinement confirmés ". (‘Entrez dans l’Espérance’ Ed. Plon p.319). Le Saint Père et Sr Lucie ont passé un long moment ensemble. Nous pouvons espérer que Sr Lucie a partagé avec le Pape ce que la Sainte Vierge lui a dit au sujet de Medjugorje.

5) Aujourd’hui, beaucoup donnent crédit à toutes sortes de prophéties, surtout celles qui suscitent la peur. Mais pour nous, enfants de Medjugorje, appelés à être apôtres de Marie, c’est notre responsabilité de rayonner Sa joie devant l’avenir: " … un temps de paix que mon Cœur attend impatiemment! " (25.06.95). A l’exemple de François et Jacinthe, vivons Ses messages et prenons Ses plans à cœur ! (du Journal de Sr Emmanuel)

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  • Notre vie: un pèlerinage avec Marie, icône de Jésus

    A Rome, le Cardinal Medina Estevez, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a en charge le projet des Vierges pèlerines dont nous avons parlé dans nos précédents numéros. Il a écrit la préface du livre ‘Notre Dame de France’ Vol.II qui présente l’histoire du mouvement des Vierges pèlerines dans le monde, illustré de nombreux témoignages de Patriarches, Cardinaux, Archevêques et Evêques des cinq continents. De cette introduction nous avons extrait quelques points où le Cardinal, avec la compétence qui lui est propre, analyse les fondements doctrinaux, ecclésiaux et spirituels de ces visitations. Son intervention clarifie la position de l’Eglise sur cette initiative et aide à en cueillir la portée et la richesse.

    Quel est le fondement spirituel de ces visitations ?

    Le pèlerinage de ces images bénies de la Mère de Dieu constitue pour ceux qui les reçoivent avec un cœur pur et simple, un moment de grâce et une invitation à se souvenir avec émotion et gratitude du sens profond de notre propre vocation chrétienne et de l’appel à la sainteté; c’est une invitation à écouter la parole de Dieu et à la mettre en pratique. La Vierge, portant dans Ses bras son Fils, le Seigneur Jésus, nous L’indique, semblant nous dire: Voyez et reconnaissez en Lui l’unique gage de salut! Lui et Lui seul est notre bonheur; Lui et Lui seul est notre Maître; Lui et Lui seul est la Vérité.

    La sécurité du fondement ecclésial…

    Les images pèlerines de Marie constituent une légitime expression de la piété populaire et de nombreux Evêques ont témoigné, avec des mots mais aussi par écrit, des fruits spirituels qui découlent de ces visites, fruits tissés d’amour filial, de dévotion, de confiance, de ferventes prières et enfin de joie, parce que le Seigneur a fait en Marie de grandes choses, Lui qui est puissant et dont le nom est plein de gloire.

    … et doctrinal…

    La visite des images de Marie se fonde sur la doctrine de l’Eglise catholique qui depuis plus de mille ans soutient les fondements du culte des objets sacrés par lesquels le croyant porte l’attention de son cœur vers ce qu’ils représentent: le Seigneur, la Madone, les anges, les saints, la croix. Le Catéchisme de l’Eglise Catholique donne toutes explications quant au sens authentique du culte que les fidèles rendent aux images et statues (CCC n°1159-1162) . Durant notre pèlerinage terrestre, étape provisoire de notre existence, les représentations sacrées nous aident à nous rappeler les réalités du monde à venir et aussi les événements par lesquels la miséricorde du Père nous a sauvés.

    … pour rencontrer dans la Mère, le Fils:

    L’amour envers la Mère de Dieu pousse le fidèle catholique à s’insérer dans le Christ, source de vie, et dans l’Eglise qui est Son Corps. Comme le Christ a pris la nature humaine dans la sein virginal de Marie, et puisqu’Elle a accompagné Son Fils au pied de la Croix, l’amour envers la Mère est inséparable de la vie sacramentelle où le fidèle reçoit, dans la communion eucharistique, le Corps de Celui qui s’est fait homme dans le sein de la Vierge pour S’offrir en sacrifice de louange et de réparation sur l’autel de la Croix. Que le Seigneur Jésus et Sa bienheureuse Mère bénissent tous ceux qui élèvent le regard vers les images sacrées qui leur sont présentées, afin qu’ils découvrent dans la foi les réalités qui sont au-delà des choses visibles et qui sont la substance de notre espérance et de notre joie.
    Jorge A. Cardinal Medina Estévez

     

    Comment participer à cette initiative mariale ?

