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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 153 (Septembre-Octobre 2000)

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Eco di Maria
Regina della Pace

Français 153

Septembre-octobre 2000 - Info


Message du 25 juillet 2000:

"Chers enfants, n'oubliez pas que vous êtes ici sur terre sur le chemin vers l'éternité et que votre demeure est dans les cieux. C'est pourquoi, petits enfants, soyez ouverts à l'amour de Dieu et abandonnez l'égoïsme et le péché. Que votre joie soit seulement dans la découverte de Dieu dans la prière quotidienne. C'est pourquoi, utilisez ce temps et priez, priez, priez; et Dieu est proche de vous dans la prière et à travers la prière. Merci d'avoir répondu à mon appel."

Avec Marie, en chemin vers l'éternité.

L'invitation de Marie a toute la saveur et la fraîcheur de l'eau de source; c'est une chose bien connue, pourtant elle a pour nous la nouveauté de ce qui est resté trop longtemps oublié. Elle a la saveur et la substance du pain frais qui dans son arôme naturel chasse toute sophistication et redonne le goût des choses simples et essentielles. N'oubliez pas qu'ici sur la terre, vous êtes en chemin vers l'éternité; nous devrions le savoir, mais nous l'oublions et ne nous en souvenons plus qu'occasionnellement.

Combien de choses changeraient dans le monde si la conscience de la vie comme chemin vers l'éternité, était universelle ! Combien de préoccupations cesseraient si nous tenions les yeux fixés au ciel, où est notre demeure, et non sur la terre qui nous abrite seulement pour un temps plus ou moins bref (2° aux Corinthiens 4,17-18)! Beaucoup d'abus, violences, injustices, scandales, délits, tant au niveau personnel que social et même planétaire, trouvent leurs racines dans une idée de la vie qui reste attachée à cette terre. En même temps, une telle conception crée de fausses idoles, et immole littéralement à celles-ci des vie humaines, particulièrement de jeunes et d'enfants. Mais ici il ne s'agit pas seulement de confronter différents modèles de vie, il s'agit de rappeler, et c'est infiniment plus important, que nous sommes vraiment fils de Dieu, que notre filiation nous a été acquise à un prix infini, inaccessible à toute personne ou nation du monde: la mort en croix de Jésus Notre Seigneur et Notre Dieu.

Nous ne pouvons pas, spécialement nous qui avec le baptême sommes morts et ressuscités en Christ, oublier cette réalité; nous ne pouvons pas vivre en l'ignorant (Col.3,1-3). Notre appartenance à Dieu dans le Christ Jésus est une réalité que nous pouvons expérimenter si nous sommes ouverts à l'amour de Dieu, c-à-d. si son amour nous atteint, nous envahit, nous pénètre, et donc si nous abandonnons l'égoïsme et le péché qui nous rendent imperméables à cet amour. Combien de fois Marie nous a-t-elle recommandé de nous ouvrir, de nous abandonner à l'amour de Dieu! Il n'y a pas de véritable conversion si elle n'est pas fondée sur la foi dans l'amour que Dieu a pour chacun de nous, et sur la conséquence de notre ouverture à Son action de grâce. Que votre joie soit seulement de découvrir Dieu dans la prière quotidienne, nous exhorte Marie; c'est la joie de celui qui entre réellement en communion, en contact avec Dieu; de celui qui dans la prière ne récite pas des formules, mais parle avec Dieu et fait l'expérience de sa présence. Découvrir Dieu est possible, puisque Marie nous le dit; il faut seulement prendre à la lettre et suivre fidèlement Ses enseignements. Mais il y a plus: que notre joie soit seulement de découvrir Dieu; cet adverbe indique certainement l'exclusivité du rapport avec Dieu; notre Dieu est un Dieu jaloux (Es.20,5b) et nous veut totalement pour lui; cette exclusivité ne nous mortifie pas mais au contraire satisfait à tous nos besoins (Mt.6,33). Découvrir Dieu dans la prière quotidienne, c-à-d. vivre jour après jour en Sa présence, se reposer en Lui, ôter de nous le pesant joug du monde, pour assumer le sien qui est doux et léger (Mt.11,28-30), et faire ceci habituellement, quotidiennement, pas seulement en de particulières occasions ou circonstances. Chaque moment de notre journée doit être inséré dans la prière, il doit prendre forme, substance et signification de ce rapport intime et constant avec le Créateur; alors, même la plus humble de nos activités prend une valeur d'éternité et porte du fruit. Donc utilisez ce temps et priez, priez, priez; le temps vécu dans la prière n'est jamais gaspillé, au contraire il est engagé de la meilleure façon, c'est un temps hautement productif; et, en fait, Dieu est proche de vous dans la prière et à travers la prière; c-à-d. que la prière est le lieu et le moyen de rencontre avec Dieu; que pourrions nous chercher, demander, ou désirer de mieux? Créés à l'image de Dieu (Genèse 1,27) nous sommes appelés à réaliser en nous son image; c'est en cela que consiste le grand chemin vers l'éternité, ce qui donne sens à notre vie, consolation à notre souffrance, espérance à notre humanité. Nous devons parcourir ce chemin et y inviter ceux qui nous sont proches; Marie nous demande toujours de vivre Ses messages, et dans le passé nous a aussi appelés à les diffuser. Nous devons témoigner avec notre vie, plus encore qu'avec nos paroles, que marcher en présence de Dieu est possible dans toute situation, circonstance, ambiance; que poursuivre dans ce chemin est ce qu'il y a de plus fascinant que l'on puisse expérimenter au monde, c'est une authentique promotion humaine, paix, joie, c'est le salut déjà en ce monde, c'est faire l 'expérience du Ciel sur la terre. **

 

 

Message du 25 août 2000:

"Chers enfants, je désire partager ma joie avec vous. Dans mon Cœur Immaculé, je ressens qu'il y en a beaucoup qui se sont rapprochés de moi et qui, de manière particulière, portent dans leurs cœurs la victoire de mon Cœur Immaculé en priant et en se convertissant. Je désire vous remercier et vous motiver à travailler davantage pour Dieu et pour son Royaume, avec amour et la force de l' Esprit Saint. Je suis avec vous et vous bénis de ma bénédiction maternelle. Merci d'avoir répondu à mon appel."

Dans le Cœur Immaculé de Marie.

Marie désire partager avec nous sa joie qui naît du fait que beaucoup se sont approchés d'Elle, jusqu'à laisser triompher dans leur cœur son Cœur Immaculé. Nous tous, que nous soyons proches ou encore un peu lointains sommes invités à nous réjouir avec Elle, à partager la joie de la Mère, qui sent dans son cœur la présence de beaucoup de ses fils. Et c'est vraiment pour tous, proches et lointains, un motif de grande joie de savoir que le Cœur Immaculé de Marie triomphe dans le cœur des hommes, parce que cette conscience donne des ailes à notre espérance. Le sacrifice du Christ n'est pas vain, le monde se sauve en Lui par l'intermédiaire de Sa Mère.

Marie vient pour nous conduire dans ce chemin de prière et de conversion qui est le propre des fils de Dieu; ce n'est pas un enseignement que la Madone entend nous offrir, ce ne serait pas suffisant....Elle nous ouvre la route: celle de l'abandon confiant et total, de la foi inconditionnelle. C'est la voie qui ouvre à la victoire de son Cœur Immaculé dans nos coeurs pour que son Fiat soit aussi le nôtre, en vérité et en humilité.

Nous pouvons tous suivre cette voie; elle ne nécessite pas une intelligence ou une culture particulière; il faut une volonté correctement orientée, une détermination sincère et une bonne dose d'humilité. Nous devons, comme si souvent Marie nous l'a recommandé, nous décider pour Dieu c-à-d. accomplir ce choix essentiel qui consiste à mettre Dieu à la première place dans notre vie, à tout orienter vers Lui; facile à dire, mais très difficile à réaliser dans le concret de la vie! Ainsi, il arrive que tandis que nous proclamons notre foi en Lui nous fondions nos choix sur la foi en une personne. Tandis que nous déclarons sa seigneurie sur le monde, nous l'enfermons dans nos schémas, nous l'emprisonnons dans nos convictions, nous l'assujettissons à nos goûts et à nos intérêts, nous nous en servons pour affirmer nos idées ou nos principes. Nous agissons ainsi toutes les fois que nous nous substituons à Lui pour juger nos frères, toutes les fois que nous projetons en Dieu, et spécialement en son Nom, nos idées, convictions, certitudes.

Chaque jour - mieux, à tous moments - quelque soit notre rôle dans la société, nous avons l'occasion de vérifier si notre volonté est tendue à servir Dieu, ou à l'asservir. Nous expérimentons continuellement comme il est difficile de se positionner à l'écoute inconditionnelle de Dieu, comme souvent notre humanité occupe tous les espaces, remplissant des temps et des lieux qui, bien plus fructueusement, devraient être réservés exclusivement au Seigneur. C'est une difficulté propre à l'homme, et nous devons en prendre acte sans la sous-évaluer, mais aussi sans la surévaluer parce que nous pouvons puiser dans l'Esprit-Saint la force et l'amour pour travailler d'avantage pour Dieu et pour son Règne, comme Marie nous stimule à le faire.

Accueillons le désir de Marie, de partager avec nous sa joie; apprenons à nous réjouir de la joie de Marie, apprenons à parcourir en syntonie avec Elle nos journées, et nous découvrirons combien sont insipides les joies du monde, comparées à cette joie que la Vierge nous offre: un bonheur qui porte le nom de Jésus.

