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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 188 (Juillet-Août 2006)

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Message du 25 mai 2006:
« Chers enfants, aujourd’hui encore je
vous invite à mettre en pratique et à vivre
les messages que je vous donne. Décidez-
vous pour la sainteté, petits enfants et
pensez au paradis. Seulement ainsi aurez-
vous dans votre cœur la paix que nul ne
pourra détruire. La paix est un don que
Dieu vous donne dans la prière. Petits
enfants, cherchez, et travaillez de toutes
vos forces afin que la paix soit victorieuse
dans vos cœurs et dans le monde. Merci
d’avoir répondu à mon appel. »
Pour que triomphe la paix
Seigneur, fais de moi un instrument de ta
paix. Où il y a la haine, que je porte l’amour.
Où il y a l’offense, que je porte le pardon.
Où il y a la discorde, que je porte l’union.
Ainsi commence la Prière simple, attri-
buée à St. François. La paix est un bien pré-
cieux et rare; il est difficile de le trouver dans
le monde, et quand on croit l’avoir trouvé,
souvent il se brise dans les mains de qui le
cueille. Il en est ainsi dans les rapports entre
les peuples, les nations, les cultures. Il en est
ainsi à l’intérieur d’un même état, de la pro-
pre ville, de la propre famille. Il en est ainsi à
l’intérieur de la personne, souvent divisée en
elle-même. Mais si un royaume est divisé en
lui-même, ce royaume ne peut pas tenir; si
une maison est divisée en elle-même, cette
maison ne peut pas tenir
(Mc 3, 24-25).
La division produit des décombres. Mais
le diviseur ne peut pas être vaincu par les seu-
les forces humaines. D’une manière analo-
gue, la paix, le vraie, n’est pas conquise à la
seule force des possibilités humaines. Je vous
laisse la paix, je vous donne ma paix. Pas
comme la donne le monde, je vous la donne à
vous
(J 14, 27) dit Jésus. Sa paix, celle qu’Il
nous donne, n’a rien à voir avec notre paix,
celle qui est fruit de nos négociations, celle
que nous pouvons obtenir du monde.
Comment atteindre cette paix qui est Son
don? Voici la réponse simple et claire de
Marie: Décidez-vous pour la sainteté, petits
enfants, et pensez au Paradis. Seulement ain-
si vous aurez dans votre coeur la paix que nul
ne pourra détruire. Il y n’a pas d’autre voie,
Se décider pour la sainteté signifie choisir de
se réserver entièrement pour Dieu, d’être
Sien totalement; désirer ardemment de vivre
Sa Présence, et le Paradis. Orienter à Lui tou-
tes nos facultés, ne plus se disperser dans les
pensées dans notre coeur
(cfr. Lc 1, 51) mais
déjà projetés dans le Paradis, tous en Un,
dans le Christ Jésus, pour que Dieu soit Tout
en tous
(1 Cor 15, 28); et la paix sera la
dimension sensible de cette unité dans l’a-
mour, et sera indestructible.
La paix est un cadeau que Dieu vous
donne dans la prière. Déjà le mois dernier
Marie nous avait dit: Vous ne voyez pas
Dieu, petits enfants, mais si vous priez vous
sentirez sa proximité. Et c’est vraiment cette
proximité, Sa Présence, qui suscite cette
paix. La prière est nécessaire parce que rela-
tions avec Dieu, espace de communion avec
Lui, élévations jusqu’à l’assimilation dans le
Fils. La prière est indispensable parce qu’e-
space d’action de l’Esprit qui intercède avec
insistance pour nous, avec des gémisse-
ments inexprimables
(cfr Rom 8, 26). La
prière est écoute qui accueille la Parole; la
prière est silence qui cueille la Présence; la
prière est abandon qui permet de marcher
sur les eaux (cfr Mt 14, 29).
La paix est cadeau de Dieu, mais, com-
me chaque don doit être cultivé. Petits
enfants, cherchez et travaillez de toutes vos
forces, pour que la paix gagne dans vos
coeurs et dans le monde. C’est une invitation
à prendre avec grand sérieux et avec un haut
sens des responsabilité. Que chacun s’exa-
mine soi-même pour comprendre en quelle
paix il croit, en quelle paix il espère, quelle
paix il porte en son coeur et qu’il donne au
monde. Que chacun s’interroge sur l’invita-
tion répétée de Marie à mettre en pratique et
à vivre ses messages. Ceci est la clé qui per-
met d’ouvrir notre coeur à l’amour élevé sur
le bois de la Croix, mais il faut s’abstenir de
toute attitude qui porte divisions et non pas
concorde, de la moindre expression de con-
damnation facile et gratuite, de toute action
qui blesse la Présence de l’Esprit dans le frè-
re, de toute affirmation ou comportement
qui engendre divisions et morts. Devant le
grand drapeau de l’amour crucifié nous
devons savoir retirer tous les drapeaux et
enterrer notre humanité pour renaître dans la
divinité.
Nuccio Quattrocchi
Message du 25juin 2006
(25
ème
anniversaire des Apparitions):
« Chers enfants, avec une grande joie
dans le cœur je vous remercie pour toutes
les prières que vous avez offertes en ces
jours à mes intentions. Sachez, petits
enfants, que vous ne vous en repentirez pas,
ni vous, ni vos enfants. Dieu vous récom-
pensera par de grandes grâces et vous
mériterez la vie éternelle. Je suis proche de
vous et je remercie tous ceux qui, au cours
de ces années, ont accueilli mes messages,
les ont transformés en vie et se sont décidés
pour la sainteté et pour la paix. Merci d’a-
voir répondu à mon appel. »
Merci!
Pour le 25° anniversaire des apparitions
de Medjugorje, voilà un message de remer-
ciement et de grand espoir pour ceux qui ont
répondu à Son appel. Est-ce que c’est le con-
gé de Marie? Le message ne contient pas
d’indications en ce sens et semble seulement
un bilan, d’ailleurs très positif, de ce long
temps pendant lequel les cieux sont restés
ouverts sur Medjugorje et sur le monde entier.
D’abord notre Mère nous remercie avec une
grande joie dans le coeur pour toutes les
prières offertes à Ses intentions en ces
jours
. Ce premier merci de Notre-Dame
enveloppe tous, sans distinction entre les
‘ouvriers de la première et de la dernière heu-
re’ (cfr Mt 20, 8-10). C’est le merci pour les
couronnes de prières tissées pour Ses inten-
tions et données à Elle en ce 25° anniversaire.
Que prier pour Ses intentions ne soit pas
motif de scandale: elles sont tout entières
incluses dans la Volonté de Dieu. Marie qui
sous la Croix où agonisait le Fils n’a jamais
douté de l’amour du Père et tout en sentant le
froid de la mort envahir Ses entrailles n’a pas
ouvert la bouche pour conditionner la divine
Volonté, cette Femme splendide et inaccessi-
ble est le Guide idéal sur la voie de l’abandon
à la Volonté de Dieu. Ceci, nous devons le
demander dans nos prières, ce doivent être les
prières que nous Lui offrons et que nous
enseignons à nos enfants.
Sachez, petits enfants, que vous ne vous
en repentirez pas, ni vous, ni vos enfants. La
grâce entoure qui se confie dans le Seigneur
.
Qui se confie dans le Seigneur est comme le
mont Sion: il ne vacille pas, pour toujours il
est stable
. Et encore: Qui se confie dans le
Seigneur ne sera pas déçu
, il est en sécurité, il
est bienheureux
. Dieu vous récompensera
par de grandes grâces et vous mériterez la
vie éternelle.
Ceci est la vie éternelle: qu’ils
te connaissent, Toi, l’unique vrai Dieu, et celui
qui tu as envoyé, Jésus Christ
(J 17, 3). Ici,
connaître
n’équivaut pas à savoir; il ne suffit
pas de savoir qu’il y a Dieu, que Dieu existe;
savoir aussi que notre Dieu est le Dieu
d’Abraham, d’Isaac et de Jacob
n’est pas suf-
fisant, tout en étant déjà beaucoup; et il ne suf-
fit pas non plus de savoir que notre Dieu s’est
révélé en Jésus. Pour connaître Dieu il faut
LE GRAND JUBILE
DE MARIE
Juillet-août 2006 -
Edité par Eco di Maria, C.P.
