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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 172 (Novembre-Décembre 2003)

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Eco di Maria
Regina della Pace

Français 172


Novembre-décembre 2003

Message de la B. Vierge Marie le 25 septembre 2003

Chers enfants, aujourd’hui encore, je vous invite à vous rapprocher de mon coeur. C’est seulement ainsi que vous comprendrez le don de ma présence ici, au milieu de vous. Je désire, petits enfants, vous conduire au cœur de mon Fils Jésus. Mais vous résistez et vous ne désirez pas ouvrir vos cœurs à la prière. Je vous appelle à nouveau, petits enfants, ne soyez pas sourds mais comprenez mon appel qui est salut pour vous. Merci d'avoir répondu à mon appel.

Ne soyez pas sourds!

Ce message est l'appel affligé de la Mère qui ne se fatigue pas de rappeler Ses enfants; au contraire, plus Elle les sent lointains, plus Elle désire les serrer contre Elle, les rapprocher de Son coeur. Dans cette embrassement nous comprendrons le don de sa présence au milieu de nous. Pas de mots, pas de raisonnements, pas endoctrinement mais les palpitations de vie qui passent de Coeur à coeur. Serrés contre Elle notre coeur battra conjointement au Sien et quand nos battements se confondront avec les Siens, alors nous comprendrons. Nous comprendrons combien est infiniment grand le don de sa présence à Medjugorje, quel trésor inestimable de grâce il renferme, quelles perspectives de salut s'ouvrent pour le monde. Le Coeur de Marie, le Coeur de Jésus, notre coeur. C'est une rencontre d'âmes et non de théories, pas plus que de doctrines. Regarder Marie, la contempler, la ressentir vivante et proche, l'appeler, l'invoquer, lui parler; se confier à Elle, établir avec Elle un réel et concret rapport de vie, sans dissimulations, sans réticences; se remettre à Elle avec docilité, avec obéissance, avec amour, avec confiance.

Je désire vous guider, petits enfants, au coeur de mon fils Jésus. C'est le devoir de Marie dans l'attente du retour du Fils. Le don de sa présence au milieu de nous n'est pas une fin en soi; le but est de nous guider au coeur de Jésus. Faites tout ce qu'Il vous dira (J. 2, 5), nous répétera-t-Elle encore, et le Coeur Très saint de Jésus nous dira Son Amour. Lui, qui… ne considéra pas comme un trésor jaloux son égalité avec Dieu, mais…s'humilia lui-même en se faisant obéissant jusqu'à la mort et la mort en croix (Phil 2, 6-8) nous rendra participants de Son amour pour le Père. Lui, qui a soif (J.19, 28) de notre amour nous donnera la capacité de savoir attendre l'amour de nos persécuteurs, à avoir soif de cet amour.

Être chrétien veut dire demeurer dans le Coeur très saint de Jésus pour vivre en Lui et se laisser vivre de Lui afin de ne faire qu'un avec Lui. Mais nous opposons de la résistance et ne voulons pas ouvrir nos coeurs à la prière. Ainsi nous compromettons l'action de Marie en nous, ainsi nous n'atteignons pas le Coeur de Jésus. Mais Marie est encore avec nous. Je vous invite de nouveau, petits enfants, ne soyez pas sourds, mais comprenez que mon invitation est salut pour vous. Nous qui disons croire à l'authenticité de la présence de Marie à Medjugorje, en quelle considération tenons-nous ces paroles? Pourtant, il y n'aurait même pas besoin de croire à Sa présence pour reconnaître la valeur salvatrice de cette invitation. Hors de Jésus point de salut. Essayons d'ouvrir nos coeurs à la prière; efforçons-nous de laisser prier en nous l'Esprit, sans le dominer avec nos formules ou avec nos paroles. Vivons la S. Messe. Adorons Jésus dans le sacrement de l'Eucharistie et que notre vie en soit plus belle. Essayons de louer Dieu non seulement dans la joie mais aussi dans les adversités, non seulement sur le Tabor mais aussi sur la Via Crucis. Nous essaierons d'expérimenter combien Son joug est doux et Son fardeau léger (Mt 11, 30). Efforçons-nous de vivre les Béatitudes (Mt 5, 1-12; Lc 6, 20-26). C'est un temps de grâce, temps favorable pour un chemin de sainteté. Le roi attend que se remplisse la salle du banquet préparé pour les noces de son fils (Mt 22, 2-14); Marie a préparé pour nous l'habit nuptial; qu'attendons-nous pour l'endosser?

Paix et joie en Jésus et Marie.

Nuccio Quattrocchi

 

Message de la B.V. Marie le 25 octobre 2003.

"Chers enfants, je vous appelle à vous consacrer à mon coeur et au coeur de mon Fils Jésus. Je désire, petits enfants, vous emmener tous sur le chemin de la conversion et de la sainteté. C'est seulement ainsi que, à travers vous, nous pouvons emmener le plus d'âmes possible sur le chemin du salut. Ne tardez pas, petits enfants mais dites de tout coeur: "Je désire aider Jésus et Marie pour que le plus possible de frères et soeurs connaissent le chemin de la sainteté". Ainsi vous ressentirez la satisfaction d'être amis de Jésus.

Merci d'avoir répondu à mon appel".

Consacrés à Jésus

N'hésitez pas, mes enfants. C'est un doux rappel quand nous mériterions peut-être un dur reproche. Mais Marie est mère de miséricorde et elle nous attend encore. Je vous invite à nouveau à vous consacrer à mon coeur et au coeur de mon fils Jésus. La consécration demandée par Marie aboutit au désir de nous conduire tous sur la voie de la conversion et de la sainteté. C'est pour cela que nous sommes créés et pour cela que Marie nous sollicite de toutes les façons possibles.

Progresser sur la voie de la sainteté est déjà un objectif tellement élevé qu'il nous amène à tout sacrifier avec joie pour l'atteindre. Mais là il ne s'agit pas seulement de la sainteté de quelques-uns; cela met en jeu le salut de beaucoup: ce n'est qu'ainsi, à travers vous, que nous pouvons conduire le plus d'âmes possible sur le chemin du salut. Il est donc nécessaire (seulement ainsi) de se laisser conduire par Marie sur la voie de la conversion et de la sainteté pour que Jésus et Marie puissent conduire au salut le plus d'âmes possible. Jésus et Marie ont besoin de nous (à travers vous) pour sauver les âmes! C'est une réalité bien connue de l'Eglise, c'est l'histoire vécue de beaucoup de saints, mais c'est toujours un grand mystère, le mystère impénétrable de l'Amour de Dieu! A Fatima comme à Medjugorje, Marie invite à la consécration à son Coeur Immaculé pour le salut de chacun et pour celui du monde entier. Il y a exactement 15 ans (message du 25.10.1988), elle disait ceci: "...C'est pourquoi, mes enfants, aujourd'hui je vous invite à adresser une prière à mon cher Fils Jésus, pour que tous vos coeurs soient à Lui (c'est-à-dire consacrés au Coeur de Jésus, comme elle y invite aujourd'hui). Et en outre je vous invite à vous consacrer à mon coeur immaculé (comme aujourd'hui). Je désire que vous vous consacriez personnellement, comme familles et comme paroisses, de façon telle que tout appartienne à Dieu par mes mains...".

Se consacrer au Coeur Immaculé de Marie et au Coeur de Jésus signifie s'offrir totalement, corps et âme, à Jésus et Marie; vivre d'eux, avec eux, pour eux; perdre notre aspect pour assumer le leur; leur laisser visiter et racheter tout ce qui est en nous et de nous. Se consacrer signifie tout offrir pour être tout de Dieu et seulement de Dieu; se laisser élever avec le Christ (Jn 12,32) quand la souffrance nous malmène, quand la solitude nous épouvante, quand la mort avance; regarder le Fils de l'homme élevé sur la Croix (Jn 14,15), toutes les fois que la morsure du serpent antique nous est venin de haine et d'orgueil ou de désespoir. Se consacrer signifie ne plus s'appartenir, mais être réservé à Dieu.

Certes, il n'est pas possible de se consacrer en comptant sur ses propres forces. Notre volonté ne suffit pas, même si elle est nécessaire; aucune autre ressource humaine ne suffit si elle n'est pas soutenue par la grâce divine. Mais cette grâce est assurée par Marie en personne; c'est Elle qui nous appelle à la consécration, c'est son désir de nous conduire sur la voie de la sainteté. Qu'est-ce qui nous manque? N'hésitons plus. Aidons Jésus et Marie pour que le plus possible de frères et de soeurs connaissent la voie de la sainteté. Ce n'est pas avec des paroles que l'on indique la voie de la sainteté, mais en se laissant remplir d'Esprit Saint, en vivant étroitement unis, c'est-à-dire consacrés, à Jésus et Marie. Pensons que parmi les frères et les soeurs qui attendent cette révélation il y a peut-être notre conjoint ou conjointe, nos enfants, ceux qui nous sont chers; et peut-être aussi même des personnes qui nous sont hostiles, qui nous ont fait beaucoup de mal et qui justement pour cela ont besoin de notre pardon (Lc 23,34). Pour les uns et les autres que notre personne soit le véhicule de la divine Miséricorde et nous sentirons le contentement d'être amis de Jésus.

N.Q.

LES 25 ANS DU PAPE WOJTYLA

Temps de Jubilé, temps de bilan, temps de souvenirs pour notre Pape qui, le 16 octobre a fêté le 25ème Anniversaire de son pontificat. Quelqu'un l'a défini le "pape des records" et non sans raison, vu la densité et la variété des événements qui ont caractérisé sa vie et son activité. Un homme venu de l'est pour occuper de manière inattendue, la chaire de Pierre et qui a mis son empreinte de manière déterminante sur le destin du monde par son action de prophète, de précurseur anticonformiste sous bien des aspects.