Le Cœur Immaculée est prêt à nous accueillir, pour que sa victoire soit la nôtre, pour que dans le monde triomphe la Lumière. La nuit est avancée, le jour est proche (Rm 13,12); ne distinguons nous pas l'aube du jour qui ne meurt pas, le Jour éternel du Christ? Pourtant les signes sont nombreux désormais, et nous obligent à l'espérance, voire à la joie. Marie est en train de conduire réellement le monde à Dieu; par le moyen de Marie a commencé le salut du monde, c'est encore par le moyen de Marie que doit avoir lieu sont accomplissement (Saint-Louis-Marie de Montfort, 'Traité de la vraie dévotion à Marie', 49). Laissons-lui, à Elle qui est toujours avec nous, le soin de nous préparer au jour nouveau, permettons que ce soit à sa bénédiction maternelle de nous revêtir du Seigneur Jésus-Christ (Rm.13,14). Nuccio

 

 

Marie dans le dialogue oecuménique des Eglises

(suite de l’Echo 152)

Une autre question qui pose problème, au moins dans la perspective des Eglises réformées, concerne la participation particulière (coopération) de Marie à l’œuvre de la Rédemption, jusqu’à lui attribuer le titre de "co-Rédemptrice". Les objections des protestants se fondent sur l’affirmation fondamentale et incontournable de la Réforme, c-à-d. que l’homme est sauvé par grâce, à travers la foi au Christ, unique Sauveur, indépendamment de ses oeuvres. Donc, le terme de co-Rédemptrice est suspecté d’introduire un élément ultérieur d’égalité entre Marie et son Fils.

Le Magistère catholique post-conciliaire a abandonné l’usage du terme "co-Rédemptrice" mais non celui de "coopération" qui pourtant nécessite une explication adaptée: il n’entend pas signifier, en aucune manière, que Marie ajouterait un pourcentage - si minime soit-il - à l’œuvre du Christ. Notre salut est à 100% l’œuvre de Dieu, par le moyen du Christ, dans l’Esprit. A côté des sauvés, à sa place, Marie intervient en vertu de la grâce du salut, qu’Elle a reçue comme tous les autres croyants.

Enfin l’ultime aspect controversé est celui relatif au culte adressé à Marie. Le deuxième concile de Nicée (787) avait distingué la vénération aux saints (dulia) de l’adoration (latria) due à Dieu seul. Le parcours fondamental du culte chrétien est celui qui va au Père, par le Fils, dans l’Esprit-Saint . Le destinataire du culte est toujours Dieu. Le chemin le plus direct est celui du Fils, pour arriver au Père.

Tandis qu’avec les Eglises Orthodoxe et Anglicane, qui - comme celle Catholique conservent le culte à Marie et aux saints - le problème ne se pose pas, avec les Eglises Réformées le contentieux reste épineux. Selon la doctrine catholique l’invocation à Marie est une prière transmise à Dieu qui, seul, peut l’exaucer: l’intercession des saints est une expression de communion, de solidarité entre les croyants, entre l’église triomphante du ciel, et celle encore militante sur la terre.

Au contraire, les protestants refusent toute prière d’intercession adressée à Marie et aux saints. Le protestantisme passa de l’initiale sobriété à un abandon progressif. Cette évolution fut causée, soit par l’intention théologique de mettre en évidence le rôle du Christ unique Sauveur et Médiateur, soit par une certaine réaction contre quelques dévotions exagérées, diffuses dans la piété catholique. De fait dans le passé, divers théologiens catholiques, favorisant une piété populaire désordonnée, avaient usé d’expressions d’une dévotion exagérée envers Marie (‘quatrième personne de la Trinité’, ‘une personne divine’ …) qui l’assimilaient à une déesse. En réalité, la prière officielle catholique (c-à-d. celle liturgique) se maintint toujours discrète, et même parfois le Magistère dut intervenir pour freiner les aberrations du culte populaire. Le Concile Vatican II également, demande aux théologiens et aux prédicateurs de "s’abstenir de quelque fausse exagération, mais également d’une excessive étroitesse d’esprit" (Lumen Gentium, 67).

Au terme d’une discussion, le même Concile a intégré le texte sur Marie, non dans un document exclusivement consacré à la Mère du Seigneur, mais à l’intérieur de la constitution sur l’Eglise, (Lumen Gentium); cela signifie que, d’une mariologie qui risquait d’être autonome (sur l’Eglise) on est passé à une doctrine mariale intégrée dans l’Eglise, et qui lui est fonctionnelle, Marie est à l’intérieur de l’Eglise, et non au-dessus, Elle est associée aux autres fidèles, bien que dans une position particulière. La réaction protestante, qui s’est traduite initialement en attitude de sarcasmes, puis en silences, ne respecte pas la position que les Réformés donnèrent à Marie dans l’économie du salut. Aujourd’hui, quelques voix protestantes revendiquent une plus correcte évaluation de Marie dans la théologie réformée, et reconnaissent la légitimité de vénérer (c-à-d. aimer et honorer) la Vierge Marie, et d’en imiter l’exemple. Toutefois, puisqu’ils ne Lui reconnaissent pas (ni à Elle ni aux saint) un rôle d’intercession, ils sont opposés à l’invoquer.

Au terme de cette panoramique sur les problématiques connexes au rôle de Marie dans le cheminement oecuménique, nous nous demandons si les divergences illustrées peuvent réellement constituer un obstacle à l’unité, et de quelle manière cet obstacle peut être surmonté.

C’est pourquoi nous nous demandons, si pour une authentique et visible unité de l’Eglise, nous catholiques devrions ‘renoncer’ ou mieux ‘relire avec une clé différente’, ce que nous avons acquis comme une vérité de foi relative à Marie, et en même temps, ce que les frères des autres confessions chrétiennes devraient accepter et intégrer dans la leur.

La réponse passe par deux précisions: Avant tout le but du dialogue oecuménique n’est pas celui d’éliminer toutes les divergences, mais de faire en sorte que celles qui restent soient légitimes (c-à-d : en accord avec la Révélation chrétienne) et tolérables. Unité ne signifie pas nécessairement uniformité: une unité est possible dans la diversité. Clairement chaque Eglise est appelée à une certaine forme de conversion. L’autre précision formulée par le Concile Vatican II, est qu’il existe une ‘hiérarchie des vérités’; quelques affirmations sont centrales et appartiennent au noyau même de la foi. Ne mettons pas sur le même plan les dogmes de foi, dont certains ont été récapitulés dans le Symbole de la foi (le ‘Credo’, le ‘Symbole des Apôtres’) telles que l’humanité et la divinité du Christ, la Très Sainte Trinité, la divine maternité de Marie, etc.. D’autres sont subordonnées, fruit d’une tardive évolution. Ce qui n’a pas constitué un problème de foi pendant 19 siècles ne peut aujourd’hui être évalué comme une question séparatrice. Il est peut-être possible d’appliquer dans ce but le principe énoncé plusieurs fois par le Cardinal J.Ratzinger relativement à la primauté romaine, c-à-d. que Rome ne doit pas exiger des Eglises soeurs, plus que ce qui a été formulé et vécu au cours du premier millénaire, quand l’Eglise était unie. Donc l’Eglise Catholique ne ferait pas de l’acceptation des dogmes marials, une condition indispensable pour la pleine communion entre les Eglises. Elle demanderait seulement de respecter le contenu des dogmes, de ne pas les retenir contraires à l’Evangile et à la foi, mais de les considérer comme des conséquences légitimes d’une longue réflexion théologique cohérente avec la Révélation.

La considération conclusive qui s’impose est que l’unité est un don, à demander au Seigneur par la prière, et c’est un chemin qu’on parcourt lentement avec des petits pas dans le témoignage quotidien Un engagement qui nous oblige à faire dans nos familles, nos paroisses, nos mouvements religieux, des pas d’authentique conversion, surmontant les désaccords, les rivalités, les petites haines, les luttes ridicules pour un quelconque et minuscule pouvoir. C’est aussi un chemin de tolérance, de largesse envers l’opinion des autres qui n’atteignent pas l’essentiel. Nous croyons comme dit l’apôtre, que l’Eglise est un corps sur lequel mystérieusement se répercutent les actions de chacun de ses membres, en bien comme en mal. Dans l’Eglise, il n’y a pas de comparses inutiles, chacun à sa manière est protagoniste, parfois sans le savoir et sans le vouloir. Mirco.

 

 

 

Chronique du Jubilé Le jubilé des prisonniers :

Je viens vous dire que Dieu vous aime

L’évangile de Luc raconte qu’au début de sa vie publique, Jésus entré dans la synagogue de Nazareth, se leva comme Il en avait l’habitude pour faire la lecture; on Lui tendit le livre du prophète Isaïe. Il l’ouvrit et dit: "L’esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue; renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur" (Lc.4,16-19). Puis Il ajouta: "aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’écriture" (Lc.4,21).

Dimanche 9 juillet, le Saint Père, en cette année de grâce qu’est le Grand Jubilé, a voulu (comme successeur de Pierre et vicaire du Christ) renouveler l’espérance des détenus, en leur apportant l’annonce joyeuse de l’amour de Dieu, envers les pauvres et les souffrants : Je viens vous dire que Dieu vous aime.

Dans cette annonce, il y a tout le désir, de la part du Pape, de récupérer à la lumière de l’amour de Dieu, cette dignité humaine que parfois la prison étouffe avec sa vie dure et douloureuse. La liberté la plus haute, que chaque homme devrait récupérer, est celle d’enfant de Dieu, liberté qui naît vraiment de la dignité de cet appel: c’est le péché qui éloigne l’homme de Dieu, c’est pourquoi le Saint Père a invité, avant toute chose, ses amis détenus a se libérer de l’esclavage, dans lequel se trouve enchaîné l’esprit, et à tendre avec toutes leurs forces, à une vie nouvelle dans la rencontre avec le Christ.

A la célébration étaient présentes aussi les autorités politiques, auxquelles Jean-Paul II adressa l’invitation à adopter des mesures appropriées pour réduire les désagréments des détenus, et les exhorta à ne pas exclure d’éventuels actes de clémence.

 

 

Jeunes… ma joie et ma couronne!

C’est l’exclamation joyeuse du Saint Père devant une marée de bras levés, ceux de 2 millions de jeunes invités à Rome du 15 au 20 août, en provenance de 160 pays du monde (dont 30 actuellement en guerre), à l’occasion de la XV éme journée mondiale de la jeunesse (JMJ) Des jeunes qui ont acclamé le Saint Père avec un irrésistible enthousiasme sur l’immense esplanade de Tor Vergata à la périphérie de Rome. Rassemblés autour de " leur Pape ", les jeunes ressemblent à cette multitude d’hommes et de femmes assoiffés de la Parole de vérité, ayant besoin d’un pasteur, qui se regroupaient en Galilée autour du Maître, Jésus de Nazareth. Et la même Parole, le Verbe du Père, s’est rendue visible aussi dans ces journées romaines, lesquelles se sont déroulées sur le thème "Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous" (J.1.14). Une présence invoquée par ces jeunes qui ont parcouru tant et tant de routes pour arriver dans la cité de Pierre (beaucoup sont même venus à pied).