47 31037 Loria (TV)
(Italie) - Tel/fax 0423.470331
A. 22, n. 7 - 8 Sped. a.p. art. 2, com. 20/c, leg. 662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 del tribun. MN: 8.11.86
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
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connaître Jésus et Jésus se connaît en restant
avec Lui, en vivant avec Lui: Depuis long-
temps je suis avec vous et toi tu ne m’as pas
connu, Philippe?
(J 14, 9a). Et nous, qui
depuis tant de temps faisons communion avec
Lui, est-ce que nous pouvons dire le connaî-
tre? Que faisons-nous de Son Corps et de Son
Sang? Est-ce que nous nous laissons régénérer
et assimiler à Lui ou en faisons-nous une con-
sommation sacrilège?
Le second merci de Marie est pour tous
ceux qui, au cours de ces années, ont
accueilli Ses messages, les ont transformés
en vie et se sont décidés pour la sainteté et
pour la paix
. Ceux-ci sont comme la bonne
terre
, capable d’accueillir la semence et de
porter du fruit (cfr Mt 13, 8). Et le fruit est la
sainteté, le fruit est la paix: les graines se
trouvent en Dieu mais le terrain c’est notre
coeur. Est-ce un bon terrain? Nous nous
efforçons, avec l’aide de Marie, de le main-
tenir tel. N’est-il pas un bon terrain? Prions
Dieu de toutes nos forces pour qu’il devien-
ne une bonne terre; avec l’intervention de
Marie ce sera facile de l’obtenir, si nous le
désirons vraiment. La présence de Marie à
Medjugorje dans ces 25 ans a opéré un chan-
gement profond en beaucoup d’âmes, et plus
l’Esprit Saint trouve Marie dans une âme,
plus il peut oeuvrer et devient puissant pour
former Jésus Christ en cette âme et cette
âme en Jésus Christ
(S.Louis Marie de
Montfort). Merci, Marie, pour Ta présence à
Medjugorje, merci parce que tu attends qui
est encore indécis, merci parce que tu attires
sur nous l’Esprit qui nous fait vrais fils dans
le Fils. N.Q.
Réunis autour du Vicaire du Christ
les mouvements ecclésiaux
et les nouvelles communautés
Quelque 400.000 fidèles en provenance du
monde entier se sont rassemblés le samedi 3
juin, Place Saint-Pierre, pour être confirmés et
mandatés dans la moisson du Seigneur par son
Vicaire sur terre. La rencontre convoquée par
Benoît XVI a montré la continuité avec le
magistère du Pape JP II qui les avait rassem-
blés pour la première fois sur la même Place, la
veille de Pentecôte il y a 8 ans. En effet, depuis
le début de la grande floraison des mouve-
ments et communautés liée à l’événement du
Concile, le cardinal Ratzinger de l’époque
avait reconnu en eux des signes de l’Esprit
incessamment à l’oeuvre à l’intérieur de son
Eglise, l’animant, la rendant vivante, riche et
toujours jeune. Il a soutenu et défini «espéran-
ce de l’Eglise» ces nouvelles formes de grou-
pements laïcs qui, à l’époque «ne cadraient
pas» avec tout le monde. Déjà comme cardinal
il les regardait avec grande sympathie, comme
un signe de renouveau silencieux mais effica-
ce, comme surprise de l’Esprit qui une fois
encore dépasse les programmes humains et
réalise de manière merveilleuse les promesses
de Dieu. Le cardinal Ratzinger sentait l’exi-
gence d’ouvrir la porte et de préparer une pla-
ce adaptée pour cette nouveauté de l’Esprit qui
a opéré «de façon inattendue, dans des lieux
inattendus et dans des formes non imaginées
jusque-là».
Et c’est justement la rencontre
d’aujourd’hui qui a signalé un nouveau progrès
vers le but de cette pleine «maturité ecclésiale»
entrevue par JP II.
Avant la solennelle liturgie des Vêpres, le
Pape actuel a exprimé son salut cordial à tous
et, parcourant la Place pendant une demi-heu-
re avec sa voiture, il a été accueilli par une
foule pleine d’enthousiasme. Tous les partici-
pants (très nombreux: c’est le plus grand ras-
semblement depuis le début du nouveau pon-
tificat!) représentaient un signe de l’unité
dans la diversité
: chacun étant engagé, selon
ses propres caractéristiques, dans la construc-
tion d’un Corps unique et désireux d’être bien
intégré dans la communion avec toute
l’Eglise, au service de sa croissance.
Pendant la Veillée, le Saint Père a voulu
écouter les représentants des mouvements
ecclésiaux les plus nombreux et puis il a pro-
noncé son discours: « Le monde où nous
vivons est l’oeuvre de l’Esprit Créateur
et la
Pentecôte, outre qu’elle est « l’origine de
l’Eglise, est aussi une fête de la création »
a
dit le Pape Benoît dans son exorde, se réfé-
rant aux premières pages de la BIBLE qui
raconte comment, au début, l’Esprit de Dieu
planait sur les eaux de l’abîme. Et c’est dans
ce contexte qu’il nous renvoyait tous à nos
responsabilités envers le créé qui nous est
confié par Dieu et comme tel veut être
respecté et protégé.
Dans son son message, le Pontife a voulu
relever trois éléments qu’on peut considérer
soit comme des dons, soit comme des «
effets » de l’Esprit-Saint que Jésus nous a
envoyé. Ces trois dons « après lesquels nous
soupirons, inséparables entre eux »,
sont LA
VIE, LA LIBERTE ET L’UNITE.
« La vie on ne la trouve qu’en la donnant; on
ne la trouve pas en voulant s’en emparer. C’est
ce que nous devons apprendre du Christ; c’est
ce que nous enseigne l’Esprit-Saint, qui est
pur don, qui est le don de soi de Dieu. Plus on
donne sa vie pour les autres, pour le bien lui-
même, plus abondamment se répand le fleuve
de la vie; les Mouvements sont nés de la soif
même de la vraie vie; ce sont des Mouvements
pour la vie sous tous ses aspects
. affirme avec
une suprême clarté le successeur de Pierre,
contredisant la logique du monde, hélas domi-
nante. Il en est de même pour la liberté. « La
vraie liberté se manifeste dans la responsabili-
té, dans une manière d’agir qui prend sur soi la
co-responsabilité pour le monde, pour soi-
même et pour les autres. Nous faisons le bien
non comme des esclaves qui ne sont pas libres
de faire autrement, mais nous le faisons parce
que nous portons personnellement la respon-
sabilité du monde, parce que nous aimons la
vérité et le bien, parce que nous aimons Dieu
lui-même et donc aussi ses créatures » a dit
encore le Pape, évoquant à nouveau la certitu-
de que l’unique vraie liberté est toujours celle
des fils de Dieu. « Les Mouvements ecclé-
siaux veulent et doivent être des écoles de
liberté, de cette liberté vraie » a-t-il souligné,
pour mettre en garde les chrétiens contre la «
feinte liberté » que le monde nous offre conti-
nuellement avec toute sa force.
Parlant de l’unité le Saint Père a dit qu’en
Dieu « multiplicité et unité vont ensemble »
et il a redit deux fois que « l’Esprit souffle
où il veut. Mais sa volonté c’est l’unité.
L’unité faite corps, l’unité qui rencontre le
monde pour le transformer ».
« Prenez part à l’édification de l’unique
corps », a-t-il invité finalement, encoura-
geant les mouvements et les nouvelles com-
munautés à ne pas cesser de porter leurs dons
à la communauté tout entière. « « Chers
amis, je vous demande d’être, encore plus,
beaucoup plus, collaborateurs dans le mini-
stère apostolique universel du Pape, ouvrant
les portes au Christ
» a conclu Benoît XVI
devant la grande assemblée, mettant ainsi en
valeur les nouveaux dons suscités par l’Esprit
et l’énergie propre de chacun de ces nouveaux
membres du Corps du Christ.