Le ton des célébrations frise, à l'occasion, "le culte de la personnalité" et canonise avant l'heure celui qui, au contraire, a bien envie d'être encore protagoniste de sa propre histoire. Ce qui est certain c'est que ce choeur de consensus et d'applaudissements incontestablement mérité, d'autant mieux qu'il vient de voix très diversifiées, réunit croyants et incroyants et lui arrive de toutes les latitudes de la planète. Cependant quand les analyses se concentrent trop sur l'importance du rôle politique et social joué par le Pontife, on risque de perdre de vue le noyau central d'où débouche l'énergie qui le stimule dans sa mission apostolique: l'appel du Christ.

C'est à cela que pense le Saint Père quand il rappelle dans l'homélie qu'il a lue aux illustres invités et aux milliers de personnes accourues de partout pour le fêter: "Au Conclave, par la voix du Collège cardinalice, Christ m'a dit à moi aussi, comme jadis à Pierre sur le lac de Génézareth: "Pais mes brebis (Jn 21,16). J'ai entendu, dans mon âme, l'écho de la demande adressée alors à Pierre: "M'aimes-tu? M'aimes-tu plus que ceux-ci..."

Ce n'est que dans la logique du regard d'amour posé sur lui par le Christ qu'on peut lire la réponse radicale de Jean-Paul II. Une réponse qu'il a voulu partager avec des millions d'hommes, en parcourant le monde en long et en large (102 voyages internationaux et 143 visites en Italie). Une réponse qu'il a documentée avec un amour tout spécial dans ses 14 encycliques, ses 13 exhortations apostoliques, ses 11 constitutions, ses 42 lettres apostoliques, dans ses audiences, ses homélies, ses discours aux foules...Vrais documents de la foi.

Aujourd'hui, Chers Frères et Soeurs, je suis heureux de partager avec vous une expérience qui désormais atteint le quart d'un siècle. Chaque jour, se renouvelle au dedans de mon coeur le dialogue entre Jésus et Pierre. En esprit je vois le regard bienveillant du Christ ressuscité. C'est Lui, même s'il connaît mon humaine fragilité, qui m'encourage à répondre avec confiance comme Pierre: "Seigneur, tu sais tout; tu sais que je t'aime (Jn 21,17). Et puis il m'invite à assumer les responsabilités qu'il m'a assignées".

Dans ces 25 ans il n'a jamais perdu de vue que l'Eglise est l'épouse du Christ, son Corps, son troupeau. C'est un fait réel et non un "paragraphe du Catéchisme" derrière lequel se cacheraient des jeux de pouvoir et de sordides intérêts (qui hélas, aujourd'hui même ternissent la pureté de l'Epouse). Servir l'Eglise, en quelque position qu'on se trouve, ne signifie pas acquérir des privilèges et satisfaire des ambitions personnelles, mais c'est accepter le sort du Christ qui a choisi de donner sa vie pour ses brebis.

"Le bon pasteur offre sa vie pour ses brebis (Jn 10,11) continue le Saint Père. Quand Jésus prononçait ces paroles, les Apôtres ne savaient pas qu'il parlait de lui-même. Même Jean, l'apôtre privilégié, ne le savait pas. Il l'a compris sur le Calvaire, au pied de la Croix, en le voyant offrir silencieusement sa vie pour "ses brebis".

On ne peut pas plaisanter avec le Corps du Christ. On ne le manipule pas à sa fantaisie. Il faut être conscient qu'on ne peut assumer une responsabilité aussi grande que "par le Christ, avec le Christ et dans le Christ".

"Quelqu'un qui en fut bien conscient c'est en particulier Pierre, "témoin des souffrances du Christ" (1 P.5,1) qui exhortait les anciens de l'Eglise: "Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié" (1 P.5,2).

C'est cette même conscience que j'ai eue quand le Seigneur m'a appelé a accomplir la mission de Pierre. Depuis le début de mon pontificat, mes pensées, mes prières et mes actes ont été animés d'un seul désir: témoigner que le Christ, le Bon Pasteur, est présent et agissant dans son Eglise. Voilà pourquoi, dès le premier jour, je n'ai jamais cessé d'exhorter: "Ouvrez, oui ouvrez toutes grandes les portes au Christ! Laissez-vous guider par Lui! Ayez foi en son amour".

C'est ce qu'il a dit dans ces années aux jeunes à qui il a consacré la plus grande partie de son temps et de son amour. C'est ce qu'il a dit aux femmes, que pour la première fois de l'histoire, il a rétablies dans leur dignité, soulignant de bien des façons la place centrale du "génie féminin". Il l'a dit aux gouvernants des nations et aux peuples en guerre, à travers des gestes concrets de réconciliation et un engagement irrépressible pour la paix. Il l'a dit aux Eglises, diverses dans leur foi et leur confession, promouvant le dialogue oecuménique et la recherche "de l'unité dans la diversité". Il l'a dit aux pauvres, aux malades, aux marginaux, aux moins fortunés, à ceux qui meurent de faim, à ceux qui survivent affamés. A ceux qui ne vivent que d'espoir.

Il l'a dit par Marie et avec Marie, à qui, de façon définitive et totale, il avait consacré son pontificat et à qui avec une tendresse filiale, il continue de murmurer: Totus tuus, Reine de la Paix

Rédaction

 

Mère Teresa, Bienheureuse

le verre d'eau de Jésus

Populaire depuis toujours; admirée et aimée depuis toujours. Par conséquent il n'est pas facile de parler d'elle, spécialement dans ces jours qui font comme une couronne à sa béatification, où tout le monde parle d'elle et où l'on écrit sur elle un peu tout.

Evénement annoncé, attendu, voire - pourrait-on dire - escompté. Des fleuves d'encre se déversent sur les pages des journaux du monde entier pour lui faire hommage. C'est un devoir de le faire, même si l'on donne l'impression de répéter. En tout cas, tâchons au moins de ne pas faire de la rhétorique.

Notre protagoniste est "la servante des plus petits". MERE TERESA DE CALCUTTA, soeur minuscule d'origine albanaise, a accueilli avec sérieux l'appel du Dieu crucifié qui un jour a murmuré clairement dans son coeur: ""J'ai soif..."

Jésus avait soif des âmes et soif d'amour. Mais surtout il avait soif au dedans des âmes des pauvres: les âmes et les corps des moribonds, des rejetés, des miséreux. Il y en avait peu qui étaient disposés à lui offrir à boire pour calmer sa soif ardente. Il fallait se lancer et surtout il fallait aller au milieu d'eux, entrer dans leurs plaies, physiques ou morales, sans dégoût ni reculade.

Elle l'a fait. Agnès Gonxha Bojaxhin a pris le nom de Thérèse - comme la petite sainte de Lisieux - quand elle a prononcé ses voeux dans l'Institut irlandais de la Bienheureuse Vierge Marie, connu comme "Soeurs de Lorette". Vingt années sereines dans une communauté qu'elle pensait devoir être définitivement la sienne, mais qu'elle n'a pas hésité à abandonner pour suivre cette voix implorante qui ne pouvait pas rester sans écho. Par des paroles et des visions intérieures, Jésus lui révélait le désir de son Coeur: c'est "par des victimes d'amour qu'il pourrait irradier son amour sur les âmes". Elle décide alors de devenir elle-même un verre d'eau pour désaltérer l'Assoiffé.

On le sait, un verre, pour offrir de l'eau à boire, doit être propre, vide et assez grand. C'est ce qu'était Mère Teresa. Elle s'était laissée purifier par une prière assidue, vider par les renoncements, élargir par le sacrifice. C'est ainsi que

de son coeur pouvait jaillir l'eau vive, la seule capable d'abreuver les âmes et dont la seule source est la Charité.

Elle a commencé de cette façon son voyage sur la terre des derniers qui n'avaient presque plus de droits, sinon celui de mourir. Effectivement elle aimait répéter que la plus grande pauvreté c'est de n'être pas désiré, de n'avoir personne qui prenne soin de vous. Et elles sont nombreuses, des milliers en fait, qui l'ont suivie, qui ont pris le nom de "missionnaires de la Charité" dans la nouvelle congrégation que la Mère avait fondée pour "apaiser la soif infinie de Jésus sur la Croix, par amour des âmes...travaillant pour le salut et la sanctification des plus pauvres entre les pauvres. Sa vocation a donc été une "vocation dans la vocation "

Beaucoup la comparent à François, le saint d'Assise. Ils ont des traits communs qui les font aimer plus que d'autres, à commencer par le radicalisme avec lequel l'un et l'autre ont suivi le Christ pauvre et crucifié, refusant les atténuations quelles qu'elles soient et prenant avant tout pour eux ce que Dieu avait choisi pour lui-même: l'abaissement, le dépouillement total (Ph.2,7).

Ce qui les unissait c'était la priorité absolue qu'ils donnaient à la prière, unique ressource dans la fatigue quotidienne; la passion pour l'eucharistie, lieu intime de rencontre avec l'Aimé, la passion pour les malheureux, pour ceux qui ne sont rien et qui, à leurs yeux, devenaient un bien précieux qu'on sert avec soin et tendresse.

Fils de leur temps, tous deux savaient tisser sans gêne, des rapports avec tous, avec les puissants et les faibles, restant toujours égaux à eux-mêmes, sans masques, sans intérêts à défendre, alors que, dans leur coeur, brûlait cette envie contagieuse de "sourire à Dieu", de lui dire oui en tout, même à ses demandes les plus dures. Une envie qui s'est étendue comme une tache d'huile et au-delà de toute prévision: 5.000, les Frères au temps de François, 4.500, les Soeurs de Mère Teresa.

Ce qui, de toute façon, les a rendus - malgré eux - icônes de la "sainteté globale", c'était la capacité de synthétiser, dans leur petitesse, l'universalité de l'amour de Dieu. C'est pour cela que le monde sent qu'ils sont à sa disposition. Teresa disait à ce sujet: "Je suis albanaise d'origine, indienne de nationalité. Pour ce qui concerne ma foi, je suis une soeur catholique. Selon ma vocation, c'est au monde entier que j'appartiens. Mais selon mon coeur, j'appartiens entièrement au Coeur de Jésus".