Jeunes, qu’êtes-vous venus chercher? - dit le Saint Père en guise d’entrée en matière dans son discours à la cérémonie d’accueil en place St Pierre - ou mieux, Qui êtes-vous venus chercher?…Il ne peut y avoir qu’une seule réponse: vous êtes venus chercher Jésus Christ! Mais Jésus Christ qui, le premier, vient vous chercher. En effet, célébrer le Jubilé n’a pas d’autre sens que de célébrer et de rencontrer Jésus Christ, le Verbe qui s’est fait chair et qui est venu habiter parmi nous. Les jeunes en sont conscients; ils l’avaient désiré tout au long des années préparatoires au Grand Jubilé et maintenant, arrivés au port, ils le chantent à pleins poumons dans l’hymne officiel de ces J.M.J.: " Nous sommes ici, sous la même lumière, sous Sa croix, chantant d’une seule voix: Emmanuel!…

"Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont par reçu. (J.1,10) et J.P.II continue le Prologue de Jean: Chers amis, êtes-vous parmi ceux qui ont reçu le Christ? Votre présence ici est déjà une réponse. Vous êtes venus à Rome, en ce Jubilé du deux millième anniversaire de la naissance du Christ, pour recevoir en vous la puissance de vie qui est en Lui... Aujourd’hui, je désire avant tout vous dire que je crois fermement dans le Christ Jésus notre Seigneur. Oui, je crois, et je fais miennes les paroles de l’Apôtre Paul: "Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi" (Gal 2, 20). Ce sont des paroles fortes, provocatrices, mais en même temps encourageantes, paroles qui invitent à une réponse radicale mais qui ouvrent aussi des perspectives futures d’espérance et de bien pour celui qui se laisse guider par le Bon Pasteur. En ces jours, le Pape a abordé plusieurs fois le thème de la foi, s’engageant personnellement dans le débat et se faisant proche de la créature fragile qui, avec difficulté, vit dans le monde d’aujourd’hui son adhésion au Verbe incarné. Ma foi, comme celle de Pierre et comme celle de chacun de vous, n’est pas seulement mon œuvre, ma propre adhésion à la vérité du Christ et de l’Eglise &emdash; encourage le Saint Père - elle est essentiellement et avant tout l’œuvre de l’Esprit Saint, le don de sa grâce. Le Seigneur me donne, comme il vous donne, son Esprit pour nous faire dire "Je crois", se servant ensuite de nous pour témoigner de lui en tout lieu de la terre.

Le chemin de la foi passe à travers tout ce que nous vivons. Dieu agit dans l’histoire concrète et personnelle de chacun de nous: à travers elle, parfois de manière vraiment mystérieuse, se présente à nous le Verbe "fait chair", venu habiter parmi nous…Vous ne devez donc jamais penser qu’à ses yeux vous êtes des inconnus, des numéros d’une foule anonyme. Chacun de vous est précieux pour le Christ, chacun est connu personnellement, est aimé tendrement, même quand il ne s’en rend pas compte.

Le Pape a raison; et les jeunes ont pu l’expérimenter durant cette semaine, eux qui ont vécu en ‘troupeau’, parfois jusqu’à s’immerger en une ‘foule océanique’: oui, chacun d’eux est connu personnellement, dans ses sentiments, ses désirs, son ambition, dans le secret de son propre coeur. Pourtant tous unis, maintes fois, dans le coeur du Christ.

Alors arrive la demande que le Saint Père leur a adressée durant la veillée de prières à Tor Vergata: Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?" (Mt 16, 15). Jésus pose cette question à ses disciples, dans les environs de Césarée de Philippe. Simon-Pierre lui répond: "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant" Que signifie ce dialogue? Pourquoi Jésus veut-il entendre ce que les hommes pensent de lui? Pourquoi veut-il savoir ce que ses disciples pensent de lui? Jésus veut que les disciples se rendent compte de ce qui est né dans leurs esprits et dans leurs cœurs et qu’ils expriment leurs convictions.

Cet événement nous introduit en un certain sens dans "le laboratoire de la foi". Le mystère de la naissance et de la maturation de la foi s’y révèle. Il y a d’abord la grâce de la révélation: Dieu qui se donne à l’homme d’une façon intime, inexprimable. Il y a ensuite la demande d’une réponse à donner. Enfin, il y a la réponse de l’homme, réponse qui devra désormais donner sens et forme à toute sa vie.

Par ces mots Jean Paul II continue à guider les jeunes dans la réflexion sur la foi, don gratuit de la grâce, mais aussi élément que l’homme doit élaborer, affiner et faire sien, si bien que le Pape ose définir "laboratoire de la foi " tous les contextes par lesquels notre foi est mise à l’essai mais est aussi renforcée par la rencontre directe avec le Dieu vivant.

Chers amis, aujourd’hui encore, croire en Jésus, suivre Jésus sur les pas de Pierre, de Thomas, des premiers Apôtres et témoins, exige de prendre position pour lui, et il n’est pas rare que ce soit comme un nouveau martyre: le martyre de celui qui, aujourd’hui comme hier, est appelé à aller à contre-courant pour suivre le divin Maître, pour suivre "l’Agneau partout où il va" (Ap 14, 4). Ce n’est pas par hasard, chers jeunes, que j’ai voulu que pendant l’Année Sainte on fasse mémoire, près du Colisée, des témoins de la foi du XXe siècle. Et justement, les martyrs ont été les protagonistes de ce Jubilé, ensemble avec les jeunes. Quelques-uns ont été rappelés au cours de la Via Crucis qui s’est déroulée le vendredi soir au Colisée, pour être ensuite nommés en une longue ‘litanie’ à la veillée du samedi tandis que de grands flambeaux allumés symbolisaient leur présence lumineuse dans un monde souvent menacé par les ténébres.

Il ne vous sera peut-être pas demandé de verser votre sang, mais de garder la fidélité au Christ, oui certainement! Une fidélité à vivre dans les situations quotidiennes: je pense aux fiancés et à leur difficulté de vivre dans la pureté, au sein du monde actuel, en attendant de se marier. Je pense aux jeunes couples et aux épreuves auxquelles est exposé leur engagement de fidélité réciproque. Je pense aux relations entre amis et à la tentation de manquer de loyauté qui peut s’insinuer entre eux.

Je pense aussi à ceux qui ont entrepris un chemin de consécration particulière et aux efforts qu’ils doivent souvent affronter pour persévérer dans le don de soi à Dieu et à leurs frères. Je pense encore à ceux qui veulent vivre des rapports de solidarité et d’amour dans un monde où il ne semble y avoir d’autres valeurs que la logique du profit et de l’intérêt personnel ou de groupe.

Je pense encore à ceux qui œuvrent pour la paix et qui voient naître et se développer, dans différentes parties du monde, de nouveaux foyers de guerre; je pense à ceux qui œuvrent pour la liberté de l’homme et qui le voient encore esclave de lui-même et des autres; je pense à ceux qui luttent pour faire aimer et respecter la vie humaine et qui doivent assister aux nombreuses atteintes portées contre elle et contre le respect qu’on lui doit.

Une longue liste qui concerne chacun de nous, des difficultés objectives mais qui, si elles sont confiés à Dieu deviennent une occasion de victoire sur nous-mêmes et un vivant témoignage de foi pour ceux qui nous regardent. Chers jeunes, dans un tel monde, est-il difficile de croire? En l’an 2000, est-il difficile de croire? Oui, c’est difficile! On ne peut pas le nier. C’est difficile, mais avec l’aide de la grâce c’est possible, comme Jésus l’expliqua à Pierre: "Ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux" (Mt 16, 17).

Les jeunes n’ont pas peur, ils ne se laissent pas effrayer, ils savent que c’est la vérité. Par là ils expriment. tous le même amour envers ce vieux Pape qui les aime infiniment et les comprend dans la profondeur de leur existence. Tandis qu’il prononce son discours, ils l’interrompent par des acclamations, des applaudissements, des chants, rendant vivante leur présence et transformant la rencontre en un véritable dialogue, grâce à leur initiative et leur intelligence, comme l’a affirmé le Pape lui-même. Et lui, comme s’il était le " Grand-Père " de tous, se laisse fêter, émerveillé, amusé, contemplant cette immense foule bariolée, illuminée par les réflecteurs mais aussi par un million de petites flammes. C’est une grande fête, comblée de joie qui entraîne tout dans le rythme irrésistible de l’amour.

Et c’est vraiment au rythme de la ‘ola’ à laquelle il participe lui-même, que le Pape ajoute avec force: Chers amis, à l’aube du troisième millénaire, je vois en vous les "sentinelles du matin" (cf. Is 21, 11-12). Au cours du siècle qui s’achève, des jeunes comme vous étaient appelés, dans d’immenses rassemblements, pour apprendre la haine, et ils étaient envoyés pour se battre les uns contre les autres. Les différents messianismes séculiers, qui ont tenté de se substituer à l’espérance chrétienne, se sont révélés ensuite de véritables enfers. Aujourd’hui, vous êtes venus ici pour affirmer que, dans le nouveau siècle, vous n’accepterez pas d’être des instruments de violence et de destruction; que vous défendrez la paix, en payant de votre personne si nécessaire. Vous ne vous résignerez pas à un monde où d’autres hommes meurent de faim, restent analphabètes ou manquent de travail. Vous défendrez la vie à tous les instants de son développement ici-bas, vous vous efforcerez de toute votre énergie de rendre cette terre toujours plus habitable pour tous.