Ana Simic
Le cas du
« Da Vinci code »
cherchons en Dieu la vérité!
de Stefania Caterina
En ces jours, les catholiques, et non seu-
lement les catholiques, s’interrogent sur le
livre de Dan Brown intitulé: « Le Da Vinci
code » dont on a présenté récemment la ver-
sion cinématographique. Le livre s’est ven-
du à plus de 20 millions d’exemplaires dans
le monde, obtenant en divers pays les pre-
mières places dans les classifications des
livres les plus vendus.
A travers ce livre, l’auteur insinue des
doutes et des soupçons sur Jésus-Christ, sur
le message de l’évangile, mettant dans la
bouche de divers personnages de vraies
calomnies sur Jésus, l’Eglise catholique,
l’Opus Dei, l’histoire du christianisme.
Maintes personnalités, dans le terrain histo-
rique, religieux, littéraire, ont réfuté les thè-
ses de Dan Brown, en en montrant l’inconsi-
stance. Leur initiative ne contribue pas peu à
susciter un nouvel intérêt pour le christiani-
sme et son message de salut pour tout hom-
me. Ce n’est certes pas la première fois que
la figure de Jésus-Christ et le christianisme
en général sont l’objet de calomnies et d’at-
taques de toutes sortes; Jésus-Christ est et
reste signe de contradiction pour les hom-
mes de tous les temps (Lc 2,33-35). On ne
s’étonne pas non plus du grand relief donné
par les mass media à un tel phénomène, vu
que nous vivons dans un temps de « séduc-
tion médiatique » apte à manipuler les
esprits, à créer des désirs et des peurs, idéa-
lisant ou diabolisant à discrétion. Ce qui
frappe plutôt c’est de voir que divers cro-
yants restent dans la confusion et le doute,
après avoir lu ce livre et que beaucoup se
demandent si son contenu n’est pas plus ou
moins la vérité, vu que l’auteur cite, entre
autres, des documents qu’il prétend histori-
ques (même si en fait ce n’est pas le cas) et
qui seraient à la base des révélations: de
quoi laisser le lecteur perplexe.
Et on se demande quelle attitude le chré-
tien devrait avoir face à de tels événements,
pour ne pas rester troublé. Que faire face au
mal, au scandale, au mensonge ? Comment
résister aux attaques du mal ?
Saint Paul, dans sa lettre aux Ephésiens,
parle ouvertement de la bataille contre les
puissances des ténèbres, comme d’une réali-
té qu’on ne peut supprimer et qui est bien
présente dans la vie des chrétiens, et il indi-
que les armes pour livrer et gagner cette
bataille (Ep 6,10-20). La Vierge aussi, à
Medjugorje, nous a enseigné que le chrétien
peut et doit combattre contre le mal en se
servant des armes puissantes de la prière, du
jeûne, de la participation active aux sacre-
ments. Elle ne nous a pas caché qu’être des
chrétiens sérieux veut dire surtout témoigner
par une vie simple et vertueuse de notre
appartenance à Jésus, même si cela signifie
se heurter contre la mentalité du monde.
L’Eglise elle-même nous le rappelle inces-
samment et la Sainte Ecriture nous introduit
dans la vie divine qui doit vivre en nous et
qui ne craint pas les épreuves, mais au con-
traire se renforce en elles.
Sans écoute de la parole de Dieu, sans
prière, nous ne pouvons pas arriver à con-
naître Dieu et la vie qu’Il nous a révélée en
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Jésus-Christ. Dieu se fait trouver dans le
silence, dans l’humilité, dans la sincérité du
coeur, comme nous l’enseigne Marie très
Sainte. Quand nous aimons le Seigneur de
tout notre être, Il se communique à nous de
manières si nombreuses et si diverses, selon
l’originalité de chacun et de ses situations,
sans faire de préférences. Il se rend présent
dans notre vie de façon tangible et sans équi-
voque.
Je pense que chacun de nous a expéri-
menté dans la prière la proximité de Dieu,
son réconfort, son aide concrète. Qui va à la
recherche de Dieu dans la prière humble et
profonde, ne retourne jamais les mains
vides. En tant de situations difficiles, puis-
sions-nous expérimenter la bonté et la misé-
ricorde de Dieu qui surpassent tout obstacle,
même celui de notre pauvreté. Si nous vou-
lons le connaître, de cette connaissance qui
est amour, le Père se révèle pleinement à
nous par Jésus-Christ, Voie, Vérité et Vie.
Alors nous connaissons sa voix, nous le
découvrons dans les frères, nous le suivons
comme notre unique Pasteur qui ne trompe
pas et ne permet pas que nous soyons trom-
pés (Jn 10,4-5). Qui a connu Dieu ainsi, ne
peut accorder foi aux mensonges qui se dis-
ent de Dieu.
Jésus avait annoncé à ses apôtres les per-
sécutions et la haine du monde (Jn 15,18-
21); mais en même temps les avait invités à
ne pas se scandaliser (Jn 16,2-3), à ne pas se
troubler, restant dans une attitude de foi et
d’ouverture à Dieu (Jn 14,1). Je crois que
cela est la vraie et unique défense contre
toutes les attaques du malin qui cherche à
nous faire douter de la puissance et de l’a-
mour de Dieu envers nous Nous sommes
appelés à rester fidèles à la vérité éternelle
qui vit en nous, à ce que l’Eglise nous ensei-
gne, ceci est notre tâche quotidienne.
Aucun homme ne pourra jamais nous
démontrer qui est ou qui n’est pas Jésus-
Christ, ce qu’il a fait ou pas fait. Il n’existe
pas de codes de déchiffrage pour connaître
Dieu et sa vérité salvatrice. L’Esprit-Saint
seul nous conduit à la vérité de Dieu (Jn
16,13-14) éternelle et immuable, qui nous
est révélée en Jésus-Christ, vérité qui nous
élève et nous purifie du mal.. C’est l’Esprit-
Saint qui nous fait comprendre que Jésus est
le Seigneur et le Sauveur, mort pour nous
arracher à la mort, ressuscité pour nous don-
ner une vie nouvelle.
Nous devons seulement nous décider à
changer de vie, pour recevoir le don de
l’Esprit Saint. Alors notre foi croîtra et par là
même notre sécurité et nous ne serons plus
ballottés çà et là par les fantaisies du monde
En conclusion je retiens que c’est un devoir,
dans le cas concret du roman « Le code de
Vinci » de réaffirmer en tout lieu l’authenti-
cité du message chrétien tel qu’il nous a été
transmis et enseigné par l’Eglise catholique.
Par ailleurs la lecture de ce qu’ont écrit des
personnes d’autorité pour défendre le chri-
stianisme, peut constituer pour nous tous
l’occasion d’approfondir la connaissance de
nos racines chrétiennes, transformant ainsi
le mal en bien.
Personnellement cependant, je retiens
surtout comme nécessaire de vivre la vérité
que le christianisme nous enseigne et d’en
témoigner. Ce sera la vérité même de Dieu
authentiquement vécue pas les fidèles qui se
chargera de repousser tout mensonge, même
sans beaucoup d’efforts humains, en vertu
de la puissance qu’elle porte en soi, cette
puissance qui démasque le mal et défie
même la mort.
« Ne vous préoccupez pas trop de vos
problèmes: laissez Dieu les résoudre et
abandonnez-vous à Lui »
(Message de
Marie du 4.01. 1982).
«Contraires à l’abandon sont la préoc-
cupation, l’agitation, et la volonté de penser
aux conséquences d’un fait »
(don Dolindo
Ruotolo, 1882-1970)
Tu te compliques la vie? Tu t’agites? Tu
crains? Eh bien la Gospa, notre Mère, nous
enseigne depuis 25 ans la manière d’être
heureux. En 1982 elle nous a donné une
recette pour le bonheur: «Faites vous une
vie simple et humble. Priez beaucoup
»
(4.1.1982), ajoutant ensuite un conseil qui
revient dans une foule de ses messages:
«Abandonnez-vous à Dieu».