Elle vivait son existence indienne, enveloppée dans un sari blanc bordé de bleu, les couleurs traditionnelles de Marie qu'elle définissait "la première Missionnaire de la Charité". Et c'est à Marie, à son Coeur Immaculé qu'elle confiait sa mission, ses fils et ses filles. Le chapelet était comme un prolongement de ses mains; elle le récitait à tous ses moments libres.

Dans une récente biographie, née des recherches entreprises pendant le procès de béatification , nous lisons: "Cachée aux yeux de tous, cachée même à ceux qui l'approchaient de plus près, sa vie intérieure fut marquée par une étrange expérience: la sensation profonde, douloureuse et permanente d'être séparée de

Dieu voire rejetée par Lui, jointe à un désir de Lui qui allait croissant. Elle a appelé son épreuve intérieure: l'obscurité." Cette épreuve, lancinante par moments, a été accueillie comme un singulier "don et privilège".

"Personnellement, j'ai de la reconnaissance envers cette femme courageuse, que j'ai toujours sentie proche de moi", déclarait Jean-Paul II dans son homélie de la béatification de Mère Teresa.

C'était un matin ruisselant de soleil, ce dimanche 19 octobre, où dès l'aube s'étaient rassemblés quelque 300.000 personnes autour du vieux pape pour assister à la béatification la plus rapide de toute l'histoire: à peine 6 ans après la mort de la soeur albanaise. Hors de toutes les normes. Mais ainsi le voulait le Saint Père, qui avait même proposé de sauter un échelon pour la proclamer directement sainte. Il voulait le faire lui-même et ne pouvait courir le risque d'un retard.

On ne le lui a pas permis, mais en tout cas rien n'a empêché les 2.000 déshérités romains qui occupaient les postes d'honneur sur les gradins de Saint Pierre, de fêter avec lui "la petite femme amoureuse de Dieu", comme il l'écrivait dans son

homélie. Une homélie que, pour la première fois, il n'a même pas pu lire, à cause de sa maladie qui le gêne de plus en plus, mais dont il a souligné chaque expression par l'intensité de son regard magnétique et paternel.

"De temps en temps elle venait me parler de ses expériences au service des valeurs évangéliques, raconte le pape. Je me souviens, par exemple, de ses interventions en faveur de la vie et contre l'avortement, même à l'occasion du Prix Nobel de la paix qui lui était conféré" (Oslo,10 décembre 1979). Elle disait volontiers: "Si vous savez qu'une femme ne veut pas garder son enfant et désire avorter, essayez de la convaincre de m'apporter cet enfant. Moi je l'aimerai, voyant en lui le signe de l'amour de Dieu."

Arrêtons-nous. Il reste encore bien à dire et à rappeler. Toujours est-il que nous rendons grâce à Dieu pour ce grand exemple de sainteté qui nous exhorte à 're-visiter' notre existence avec une lumière plus claire et plus éloquente. Mère Teresa nous a ré-enseigné le chemin du Christ, sans demi-mesures ni choix accommodants. Sa grandeur réside dans son habileté à donner sans calculer le prix, à donner "même si ça fait mal" nous suggère le pape.

N'allons donc pas nous mettre à l'abri derrière sa sainteté pour l'admirer tout en nous berçant dans notre petite vie tranquille. Peut-être est-ce le moment de comprendre que c'est justement celui qui vit à nos côtés qui est le pauvre attendant de nous un simple verre d'eau. Comme elle l'a fait, elle. Ni plus ni moins.

Stefania Consoli

 

LES NOUVEAUX SAINTS:

"Sauver l'Afrique avec l'Afrique"

C'était la devise de Daniel Comboni, unique survivant d'une famille de huit enfants de Citron du Garda (BS I), un homme qui, dans la moitié du dix-neuvième siècle a donné vie à une nouvelle manière d'envisager le travail missionnaire, surtout en terre africaine. Un fils de pauvres jardinier-paysans, qui devint le premier Évêque catholique de l'Afrique Centrale et un des plus grands missionnaires de l'histoire de l'Église, seulement parce qu'il voulut s'aventurer dans le coeur de l'Afrique - avec l'Afrique dans le coeur.

"Négritude"

Il s'était enamouré de la "Négritude" dans une période où l'esclavagisme, bien que prohibé officiellement, continuait à rendre la destinée d'hommes et de femmes semblables à celle d'animaux en cage. Il devient la voix qui en dénonce les plaies dans une Europe en pleine renaissance. Il en devient aussi promoteur courageux dans une Église où "nombreux étaient ceux qui pensaient à l'Afrique comme objet d'occupation, de partage, de domination - rappelle le Card. F. Arinze - et où d'autres rêvaient d'une Afrique à aider, civiliser, éduquer. Mais pour eux l'Afrique était toujours vue comme un objet, jamais comme un sujet."

En 1864, priant sur la tombe de St Pierre à Rome il reçoit une inspiration profonde de laquelle naît une proposition qu'il présente au Pape Pie IX: le "Plan de régénération de l'Afrique par l'Afrique", la grande charte de son engagement missionnaire. Ce projet est le fruit de la passion de Comboni pour un continent qui devait trouver en lui-même la force de la propre renaissance. "Pour lui, affirme Gabriel Zubeir Wako - depuis plus de vingt ans archevêque de Khartum - le but de sa vie était d'apporter le salut aux Africains jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de se sauver tout seuls."

C'est encore aujourd'hui la grandeur du message du Comboni: donner aux Africains la condition pour grandir par eux-mêmes. "On n'aide pas les autres à respirer en respirant à leur place - continue le prélat - ni personne ne peut faire pousser une plante, mais seulement lui offrir les conditions pour que cela advienne".

Comme instrument d'animation missionnaire il crée alors une revue missionnaire (la première en Italie), pendant que sa foi inébranlable dans le Seigneur et dans l'Afrique le porte à faire naître l'Institut masculin et l'Institut féminin de ses missionnaires.

La croix pour amie et pour épouse

Au moment où, recueilli en prière, il eut l'intuition du Plan, Daniel comprit avec certitude que celui-ci est une initiative partie du Coeur transpercé du Crucifié: "Je me suis senti transporté par la fougue de cet amour, issu du côté du Crucifié pour embrasser toute la famille humaine…racontera-t-il plus tard. Et dans cette famille est aussi présente l'Afrique, destinée à l'oubli de beaucoup mais pas du Christ, "qui est mort également pour les noirs."

C'est donc le Coeur de Jésus la source de salut pour ce continent flagellé, comme était flagellé le Corps de Christ au moment de sa Passion. C'est pourquoi Comboni pourvoit immédiatement à consacrer de manière solennelle l'Afrique Centrale au Sacré Coeur de Jésus: "L'oeuvre de l'évangélisation de l'Afrique - tenons-nous à souligner - réussira non pas parce que nous, les missionnaires, nous sommes décidés à gagner ou à mourir, mais parce que nous l'avons confiée au Coeur de Jésus, qui doit enflammer l'Afrique et la remplir de son feu divin."

Le saint d'une Afrique qui demande encore de l'aide

"Comboni employa les ressources de sa riche personnalité et de sa spiritualité solide pour faire connaître et accueillir le Christ en Afrique, continent qu'il aimait profondément", affirme Jean-Paul II dans son homélie à l'occasion de la Canonisation de l'Évêque Daniel Comboni, le 5 octobre 2003. "Comment ne pas tourner, encore aujourd'hui, notre regard avec affection et préoccupation vers ces chères populations? Terre riche de ressources humaines et spirituelles, l'Afrique continue à être marquée par beaucoup de difficultés et de problèmes."

Le Pape a raison: les saints ont ouvert la route, ils ont enseigné le parcours en payant au prix fort leurs inspirations, subissant incompréhensions, calomnies, persécutions, comme le fit Comboni qui, éprouvé de toute part, a pu dire: "rien ne se fait sans la croix." Pourtant, c'est distraits que l'on assiste malheureusement encore aujourd'hui aux drames qui continuent à affliger le continent africain: guerres incompréhensibles, dictatures inébranlables, multinationales qui sucent la sève d'un corps qui s'épuise à rester debout…et puis la faim, les maladies, la pauvreté…Ce n'est pas une histoire: c'est la réalité actuelle. Pendant que les médias poursuivent imperturbablement leur loi hypocrite du silence.

"Je meurs, mais mon oeuvre ne mourra pas"

Il devient véritablement urgent le message que Comboni, aujourd'hui proclamé saint, a laissé à l'Église et aux hommes: l'heure est arrivée d'un engagement différent pour l'Afrique, pour ne pas "disperser" les forces et pour aider vraiment ce continent à puiser en lui-même ses meilleures énergies.

"Comme comboniens nous devons continuer sur la voie déjà parcourue", affirme p. Teresino Serre, élu il y a peu de jours comme supérieur général des missionnaires comboniens. "Il faut corriger les fautes du passé. Il ne suffit pas d'essuyer les larmes de celui qui pleure: il faut voir cesser ce qui fait pleurer les pauvres. Beaucoup se contentent de passer les miettes au pauvre Lazare, convaincus d'avoir fait quelque chose. Parmi ceux-ci, il y a même des associations chrétiennes et quelques partis d'Église. Il faut se lever de la table du riche opulent et s'asseoir sur les gradins des pauvres", conclut le combonien. "La pensée de Comboni est imprégnée de la confiance dans l'Afrique qui doit devenir protagoniste de son histoire."

Le 10 octobre 1881, âgé de seulement cinquante ans, marqué par la croix qui ne l'a jamais abandonné comme une fidèle et bien-aimée épouse, Comboni meurt à Khartoum (Soudan), parmi les siens, conscient que son oeuvre missionnaire ne mourra pas.