Comment peut-on demeurer indifférents face à ces considérations, cette vérité criée, qui met en lumière les réalités crues du XXème siècle mais qui, en même temps, illumine le futur chemin de ces jeunes auxquels le Pontife confie la mission de construire un monde meilleur, un monde fondé sur le Christ: En réalité, c’est Jésus que vous cherchez quand vous rêvez de bonheur; c’est lui qui vous attend quand rien de ce que vous trouvez ne vous satisfait; c’est lui, la beauté qui vous attire tellement; c’est lui qui vous provoque par la soif de radicalité qui vous empêche de vous habituer aux compromis; c’est lui qui vous pousse à faire tomber les masques qui faussent la vie; c’est lui qui lit dans vos cœurs les décisions les plus profondes que d’autres voudraient étouffer. C’est Jésus qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand, la volonté de suivre un idéal, le refus de vous laisser envahir par la médiocrité, le courage de vous engager avec humilité et persévérance pour vous rendre meilleurs, pour améliorer la société en la rendant plus humaine et plus fraternelle…N’ayez pas peur de vous confier à Lui, Il vous guidera et vous donnera la force de Le suivre chaque jour et en toute situation.

Le peuple de Dieu réuni à Rome a pu expérimenter concrètement la vérité de ces paroles en vivant une expérience de profonde communion avec l’Eglise et avec les autres jeunes pèlerins. Une Eglise qui a montré son visage maternel en accueillant pour une semaine, dans tous les diocèses italiens, les jeunes provenant de l’étranger, et en organisant pour eux des rencontres spirituelles et récréatives avant le départ pour Rome. Une Eglise qui a pu instruire les jeunes par les catéchèses tenues dans différentes langues par 150 évêques et cardinaux. Une Eglise qui, dans le sacrement du pardon a montré le Visage miséricordieux du Père sur la grande aire du Cirque Maximo où un millier de confessionnaux accueillaient les coeurs en mal de réconciliation. Une Eglise jeune qui a exprimé sa modernité en organisant de nombreuses initiatives artistiques, musicales, et culturelles " pour tous les goûts ". Mais plus que tout une Eglise vivante, faite pour eux: ces jeunes qui, avec des événements incessants ont changé la vie d’une ville, en la transformant en un joyeux croisement de peuples et de cultures.

Ils nous ont émerveillés tous ces jeunes capables d’afficher avec authenticité leur jeunesse sans tomber dans ces manifestations exhibitionnistes et peu respectueuses qui caractérisent une bonne partie de leurs contemporains. Ils nous touchaient par leur sérénité et leur tolérance face aux situations les plus difficiles: la chaleur excessive, les longues marches et les attentes fastidieuses, les grandes affluences et les logements ‘spartiates’. Nous frappait leur joie malgré les incommodités mais aussi leur respect des choses et des autres, l’éducation et la capacité de se recueillir en prière dans un profond et ordonné silence au moment opportun, comme quand ils ont parcouru le chemin vers la Porte Sainte, vivant avec émotion ce moment important du pèlerinage jubilaire (pour faire passer cette grande affluence on a dû ouvrir deux autres " portes saintes)

"Voulez-vous partir, vous aussi ?" (Jn 6, 67). La question du Christ enjambe les siècles et parvient jusqu'à nous, elle nous interpelle personnellement et sollicite une décision. Quelle est notre réponse? Chers jeunes, si nous sommes ici aujourd'hui, c'est parce que nous nous reconnaissons dans l'affirmation de l'Apôtre Pierre: "Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle". Il est important de se rendre compte que, parmi les nombreuses questions qui se présentent à votre esprit, celles qui sont décisives ne concernent pas le "quoi". La question de fond est "qui" : vers "qui" aller, "qui" suivre, "à qui" confier sa vie…

Toute personne humaine est inévitablement limitée: même dans le mariage le plus réussi, on ne peut pas ne pas prendre en compte une certaine dose de déception… Seul Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu et le Fils de Marie, le Verbe éternel du Père né il y a deux mille ans à Bethléem de Juda, est en mesure de satisfaire les aspirations les plus profondes du cœur humain…Et le divin Maître peut être rejoint personnellement: en effet, il est présent sur l'autel dans la réalité de son corps et de son sang.

Le Pape ne ment pas: si les jeunes sont venus à Rome pour Le rencontrer, Lui, l’Emmanuel, c’est parce qu’ils étaient sûrs de Le trouver, mais aussi de Le retrouver au retour dans leurs églises: Il les attendra sur chaque autel où Il s’offre en sacrifice au Père. Oui, chers amis, le Christ nous aime et il nous aime toujours! Il nous aime même lorsque nous le décevons, quand nous ne correspondons pas à ses attentes à notre égard. Célébrer l'Eucharistie "en mangeant sa chair et en buvant son sang" signifie accepter la logique de la croix et du service. Cela signifie donc témoigner de sa propre disponibilité à se sacrifier pour les autres, comme il l'a fait lui-même. Notre société a un immense besoin de ce témoignage, les jeunes en ont besoin plus que jamais, eux qui sont souvent tentés par les mirages d'une vie facile et confortable, par la drogue et l'hédonisme, pour se trouver ensuite dans la spirale du désespoir, du non-sens, de la violence.

Telle est notre Eucharistie, telle est la réponse que le Christ attend de nous, de vous, les jeunes, en conclusion de votre Jubilé. Jésus n'aime pas les demi-mesures, et il n'hésite pas à nous bousculer avec sa question : "Voulez-vous partir, vous aussi ?"

Non, ils ne veulent pas s’en aller les jeunes, parce qu’ils croient en leur ami Jésus, et qu’ils croient aussi en lui, le Pape, celui qui n’a jamais refusé ni fatigue ni souffrance pour annoncer l’amour du Christ dans tout l’univers.

De même que, maintenant, il rend témoignage devant les jeunes, avec une vigueur qu’on ne lui connaissait plus depuis longtemps, un Pape rajeuni capable de rester si longtemps avec les jeunes.

Chers amis, en rentrant dans vos pays, mettez l'Eucharistie au centre de votre vie personnelle… Que de la participation à l'Eucharistie, en particulier, jaillisse une nouvelle floraison de vocations à la vie religieuse, afin d’assurer dans l'Eglise la présence de forces fraîches et généreuses pour la grande tâche de la nouvelle évangélisation! Si l'un ou l'une de vous, chers garçons et filles, entend l'appel du Seigneur à se donner totalement à lui pour l'aimer "d’un cœur sans partage", qu'il ne se laisse pas arrêter par le doute ou par la peur ! Qu'il dise avec courage son "oui" sans réserve, en se confiant à Celui qui est fidèle en toutes ses promesses!

Au terme de cette célébration eucharistique, notre pensée se tourne vers la "Femme" dont saint Paul nous a parlé dans la deuxième lecture de la Messe (Ga 4, 4), la Vierge Marie, dont nous avons fêté l’Assomption en même temps que nous commencions ces quinzièmes Journées mondiales de la Jeunesse. Par sa présence attentive et maternelle, Marie a guidé ces journées romaines marquées par une intense expérience de foi. Nous voulons lui dire toute notre gratitude pour son "oui" qui a déterminé le commencement de ‘l’aventure’ de la Rédemption.

En vous regardant, en regardant vos jeunes visages, votre enthousiasme sincère, je veux exprimer, du fond du cœur, un profond merci à Dieu pour le don de la jeunesse, qui par vous demeure dans l'Eglise et dans le monde. Le Pape vous accompagne avec affection et, paraphrasant une expression de Ste Catherine de Sienne, il vous dit: " Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde! "
la Rédaction

 

 

A TRAVERS LES LARMES - UN SOURIRE

Antoine Hukunala est un jeune ex-séminariste des Moluques. Dans cette guerre atroce il a perdu ses parents et depuis longtemps n’a plus de nouvelles de sa soeur; avec des chrétiens de Buru il a été chassé par les musulmans et sa maison a été détruite. Dans une lettre au directeur d’un journal italien il exprime sa solitude et sa douleur de ne pas pouvoir être présent avec les jeunes du monde pour la rencontre de la jeunesse avec le Pape.

" A Ambon, il y a quelques jours, est arrivé un journaliste italien. Par lui j’ai su que dans votre pays les jeunes catholiques du monde entier sont réunis pour célébrer le Jubilé 2000. Je suis très content , nous sommes heureux nous autres jeunes catholiques des Moluques de savoir qu’est en train de se dérouler cette très belle fête de la jeunesse internationale Quelle joie vous devez avoir! Même si nous sommes loin de vos sourires, nous voulons vous faire savoir que nous aussi nous nous sentons unis par le coeur et les prières aux jeunes du Jubilé 2000.

Je suis triste parce que je n’ai plus personne autour de moi. L’unique réconfort qui m’est resté réside dans la prière et en notre Mère Marie qui me soutient et me dit d’aller de l’avant. J’espère tant que la guerre finira rapidement. Je ne sais pas quel sera mon destin, ma vie future et je me demande: Est-ce cela mon, notre Jubilé de jeunes garçons et filles catholiques des Moluques? Une seule chose m’est restée, tandis que je vis dans ma solitude: l’espérance que notre Seigneur Jésus Christ me guide vers un futur meilleur et de pardon ".

Antonius Hukunala

 

 

 

"Bienheureux les affligés car ils seront consolés"

(Mt.5,4)

 

 

Séminaire pour les prêtres

Du 30 juin au 6 juillet, près du Sanctuaire de la Reine de la Paix à Medj. s’est déroulée la 5ème semaine internationale pour les prêtres. Environ 300 participants, provenant de 32 pays, ont participé aux travaux de ce séminaire qui avait pour thème: ’Le prêtre: homme de la Très Sainte Trinité et serviteur du Corps du Seigneur’.

Durant 6 jours ils ont écouté des exposés, réfléchi, prié, célébré ensemble l’Eucharistie et se sont rendus sur la Colline des Apparitions et sur le Krizevac’.

Le séminaire était organisé et conduit par Fr. Slavko Barbaric et les conférenciers étaient, entre autres: PP. Daniel-Ange, James Manjackal, Rufus Pereira, Martin Ramoser, Cosimo Cavalluzzo, Sr Elvira Petrozzi et Fr.Jozo Zovko.

 

FESTIVAL 2000 DES JEUNES

Le Festival international des Jeunes, désormais parvenu à sa onzième édition, s’est déroulé à Medjugorje du 31 juillet au 6 août. C’est un des grands moments de la vie du sanctuaire et cette année encore une multitude de jeunes - environ 20 000 - sont venus de 19 pays du monde pour donner leur temps et leurs vacances à Jésus et à sa Mère.