Il faut avoir le courage de larguer notre
bagage de préoccupations et de problèmes.
Je dis larguer parce que, peut-être nous
avons tendance de le serrer dans notre
poing, même quand nous pensons Lui avoir
confié les choses (et en fait nous restons
convaincus plus ou moins consciemment, de
devoir continuer à les régler tout seuls). Il
faut donc un acte de confiance pour lâcher la
prise de ce bagage, pour le déposer devant le
Seigneur et pour le laisser là en Sa présence,
sans le reprendre, sachant que Lui s’en
occupera.
Don Dolindo Ruotolo, un saint prêtre
né à Naples, à cheval sur le siècle passé,
avait un admirateur en Padre Pio qui en
général disait aux Napolitains qui s’adres-
saient à lui : « Vous avez don Dolindo,
pourquoi venez-vous chez moi? » Comme
Padre Pio, don Dolindo lui aussi avait com-
pris très tôt la grande valeur de la souf-
france
, et la demandait au Seigneur pour le
salut des âmes.
Mais dans ces lignes, nous voulons
mieux comprendre la valeur de l’abandon à
Dieu; nous allons donc nous aider de quel-
ques bribes , tirées des écrits inspirés de don
Dolindo, où l’on enseigne que s’abandonner
c’est changer l’agitation en prière :
« Jésus à l’âme: S’abandonner à moi
ne signifie pas s’évertuer, se bouleverser et
se disperser et puis tourner vers moi une
prière agitée pour que Je vous suive.
S’abandonner signifie fermer calmement les
yeux de l’âme, écarter la pensée des tribula-
tions et se remettre à moi pour que Moi seul
j’opère, en me disant: ’penses-y, Toi’. Que
de choses je fais quand l’âme, dans ses
nécessités tant spirituelles que matérielles,
se tourne vers moi en me disant: ‘penses-y ,
Toi’
».
A Medjugorje nous savons que la Gospa
est le porte-voix de son Fils: «Vous voulez
changer les personnes et les situations pour
réaliser rapidement vos buts. Ne vous fati-
guez pas, mais laissez-vous guider par moi
et vous verrez que tout ira bien» (
4 juillet
1983). Au contraire quand nous voulons à
tout prix pourvoir nous-mêmes à ce qui nous
afflige, avec nos raisonnements, nous nous
faisons mal à nous-mêmes: « Vous voulez
tout évaluer, tout scruter, penser à tout et
vous vous abandonnez aux forces humaines.
C’est cela qui entrave mes paroles et mes
vues...Ne faites pas ainsi mais priez comme
je vous l’ai enseigné dans le Pater, et si vous
me dites vraiment : que ta volonté soit faite
- c’est l’équivalent de: ‘Penses-y , Toi’, j’in-
terviens avec toute ma puissance et je résous
les situations les plus fermées » (don
Dolindo).
Cela demande sûrement de notre part un
continuel acte de foi et de grande confiance.
C’est de l’Evangile que nous apprenons que
le Seigneur ne peut pas faire de miracles
lorsque manque la foi en Lui. Et nous, cro-
yons-nous? Croyons-nous qu’il est vraiment
Dieu, qu’il est tout-puissant? Croyons-nous
qu’il nous aime à en mourir et qu’il fait des
miracles aussi pour nous, spécialement pour
nous? Saint Jean nous dit que le monde ne
suffirait pas à contenir les livres où seraient
écrits tous Ses miracles. Oui, Jésus opère
encore, mais Il a besoin de notre confiance,
de notre foi en Lui.
A travers les écrits de don Dolindo Jésus
s’adresse à toi maintenant: «Combien je
désire de toi cet abandon pour te combler et
combien je souffre de te voir agité! Voilà ce
que recherche Satan: t’agiter pour te sou-
straire à mon action et te jeter en proie aux
initiatives humaines. Confie-toi donc à moi
seul, repose-toi en moi, abandonne-toi à moi
en tout. Je fais des miracles en proportion du
plein abandon à Moi ».
A Medjugorje aussi la Gospa nous met
en garde contre l’action du malin: « Soyez
prudents parce que Satan tente de façon
particulière tous ceux qui ont décidé de s’a-
bandonner à Dieu »
(24 juin 1983), mais
ton Seigneur te dit : « Te rends-tu compte
que ton mal te harcèle au lieu de faiblir? Ne
t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi avec
confiance: ‘Jésus, penses-y, Toi’! Je te dis
que j’y pense et que j’interviens comme
médecin et que je fais même un miracle, à
l’occasion » (don Dolindo).
Don Dolindo, prie pour nous afin que
nous obtenions en cette année jubilaire (des
25 ans des apparitions à Medjugorje) la grâ-
ce de la foi et de la conversion de façon à
pouvoir vraiment nous abandonner à Lui.
« JÉSUS, PENSES-Y, TOI ! »
de Beverley K. Drabsch
L’Eucharistie constitue le ‘trésor’ de l’Eglise, le précieux héritage que son
Seigneur lui a laissé. Mais ce trésor, qui est destiné aux baptisés, ne limite pas son
rayon d’action aux frontières de l’Eglise: l’Euchariste, c’est le Seigneur Jésus qui
se donne « pour la vie du monde » (J 6.51). En tout temps et en tout lieu. Il veut
rencontrer l’homme et lui porter la vie de Dieu. Mais pas seulement cela.
L’Eucharistie a aussi une valeur cosmique: la transformation du pain et du vin en
Corps et en Sang du Christ constitue en fait le principe de divinisation de la créa-
tion même. De la communion avec le Christ Eucharistie découle l’amour qui trans-
forme notre existence et soutient le chemin de tous vers la patrie céleste. C’est
pourquoi la liturgie nous fait chanter: « Bon Pasteur, vrai pain (…), Toi qui es et
qui peux tout,/ qui nous nourris sur la terre, / conduis tes frères/ à la table du ciel /
dans la gloire de tes saints ».
Benoît XVI – Corpus Domini 2006
.
3
Echo 188
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25 juin …
25 ans…!
de Stefania Consoli
Un air de fête. Partout des visages
joyeux, miroir de gratitude pour le fait d’être
ici dans ce moment, important et très atten-
du: le 25° Anniversaire des apparitions de la
Bienheureuse Vierge Marie à Medjugorje.
Un sentiment commun se fait jour dans
les yeux de tous: celui qui se sent person-
nellement invité, peut-être aussi un peu pri-
vilégié par rapport aux autres. Sûrement
aimé. Il semble que la Gospa ait “combiné
les choses” dans la vie de chacun pour qu’il
soit ici, présent aujourd’hui. Ce n’est certes
pas un mystère de prédilection, mais d’élec-
tion oui: un appel spécifique qui nous invite
à devenir apôtres, médiateurs d’une grâce
trop grande pour être retenue. Un appel gra-
tuit de la part de Dieu qui ne doit pas nous
faire entendre meilleurs que les autres, mais
seulement administrateurs responsables
d’un bénéfice destiné à tous.
Voilà alors que dans ce jour solennel
chacun se fait véhicule de bénédiction pour
ceux qu’il a portés dans le souvenir et dans
la prière. 100.000 sont les personnes présen-
tes dans le Sanctuaire mais beaucoup plus
nombreuses celles qu’on ne voit pas: un
grand peuple visible seulement à Marie qui,
avec une discrétion élégante sait utiliser
chaque moyen pour atteindre ses enfants.
Elle était là, en attente. Elle aussi sûre-
ment émue et anxieuse pour l’arrivée de qui
désire seulement lui donner sa propre
embrassade et la recevoir en échange. Des
âmes venues renouveler leur propre ‘oui’ et
demander la force d’y rester fidèles. Elle
s’est faite trouver comme toujours, accueil-
lante et providentielle. Et pour chacun Elle a
réservé une caresse, un mot, un conseil, une
confirmation ou une correction utile pour les
pas futurs. Une présence tacite mais élo-
quente que celle de Marie, qui sait imprégner
d’Elle chaque parcelle de cette terre bénie.