S.C.

 

 

Somalie- une missionnaire laïque de très grande valeur est assassinée.

Annalena Tonelli, 60 ans, a été tuée le 5 octobre en Somalie. Depuis 30 ans elle vivait dans cette Corne de l'Afrique où elle avait déployé toutes ses énergies pour soigner et prévenir la tuberculose. Outre les soins médicaux, elle avait lancé aussi des écoles d'alphabétisation pour enfants et adultes tuberculeux, des cours d'instruction sanitaire au personnel paramédical, une école pour enfants sourds-muets et handicapés physiques. "Dieu m'a donné la capacité de surmonter tous les problèmes; je n'ai jamais pensé faire marche-arrière", disait-elle.

Le crime pourrait venir d'extrémistes musulmans ou d'un groupe crapuleux, même si, en fait, rien n'a été dérobé par des malfaiteurs. Tous ceux qui l'ont connue, se souviennent d'elle comme d'une vraie missionnaire qui a consacré toute sa vie au service des pauvres. Récemment elle avait confié à un ami: "En Somalie tout le monde est musulman. Malgré ça, ils commençaient à dire que même si je suis chrétienne, j'irai sûrement en paradis: pour eux, je suis une femme envoyée par Dieu et cela me fait honneur, même si je me sens indigne de la mission que j'ai reçue. Ils savent tous, aussi clairement qu'on peut savoir, que je suis chrétienne: dans les mosquées ils prient quand même à voix haute pour que je me convertisse à l'Islam".

 

Le Tout-Puissant a fait en toi de grandes choses !

Elle n'avait pas prévu une maternité de ce genre. Elle ne pouvait même pas l'imaginer. Déjà on lui avait donné un époux, Joseph, descendant de la race de David. Elle l'aurait épousé. Peut-être auraient-ils eu des enfants. Peut-être non. Une seule chose était certaine: tout serait advenu bien différemment de ce qui s'est passé en fait. "La puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre...tu concevras et tu enfanteras un fils... (cf. Lc. 1,35). Voilà ce que, un certain jour, lui avait annoncé un mystérieux personnage céleste qui faisait irruption dans sa vie.

Comment cela se peut-il, je ne connais point d'homme..." fut la réponse inquiète de la jeune vierge. En tout cas, peu après, elle se trouvait mère, parce que, malgré tout, dans le fond de son coeur, elle avait adhéré à l'étrange proposition.

Non d'une semence d'homme, mais par une puissance inconnue, un être s'était formé dans son sein . De façon inusitée, incompréhensible, mais bien réelle. Et voilà comment, en cette année zéro, Marie de Nazareth enfantait un fils qu'elle appelait Jésus.

C'est ce qu'a fait en Elle le Tout-Puissant passant par la porte de son "oui". Et c'est cela la bonne nouvelle: Dieu a envoyé dans le monde le Fils unique, le Messie pour sauver les hommes de tous les temps. Et il l'a fait par le corps, le coeur, l'esprit et la liberté de la petite Marie.

Evénement extraordinaire qui fera éternellement parler. Fait inouï et bouleversant, capable de faire trembler même les montagnes. Mais pas Marie. Parce que Marie était enracinée dans la foi de son peuple d'Israël qui chantait pour Yahvé: Grandes sont les oeuvres du Seigneur; dignes d'étude pour ceux qui l'aiment (Ps. 111)

On pourrait ici conclure cette histoire de l'épouse de Dieu. Mais il y a autre chose. En vertu de la simplicité et du naturel avec lesquels elle accueillait toute la nouveauté apportée par Jésus, Marie n'est pas restée seulement sa Mère: en Lui, elle est devenue Mère de tout homme.

Cela aussi le Tout-Puissant l'a fait en elle... Sa maternité s'est dilatée au-delà du temps et de l'espace. Ce n'est pas seulement le corps, mais aussi l'âme de Marie qui a commencé à engendrer des fils au Père de la Vie, par l'Esprit-Saint qui continuellement la rend féconde.

Si Marie est la mère et nous les fils, il ne peut qu'en être de même pour nous. Visités tous les jours par la Grâce, nous sommes le lieu où Dieu peut continuer l'oeuvre de la création et manifester visiblement sa vie. Si nous nous vidons de nos projets, de nos attentes, de nos désirs, si nous permettons à Dieu Père de nous surprendre par ses propositions, à l'Esprit d'utiliser nos facultés et à Jésus de naître à travers nos gestes, nos paroles, nos manières d'agir, nous devenons "transparence" de la Trinité, temple vivant du Dieu vivant, géniteurs de Dieu.

C'est ce qu'a fait Marie. Sa grandeur à elle qui était petite, a justement été de laisser faire Dieu, de le laisser libre de faire usage d'elle, sans mettre aucune condition à ses actions et à ses intentions.

Elle a donc dû se dépouiller de tout ce qui pouvait faire obstacle. Simplement, avec humilité. Sans prétentions et dans la foi.

Laissons-nous enseigner par elle. Comportons-nous en fils qui imitent leur mère. Ne soyons pas préoccupés par le quoi faire et comment le faire. Remettons-nous simplement à Dieu comme une épouse s'en remet à son époux dans l'attente qu'il lui verse la vie. Une nouvelle vie qui puisse vite se déployer dans toute sa beauté, dans toute son originalité.

Dieu ne manquera pas de manifester sa puissance de Créateur et sa paternité à travers les petites choses de notre journée. Le Seigneur rendra possible l'impossible. Mais pas sans nous. Parce qu'il nous veut mères de son Jésus qui aujourd'hui encore veut naître parmi les hommes.

Comme l'a été Marie, en cette nuit de Bethléem où elle a engendré le Verbe du Père et l'a donné à tous les hommes de bonne volonté.

S.C.

 

Comment Marie nous parle du Rosaire

(suite)

Aux appels prophétiques de la Reine de la Paix, le Magistère pontifical inspiré fait écho ponctuellement. Avec force il exhorte l'Eglise à renouveler la prière du rosaire pour implorer sur le monde les grands dons, d'une part de la paix "au début d'un millénaire qui enregistre chaque jour, dans tant de lieux du monde de nouvelles situations de sang et de violence". (Rosarium Virginis Mariae n°6) et d'autre part de l'union dans la famille "cellule de la société, toujours plus assiégée par des forces de désagrégation, au niveau idéologique et pratique."(ibid.)

N'est-ce pas l'occasion pour que Marie se tourne de façon spéciale vers les prêtres, les exhortant avec force à s'engager résolument contre le mal --qui semble atteindre irrésistiblement même les fils de l'Eglise-- par une pratique personnelle plus convaincue du rosaire et un plus vigoureux apostolat de cette prière dans le peuple de Dieu: "Chers enfants, je vous exhorte à inviter tout le monde à la prière du rosaire. Avec le rosaire vous vaincrez tous les obstacles que satan en ce moment, veut causer à l'Eglise catholique. Vous tous, prêtres, récitez le rosaire, donnez du temps au rosaire. Merci d'avoir répondu à ma demande." (Mess. 25-06-85)

C'est un appel particulièrement douloureux et pressant à prier le Rosaire que Marie réserve à ses "chers enfants" qui ont entrepris un cheminement de consécration spéciale à son Coeur Immaculé, pour susciter chez eux un engagement actif et généreux dans ce temps de mobilisation radicale des fils de la lumière, dans l'affrontement décisif entre la "descendance de la femme" (Ap. 13) et "le dragon" (idem).

Ainsi ,dans l'apparition annuelle à Mirjana: "Chers enfants, jamais comme maintenant je n'ai eu besoin de vos prières. Plus que jamais je vous prie de prendre en main votre rosaire. Serrez-le bien fort! Je prie intensément le Père pour vous..." (Mess. extraord.18-03-92) et encore:"...J'invite de manière spéciale tous ceux qui se sont consacrés à mon Coeur Immaculé, à servir d'exemple aux autres. J'invite tous les prêtres, religieux et religieuses à réciter le rosaire et à apprendre aux autres à prier. Mes petits enfants, le rosaire m'est particulièrement cher. Par le moyen du rosaire, ouvrez-leur votre coeur et je puis vous aider..." (Mess. 25-08-97).

Mais d'où naît cet extraordinaire pouvoir spirituel qui, suite à des indications concordantes, tant du magistère pontifical inspiré que des paroles prophétiques de la Mère de Dieu, jaillit mystérieusement de la tellement simple prière du rosaire? Quel est le sens profond des appels si nombreux, réitérés et pressants à pratiquer la prière du rosaire, que la Reine de la Paix adresse aujourd'hui infatigablement à ses fils?

L'explication est, nous semble-t-il, à rechercher dans l'incommensurable puissance de grâce enfouie dans le mystère pascal du Christ, qui est aujourd'hui offerte aux hommes de manière spéciale à travers la présence de Marie dans le monde. En effet le courant enflammé d'amour divin qui jaillit de l'offrande de Jésus au Père, devient aujourd'hui extraordinairement présent, actif et efficace par la médiation maternelle du Coeur Immaculé, se réactualisant parfaitement dans le coeur de tous ceux qui, dociles à l'appel de Marie, décident de s'impliquer pleinement, âme, esprit et coeur, dans la contemplation des mystères sauveurs de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ, afin de se conformer pleinement à Lui, s'unissant à son offrande pascale pour le salut du monde, en communion intime et vitale avec le Coeur Immaculé de sa Mère. "Témoignez par votre vie. Sacrifiez votre vie pour le salut du monde. Mes petits enfants, n'ayez donc pas peur. Si vous priez, satan ne peut pas vous entraver le moins du monde, parce que vous êtes fils de Dieu et que son regard ne vous lâche pas. Priez! Que le rosaire soit toujours dans votre main comme signe pour satan que vous m'appartenez..." (mess. 25-02-88).