Le thème du Festival "Le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous" outre qu’il fut développé par de nombreux exposés, nous avons pu le voir imprimé chacun sur le visage de l’autre. Comment décrire le changement progressif qui est intervenu sur tant de visages; comment décrire les larmes de celui qui a changé sa propre vie en se trouvant devant le Saint Sacrement, et comment raconter les yeux pleins de joie et de lumière de ceux qui ont fait l’expérience du Dieu vivant, de la plénitude qu’ils cherchaient depuis des années?

Simplement en disant que Marie a permis à 20 000 de ses enfants de vivre profondément et consciemment la Messe, la prière , la confession...

Le Festival s’est conclu par la Sainte Messe célébrée sur le Krizevac le 6 août, fête de la Tranfiguration de Jésus. Symbolique est le lien entre le dernier jour de la rencontre de prière et la fête que l’Eglise célèbre en ce jour, pour souligner encore davantage la transformation de leurs jeunes coeurs à l’oeuvre de Marie.

Beaucoup de témoins sont intervenus avec des paroles vivantes, inspirées, et ont touché les cœurs: Sr Elvira, P. Jozo, P. Slavko, don Cosimo Cavaluzzo, don Primo Martinuzzi, des voyants et beaucoup d’autres.

Il est impossible de les rapporter tous. Nous vous proposons seulement quelques passages de ces témoignages pour qu’ils puissent faire écho aux voix de consolation et de fermeté que Marie a fait résonner durant cette semaine du Festival, à Medjugorje.

 

Voix qui appelle...

Ordonné prêtre la semaine précédente à Lourdes, Fr. Silouane (Sylvain), africain, de la communauté des Béatitudes a ouvert la première journée centrée sur l’Emmanuel; ses paroles ont été un appel pressant à reconnaître l’amour de Dieu à travers son fils Jésus. 

"Mon frére, ma sœur très chers, Jésus est ici et désire toucher ton cœur; laisse-toi pénétrer par son amour. Le prophète Malachie (ch.3) dit que se lèvera le Soleil de justice qui portera la guérison par ses rayons;  le Benedictus définit aussi Christ ‘Soleil de Justice’. Mon frère, ma soeur, Dieu t’aime, il veut ton bien. Jésus est le Soleil de Justice qui est venu te sauver.

Quelle est ta souffrance ? Tu manques d’amour dans ton coeur, tu es triste, esclave du péché, malade d’amour? Jésus entend le cri qui s’élève de toi et Il vient te sauver de ton malheur. Le Seigneur connaît ta misère. Le Seigneur dit à chacun personnellement: Choisis la vie pour être heureux, pour que toi et ta descendance puissiez vivre (Dt.30,19)".

 

Voix qui invite...

Don Primo, médecin durant 23 ans - dont 18 comme psychiatre et psychothérapeute - depuis 9 années prêtre dans le Diocèse de Rome, enjoint aux jeunes l’invitation à la décision, à l’ouverture au projet de Dieu: "Celui qui va de sanctuaire en sanctuaire sans prendre une décision pour sa vie, ne donne pas un bon témoignage; St Jean Bosco a dit que sur 100 garçons Dieu donne à 30 la grâce de la consécration, mais beaucoup ne répondent pas parce qu’ils n’ont pas atteint la liberté des fils de Dieu".

 

Voix de celui qui voit…

Durant tous les jours du Festival ont alterné sur l’estrade les voyants, qui ont partagé avec nous leur singulière expérience.

Tous ont mis l’accent sur les principaux messages donnés par la Madone: prière avec le coeur, jeûne mercredi et vendredi au pain et à l’eau, Sainte Messe, confession mensuelle, lecture de la Bible. Ils ont aussi adressé aux jeunes des paroles confidentielles et nous voulons vraiment vous en faire part.

Jakov : "J’ai grandi durant toute mon enfance avec la Madone, j’avais 10 ans quand ont commencé les apparitions et ce fut le plus beau jour de ma vie. Le jour où Notre Mère me dit que désormais Elle ne m’apparaîtra plus qu’une fois l’an fut au contraire le jour le plus triste de ma vie; j’avais grandi avec Elle et je ne savais pas comment j’aurais pu faire sans Elle. Puis, j’ai compris que dans la prière je pouvais La voir avec les yeux du coeur. Chers jeunes, avec la prière nous pouvons tout obtenir. Et sachez que puisque vous avez choisi de venir ici passer le temps de vos vacances avec la Madone, Elle vous récompensera au centuple pour ce choix et ce sacrifice. Merci à tous pour votre réponse.

Mirjana : "Quand je suis avec la Madone, il n’existe plus rien pour moi, j’ai seulement le désir d’être avec Elle. Cependant, la Vierge nous a souvent dit que si nous devions choisir entre Elle et la Sainte Messe, nous devrions toujours choisir la Sainte Messe, et puis Elle n’a jamais dit "priez et je vous donnerai" mais toujours "priez et Dieu vous donnera par mon intermédiaire".

Ivan : "Quand ont commencé les apparitions j’avais 16 ans, et parmi tous la Madone m’a choisi. Je n’avais pas une dévotion particulière envers Elle, je ne savais même pas qu’elle eût pu apparaître en d’autres lieux.

Les apparitions ont changé ma vie. Durant ces 19 années, être à l’école de l’amour, de la prière, être simplement avec la Mère du Ciel a été un très grand don mais aussi une responsabilité importante. Ce n’est pas simple de rencontrer la Madone et devoir retourner vers la réalité de ce monde, voir la lumière du paradis et puis rester ici.

C’est difficile de parler de Sa tendresse, de Son visage! Elle nous a tous mis dans son coeur, Elle commence toujours Ses messages en disant: "Chers enfants" et vous devriez voir comment Elle le dit ... Ce soir lors de ma rencontre avec Elle, je vous recommanderai tous…

 

Voix de celui dont paissent les brebis

Monseigneur Robert Rivas, évêque de St Vincent nous a accompagnés avec sympathie durant toute la semaine du Festival, nous confiant son expérience personnelle de pasteur de l’Eglise: St Vincent dans les Caraibes &emdash; nous a-t-il expliqué &emdash; est une petite île à majorité protestante. Il y a seulement 10 000 catholiques. Le thème sur lequel il s’est entretenu avec nous a été l’Eucharistie: Jésus pain de vie. "Quand j’avais 14 ans, j’ai commencé à aller à la Messe tous les jours. Aujourd’hui cela fait 29 ans que je suis prêtre, 10 ans que je suis Evêque, et je peux vous dire que le prêtre vit de l’Eucharistie et la donne aux autres, nous devons devenir pain pour les autres. Eucharistie et sacerdoce sont un don, l’Eucharistie est source d’amour, de paix, de grâce, elle exige un changement radical de vie.

Je suis venu à Medj. en 1994 et je crois fermement que ma venue n’a pas été un pur hasard. Je sens que j’ai reçu ici deux devoirs importants: l’un de porter l’Eucharistie et l’autre de témoigner des messages. Je crois que la Madone veut que nous portions Jésus à ses enfants, nous autres prêtres et Evêques; quand nous descendons de la chaire souvent nous sommes timides, mais maintenant il est temps de parler, de porter cette bonne nouvelle du Christ à tous. Si nous sommes faibles c’est parce que nous ne sommes pas unis à Jésus Eucharistie et nous ne le connaissons pas. Jeunes ! comment pouvez vous nager à contre- courant, contre cette culture de mort, de consommation? Si vous êtes faibles vous ne le pourrez pas! Accueillez le pain de vie, recevez force par l’Eucharistie et alors vous réussirez à nager à contre-courant dans ce monde et devenir nourriture pour les autres "

 

Voix de celui qui est passé des ténébres à la lumière

Les jeunes de la communauté Cénacle ont raconté leur libération de la drogue, mais surtout leur rédemption du péché, dans la journée du Festival consacrée au thème: L’Eucharistie, médecine pour les blessures du corps et de l’âme.

Ils l’ont fait comme chaque année, non seulement avec des paroles mais aussi à travers leur spectacle qui a raconté exactement ce passage des ténèbres à la lumière. Représentant l’histoire du Salut, de la création au péché originel, de la naissance du Christ à sa mort sur la croix et à la Résurrection, les garçons et filles de Sr Elvira ont raconté leur vie, comment ils sont tombés, comment ensuite Jésus est entré dans leur vie et comment ils se sont relevés.

Jean-Luc : J’étais un garçon rebelle. Quand mes parents ont divorcé j’avais tant de colère, de haine, qu’il s’est créé encore plus de vide en moi et je jugeais mes parents. J’ai cherché le bonheur et le plaisir en dehors de la maison. Quand j’étais avec les amis et que je prenais de l’extasy je pensais que j’étais heureux. Puis avec l’héroïne j’ai touché le fond du désespoir. J’ai essayé de chercher de l’aide dans une communauté psychothérapeutique basée sur des discours en groupe et il me semblait aller mieux, mais après quelque temps je suis redevenu comme avant. Un groupe de prières qui m’était proche m’a aidé avec amour jusqu’à ce que j’aboutisse dans la communauté du Cénacle. Maintenant, après quelques années, ma famille a fait la paix, ils se sont pardonnés. Ma guérison a été leur guérison. Je remercie Dieu pour le don d’une fille qui m’a aidé par sa grande foi ".

Dans la matinée Sr Elvira a disposé d’un long moment pour son intervention. Tous les jeunes ont témoigné qu’ils ont été très touchés par ses paroles explicites, parfois crues, mais surtout vraies et fruit d’une expérience avec ses jeunes, qui date maintenant de 20 ans!

"L’Eucharistie est un Soleil vivant et pénétrant. L’unique méthode que la Communauté Cénacle propose, est la guérison par l’Eucharistie. La seule guérison de la vie est l’Eucharistie; les jeunes se laissent guérir et libérer à travers l'adoration eucharistique qui les change et les transfigure. L’adoration fait passer des ténèbres à la lumière. Parcourons avec Jésus notre histoire: l’Eucharistie nous guérira parce que de l’Eucharistie vient la guérison. Nous n’avons pas le choix, nous devons nous laisser guérir par Lui et devenir témoins vivants de Sa vie aujourd’hui: Jésus est vivant aujourd’hui.