Déjà à la moitié de la semaine des grou-
pes entiers sont arrivés de toute part de la
planète pour vivre avec enthousiasme cet
événement de grâce. Des langues diverses
scandent leur prière par les rues, dans les
maisons, devant les statues et aux stations de
la Via Crucis.
En ces jours et depuis les premières heu-
res de l’aube, la colline des apparitions ruis-
selle littéralement de gens qui grimpent, s’ar-
rêtent pour prier, s’assoient pour méditer
entre les pierres polies par les pas des pèle-
rins qui, durant ces 25 années, y ont cheminé.
Elle a choisi cet endroit inaccessible, la
Vierge pour se faire vivante parmi nous; un
endroit dépourvu de commodité et d’attraits
mais qui, mystérieusement, nous fait nous
sentir bien, en harmonie profonde avec nous-
mêmes et avec le monde. Une sorte de Tabor
où Elle voudrait dresser sa tente. Et y rester.
Mais la descente est nécessaire pour que
la graine de conversion reçue se concrétise
en une réponse consciente et devienne mis-
sion. Et c’est en église, en bas, l’endroit
juste pour vérifier son propre engagement,
dans une confrontation
avec l’Eucharistie en qui se
renouvelle continuelle-
ment l’alliance de Dieu, et
qui nous interpelle.
Chaque jour se succèdent
les Messes dans les diffé-
rentes langues; mais le
soir,
devant l’énorme
hostie exposée sur l’autel
extérieur, entre les milliers
de coeurs muets et partici-
pants coule un idiome
commun:
celui de
l’Amour.
La paroisse regorge de
fidèles malgré la grande
chaleur qui enserre comme
un étau les corps fatigués.
De longues files devant les
confessionnaux expriment
le désir de réconciliation
qui sert à créer dans les âmes l’espace pour
accueillir la paix. Celle-là que la Reine est
venue du Ciel nous apporter. Elle nous
demande de Lui confier tous nos péchés, nos
préoccupations et le poids que la quotidien-
neté nous impose. Seulement ainsi on crée la
place pour Jésus.
Un sentiment de légèreté se perçoit dans
l’air, tout semble simple, bien que parfois les
guides des pèlerinages accomplissent de
véritables tours de force, remplissant la jour-
née avec mille engagements, pas toujours
nécessaires… Oui, parce que l’unique chose
qui compte est la rencontre avec Elle, et pour
cela il y a besoin de temps et de repos.
À 18 heures toute l’esplanade derrière
l’église est déjà remplie. On commence à
prier le chapelet: mystères joyeux et glorieux.
Les Avé Maria se succèdent, mais au moment
de l’apparition, à l’improviste chaque voix
s’apaise pendant que les coeurs s’ouvrent
pour accueillir la Mère. Instants d’éternité
qui dilatent l’âme et font entrer Dieu.
A l’autel sont présents des centaines de
prêtres venus de toute part, avec les frères
qui, en ces années, ont animé la paroisse
avec leur service, à commencer par le pre-
mier curé - p. Jozo Zovko - jusqu’à l’actuel
- p. Ivan Sesar - qui souhaite cordialement à
tous la bienvenue. C’est avec la Célébration
eucharistique, action de grâce par excellen-
ce, que se couronne cette journée de célé-
brations. Là tout devient clair et apporte la
réponse à qui se demande encore: “Mais
pourquoi la Sainte Vierge est-elle venue?”.
Pour nous porter à Jésus, naturellement…
en nul autre n’est le salut!
Finalement les voyants, ensemble, gui-
dent la prière des sept Notre Père, Avé et
Gloria, - comme c’est la coutume ici, à
Medjugorje; puis, la troisième partie du
Rosaire. L’une d’entre eux, Ivanka a juste-
ment reçu l’apparition annuelle qui lui desti-
née. Elle avait en effet reçu en 1985 le dixiè-
me secret et alors les apparitions quotidiennes
s’étaient interrompues pour elle. Dans sa voix
nous recueillons avant tout l’émotion née une
heure auparavant de la rencontre avec Marie,
qui lui avait dit de nous transmettre: “Chers
enfants, merci d’avoir répondu à mon appel.
Priez, priez, priez“.
Ce que nous avons vécu aujourd’hui nous le
découvrirons dans le temps. La Grâce était
intense et a pénétré chacun en profondeur. Les
fruits qu’elle portera dépend de la mesure de
notre réponse.
La sensation est qu’une phase s’est termi-
née, celle de la préparation. Maintenant com-
mence le temps de l’action qui n’est certes pas
de l’activisme mais l’entière participation aux
mouvements de l’Esprit qui préparent le
triomphe du Coeur immaculé; une participa-
tion silencieuse et convaincue, courageuse et
radicale. Est-ce un temps de synthèses et de
bilans: de ce que Marie nous a dit jusqu’à pré-
sent et de ce que nous en avons fait? Que nous
réserve le futur, qui commence déjà à se pro-
filer? Un silence profond reste dans l’âme
après tout ceci, une absence de paroles qui
nous “contraint” à nous immerger dans le
mystère et à le contempler sans tenter de le
diriger selon nos goûts ou expectatives. Une
route s’est sûrement ouverte: celle qui mène à
DIEU, au Père, à l’union avec Lui, à cette plé-
nitude de vie trinitaire où tout se fait clair et
compréhensible. En la parcourant nous com-
prendrons que nous ne devons rien faire, mais
simplement être en Dieu et permettre qu’Il
soit en nous. Nous devons aller au-delà de
toute vision, désir ou programme, parfois au-
delà des messages, parce que seulement ainsi
ils pourront vivre en nous et se faire vie.
Un nouvel espace, au-dedans et au-dehors de
nous s’ouvrira, où Marie sera vivante et visi-
ble à notre regard intérieur et habitera notre
coeur. Alors son visage affleurera sur le nôtre
et le monde pourra le regarder.
Donc, ne nous demandons pas combien de
temps tout ceci durera encore… combien
encore la Vierge apparaîtra… Nous ne crai-
gnons pas la fin des apparitions, parce que
nous-mêmes serons Medjugorje: des fils
habités par la Mère, qui en se donnant, La
donneront au monde.
Nouvelles de la terre bénie
Le grand jubilé de Marie
4
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AVEC ELLE,
J’Y ÉTAIS MOI AUSSI!
Parmi les milliers de personnes présen-
tes à Medjugorje recueillons de brefs
témoignages de quelques-unes, qui en
représentent aussi d’autres, pour écouter
directement de leur coeur la réverbération
de ce jour, leurs sentiments, leur regard
sur ce qu’ils ont vécu et sur ce qu’ils en
attendent. A tous nous demandons:
«QUE SIGNIFIE POUR TOI CE JOUR:
MEDJUGORJE 25 ANS APRES?»
U
N DES MÉDECINS QUI
ONT EXAMINÉ LES VOYANTS
:
Dr. Giancarlo C.
« 25 ans après...Je me suis demandé ce
que signifie Medjugorje, comme, je pense,
nous nous le demandons tous, et ce qui tour-
ne autour est écrit dans ce mot de S. Paul
que nous offre la liturgie d’aujourd’hui:
«Vous devez devenir des créatures nouvel-
les». Il me semble que c’est la réponse à cet-
te demande. Derrière tous les messages de la
Vierge nous entrevoyons comment une
génération nouvelle, pour l’homme d’au-
jourd’hui, est vérifiable et peut se mettre à
l’oeuvre du moment que
nous sommes capables de
donner une réponse au
Christ vivant dans l’hi-
stoire. Aujourd’hui nous
avons ce besoin de Dieu
qui s’exprime de manière
précise, comme recon-
naissance de Jésus-Christ
dans notre vie pour nous
faire une idée concrète de
Dieu. Au fond la Vierge, dans une des toutes
premières apparitions, ici à Medjugorje, a
révélé le sens de sa visite ici-bas quand elle
a dit : « Je suis venue pour dire au monde
que Dieu est, qu’il existe et que celui qui
rencontre Dieu rencontre la vie, rencontre la
joie ».