C'est cela la vérité profonde de l'appel spirituel adressé par Marie. Dans le passé à Fatima et à Lourdes c'était à un petit nombre, aujourd'hui à Medj. c'est à une multitude de fils. Le rosaire est en fait le moyen privilégié que Marie nous offre pour que nos âmes s'ouvrent à l'accueil en plénitude du don du pur amour de Dieu. Amour sacrifié resplendissant dans la nouvelle Jérusalem, éternellement illuminée par la lumière incréée de l'Agneau immolé, qui nous fait réellement "revêtir le Christ" (Rm.13,14). Cette lumière qui unit en un seul corps les citoyens de l'Eglise céleste et qui, en ce temps, veut se communiquer pleinement à tout l'univers pour que tout soit finalement récapitulé en Christ.

C'est cela le feu d'amour divin capable d'anéantir définitivement dans le monde tout pouvoir de satan et de ses acolytes, de délivrer les fils de "tout deuil et de toute angoisse"; c'est "le vrai fleuve d'eau vive... qui jaillit du trône de Dieu et de l'Agneau" (Ap.22,1), et fait germer des arbres et des fruits de vie nouvelle, capables de guérir à leur racine nos maladies mortelles et les blessures profondes de nos cœurs; c'est la qualité unique d'un amour qui nous donne la vraie paix et la joie céleste, nous transfigurant et nous élevant vers les nouveaux cieux et la nouvelle terre: celle de l'étreinte éternelle avec la vie du Père.

C'est cela le grand don que la Reine de la Paix conserve dans son Coeur pour ses enfants, qui décident d'offrir avec liberté et amour un "oui" sans conditions à son appel maternel.

Giuseppe Ferraro

 

Quelle prière faisons-nous?

La Vierge à Medjugorje nous a invités à la prière. Mais, en fait, qu'est-ce que la prière?

La prière doit naître d'un amour libre qui nous pousse à chercher Dieu, et non pas d'une obligation extérieure. C'est en fait une contradiction de penser que quelqu'un nous contraint a être libres. La prière naît de l'écoute intérieure de l'amour de Dieu. Elle ne vise pas à obtenir des choses ou à trouver des solutions. Ca c'est Dieu qui le fait pour nous. La prière est conçue seulement pour sentir la présence de Dieu qui, par le moyen de Jésus-Christ nous porte au Père. Une présence qui perfectionne notre vie, qui nous guérit, qui nous fait ressusciter, qui chaque jour nous fait croître et nous fait fructifier.

Connaissons-nous ce genre de prière? Consacrons-nous du temps à cette prière?

Ce sont là des interrogations fondamentales. Nous prions peut-être le rosaire quotidien - comme l'a demandé la Vierge - et souvent nous ne savons même pas ce que nous avons fait. C'est même possible que nous ne soyons pas entrés du tout en prière! Il vaudrait mieux rester devant Dieu et dire: "Marie, aide-moi à entrer en relation avec Dieu Un et Trine. Prie avec tous les anges et les saints. Voici, je m'ouvre pour écouter Dieu et pour faire de nouveaux pas sur le chemin..."

Trouvons-nous l'espace et le temps pour que Dieu descende en nous? Si nous sommes occupés de tout le reste, sans trouver du temps pour Dieu, nous sommes comme des hommes très riches qui ne pensent qu'à faire des sous et meurent pour avoir oublié de s'occuper de leur santé.

Nous aussi, nous risquons de mourir dans une religion bien théorique si nous ne permettons pas que la Toute-Puissance de Dieu nous transforme, si nous négligeons nos profondeurs, si nous ne voulons pas que Dieu illumine les mystères de notre vie et donne une réponse à nos demandes les plus profondes, si nous ne trouvons pas le temps et l'espace pour élever notre être vers le désir de réaliser les promesses de Dieu...Dans ce cas notre prière n'a aucune valeur.

Dieu est descendu au milieu des hommes, mais les hommes ne l'ont pas reconnu. Il veut continuer à descendre parmi ses fils, à apparaître, à être Dieu-avec-nous. Mais si nous ne trouvons pas l'espace, si nous ne trouvons le temps pour ce Dieu, nous ne pouvons pas non plus vivre son incarnation en nous.

Pour vivre la prière dans cette ouverture à Jésus-Christ dans l'Esprit-Saint, il faut nous libérer de certaines choses. Avant tout de l'égoïsme. Et puis des fausses motivations, des prières égocentriques, de l'amour purement humain qui continuellement enveloppe les foules mais ne les élève pas. Attention: ce genre d'amour est un piège parce qu'il est fait de compassion. Celui qui compatit s'enfonce dans la souffrance de l'autre et ne l'aide pas. L'Amour de Dieu, au contraire, élève. Jésus ne s'est pas arrêté sur la route quand les apôtres ne voulaient pas avancer. Il ne s'est pas arrêté quand Pierre voulait l'empêcher d'aller à la mort. ...Jésus vivait toujours le regard tourné vers le Père. Il aidait tout le monde mais il ne se laissait pas impliquer dans les peurs et les pathologies humaines.

Notre prière est souvent un continuel: "donne-moi, donne-moi...j'ai besoin!" Mais quand donc allons-nous commencer à contempler Dieu? Quand arriverons-nous à nous rendre compte que Dieu vit pour nous? Quand donc tout notre être commencera-t-il à sentir en lui-même la circulation de la Vie divine ?

En ces temps où Marie est présente à Medjugorje, Dieu donne des grâces particulières et appelle ceux qui sont disposés à s'ouvrir à Lui. L'Esprit-Saint développe ensuite dans l'originalité de chacun, chaque don de la grâce.

Bien des personnes sont habituées à avoir des prêtres qui prennent la place du Saint-Esprit. C'est trop commode! Chacun doit découvrir en soi-même l'Esprit-Saint. Marie, bien des fois nous a invités à être obéissants à l'Esprit de Dieu, à être à l'écoute. Dans notre vie, le passage de l'impossible au possible se produit justement dans cette ouverture à l'Esprit. Et ainsi, alors que nous nous endormons préoccupés - comme Joseph pensant à la grossesse de Marie - le Seigneur nous parle au cours du sommeil. Ce n'est pas mal de demander. Ce n'est pas mal de prier pour les autres. C'est mal de rester hors contact avec l'Esprit-Saint. C'est mal de ne pas savoir s'élever à Dieu.

Notre incapacité à vivre avec Dieu bloque notre prière; celle-ci ne coule pas. Si nous voulons avancer sur le chemin de la prière, il faut nous dégager de bien des encombrements. Satan tente de toutes les façons de bloquer notre prière, il nous dévie, nous affole, alimente en nous les préoccupations. Mais le secret pour ne pas nous faire prendre au piège dans ces mécanismes, le voici: tout abandonner à Dieu et se laisser guider par Lui.

Aucune forme ne nous sauve. Il faut arriver à vivre notre relation avec Dieu dans la liberté. Il ne faut pas "dire" les prières; il faut vivre la prière.

Aujourd'hui, nous chrétiens, nous vivons la prière de la même manière que nous vivons le sommeil et les rapports entre nous: nous n'avons pas le temps de dormir, nous n'avons pas le temps de rester entre nous...Bien sûr nous n'avons pas non plus le temps de rester avec Dieu. C'est comme si nous disions: "Seigneur, je n'ai pas le temps de t'écouter, maintenant il faut que je dise mon rosaire! Je n'ai pas le temps d'accueillir ton Esprit...Peut-être quand ce seront les vacances, je trouverai un moment pour toi!" Evidemment, je ne vais pas vous dire qu'il ne faut pas réciter le rosaire; au contraire c'est une prière des plus importantes. Il faut par contre le prier en cherchant à rester intérieurement avec le Seigneur, et non pas d'une façon mécanique et superficielle.

Une dernière demande: trouvons-nous le temps de renaître? La conversion c'est savoir organiser sa vie pour qu'en nous commence la Vie de Dieu, la nouvelle vie. Bien des fois la prière a des formes qui fatiguent. Il faut donc savoir être créatif.

Nombreuses sont les manières de prier... La prière c'est savoir se reposer en Dieu. La prière c'est s'immerger dans la nature avec amour parce que Dieu nous l'a donnée. La prière c'est savoir admirer une fleur parce que Dieu l'a plantée pour toi! Dieu te sourit de partout et tu passes et tu ne vois rien, et tu ne recueilles rien!

Si nous ne réussissons pas à changer notre façon de prier, si nous sommes dépendants des formes, nous ne pouvons pas avancer sur notre chemin. Nous restons statiques.

Apprenons à nous tenir devant Dieu. Trouvons le temps d'entrer dans une relation vivante avec Dieu, soit comme individus, soit comme groupes, soit comme communauté. Il faut nous libérer de l'esclavage. Toute la dimension de notre vie doit retrouver sa relation à Dieu; Nous comprendrons alors comment la puissance de l'Esprit-Saint va circuler dans tous les détails de notre existence: travail, maison, vacances. Partout elle nous sera donnée et nous accompagnera, pour faire de nous des créatures de plus en plus libres et heureuses.

Tomislav Vlasic

 

 

Le souvenir du P. Slavko:

"La prière c'est être avec Jésus"

Le mois de novembre rappelle à tous les amis de Medjugorje une figure très aimée: P. Slavko Barbaric (décédé le 24 novembre 2000). Dans toutes ses années de services rendus à la Paroisse, il nous a rappelé quelques points importants pour notre vie avec Dieu; nous voulons les rappeler ici en citant quelques passages significatifs de ses nombreux écrits spirituels.

Par exemple, il parlait ainsi de la prière: "Notre prière peut être vraiment athée, sans Dieu. Cela a lieu quand, dans la prière nous cherchons ce qui nous sert, au lieu de chercher Dieu et sa volonté. Si notre prière reste fixée sur des demandes, alors elle est athée, parce qu'elle ne cherche pas Dieu, mais seulement ses dons. Dieu ne veut pas rester avec nous seulement quand nous avons besoin de Lui, mais il veut rester avec nous toujours".