A vous, parents, je dis : " N’ayez pas peur de faire prier vos enfants dès leur plus jeune âge; les jeunes veulent voir des faits; ils ont des yeux et veulent voir la cohérence et ils ne se scandaliseront pas quand vous vous reconnaîtrez pécheurs, quand ils vous voient faibles; au contraire, ils reconnaîtront la vérité si nous disons la vérité.

 

Voix de qui, depuis des années, témoigne de la Gospa

Au terme de la longue série de catéchèses et de témoignages, P.Jozo Zovko a voulu lui aussi laisser un signe dans le cœur des jeunes pèlerins par ses paroles claires et directes et sa prière profonde. Voici une synthèse de ce qu’il a dit:

"Depuis 20 ans, ce lieu est le Cénacle où Marie prie et où des millions de personnes veulent prier avec Elle, répondant à Son appel. Dans le Cénacle a été donné l’Esprit Saint mais aussi a été instituée l’Eucharistie. Je désire vous dire que ce n’est pas vrai que la foi soit en crise, ce sont plutôt les apôtres qui ne savent plus prier, les prophètes qui ne savent plus lever les mains, les prêtres qui ne savent plus s’agenouiller. Très chers frères et sœurs, merci parce que vous avez répondu à l’appel de Marie, parce que vous avez démontré qu’il est possible de vivre ensemble, en paix et avec joie.
La Madone nous enseigne comment devenir des hommes nouveaux en mettant dans notre coeur l’Eucharistie, qui est le cœur de l’Eglise. Où il n’y a pas l’Eucharistie, il n’y a pas l’Eglise.

 

La Sainte Vierge est le premier tabernacle! Si on demande ce qu’a fait l’Eglise à Medj. en ces 20 années, la réponse est qu’elle a prié, qu’elle a jeûné, qu’elle a célébré l’Eucharistie.

Au début des apparitions, nous avons commencé à célébrer la Messe le soir, mais la police est venue protester en nous demandant de fermer l’église. Nous ne l’avons pas fermée car nous savions que sans la possibilité de célébrer l’Eucharistie ici, ç’aurait été la mort de la foi. Nous avons donc persévéré, et tout de suite la Gospa nous a dit : " Adorez continuellement mon Fils ". Vous, les jeunes, vous êtes le futur du monde. Depuis des années le Pape vous répète que c’est un temps de grâce. Emplissez-vous de cette grâce pour surmonter toutes les barrières, les limites et les clôtures. L’Eglise se rénove en se nourrissant de l’Eucharistie, l’Eucharistie guérit l’homme de l’égoïsme.

Apprends à être un don pour les autres: cela signifie l’Eucharistie. Il existe cinq milliards d’hommes qui ne connaissent pas Jésus. Ils connaissent toutes les théologies, pourtant ils ne parlent pas de Dieu. Voici pourquoi existe ici ce Festival des jeunes. Le prophète demande à Dieu: " Voici, envoie-moi ! Prends ma vie et donne-la à ceux qui en ont besoin! Prends mon cœur pour que je puisse devenir amour en ce monde. Dieu envoie-moi !". C’est le fruit de l’Eucharistie. Merci, Marie, pour ces jeunes. Merci, Seigneur, pour cette journée. Bénis-nous tous. Berni

 

La voix des jeunes du Festival…!

En communion d’intentions et d’esprit avec le Saint Père, l’Eglise de Medj. a voulu faire sien le thème de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui s’est tenue à Rome: Le verbe de Dieu s’est fait chair… et a voulu réfléchir sur le mystère de l’Incarnation, le miracle d’un Dieu qui s’est fait homme et qui décide de demeurer avec l’homme &emdash; Emmanuel &emdash; dans l’Eucharistie.

Dans le Prologue de son Evangile, St Jean &emdash; parlant du Verbe de Dieu comme d’une lumière qui vient éclairer les ténèbres de ce monde, dit: "Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas accueilli. Mais à tous ceux qui l’ont accueilli il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, lui qui ne fut engendré ni du sang ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu" (J.1,12-13). Cette appartenance divine fut justement le fruit de la grâce de Medj. durant les journées du Festival.

A travers Marie, Mère de l’Emmanuel et Notre Mère, les jeunes ont ouvert leur cœur à Dieu et l’ont reconnu comme Père. Les effets de cette rencontre avec Dieu-Père qui, dans son Fils Jésus nous rachète et nous rend frères, ont été la joie et la paix qui ont envahi le cœur des jeunes, une joie presque palpable…

Afin que l’évocation de ces journées n’ait pas seulement la sécheresse d’une chronique, nous donnons la parole à quelques jeunes (de 18 à 25 ans) qui témoignent des grâces reçues.

 

Pierre-Louis : " Dans ce Festival, l’expérience de l’adoration m’a personnellement apporté la paix, une paix que je cherchais vainement dans la vie de tous les jours, une paix qui dure, qui naît du cœur. Durant l’adoration j’ai compris que si nous ouvrons notre cœur au Seigneur, Il entre et nous transforme, nous devons seulement avoir la volonté de Le connaître.

C’est vrai qu’ici à Medj. la paix et la sérénité sont différentes qu’en d’autres lieux, mais c’est justement là que notre responsabilité se trouve engagée: nous devons transplanter cette oasis, nous ne devons pas la garder jalousement dans notre cœur mais la porter aux autres, sans l’imposer, mais avec amour.

La Madone nous demande de prier chaque jour le Rosaire et non de faire je ne sais quels discours; nous avons la promesse que le Rosaire peut faire des miracles dans notre vie".

Paule : " Durant la Communion j’ai pleuré abondamment car je ressentais, j’étais certaine que dans l’Eucharistie il y avait Dieu, présent en moi; c’étaient des larmes de joie, non de tristesse. A Medj. j’ai appris à pleurer de joie".

Danièle : "De cette expérience j’ai reçu beaucoup plus que je n’attendais; j’ai retrouvé la paix et je crois que c’est la chose la plus importante que j’emporte chez moi. J’ai trouvé aussi la joie, que j’avais perdue depuis quelques temps et que je cherchais en vain. Ici j’ai compris que j’avais perdu la joie parce que j’avais perdu Jésus". Beaucoup de jeunes sont venus à Medj. avec le désir de comprendre quel sens donner à leur vie; comme toujours, le plus grand miracle fut le changement des cœurs.

Christine: "Je suis arrivée ici avec le désir de comprendre quelle est ma route, ce que je dois faire de ma vie, et j’attendais un signe. Je m’efforçais d’être attentive à toutes les émotions que j’éprouvais, j’espérais reconnaître en moi et expérimenter ce que l’on éprouve quand on rencontre Jésus dans l’Eucharistie. Puis, j’ai compris, en entendant aussi les témoignages des jeunes de Sr Elvira, que le signe que je dois chercher est le changement du cœur: apprendre à demander pardon, à ne pas répondre si je suis offensée; en résumé: apprendre à être humble. J’ai décidé de me fixer des points pratiques à suivre: avant tout, baisser la tête et ensuite je voudrais donner un signe à ma famille en apprenant davantage à me taire et à écouter".

Maria Pia: "Dans ce Festival, les témoignages et les exposés m’ont beaucoup interpellée et j’ai découvert que ma manière de prier était erronée. Avant, quand je priais c’était toujours dans le but d’obtenir quelque chose de Jésus tandis que maintenant j’ai compris qu’avant la demande nous devons nous libérer de nous-mêmes et offrir notre vie à Dieu. Cela me faisait toujours peur; je me rappelle que lorsque je récitais le ‘Notre Père’, je ne réussissais jamais à prononcer ‘Que Ta volonté soit faite’. Je ne parvenais pas à me dépasser et à m’offrir complètement à Dieu car je craignais que mes projets soient en contradiction avec ceux de Dieu.
Maintenant j’ai compris qu’il est indispensable de nous libérer de nous-mêmes car sans cela nous ne pouvons pas avancer dans la vie spirituelle". Celui qui se sent enfant de Dieu, celui qui fait l’expérience de Son amour tendre et paternel, ne peut porter en lui ni rancœur ni inimitié. Cette vérité fondamentale a trouvé sa confirmation dans l’expérience de certains jeunes:

Manuela: "Ici, j’ai expérimenté la paix, la sérénité et le pardon. J’ai beaucoup prié pour ce don et j’ai finalement réussi à pardonner".

Marie Flore: "A Medj. j’ai pu voir combien toutes les froideurs dans les rapports se dénouent à la chaleur de l’amour de Marie. J’ai compris que la communion est importante, celle qu’on vit dans l’amour de Dieu; à l’inverse, si l’on reste seul on meurt, spirituellement aussi". St Jean conclut son Prologue en disant: "De sa plénitude nous avons tous reçu et grâce sur grâce" (J.1,16); nous aussi, nous voulons conclure en disant que dans ces jours nous avons expérimenté la plénitude de la vie, nous avons expérimenté que la Vie se fait chair en tout homme qui l’accueille et donne des fruits de joie éternelle et de paix profonde à chaque cœur qui s’ouvre.
Marie, pour sa part, n’a pas été seulement spectatrice de ces ‘miracles’ mais a certainement contribué avec Son offrande à la réalisation du plan de Dieu sur tous les jeunes présents au Festival. Agnès

 

La Gospa nous étonne toujours par le tact maternel qu'elle déploie pour aider ses enfants et réaliser une refonte de tout leur être s'ils s'abandonnent à elle avec confiance.