U
N DISTRIBUTEUR DE L
’E
CHO
:
Romano Z.
«Retourner à Medjugorje en ce jour où
s’achèvent 25 ans d’apparitions me ramène
au jour où je suis venu pour la première fois
avec ma femme et nos 7 enfants. C’était en
1984 et je me rappelle que ce fut une expé-
rience très pénible. Nous n’avions même
pas à manger: nous n’avions rien apporté
parce que nous pensions pouvoir acheter,
poussés par la mentalité que tout est « ache-
table » ... et la Vierge nous a laissés sans
rien manger ! Mais est arrivé un moment
grandissime, car le soir du 4 août, pendant la
messe paroissiale ma femme s’est sentie
mal et nous avons dû la porter hors de l’é-
glise. Malgré l’intervention de trois méde-
cins, elle ne reprenait pas ses esprits. J’avais
tous les enfants dans une tente à deux pas de
la place...C’est alors que la Vierge a parlé à
mon coeur. Je n’étais pas venu de ma propre
initiative, mais pour faire plaisir à mammy
qui voulait y revenir avec nous après notre
premier contact. Nous nous moquions d’el-
le pour toutes ses prières, ses jeûnes, mais à
la fin elle avait réussi à nous y envoyer tous.
Et c’est là que s’est fait le passage, pour moi
aussi. Pour les enfants, je ne sais pas. Ils
sont respectueux, ils regardent. Mais en moi
est né le désir de comprendre pourquoi la
Vierge avait voulu m’appeler de cette façon
et ce qu’elle avait voulu me dire
J’ai voulu ensuite approfondir le messa-
ge qu’elle m’avait confié et qu’elle a conti-
nué de me dire en ces années. Je l’ai suivi,
j’ai essayé de le mettre en pratique, naturel-
lement à ma mesure, et puis j’ai obtenu une
autre rencontre par des voies mystérieuses,
qui devaient seulement être accueillies: la
rencontre avec le Père Tomislav. Déjà en ’84
j’avais entendu ses paroles et j’avais dit à ma
femme: « Il me semble que ce Frère réussit
à dire à mon coeur ce que la Vierge y a mis.
Depuis lors je suis allé à la recherche et j’ai
toujours trouvé toutes les publications et les
nouvelles de ce Frère. Je les ai considérées et
conservées comme une richesse et quand il a
commencé des rencontres publiques j’ai
entendu de lui la proposition que j’avais déjà
devinée: celle d’offrir ma vie en sacrifice
pour le salut du monde. Depuis lors j’ai com-
me refleuri de l’intérieur. Je suis toujours
fatigué, toujours effrayé parce que le péché
nous suit toujours comme une ombre, mais
la beauté que cette spiritualité a mise en moi
est grande, inexplicable.
L
A FAMILLE
:
David R.
« Je sens qu’aujourd’hui est un moment
de départ. J’ai découvert Medjugorje, il y a
10 ans et, au début il me sem-
blait que c’était sûrement une
affaire de fous. Je croyais que
cela resterait la seule et unique
fois que j’y viendrais et pour-
tant j’y suis retourné déjà 5
fois. Et j’ai découvert que
Marie et le Seigneur nous
transmettaient surtout un mes-
sage, celui de l’amour et que,
avec l’amour on fait tout avan-
cer dans le monde, que toutes les portes
s’ouvrent et c’est ce que je cherche à réali-
ser dans ma vie, même si ce n’est pas tou-
jours facile, surtout dans la famille avec les
enfants...Il faut toujours essayer de dire une
parole d’amour, mais on n’y réussit pas tou-
jours. Je dois dire que chaque fois je pars
d’ici avec un coeur différent, avec un visage
plus serein, joyeux, heureux et hélas, ça pas-
se un peu en arrière quand je rentre dans la
vie quotidienne qui « tue » un peu ces sen-
timents que nous éprouvons à Medjugorje.
C’est pourquoi je crois que c’est important
d’y retourner de temps en temps.
Ici il me semble avoir Marie à mon côté,
ce que je ne sens pas ailleurs. Je me la sens
proche, ou plus exactement sous son man-
teau. Je crois que dans ces 25 ans la Vierge
a montré sa ferme volonté de nous sauver,
parce que, en ce temps les valeurs de l’hu-
manité se sont franchemen appauvries: nous
ne faisons plus que regarder toujours les
choses les plus matérielles: devenir impor-
tant, l’ambition personnelle, l’orgueil etc...
Tout cela nous donne l’illusion de nous ren-
dre heureux et en fait c’est le contraire. Et
après ces 25 ans, un peu bizarrement par
rapport aux apparitions précédentes, je sou-
haite que les visites de Marie continuent
longtemps, même si cette durée prolongée
signifie que nous n’avons pas écouté. Ce
serait bien, non qu’elle s’arrête, mais que
l’on puisse arriver à s’entendre dire par la
Vierge que nous avons écouté, que toute
l’humanité a écouté et que sa présence peut
être un peu plus espacée ».
Dedi C.
A l’heure de ce 25
ème
anniversaire, l’u-
nique parole qui me vient c’est : merci,
merci, merci !
J’ai tant marché... tout ce qui
m’est arrivé en 10 ans m’a préparé à affron-
ter une très grande épreuve. La Vierge m’a
été proche et m’a aidé à la surmonter. Mais
ensuite quand on entre en syntonie tout est
clair et limpide, le Seigneur te fait rencon-
trer les personnes justes qui, au moment
approprié te donnent un coup de main et peu
à peu tu remontes, tu renais.
Aujourd’hui, je sens ici l’exhortation de
Marie à continuer ainsi et surtout à être une
bonne maman, parce que, dans ces années,
j’ai « rassemblé » quatre enfants et mainte-
nant, à la différence d’un temps (pendant la
guerre) où je m’étais tellement donnée aux
oeuvres humanitaires, donations etc... je
sens que je dois bien remplir mon rôle de
maman et être un exemple pour mes enfants,
parce que Marie a besoin d’eux. A leur nais-
sance je les ai consacrés à Elle, maintenant
je dois les faire grandir pour Elle... ».
M. Claire
« J’ai 14 ans et je suis la seconde de la
famille. Je suis ici à Medjugorje pour la troi-
sième fois, mais maintenant que je suis un
peu plus grande je réussis à mieux réaliser
l’importance de ce :lieu et de ce qui s’y
passe. En ces jours, ce qui me frappe c’est le
nombre des personnes présentes ici, et si
elles sont venues cela veut dire que toutes
ont une grande foi ! ».
Marc
« J’ai 9 ans et la chose qui m’a été la
plus agréable c’est la soeur Elvira, parce
qu’elle est sympathique. Mais on se trouve
bien partout parce qu’ici apparaît la Vierge
et donc c’est la tranquillité, alors que dans le
reste du monde c’est l’agitation ! ».
L
ES PROMOTEURS
,
CONSTRUCTEURS
,
BIENFAITEURS
... :
Jean-Charles R.
« Quand, au début nous venions ici, il
n’y avait rien. On vivait en hôtes dans les
familles et on se contentait de peu. Je vois
de mauvais gré que maintenant les pèlerins
cherchent les commodités et ainsi on perd
l’essentiel... ».
Louis B.
« Ici à Medjugorje, il n’y a rien de beau
et attirant qui humainement motiverait la
venue dans ces lieux, qui sont même rudes
et incommodes. Mais il y a une présence qui
nous remplit le cœur, qui nous maintient en
extase à regarder ‘quelque chose’ qui ne se
voit pas. Tout pèlerin qui arrive se sent bien
et ne voudrait pas s’en aller. Et quand il doit
le faire, il ne voit pas l’heure de partir. Ici je
me sens profondément heureuse ».
Michèle C.
« Je suis venue pour la première fois en
’88; j’ai collaboré à la construction d’un
ouvrage ici à Medjugorje et depuis j’y ai
passé pas mal de temps. Chaque fois c’était
un pas de plus sur
le chemin.