Partant donc de cette vision profonde et vraie de la prière, voici ce qu'il disait du rosaire: "Prier un Rosaire ne signifie pas seulement prier 150 Ave Maria, mais prier le Rosaire signifie, dans chaque mystère, chercher, pour soi, une impulsion concrète de vie. Quand on dit: Contemplons l'Annonciation du Seigneur, il faut prendre le temps et contempler, chercher ce que signifie pour moi aujourd'hui la volonté du Seigneur. Si nous ne prions pas de cette façon, il y a risque que notre prière devienne seulement la prière des lèvres". Combien est actuel cet enseignement que nous donne aussi le Pape dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire!

La Sainte Messe et l'Adoration étaient l'autre pivot de sa vie spirituelle. Il nous invitait souvent à vivre ces deux moments avec coeur. Voici ce qu'il disait à propos de l'Adoration: "L'Adoration est quelque chose de particulier. On consacre du temps à Jésus en l'adorant dans le Saint Sacrement; c'est Lui que je cherche présent dans le Sacrement. Si je l'adore, cela veut dire que c'est lui que je cherche avant tout. Adorer veut dire être avec Jésus parce que Lui a décidé d'être avec nous.

En synthèse, P. Slavko nous enseigne que, pour entrer de plus en plus dans la profondeur de la prière il n'y a qu'une clef: l'amour qui nous pousse à rester avec Jésus et Marie. Ils nous nourrissent pour que nous puissions porter la paix divine partout où nous sommes, cette paix que le P. Slavko a annoncée pendant toute sa vie.

Manuel Reato

 

 

L'Evêque d'Afrique du Sud

"Medjugorje est un défi pour la foi"

Mgr Gérard Ndlovu, évêque au repos du diocèse sud-africain d'Umzimklu, a séjourné à Medj. pendant les deux premières semaines du mois de juillet et a participé au 8ème séminaire international des prêtres. Voici ses impressions: "Il y a quelque temps, quelqu'un m'a dit que la Vierge apparaissait t tous les jours à Medj. Cela m'a intrigué et j'ai décidé de venir voir. La dévotion et la foi en la Vierge sont parfois bien faibles et voire même inexistantes. Pour certains il est impossible que la Vierge prenne le temps d'apparaître tous les jours. Je pense que c'est un grand défi pour notre foi, si nous croyons que, dans le plan universel du salut il n'y a rien d'inattendu, que tout a été, est et sera toujours dans le plan du salut. Personnellement je n'ai pas de problème pour le croire. Elle pourrait apparaître, même toujours, si nous savons que Marie est toujours avec nous, où que nous soyons.. Nous, nous ne la voyons pas, mais Dieu peut faire en sorte qu'elle soit vue. Voilà pourquoi je crois qu'on peut la voir tous les jours. Je trouve que le défi de Medj. est pleinement conforme à l'enseignement de l'Eglise et à la formation théologique que nous avons reçue, comme prêtres. Je suis convaincu que le vrai défi consiste justement à mettre dans nos vies ce que nous avons appris, à réveiller ce que nous avons déjà dans le coeur et dans l'esprit et à méditer sur notre vie.

Ce qui m'a vivement impressionné, c'est l'esprit de prière et de dévotion qui domine ici. J'ai été au séminaire pour les prêtres et ce qui m'a impressionné c'est l'esprit de fraternité qui règne entre des prêtres qui viennent de pays si divers. On voyait que ces prêtres étaient assoiffés d'amour et de vérité.

A ceux qui me demanderont de parler de Medj. je répondrai simplement: "Allez-y et faites l'expérience!" (de Press Bulletin)

 

Ouganda

ordre de tuer les missionnaires!

Le chef rebelle, un fou visionnaire payé par le gouvernement du Soudan depuis au moins deux décennies, lutte contre les populations du Nord Ouganda, capturant leurs enfants pour les faire combattre contre leur propre peuple. Il a récemment donné l'ordre à ses troupes de "détruire les missions catholiques, tuer de sang-froid prêtres et missionnaires, et battre les soeurs jusqu'au sang". Selon des sources bien informées 90% des soldats rebelles proviennent ainsi de kidnappings; et pendant ces vingt dernières années douze comboniens (dont une soeur) ont été tués dans diverses circonstances en Ouganda. Les missionnaires, préoccupés, invoquent la solidarité de la nation entière, ainsi que de la communauté internationale. (Agence Misna)

 

 

Citation

La Bible nous convainc d'un fait: Nous ne pouvons manquer d'une aide assurée, si nous recourons au monde féminin. Analogiquement nous dit le pape, cela se retrouve dans l'économie salvatrice de Dieu où nous ne pouvons négliger le mystère de la "femme": vierge-mère-épouse. Le chapelet est un instrument utile à la prière, tant pour le théologien que pour l'homme de la rue. C'est une prière populaire, mais profondément théologique, parce qu'elle renferme en soi le dessein de Dieu sur nous. En somme, dans le rosaire, comme dirait le grand théologien Hans Urs von Balthasar, réside le viatique "pour arriver à Dieu". Card. D. Tettamanzi

 

 

Citation:

Le ciel et la terre exultent,

la création toute entière jubile,

les humbles, avec les Anges chantent

" Paix !

"Accorde-nous, Seigneur,

d'habiter cette Paix

et d'en être les apôtres pour le monde.

Seigneur, tu as fait resplendir cette nuit très sainte

des clartés de la vraie lumière;

de grâce, accorde-nous qu'illuminés dès ici-bas

par la révélation de ce mystère,

nous goûtions dans le ciel la plénitude de sa joie.

Par Jésus le Christ, notre Seigneur.

Amen.

(extrait du livre du P.Daniel-Ange: Le Rosaire, Prière de lumière' - éd.du Jubilé.)

 

 

P. Jozo

"Le Podbrdo n'est pas vide!"

La Vierge, notre Mère et la Mère de l'Eglise, ne nous a pas rassemblés sur une montagne vide. Non, elle n'est pas vide . En quelque 22 ans, c'est Marie qui a rempli de Grâce la colline des apparitions et la montagne du Krizevac, et, par cette Grâce a saisi chaque pèlerin. Voici un épisode qui témoigne de cette vérité.

Une femme de ma paroisse, paralysée depuis 15 ans, dit à son mari, le 1er août: "Allons à Medjugorje". Il répond: "C'est presque midi, nous ne pouvons pas, il fait trop chaud. Dans ta situation..." Mais elle insiste: "Il faut y aller!". Et lui: "Mais il y a 30.000 jeunes à Medjugorje (n.d.r.: le festival était en cours), tout est occupé, où trouverons-nous un peu d'ombre?" Mais elle répète: "Il faut y aller!" "Notre auto n'a pas de climatiseur: tu mourras de chaleur dans la voiture". Il cherchait à la convaincre... "Non, il faut y aller!"

Finalement l'homme est d'accord, prend sa femme, la met sur le siège de la voiture et la conduit à Medjugorje, sur le Podbrdo. Ils commencent à prier en sortant doucement, doucement. Elle avait les pieds paralysés et dépourvus de sensibilité, comme les mains: insensibles, fermées et recroquevillées . Son mari devait l'aider.

Entre le 1er et le 2ème mystère joyeux, la femme annonce qu'elle entend une voix: "Tu n'as plus besoin des béquilles ni du collier..." Et tout de suite après, elle se rend compte que la vie commence à revenir dans son dos et dans tout son corps. Tout à coup , elle se rend compte qu'elle commence à sentir de nouveau ses jambes, ses pieds...Elle essaie de se toucher...Elle regarde ses mains et voit que les doigts s'ouvrent sous ses yeux. Un choc, s'il en est un! Elle avait subi tant d'opérations, et puis les docteurs avaient décidé d'arrêter les interventions parce que chaque fois ça empirait. Et elle était restée paralysée 15 ans.

Après avoir montré à son mari ce qui lui arrive, les voilà qui se mettent à pleurer et ils continuent à monter le long de la pente de la colline ,en portant les béquilles. A la descente du Podbrdo, elle sent au coeur un autre désir: "Il faut que je me confesse, tout purifier, tout laisser". Entrée au confessionnal, elle ne peut pas taire cette guérison et elle la raconte au prêtre, qui, lui, l'arrête net: "Fais ta pénitence et va en paix..."

"Père, sachez-le, j'étais très malade et maintenant je suis guérie…" "Oui, oui, va en paix". Elle n'a pas réussi à lui transmettre sa joie... Dans son coeur, quelle souffrance! Le lendemain elle se rend à l'hôpital. La doctoresse musulmane, la voyant marcher, lui demande: "Où as-tu été? quelle clinique? "Sur le Podbrdo". "Où est-ce ?" "A Medjugorje".

La doctoresse se met à pleurer Et puis arrivent les médecins et les physiothérapeutes qui l'avaient suivie quelques années. Ils disaient: C'est un miracle...Elle pouvait faire tous les mouvements d'une personne en bonne santé.

Beaucoup de journaux en ont parlé, surtout musulmans, rapportant une entrevue avec la doctoresse qui l'avait vue la première. En première page était écrit: "La Vierge à Medjugorje a guéri une femme...". Mais les journaux catholiques n'ont rien écrit ....D'où ma question: Pourquoi ces choses font-elles peur à tant de prêtres, à tant d'évêques? Pourquoi ne sommes-nous pas humbles et ne voyons-nous pas les fruits?

(d'un enregistrement)

 

Message extraordinaire à Mirjana

Au cours de l'apparition mensuelle à Mirjana, dans laquelle habituellement la Vierge prie avec la voyante en faveur de "ceux qui n'ont pas encore rencontré l'amour de Dieu", Marie a donné un message pour nous tous. Ce n'est pas son habitude de le faire dans cette rencontre consacrée presque exclusivement à la prière, mais cette fois elle a jugé important de nous donner ses paroles: "Chers fils, donnez-moi complètement votre coeur. Permettez-moi de vous porter à mon Fils qui vous donne la vraie paix et la vraie joie. Ne vous laissez pas tromper par les fausses lumières qui vous environnent et qui s'offrent à vous. Ne laissez pas Satan vous dominer par une fausse paix et une fausse joie. Venez à moi. Je suis avec vous!" (2 octobre 2003). Le ton affligé de son invitation était également accompagné d'une évidente tristesse qui s'exprimait même par des larmes.