 

Samuel, un coiffeur français, a fait un pèlerinage à Medjugorje l'hiver dernier et raconte :

"J'étais homosexuel. Bien qu'ayant reçu dans mon enfance une éducation catholique, ma vie était très loin de Dieu. A Paris, je fréquentais les boîtes de nuit les plus perverties, et mon souci premier était de paraître. A l'âge de 36 ans, une hospitalisation d'urgence me révéla que j'étais atteint du sida. Alors je me souvins de Dieu mais, une fois sorti de l'hôpital, je continuai pendant 3 ans à chercher l'homme de ma vie… Cependant, de déception en déception et de vide en vide, je compris enfin que je faisais fausse route. Je cherchai alors activement à tourner ma vie vers Dieu. Lui seul pouvait me donner l'amour dont j'avais désespérément soif.
J'étais avide de me convertir lorsqu'un livre sur Medjugorje me tomba entre les mains, et je découvris que toutes sortes de personnes avaient trouvé là-bas une nouvelle vie, une nouvelle espérance. Moi qui étais plutôt dur, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'étais bouleversé! Je me suis donc rendu à Medjugorje et là, je fus frappé par l'intense présence de Marie, ma Mère, d'autant qu'elle me communiqua une grande paix intérieure. Depuis lors, je m'applique à convertir mon coeur chaque jour et à regarder vers Dieu. (…)

Je suis un nouveau converti, encore bien faible et vulnérable, mais chaque jour mon coeur bondit de joie d'avoir trouvé mon Créateur et ma Mère. Cette maladie qui aurait pu me tuer, Dieu l'a utilisée pour que je puisse renaître!
A ceux qui aujourd'hui sont comme j'étais avant, je veux dire: Dieu existe, il est Vérité!"

Du journal de Sr Emmanuel

 

 

ENTREVUE AVEC MARIJA PAVLOVIC

Dans les message de Marie, l’invitation à témoigner la joie

La Vierge nous demande toujours de vivre les messages qu’Elle nous donne. Elle ne veut pas nous rendre dépendants des messages mais nous appelle à être de joyeux porteurs de Sa parole et nous invite toujours à être de bons chrétiens. Notre-Dame nous donne l’opportunité de venir à Medj. et commencer une vie nouvelle; c’est pour cela qu’elle nous a choisis il y a 19 ans, et je désire par mon témoignage vous aider à vous plonger dans la grâce de Medj.

Quand la Gospa est apparue, nous lui avons demandé: "Pourquoi nous avoir choisis, nous?" Elle a répondu: "Dieu m’a donné la possibilité de choisir et je vous ai choisis, vous". Comme témoin de la Madone, j’aimerai vous aider à entrer dans cette grâce particulière pendant que nous vivons cette année jubilaire que nous donne l’Eglise, que nous donne Dieu.

D. La Madone est encore présente ici aujourd’hui, néanmoins beaucoup se demandent: que fait-elle? pourquoi apparaître aussi longtemps ?

R. " Moi je dis toujours: la Vierge nous aime et c’est pour cela qu’Elle est avec nous et désire nous guider sur un chemin concret, le chemin de chaque chrétien; pas celui d’un chrétien qui est mort, mais celui d’un chrétien ressuscité, qui vit avec Jésus jour après jour. Une fois un Pape a affirmé que si un chrétien n’est pas marial ce n’est pas un bon chrétien, c’est pour cela que mon désir est de vous faire tomber amoureux de la Vierge en pensant à ces moments pendant lesquels nous, nous sommes tombés amoureux d’Elle.

Je me rappelle qu’une fois la Madone nous a demandé de lui offrir pendant 9 jours quelques heures de prière pendant la nuit et pour cela nous allions sur la colline des apparitions et vers 2h30 Elle apparaissait. Durant ces 9 jours, nous les voyants avec d’autres personnes nous avons offert la neuvaine à Ses intentions.

La Madone apparaissait vers 2h30, mais nous et les gens réunis nous restions pour la remercier encore. Comme nous ne connaissions pas beaucoup de prières nous avions décidé de dire chacun un notre Père, un Ave Maria, et un Gloria; de cette façon nous finissions la nuit vers les 5 ou 6 heures du matin.

A la fin de la neuvaine la Vierge est apparue, très heureuse, mais la chose la plus belle c’est qu’avec Elle il y avait beaucoup d’anges, petits et grands.

Nous avons toujours remarqué que quand la Madone arrive avec les anges, si Elle est triste les anges le sont aussi, mais si Elle est heureuse leur expression de joie est encore plus intense que celle de Marie. Cette fois, les anges étaient très heureux.

Au moment de l’apparition toute la foule qui était avec nous a vu tomber une grande quantité d’étoiles et comme cela elle a cru sérieusement à la présence de la Gospa. Le jour suivant quand nous sommes allés à la paroisse, nous avons raconté au prêtre ce qui s’était passé; il nous a dit que le jour précédent c’était la fête de la N.D. des Anges!

Par le récit de cette expérience je désire vous proposer Ses messages les plus importants: la prière, la conversion, le jeûne... La Vierge demande la prière mais, préalablement, Elle demande la conversion. Elle veut que nous commencions à prier afin que notre vie devienne prière. Je me rappelle de cette fois où la Vierge nous avait demandé de dédier 3 heures à Jésus et nous, nous lui avions objecté: "N’est-ce pas un peu trop?" Elle a souri et répondu "Quand arrive un de vos amis, vous ne faites pas attention au temps que vous perdez avec lui". Ainsi Elle nous a amenés à faire que notre ami le plus cher devienne Jésus.

La Vierge nous a invités à la prière de façon progressive: la première prière que nous avons faite avec Elle a été celle des 7 Pater, Ave et Gloria avec le Credo. Puis petit à petit Elle a demandé le chapelet, ensuite le Rosaire complet et enfin, Elle a demandé de compléter notre prière par la Sainte Messe.

La Vierge ne nous oblige pas à prier. Elle nous invite à transformer notre vie en prière, Elle désire que nous vivions dans la prière de façon à ce que notre vie devienne une continuelle rencontre avec Dieu.

La Vierge nous appelle à donner un témoignage joyeux par notre vie. C’est pourquoi quand je parle je cherche à transmettre la joie que je vis avec la Vierge, parce que Sa présence ici à Medj. n’est pas une annonce de châtiments ou de tristesse, mais un témoignage de joie et d’espérance. C’est pour cela que la Vierge apparaît si longtemps. Une fois, dans un message à la paroisse Elle a dit "S’il en est besoin je frapperai à la porte de chaque maison, de chaque famille" Je vois beaucoup de pèlerins qui, de retour chez eux, ressentent ce besoin de conversion, parce que si j’améliore ma vie, j’améliore la vie de ma famille et celle du monde; et nous commençons à réaliser ce que nous demande la Sainte Ecriture: que chacun devienne la lumière et le sel de la terre.

La Vierge nous appelle de façon particulière afin que chacun de nous commence de toutes ses forces à être Son joyeux témoin. La Rédaction

 

 

* Moluques: Encore de graves désordres dans diverses zones des Moluques: plusieurs maisons de catholiques dans le chef-lieu ont été brûlées par des extrémistes musulmans et les troupes gouvernementales présentes ont laissé faire. En outre, il s’est produit des combats aux limites des quartiers chrétiens et musulmans. On n’a pas de nouvelles fiables quant à ce qui a provoqué de tels incidents.
Quoi qu’il en soit, les interventions successives des forces de sécurité ont provoqué au moins quatre morts et une vingtaine de blessés. Simultanément, des attaques quotidiennes sont perpétrées par des tireurs musulmans sur les navires de passage dans l’archipel et sur les communautés catholiques de l’île de Saparua (Moluques centrales). Enfin, les autorités de Jakarta ont envoyé 682 soldats dans les Moluques avec le principal devoir de réquisitionner des armements.

* Angola : L’Evêque de Uje, Mgr Francisco de Mata Mourisca, a renouvelé la disponibilité de l’Eglise Catholique angolaise à contribuer au processus de paix dans le Pays africain tourmenté. Le prélat a ensuite ajouté que son diocèse, durement éprouvé par la guerre qui sévit entre les forces gouvernementales et les rebelles de l’Unita (Union Nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) organisera en septembre une ‘semaine consacrée au mouvement pour la paix’, une initiative qui entend relancer à travers la participation populaire, le processus de réconciliation nationale.

 

Dédié à don Angelo ‘chantre des gloires de Marie’

L’Association ‘Solidarité et Aide pour la Maison Internationale de la Paix’, (qui s’intéresse à la création de l’Hôpital Padre Pio pour l’accueil et le soin des enfants handicapés et mutilés), en vue de l’ouverture de son premier noyau opérationnel dans la paroisse de Medj. confie à don Angelo Mutti et à son assistance céleste (ainsi qu’à celle d’autres amis qui, comme lui et de différentes manières ont contribué à la diffusion du projet Medjugorje 2000) et a voulu lui dédier un secteur de l’édifice: c’est celui des laboratoires d’analyses et de diagnostics. A ce propos, P.Mannes M.Ghizzardi, assistant religieux de l’Association et dominicain de Bolzano rappelle ainsi don Angelo et son œuvre:

" Don Angelo a dépensé ses dernières années de prêtre pour faire connaître que la Bienheureuse Vierge Marie s’est manifestée à Medj. et est venue offrir à tous l’infinie miséricorde de son Fils Jésus avant le jour de Sa justice.
Je connus occasionnellement don Angelo en 1985 et notre rencontre fut simple, fraternelle et vivante. Depuis déjà le 21 novembre 1984 il publiait le mensuel Echo de Medj., à l’origine feuillet paroissial comportant les dernières nouvelles relatives aux grâces que les pèlerins recevaient à Medjugorje.
Don Angelo disait : ‘Combien de bénédictions pourra transmettre une mère comme Marie aux fils qui se soumettent à Elle et l’aiment de tout leur cœur! Faisons un trésor de ces jours de grâce où il lui est accordé de nous communiquer majoritairement Ses dons, en célébrant Ses fêtes dans la pureté de la conscience (confession), avec l’Eucharistie et avec des signes particuliers d’affection envers Elle’.
Durant ses quinze dernières années d’activité sacerdotale,
don Angelo a été le chantre des gloires de Marie. Il l’a fait avec amour, dans l’humble silence de son bureau, dans l’écriture et la prière. Des lettres du monde entier lui parvenaient; elles enrichissaient son journal mais encore plus le cœur et l’esprit de ses millions de lecteurs. Pour moi, chaque fois que je lisais ce petit journal, c’était un moment de grâce: savoir que Marie était en chemin avec Son peuple dans le monde, était source de joie.
Epuisé et consumé par un mal inexorable, don Angelo, quand on lui demandait comment il allait, répondait avec un calme sourire : ‘J’entends les Bienheureux qui m’appellent’.
La nouvelle de sa mort a paru
sur le n°150 d’Echo;150 numéros, comme les grains d’un grand Rosaire d’amour qu’il a récité jusqu’à l’ultime pour la Bienheureuse Vierge Marie tout au long de ces 15 années, semblables aux quinze mystères du Rosaire, comme les stations d’une personnelle Via Crucis.
Don Angelo a cru dans l’œuvre de notre Association, c’est pourquoi nous avons senti le devoir particulier de lui exprimer, pour autant que cela nous est possible, notre reconnaissance et notre gratitude en rappelant sa mémoire à ceux qui seront appelés à entrer dans le 1er Noyau Opérationnel du nouvel Hôpital, en lui dédiant le secteur des
laboratoires d’analyses et de diagnostics où sera pour toujours exposé un grand médaillon photographique de son visage ".
P.Mannes Ghizzardi

 

LES LECTEURS NOUS ECRIVENT

P.Laurent du Rwanda: "Très chers amis de l’Echo de Marie, je vous remercie de tout coeur pour l’assiduité et la régularité avec lesquelles vous m’envoyez l’Echo. Le bulletin m’est très utile et précieux surtout pour réchauffer le coeur de mes jeunes, pour les faire se réjouir en ressentant comment et combien la Maman céleste les aime. Chaque soir, nous récitons pour vous le Saint Rosaire. Que Notre-Dame vous obtienne de son Fils Jésus les grâces les plus belles".