Aujourd’hui
je sens inutile de
chercher ce qui
m’a été offert les
premières fois: la
rencontre avec
5
background image
les voyants, les témoignages des frères et
certaines émotions réservées aux débuts; je
préfère rester dans un lieu plus retiré et là
vivre en profondeur la rencontre avec Marie.
Et pourtant je me dis: qui sait combien arri-
vent aujourd’hui avec leur pullman pour la
première fois et peuvent vivre les mêmes
impressions, le même coeur brisé avec
lequel on revient à la maison et qui vous
pousse à raconter à tous les merveilles
éprouvées. Ces mêmes choses que je ne
ferais plus aujourd’hui sont vie pour eux.
Ceci me fait penser que Marie est pour tous
et continue à appeler, continue à se donner
gratuitement et à chacun offre la nouveauté.
C’est comme si de Medjugorje courait un «
fleuve de la Vierge ».
Louise F.
« La Vierge nous fait tellement
méditer aujourd’hui. Je sens que
nous sommes au sommet. Je suis
venue pour la première fois il y a 20
ans, mais la vraie gratitude je la res-
sens aujourd’hui pour ce temps pas-
sé. Avant je cherchais à voir, j’étais
curieuse. Aujurd’hui je sens la joie
de la Vierge qui veut me nourrir. Je la
remercie parce qu’elle m’a aidé à changer. Je
sens que dans ces années je suis devenue
beaucoup moins batailleuse, moins agressive,
moins critique et j’accepte plus facilement les
adversités parce que j’ai vu que l’unique cho-
se qui sert c’est la charité. J’ai compris qu’i-
ci la Vierge fait beaucoup dans le secret du
coeur de chacun. Elle appelle individuelle-
ment en profondeur, voire en solitude parce
qu’on ne peut pas partager avec tout le mon-
de. Beaucoup en fait restent encore à un
niveau plus superficiel, surtout celui qui ne
veut pas changer intimement, qui ne veut pas
ouvrir son propre esprit.
Je fais un bout de chemin avec mon
mari. Et on le sait, le couple n’est pas facile.
Mais quand j’invoque Marie dans les
moments d’épreuve, Elle intervient et fait
changer l’esprit de mon époux et l’adoucit
beaucoup. Je suis donc devenue pratique-
ment une autre personne, tournée vers Dieu.
Et lui aussi.
Je voudrais dire aujourd’hui à la Vierge
mon merci pour la maturité et la profondeur
de tout ce qu’elle nous a donné. J’ai compris
qu’Elle nous appelle personnellement à
devenir forts, lumière pour les autres. Au
moins je l’espère ».
P
OUR LA PREMIÈRE FOIS
... :
Silvia
Tout a été très bouleversant, un moment
de grâce que j’espère emporter à la maison
avec la paix. Ce qui m’a le plus frappé, ce
sont les gens, la foi, les émotions.
U
N GUIDE DES PÈLERINAGES
:
Gigi
« Depuis des années j’organise des
pèlerinages à Medjugorje et je peux noter
que les jeunes d’aujourd’hui, après avoir
trouvé beaucoup de paradis qui, à la fin se
sont avérés faux, en ce moment sont en
recherche. Beaucoup de jeunes se retournent
vers nous et nous demandent de les accom-
pagner et donc les pullmans qui se remplis-
sent le sont par des jeunes. Ceci est aussi un
peu notre point d’arrivée. Moi, avec tant
d’autres qui se sont rendus disponibles pour
ce service, nous avons fait une promesse à la
Vierge :
« Mon temps libre, prends-le ! » et le jour
que nous ne servirons plus, tu me le feras
comprendre. En ce moment je me mets à la
disposition des personnes qui veulent venir
ici et qui sont un peu hésitantes - parce que
dans un tour il y a un peu de propagande
négative - mais qui ensuite obtiennent des
résultats exceptionnels, surtout les jeunes
qui sont en plein essor. Du courage»!
L
ES JEUNES
:
Matteo
C’est une grande faveur d’être ici. C’est
un appel et je me sens aussi un peu privilé-
gié parce que qu’est-ce que j’ai fait de plus
que les autres pour pouvoir
être appelé ici ? Parce que
ce qu’on reçoit est plus que
ce qu’on donne, ma foi,
avec le sacrifice du voyage.
C’est aussi une action que
moi et ma femme devons à
la Vierge parce que nous
nous sommes connus dans
un groupe de prière de
Medjugorje et ce fut un don
de nous être rencontrés. Peu
à peu Elle moule notre union pour qu’elle
soit solide et dans la paix.
En ces jours je note que les gens arrivent
avec une certaine figure et à mesure que pas-
sent les jours ils en prennent une autre, avec
une lumière dans les yeux qui n’est pas de
l’esprit de ce monde.
Dans l’avenir je vois beaucoup de pro-
positions que je chercherai à maintenir . Par
ailleurs la Vierge se forge un peuple pour
apporter la paix à ce monde qui n’a pas la
paix; parce que finalement une famille qui
ne prie pas n’a pas la paix ».
Simone
« J’ai senti une paix particulière en ces
jours, une nouvelle vigueur qui me pénétrait
et m’accompagnait. Généralement je viens à
Medjugorje en auto; cette fois j’ai préféré
parcourir les routes à pied, me faire vrai-
ment pèlerine. Avec la chaleur ça a été sûre-
ment fatigant. Mais j’ai senti que Jésus mar-
chait toujours avec moi ».
L
ES PRÊTRES
:
Don Andrea - Pompei
« J’ai besoin de venir à Medjugorje par-
ce que, ici, je rétablis le juste contact avec
Dieu, je me « réharmonise » avec Lui et
mon âme entre dans un rythme qui la favo-
rise. Rien d’humain n’y contribue, ni les
récits des voyants, ni rien d’autre; les mes-
sages eux-mêmes finalement sont suffisants.
Mais c’est la rencontre avec la Vierge vivan-
te qui ouvre cette dimension, une rencontre
avec Celle qui continue à me répéter ce
qu’un jour elle avait dit à Cana de Galilée :
« Faites ce qu’il vous dira». Il y a toujours
le danger d’affaiblir cet élan une fois rentré
dans les rythmes quotidiens . C’est pour ça
que je reviens souvent ici ».
A
U NOM DE TOUS
:
Anne G.
« J’ai senti un appel
très fort à venir ici
pour apporter mon
merci à la Vierge et
aussi pour tous ceux
qui peut-être ne l’ont
pas apporté. »
Interview de Guiseppe Ferraro
Medjugorje pour moi !
Nous avons l’habitude de lire les écrits
de Giuseppe Ferraro, qui, avec la rubrique
«Revenir à la ferveur première» nous aide à
approfondir les thématiques contenues dans
les messages de la Reine de la Paix. Au
réveil de ce 25
ème
anniversaire, nous avons
voulu lui demander de se raconter à la lueur
de ce lieu de grâce qui a tant marqué son exi-
stence.
Beppe, cet anniversaire qu’est-ce qu’il fait
résonner dans ta vie ?
Il marque sûrement une période de grâ-
ces extraordinaires qui ont transformé de
manière substantielle ma manière de me
comporter avec les autres et avec Dieu; ce
fut une nouvelle naissance.
Quand es-tu venu pour la première fois ?
C’était le 1
er
juin 1986. Medjugorje était
dans sa phase naissante. Il y avait une puis-
sance de grâce qui littéralement t’investis-
sait, presque de façon violente :il était
impossible de ne pas l’accueillir. Je me sou-
viens que j’ai clairement pris conscience de
deux réalités. La première c’est que j’étais
arrivé chez moi, dans cette maison que cher-
chait mon âme et que, jusque-là je n’avais
pas trouvée. Et j’avais la sensation conforta-
ble de la maison. La seconde, que finale-
ment c’était là une réalité de Grâce qui allait
vaincre le monde et sa logique et tous les
démons qui s’agitent, tant dans notre inté-
rieur que dans notre extérieur.
Ta réponse a été alors immédiate ?
Oui, mais l’incarnation de cette réponse
a demandé des années de purification. Un
processus qui est encore en cours. Dans ce
processus le temps joue un rôle important.