 

 

NOUS, DE L'ECHO

Tant de personnes, cachées et fidèles, travaillent derrière les pages de notre petit journal, simple dans sa forme, mais enrichi par l'amour avec lequel chacun accomplit son service. Une collaboration le plus souvent gratuite qui naît d'un ardent désir de se faire instruments de Marie pour le bien des âmes. C'est bon de donner la parole aussi à ces collaborateurs, parce qu'ils partagent avec nous tous ce qu'ils reçoivent de Dieu dans leur vie personnelle et parce que c'est Lui qui les accompagne dans leur engagement pour l'Echo.

Georgina, traductrice de l'Echo en espagnol

"Mère par la grâce de Dieu"

Etre mère pour la première fois, c'est quelque chose de très difficile à partager parce que ça vous dépasse totalement, ça vous introduit dans une nouvelle dimension de vie que, pendant le temps de la grossesse, on croyait pouvoir imaginer, mais qui, en fait, ressemble peu à ce qu'on avait pensé. Pendant les mois où j'attendais Anne-Marie, nous l'imaginions surtout très tendre... et nous avions raison! Maintenant qu'elle est née et qu'elle grandit elle révèle toujours plus, jour par jour, sa tendresse. On voudrait l'avoir dans les bras toute la journée et rester à la contempler en oubliant le temps et les autres devoirs. Le plus souvent, ce n'est pas possible, mais dans ces moments où je la serre contre moi, je demande à Dieu d'imprimer cette image dans mon âme pour qu'elle puisse recevoir, à travers mon affection et mes baisers, tout l'amour que Dieu me donne pour elle. Je prie le Seigneur qu'il en fasse un bon canal de réception de Son Amour. Je demande enfin à la Vierge de m'enseigner à lui donner mes soins et mon amour et de suppléer à tout ce que je ne sais pas faire.

Ma plus grande occupation c'est de faire en sorte que ne lui manque jamais l'affection, afin que son âme puisse, sans obstacles, voler librement vers Dieu. Saint Jean de la Croix, à la fin d'un de ses poèmes, écrivait: "parce que c'est à aimer que je fais tout mon effort". Une mère chrétienne comprend bien ces paroles parce que, à l'égard de ses enfants, c'est "à aimer qu'elle fait tout son effort."

Entre une mère et son enfant se crée un lien très beau et très fort. Récemment quelqu'un m'a dit: "Tu vois comme tu aimes Anne-Marie. Eh bien c'est un tout petit peu de l'amour que Dieu a pour chacun de nous."

Peut-être avais-je déjà compris cela, mais dites ainsi, sur le vif, ces paroles m'ont bouleversée. Dans un premier moment, elles m'avaient presque fâchée, car je pensais: "Mais comment...l'aimant comme je l'aime!" Et puis en réfléchissant, j'ai compris que notre coeur est vraiment petit pour comprendre le grand amour que Dieu a pour nous et qu'il dépasse abondamment tout l'élan qu'une mère a pour son enfant. Cette personne m'a aussi ajouté: "Ainsi tu peux comprendre combien Dieu souffre pour nous, Lui qui nous aime comme un père et une mère".

Après à peine trois mois de maternité, et par la bonté de Dieu, je peux pour le moment, seulement saisir ce que veut dire souffrir pour un enfant. Les souffrances de ma fille sont sûrement bien petites, mais, pour un coeur de maman, à peine ébauché, elles deviennent énormes. Pourtant la douleur et la lutte pour donner le meilleur à la petite, favorisent la maturation humaine et spirituelle et, à travers cette lutte, Dieu se rend très présent dans notre vie. Je demande au Seigneur la grâce de supporter les épreuves qu'apportera la vie, restant toujours unie à Lui, pour les traverser avec dignité et dans Son Amour, qui est devenu plus palpable justement sur la croix.

Il faut, quelque grand que soit l'amour d'une mère envers ses propres enfants, aller au-delà du plan humain et regarder Dieu, parce que, en réalité, si la mère est capable d'aimer, c'est seulement parce que d'abord elle a été aimée par Dieu. C'est donc juste, nécessaire et avantageux pour l'âme de correspondre à cet amour de Dieu, sachant, entre autres, que les premiers à en bénéficier seront ses propres enfants.

Quand Dieu te fait la grâce d'avoir un enfant, il te met tout de suite à l'école de son amour. La relation qui s'instaure est en fait - comme on l'a déjà vu - formée d'élans d'amour, de sentiments dont on se rend compte pour la première fois et qui mènent à s'ouvrir totalement dans le fond de soi-même à cette nouvelle créature. Il vaut alors la peine de profiter de cet état intérieur, en la confiant à Dieu, en la mettant entre ses mains pour qu'il la modèle selon Sa Volonté et l'élève de la dimension naturelle à la dimension divine.

Je pense donc: comme ils sont privilégiés nos enfants recevant non seulement l'amour d'une mère, mais l'amour d'une mère qui les a confiés à Dieu. Ils reçoivent donc un amour plus pur, où le Seigneur supplée à tous les manques qu'une mère, si bonne soit-elle, peut avoir.

C'est très beau de vivre avec cette foi. Pendant mes mois de grossesse, cette certitude a été pour moi une grande consolation . Quand je me trouvais dans un lieu que je ne désirais pas ou qu'il m'arrivait d'être fatiguée, je demandais ardemment à la Vierge: "Protège ma fille, couvre-la de ton manteau et berce-la d'une douce mélodie contre toutes nos misères humaines. Fais qu'elle soit toute à toi"

Depuis le moment où elle a été conçue, moi et mon mari avons prié pour qu'elle appartienne à Dieu. En fait nous sentions qu'elle était à Lui.

Nous sentons donc notre responsabilité pour que ce lien avec le Père croisse de plus en plus dans cette vie. et que, un jour, Anne-Marie puisse retourner avec bonheur dans Sa Demeure.

Georgina Trias (Madrid)

art. n° 10

Robert: traducteur de l'Echo en albanais

"les facteurs de Marie"

Cher Directeur, Maintenant que l'Echo s'envole vers l'autre côté de l'Adriatique et vers le monde, (pour nous, Albanais ce vol je l'imagine toujours comme un souvenir du vol au-dessus de l'Adriatique--de Scutari à Genazzano--de la Vierge du Bon Conseil, fuyant les Turcs en 1467), ayant fini traduction et correction, je t'envoie par fax, ces deux mots...

Du 3 au 6 septembre j'ai été en Albanie, et par chance, j'ai pu prendre avec moi un photocopieur--utilisable, mais avec tant de cartouches--destiné à une région de montagne pour imprimer notre journal (évidemment il servira aussi pour l'oratoire et pour d'autres services). C'est don Cesare qui m'en a fait cadeau. Il y a un an j'avais pu envoyer 43 moules de caoutchouc pour toute une crèche de petites statues en plâtre, destinée à don Antonio (en albanais Ndoc) attaché à la cathédrale: un très bon prêtre qui s'occupe de l'Echo. Il travaille avec des jeunes, dont beaucoup sont distributeurs du journal.

Autant que j'aie pu m'en rendre compte personnellement, par les "postiëret e Zojës" (c'est le nom qu'on donne en Albanie à ces "facteurs de la Vierge") tout se passe bien. L'Echo de Marie (certains l'appellent "le journal de la Vierge") plaît et est utile même aux prêtres. Les lecteurs ne regrettent qu'une chose: ne pas pouvoir envoyer leur contribution . La situation économique est désastreuse. L'Albanie est l'Afrique de l'Europe. Il y a tant de chômage et les "bonnes" retraites ne dépassent pas 10 euros par mois. Et la communauté catholique est tout particulièrement pauvre.

Par Giuliana, une des factrices, j'ai connu Rose qui m'a raconté une petite histoire et cela m'a donné l'idée du parcours de notre petit journal et de la manière dont travaillent les facteurs.

"Je passais devant le magasin de Lucia, raconte la femme; les gens n'ont point d'argent, et donc Lucia n'a pas grand'chose à faire. "Qu'est-ce que tu fais"? qu'elle lui demande. Tu vois pas? Rien.--Je te donne du travail ...Lis et tu me remercieras".

Deux semaines plus tard, je passais par hasard devant le magasin de Lucia, la saluant de loin; mais elle me fait signe d'entrer, même si, pour une fois il y avait deux clients. "Merci, Rose, qu'elle me dit. J'ai lu avec grand plaisir ce journal. Je peux pas avoir un autre numéro? . Et si je n'abuse pas, ces deux amies me l'ont aussi demandé pour leurs familles..."

J'ai eu la chance d'aider concrètement les facteurs de la Vierge. Et moi-même j'ai fait personnellement cette autre expérience...Revenant du cimetière où j'avais prié pour mes parents défunts, j'ai vu un nouvel édifice avec une croix au sommet. Je suis entré et après avoir parlé avec deux soeurs, j'ai entendu qu'on me demandait des numéros de l'Echo...Voilà ce qui se passe.

Robert Prendushi (Ancône)

 

"Les lecteurs écrivent..."

Drande Qyrsaqi d'Albanie. Je lis avec tellement de plaisir et de dévotion votre journal. D'une part je suis une fille dévote de Marie et en outre j'ai tant de souvenirs de ce lieu saint: les plus belles années de ma vie ont vraiment été celles que j'ai passées à Medjugorje. Je fais partie de "La légion de Marie Immaculée" de Shkoder. Nous autres, fidèles albanais, en général nous sommes trop pauvres pour envoyer des offrandes. Je vous prie d'accepter de notre part, nos remerciements sincères pour les messages et pour tous les riches enseignements spirituels qui sont des sources de foi et de vie pour nous, catholiques albanais. Que le Seigneur vous aide dans votre oeuvre si belle! Cordial salut de ma part et de celle de tant d'autres lecteurs albanais. Merci infiniment à la rédaction pour son dévouement.