Soeur Marie de l’Assomption de Crémone : Trés chers, je vous écris pour vous remercier pour l’Echo de Marie qui continue sa publication malgré le décès de don Angelo. Je prie la Madone pour qu’Elle suscite des coeurs généreux qui soutiennent votre oeuvre si précieuse. Avec affection je vous salue et prie pour vous.

Zaira d’Udine: "Je vous remercie infiniment et suis très heureuse que l’oeuvre fondée par don Angelo continue désormais sous sa protection céleste afin qu’il soutienne et guide les nouveaux artisans de la rédaction et de la distribution. Nous sentons don Angélo plus que jamais proches de chacun de nous".

P. Diego: Pour don Angelo et encore plus pour la Reine de la Paix continuez à nous envoyer l’Echo parce que c’est un excellent moyen d’évangélisation.

Joseph Bozzo distributeur de l’Echo au Canada: "Chers frères et soeurs, merci pour l’Echo! Je sais que vous vous sentez orphelin mais il faut avoir du courage et confiance dans la présence spirituelle de don Angelo parmi nous. Avec son intercession et celle de Marie, il sera fait en sorte que l’Echo continue. Nous sommes avec vous dans les prières et en esprit".

Anne de Molfetta (BA): "Je travaille dans une paroisse et par hasard il m’est arrivé de lire l’Echo. J’ai été très surprise par la richesse de son contenu, par les articles intéressants et lisibles qui invitent toujours à la prière et surtout pour les commentaires mensuels des messages de la Madone que j’ai lus avec une grande attention et qui ont suscité en moi une grande dévotion à Marie ".

Claire de Genève: " Je reçois toujours avec beaucoup de plaisir votre bulletin et je le distribue aux autres qui comme moi le lisent volontiers".

Anne de Piana Battolla ‘SP: "Je désire vous remercier infiniment. J’ai lu par hasard votre bulletin à l’hôpital et il m’a beaucoup plu. J’aimerais le recevoir".

Danièle: "Chers amis de l’Echo de Marie, je reçois depuis lontemps votre bulletin; c’est un don de Dieu de le distribuer à tous afin que s’accomplisse son Règne. Quel meilleur apostolat que de diffuser des imprimés qui parlent de Lui à travers Sa - et notre - Mère. Merci pour la lumière qui vient de la lecture et de la méditation des articles qui le composent".

Nous rappelons que les personnes non ou mal voyantes peuvent recevoir l’Echo de Marie en cassettes audio (journal mensuel).

 

 

Rome attend la Vierge de Fatima

"Sois bénie, en cette Année Sainte, au-dessus de toute créature! Toi, Servante du Seigneur, qui obéis entièrement au divin appel. Je te salue, Toi qui es entièrement unie à la consécration rédemptrice de ton Fils!
Qu’Il illumine spécialement les peuples dont Tu attends notre consécration et notre confiance. Aide-nous à vivre dans la vérité de la consécration du Christ pour l’entière famille humaine du monde contemporain"
(J.P.II 1981).

La vénérée statue de la Vierge de Fatima a été ‘invitée’ à Rome par le Saint Père. Son arrivée est prévue pour le samedi 7 octobre (fête de la Vierge du Rosaire). A cette occasion sur la place St Pierre se déroulera la célébration du St Rosaire en présence de tous les Evêques réunis pour leur Jubilé. Le jour suivant, dimanche 8, Jean-Paul II célébrera l’Eucharistie et priera l’acte de consécration à Marie du nouveau millénaire.

Quel grand don de grâce de pouvoir être présents! Venez avec vos familles honorer Notre-Dame de Fatima. De cette façon vous ferez un pèlerinage à Fatima… tout en allant à Rome. Prions dès maintenant pour accompagner une des plus belles initiatives du Grand Jubilé. Mgr P.M.Hnilica

Nous tendons la main avec confiance pour demander la prière de tous. Nous nous sentons comme des enfants abandonnés dans les mains du Seigneur malgré les difficultés. Nous tendons la main à l’intercession de don Angelo qui maintenant peut jouir aussi du sourire de Marie.

Que Dieu vous bénisse.

Villanova Maïardina, 14 septembre 2000

 

Echo français sur Internet: echodemarie@net-up.com

Eco sur Internet: www.eclipse.it/medjugorje

 

E-mail Italie : ecodimaria@mclink.it

Au cours des mois de juin et juillet 2000 les lecteurs d'Echo francophone ont envoyé: pour Echo 37.876 Fr.. Que les généreux donateurs veuillent bien trouver ici l'expression de la gratitude des bénéficiaires.

L'Echo de Marie dans les langues principales se trouve à Medj. dans le tout nouveau magasin Shalom, à droite devant l'Eglise; désormais on peut également se le procurer à Aïn-Karim, dernier magasin de la Galerie sous l'Hôtel International, dans la rue qui est en face de l'Eglise.

* Voyages à Medjugorje - Car journalier (très économique), partant de Trieste (à côté de la gare ferroviaire): départ à 18h, arrivée le lendemain matin à 8h. Retour aux mêmes heures. (tél.00 40 425 001). Par mer traghetto d'Ancone, lundi, mercredi, vendredi à 21h; samedi à 22h. (fax 00 202 628, ag.Mauro) et (00 202 296, ag.Morandi).

 

 

EDITIONS ETRANGERES:

albanaise: Sender Prendushi, L.Heroj Rr Skenderbeg 98, Shköder (Albanie)

allemande: Echo aus Medj. cas.post.149, I-46100 Mantova Italie.

anglaise: Echo of Medj. cas.post.27,I-31030 Bessica Treviso (Italie).

brésilienne::Servos da Rainha C.P.02576,70279-970 Brasilia DF

catalane: Amics de Medj. c.Carme 11 baixos, E-08700 Igualada-Catal.(Espagne)

espagnole: Roger WATSON, c/o Antonucci ,v.Verrotti 1, I-47100 Aquila

grecque: Sr Despina, 69 rue Epirou, Agia Paraskevi, 15341 Athènes (Grèce)

hongroise: Fraternitas, 1399 Budapest.701/85 (Hongrie)

néerlandaise: Misericordplein 12C, 6211-HK,Maastricht (Hollande)

polonaise; Echo Maryi - 30-960 Krakôw 1- Skr.pocz 188 - Polonia -

portugaise::G.daCunha Correia 24 r.L.de Brito,4915 Vila Praia de Ancora

roumaine: Ecou din Medj. c.p.41-132 Bucarest (Roumanie)

russe: Dom Marii, Ul Remisova 5 a/28, 113186 Moscou (Russie)

suédoise: Carlo Frizzo,c/o J.Hemmet, 16849 Drachmannsg 2, Bromma (Suède)

tchèque:Medzugorské/ozveny,Ilbenstàdter,Str.6,DW-60385-Frankfurt.60,Allem.

 

DISTRIBUTEURS: Au Canada: "Arts O Graph" N.D.Inc 6653 Papineau, Montreal 1 Québec H2G 2X3; Joseph Bozzo, 8324 Nicolas Leblanc, Montreal Que H1E 3W5. En Espagne:José L.Lopez de S.Roman, Ap.246, Palencia (Espagne). Aux Philippines: Raquel D.de Leon, POB 789, 1099 Manille. En Suisse: Nora Künzli, rue Caressaa,CH-6862 Rancate,O91/6463469 (versements:Banque Raiffeisen, Eco di Medj.CH-6862 Rancate, cc.69-1079 0) Aux USA: Joanne Clark, 17503 Applewood LN Rockeville, Maryland 20855; Peter Miller P.O.Box 2720-230, Huntington Beach CA 92647; Australie: (toutes langues) Medjugorje Sentinel P.O.Box 746, Pennant Hills, NSW 2120.

UNE SEULE ADRESSE POUR L'EDITION EN LANGUE FRANCAISE:

"ECHO DE MARIE REINE DE LA PAIX - B.P.4602 - F-45046 Orléans Cedex 1.

 

* Pour diffuser les messages et les vivre dès leur parution vous pouvez recevoir les quelques lignes du message mensuel dès le 27 de chaque mois (postés le 26) et ceci en autant d'exemplaires que vous le souhaitez; il suffit d'en faire la demande à l'adresse ci-dessus.

* L'ECHO en cassettes-audio pour non-voyants (mensuel) les personnes intéressées peuvent s'inscrire également à cette adresse.

L'Echo de Marie Reine de la Paix est gratuit. L'oeuvre vit d'offrandes.

CCP DIJON 4480-19 R ou chèques.

Merci d'établir les Euro-chèq.en francs français à un seul ordre: ECHO DE MARIE, 18 allée Thévenot - F-39100 DOLE.

 

Original italien: Eco di Maria. Cas.Post.149 - Mantova (Italie)

Autorizz.Tribunale di Mantova n.13 - 8.11.86. Resp.Ing.A. Lanzani-Tip. DIPRO

(Roncade TV).