    Pour permettre à Marie de visiter tous Ses enfants, il faudrait au moins une statue ou une icône pour 10.000 personnes, soit environ 500.000 images qui porteraient ainsi l’Evangile et le ‘Totus Tuus’ du S.Père au monde entier, suscitant une avalanche de prières.

     

    On peut collaborer de diverses manières:

    Concrètement, vous pouvez choisir la statue ou l’icône de votre préférence (ou bien déjà vénérée dans votre diocèse) et vous organiser pour la faire pèleriner de paroisse en paroisse, de famille en famille, et en tout lieu où Marie puisse parler à Ses enfants. Mais si vous n’êtes pas en mesure de la faire pèleriner vous-même, il est préférable d’en offrir une, confiant à l’Association la tâche de l’envoyer dans l’un des 500.000 lieux assignés où elle accomplira sa visitation avec la bénédiction de l’Evêque local. En ce cas, vous pouvez commander une ‘Vierge pèlerine’ à: Notre-Dame-de-France, 48, avenue de Paris, 91410 Dourdan (prix &emdash; transport inclus &emdash; 180$).

    Participons avec le Christ, Vivant hier, aujourd’hui et pour toujours, à ce cadeau fait à Sa Mère !

    Edmond Fricoteaux

     

     

    Don Alberto Bertozzi est le nouveau président de notre journal ‘Echo de Marie, Reine de la Paix’. Il est actuellement vicaire paroissial à Castiglione delle Stiviere (MN), ville natale de St Louis de Gonzague. C’est à don Angelo qu’a été imparti de déceler en lui la vocation au sacerdoce. A 33 ans, don Alberto abandonna sa profession et vécut pendant 12 ans avec don Angelo à la paroisse de Villanova MaÏardina, dont 6 ans comme étudiant en théologie au séminaire de Mantoue. Il est prêtre depuis 6 ans. Outre d’être le responsable juridique de l’œuvre, don Alberto accompagnera de sa bénédiction sacerdotale tous les numéros de l’Echo, qui continueront à être élaborés par la rédaction.
    " Avec reconnaissance et crainte j’entre au sein de l’œuvre qui veille sur la poursuite d’Echo. Je reconnais n’avoir ni le charisme ni les capacités de Don Angelo mais je demande à la Mère de Dieu de bien vouloir continuer à appeler Ses enfants à former un seul corps en Christ. Que Dieu bénisse tous ceux qui collaborent à Son plan ".

    Villanova Maïardina, 29 juin 2000

     

     


    Au cours des mois d’avril et mai 2000, les lecteurs d'Echo francophone ont envoyé: 86.382 Fr. Que les généreux donateurs veuillent bien trouver ici l'expression de la gratitude des bénéficiaires.

    L'Echo de Marie dans les langues principales se trouve à Medj. dans les magasins Miriam et Shalom, à droite devant l'Eglise; également à Aïn-Karim, dernier magasin de la Galerie sous l'Hôtel International, dans la rue qui est en face de l'Eglise.

    * Voyages à Medjugorje - Car journalier (très économique), partant de Trieste (à côté de la gare ferroviaire): départ à 18h, arrivée le lendemain matin à 8h. Retour aux mêmes heures. (tél.00 40 425 001). Par mer traghetto d'Ancone, lundi, mercredi, vendredi à 21h; samedi à 22h. (fax 00 202 628, ag.Mauro) et (00 202 296, ag.Morandi).

     

    UNE SEULE ADRESSE POUR L'EDITION EN LANGUE FRANCAISE:

    "ECHO DE MARIE REINE DE LA PAIX - B.P.4602 - F-45046 Orléans Cedex 1.

     

    * Pour diffuser les messages et les vivre dès leur parution vous pouvez recevoir les quelques lignes du message mensuel dès le 27 de chaque mois (postés le 26) et ceci en autant d'exemplaires que vous le souhaitez; il suffit d'en faire la demande à l'adresse ci-dessus.

    * L'ECHO en cassettes-audio pour non-voyants (mensuel) les personnes intéressées peuvent s'inscrire également à cette adresse.

     

    L'Echo de Marie Reine de la Paix est gratuit. L'oeuvre vit d'offrandes.

    CCP DIJON 4480-19 R ou chèques.

     

    Merci d'établir les Euro-chèq.en francs français à un seul ordre: ECHO DE MARIE, B.P.4602 - F. 45046 ORLEANS CEDEX 1.