Gj.Gurashi de Scutari (Albanie). Je veux exprimer de tout mon coeur, mon admiration et ma reconnaissance pour tout le beau travail que vous faites à la rédaction de l'Echo de Marie. Et ce n'est pas ma seule reconnaissance à moi, mais aussi celle de tant d'autres lecteurs albanais de l'Echo.

Les messages et les nouvelles de cette terre bénie nous donnent l'espérance d'un monde meilleur. Depuis 1994, l'Echo de Marie arrive dans nos maisons et nous "parle" dans notre langue. J'ai conservé presque tous les numéros. Votre prestigieux petit journal se lit chez nous, même en groupes et puis se distribue aussi à ceux qui ne l'ont pas. Je souhaite et je prie que la Reine de la Paix vous protège par son amour maternel et vous aide dans votre oeuvre bénie.

Ciro Bozzetti de Benevento (Italie). Je vous écris au nom de nous tous, détenus de la prison de Benevento. Nous sommes une trentaine qui assistons, deux fois par semaine, au catéchisme, plus une quarantaine, au groupe "néocatéchuménal". La revue Echo de Marie a beaucoup plu, elle a eu grand succès, surtout parmi les plus infidèles. Le message de Marie est vraiment ce qui nous apporte le plus de maturation. Je vous demande humblement de répondre à notre appel. Je vous salue au nom de tous. Que le Seigneur vous bénisse! Répondez-nous, nous vous en supplions. Vive Marie! A bas le diable!

Julie A. Omeike du Nigéria. Votre Echo m'a touché profondément. Il me rend encore plus proche Marie qui est ma mère et mon modèle à imiter. Continuez votre belle oeuvre qui est pour nous une aide précieuse.

Jorge Luis Lovio Caballero. Chers frères dans le Christ, je vous remercie de tout coeur de m'avoir envoyé l'Echo, que j'ai lu avec plaisir. J'ai diffusé parmi mes frères de religion catholique cette publication sur le Christ, les messages de la Reine de la Paix, mère de Dieu et notre mère. Je désire de tout mon coeur continuer à recevoir ce magnifique bulletin; je vous remercie de votre générosité.

Sergio Leon de La Havane (Cuba). Chers Frères, je reçois ponctuellement votre petit journal avec les messages de la Reine de la Paix, qui sont diffusés dans notre patrie bien-aimée. Presque partout on voit dans les maisons, des images mariales de Medjugorje. L'Echo de Marie, nous le portons toujours aux communautés de l'intérieur du pays pendant nos missions de charité et d'évangélisation. Les messages de la Vierge, les nouvelles et les témoignages de votre revue nous arrivent à temps et avec un esprit de charité très chrétien. Même si nous n'avons pas d'argent pour vous aider, nous considérons que c'est un bon moyen de vous aider en collaborant à la diffusion des messages de notre Mère qui sont actuels, ecclésiaux et porteurs de paix. Toujours en vous remerciant et en souhaitant toute espèce de paix à votre petit journal et à vous-mêmes. Votre serviteur.

Anna Lambino de Saronno (Italie) Jamais comme ces derniers temps, je n'ai attendu avec autant d'anxiété votre journal. Ce qui me manquait c'était cet oxygène qui m'arrive par vos lectures et méditations. Merci de tout coeur. Je vous demande une prière pour ma famille et je vous salue en Jésus et Marie, vous remerciant pour votre travail, votre coeur ouvert à tout ce qui peut nous aider. Que Dieu vous bénisse et que la maman céleste vous caresse tous et chacun.

Carlo Dimaggio de New York (USA). Je vous écris pour vous remercier vous tous pour le journal que vous m'envoyez et pour votre mission. Que la Vierge puisse vous soutenir et vous guider!

 

 

Depuis des années, l''Echo publie régulièrement une réflexion sur la vie spirituelle et sur ce que la Vierge a enseigné grâce au don des locutions intérieures.

Un lecteur qui ne connaît que depuis peu le "phénomène Medjugorje" risque de ne pas savoir ce qui est arrivé au début des années 80 à cette petite fille qui avait pensé à tout sauf à devenir célèbre, grâce à la grande tâche que le ciel allait lui confier.

Nous reprenons quelques traits de sa biographie parue dans un livre italien qui donne toute une documentation et des images sur ce qui s'est passé dans un village d'Herzégovine. (Medjugorje, couverture plastifiée. Pietro Jacopini. Editions Martini)

L'histoire de Jelena

Jelena Vasilj, née le 14 mai 1972, vivait avec sa famille dans une maison au pied du mont Krizevac. Elle n'avait que 10 ans et demi quand elle entendit pour la première fois la voix de la Vierge dans son coeur. Peu auparavant elle avait adressé à Dieu cette prière: "O Seigneur, comme je serais heureuse et reconnaissante si seulement je pouvais croire en toi, si je pouvais te rencontrer et te reconnaître."

Le 15 décembre 1982 Jelena était à l'école; elle demande à une compagne: "Quelle heure est-il?" et elle entend une voix qui lui répond venant de son propre coeur: "C'est 10 h.20". Et puis ayant envie de se faire interroger, elle entend la même voix qui lui conseille de n'en rien faire... Le mystérieux interlocuteur lui révèle alors qu'il est un ange et l'exhorte à continuer chaque jour à prier.

Dix jours plus tard, la voix de l'ange continue à l'inviter à la prière. Elle entend clairement la voix de la Vierge qui lui dit: "Je ne veux pas révéler des secrets à travers toi (n.d.r. comme aux autres voyants) mais te guider sur la route de la consécration". Jelena commence à prier avec plus de ferveur et autour d'elle se rassemblent quelques amies qui suivent son exemple.

En juin de l'année suivante se forme un "groupe de prière", assisté spirituellement par le P. Tomislav Vlasic et guidé par la "Gospa", grâce aux indications données à Jelena et à son amie Marijana (elle aussi avait reçu le don des locutions à la pâque de la même année).

Peu à peu, la Ste Vierge leur enseigne à lire la Bible, à prier le Saint Rosaire en méditant les mystères et elle donne à Jelena de nouvelles prières de consécration à son Coeur Immaculé et au Sacré Coeur de Jésus.

Plus tard, la fillette commença non seulement à entendre la Ste Vierge "avec une voix douce et très claire", mais aussi à la voir les yeux fermés. Pourquoi es-tu si belle? lui demanda-t-elle un jour. "Parce que j'aime. Si vous voulez devenir beaux, aimez!" fut le réponse. A partir de novembre 1985 le don de Jelena s'amplifia. Elle commença à entendre la voix de Jésus, qui se manifestait, mais seulement pour guider la prière quand le groupe était réuni.

Le don des locutions s'interrompit quand Jelena passa aux USA pour suivre quelques cours de théologie, qu'elle poursuivit en Autriche et termina à Rome où elle a passé ses examens. Elle vient de terminer la licence avec une thèse sur S. Augustin . Le 24 août, elle s'est mariée à Medjugorje avec Massimiliano Valente et le 9 mai 2003, elle a eu son premier fils: Jean-Paul.

Prière de consécration au Coeur Immaculé de Marie

(donné à Jelena par Notre-Dame)

O Cœur Immaculé de Marie, ardent de bonté,

montre-nous Ton amour.
La flamme de Ton Cœur, ô Marie,

descend sur tous les hommes.

Imprime dans nos cœurs le véritable amour

afin que nous ayons un désir continuel

de Toi.

O Marie, au cœur humble et clément,

souviens-Toi de nous quand nous sommes dans le péché.
Tu sais que tous les hommes sont pécheurs.
Par l'intermédiaire de Ton Cœur Immaculé

donne-nous la santé spirituelle.
Fais que nous puissions garder toujours

la bonté de Ton Cœur maternel

et que nous nous convertissions par l'intermédiaire

de la Flamme de Ton Cœur. Amen.

Prière de consécration au Sacré Cœur de Jésus

(donnée à Jelena par Notre-Dame)

Jésus, nous savons que Tu es miséricordieux

et que Tu as offert Ton Cœur pour nous.

Il est couronné d'épines et de nos péchés.

Nous savons que Tu nous supplies constamment

afin que nous ne nous perdions pas.

Jésus, souviens-Toi de nous

quand nous sommes dans le péché.

Par l'intermédiaire de Ton Cœur

fais que tous les hommes s'aiment.

Que disparaisse la haine entre les hommes.
Montre-nous Ton Amour.

Nous tous, nous T'aimons

et nous désirons que Tu nous protèges

avec Ton Cœur de Pasteur

et que Tu nous libères de tout péché.

Jésus, entre dans chaque cœur!

Frappe, frappe à la porte de notre cœur.
Sois patient et ne renonce jamais.

Nous sommes encore endurcis

car nous n'avons pas compris Ton Amour.

Frappe continuellement.

Fais, ô bon Jésus, que nous T'ouvrions nos cœurs

lorsque nous nous souvenons des souffrances

de Ta Passion endurée pour nous. Amen

 

Au cours des mois d'août et septembre 2003 les lecteurs d'Echo francophone ont envoyé 4.925 euros. Que les généreux donateurs veuillent bien trouver ici l'expression de la gratitude des bénéficiaires.

L'Echo de Marie Reine de la Paix est gratuit. L'oeuvre vit d'offrandes.

* L'ECHO en cassettes-audio pour non-voyants (mensuel) les personnes intéressées peuvent s'inscrire à notre secrétariat (adresse ci-dessous):

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1er novembre 2003

Solennité de tous les Saints