De quoi t’es-tu dépouillé et de quoi es-tu en
train de te remplir ?
Ce fut un dépouillement progressif avec
des débarras très rudes de tout un filet de
fausses sécurités, de fausses idoles. Même
les circonstancez externes qui se sont mises
en mouvement convergeaient vers un arra-
chement de tout ce qui n’était pas centré sur
Dieu, unique sécurité, unique fondation sur
laquelle édifier sa propre vie.
Quel visage de Marie contemples-tu ici à
Medjugorje ?
Le visage de celle qui t’accompagne,
parfois te sollicite, te pousse vers ce passage
pascal qui conduit à la vie ressuscitée, à la
vie nouvelle. Passage face auquel nous
avons comme un voile qui nous empêche de
le reconnaître: le péché originel et toutes les
logiques qui sont en action dans notre mon-
de tendent à l’obscurcir. La Vierge avec déli-
catesse, mais aussi avec décision, avec une
pédagogie très claire te porte à déchirer ce
voile, à te faire voir que ce n’est que dans
l’amour offert que l’on trouve le passage
pour la plénitude de la vie, cette vie que ton
âme avait toujours cherchée et avec laquelle
par ce seul passage tu peux entrer en contact
et en complète réalisation.
6
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Qu’est-ce qui s’est fait de bon à
Medjugorje, qu’est-ce qui ne s’est pas
encore fait et qu’est-ce qui ne se fera
jamais? En substance quelles sont les occa-
sions perdues ?
A mon avis, Medjugorje est un lieu de
combat spirituel aigu entre les forces des
ténèbres et l’action de la Grâce qui s’expri-
me de manière spéciale à travers la présence
de Marie. C’est un lieu où, si l’on ne reste
pas profondément à l’écoute, on risque d’ê-
tre balayé. Ce n’est donc pas un lieu où l’on
peut trouver des pieux assouvissements d’u-
ne dévotion à soi. Le danger c’est que toute
cette puissance de Grâce chez beaucoup et
même dans une partie de ce qui est l’organi-
sation concrète du lieu s’ensable dans la
logique du Sanctuaire, offusquant la vraie
finalité de cette Grâce qui est d’activer une
réponse chez tant d’âmes que la Vierge a
choisies pour qu’elles deviennent levain et
canal de l’amour de Dieu dans le monde. Le
danger c’est que tout s’envase dans un dévo-
tionisme qui tourne autour de vieilles cho-
ses, sans s’emparer de cette dynamique qui
donne une vraie fécondité, un vrai sens à la
présence de la Vierge ici.
C’est un moment de passage selon moi.
C’est une arrivée dans le sens que la Vierge
a illuminé le chemin, a donné les grâces...
Mais c’est aussi un moment où nous som-
mes sollicités à entrer de manière nouvelle
dans la mission que Marie a confiée à ceux
qu’elle a choisis. C’est donc un moment,
dans ce sens, de départ d’une mission dans
l’Eglise et dans le monde. Dans la simplici-
té, dans l’humilité, mais avec un niveau de
nouvelle concrétisation qui sera sollicité
aussi par des faits où nous devrons prendre
position.
Te réfères-tu au signe que la Vierge a pro-
mis de nous laisser
Oui, mais aussi aux événements exté-
rieurs ; Marie parle de secrets. C’est un cha-
pitre disons « apocalyptique » du message
qui est assez mis de côté mais qui, en réalité
est partie intégrante du message de la Reine
de la PAIX. Ce sera le temps d’un témoi-
gnage sans équivoque où les espaces de
compromis doivent se réduire à zéro.
Toi personnellement tu collabores à Echo.
Comment sens-tu cet insrument, quelle
finalité a-t-il et comment vit-il dans ta vie ?
Je suis convaincu que l’Echo entre dans
l’horizon des instruments que la Vierge a
choisis en ce temps pour faire passer non
seulement le message au niveau conceptuel,
mais la grâce, l’eau vive qui passe à travers
son Coeur Immaculé. Il faut le véhiculer
dans le monde entier, même à travers ces
moyens qui se rassemblent au niveau des
medias, mais qui, dans le plan de Marie doi-
vent communiquer surtout une grâce, au-
delà des nouvelles.
Quelle parole voudrais-tu dire aujourd’hui
ici depuis Medjugorje à tous les lecteurs?
D’ouvrir les sens de l’âme à lire l’appel
que Marie transmet pour chacun d’eux et de
répondre avec toute la générosité du coeur.
Parce que ses projets sont des projets de vie,
de joie et de paix céleste pour chacun de ses
fils et plus encore pour ceux qui se mettent
au service plus directement de ses program-
mes.
Devant l’homme s’ouvrent deux per-
spectives fondamentales: une est celle de
la science humaine et l’autre celle de la foi.
L’une ne devrait pas exclure l’autre, mais le
devoir reste à l’homme de s’orienter pour
atteindre sa propre réalisation et se faire
instrument pour l’orientation de l’humanité.
La science humaine a sa perspective.
De l’avenir du corps humain parle ample-
ment le magazine “Focus Extra” n. 24/2006.
Est exposée pour la vie de l’homme une
durée de 100, peut-être 200 ans. Comment
sera cet homme? Je cite la page 7 de cette
revue:
“Un homme de six millions
de…mains, jambes, genoux artificiels. Mais
aussi coeur, yeux et viscères seront con-
struits en laboratoire. Les prochaines géné-
rations auront à disposition des technolo-
gies aptes à fournir des “pièces de rechan-
ge.”
La perspective de la foi va au-delà et
ouvre à l’homme un espace complètement
nouveau, privé du terme de la vie marqué
par la mort. Jésus parle et témoigne, par sa
résurrection, la renaissance et la résurrection
de l’homme (Mt 22, 30-31). Le même
aspect est développé amplement par St Paul
(1Cor, 15), et St Jean apôtre qui annonce
une toute nouvelle réalité: « Voici, je fais
l’univers nouveau »
(Ap 21, 5).
L’exemple excellent de la perspective
de l’homme créé par Dieu est Marie Très
Sainte, montée au ciel en âme et en corps,
réalisée complètement selon le dessein de
Dieu. Apparue maintes fois à l’humanité,
elle s’est laissé voir, toucher, entendre, Elle
a appelé chacun à se convertir et à entrer
dans la perspective de la plénitude de la vie.
Ainsi est-elle apparue aussi dans la paroisse
de Medjugorje, comme les voyants et de
nombreuses personnes en témoignent.
Mais il ne suffit pas que la Sainte
Vierge soit apparue. Il faut se sentir appe-
lés, répondre et cheminer pour atteindre le
but. Dieu donne la grâce et laisse l’homme
libre de choisir. L’homme doit ensuite se
développer, mûrir pour prendre en main son
futur selon le dessein de Dieu. L’homme se
met ainsi au service de la transformation de
l’humanité.
Le renouvellement de l’humanité passait
toujours à travers des personnes courageu-
ses; celles qui savaient se détacher de l’e-
sprit du monde, choisir la route étroite, aller
à contre-courant; ils ouvraient la voie à la
transformation de l’humanité. Ensuite
venait les masses.
Le passage arrive toujours dans la foi.
La force et le savoir humain ne sont ici d’au-
cune aide. La route pour l’âme ne s’ouvre
pas en paradant sur les places, immergés
dans l’esprit du monde, mais dans la prière,
quand on cherche sincèrement le projet de
Dieu et la grâce pour vivre selon la volonté
de Dieu.
Il est la plénitude et la perfection. En
chaque pas vers la participation à sa plénitu-
de qui est aussi gloire, l’homme se trouve
face à une unique exigence: connaître la
volonté de Dieu et la mettre en pratique.
Mais cela suppose que l’homme décide de
se dépouiller de lui-même et de choisir Dieu
par-dessus tout et tous. Alors la vérité de
Dieu se révèle clairement. De l’âme fuient
les ombres, les ténèbres, la peur, la faiblesse
et satan ne trouve en elle rien auquel s’ac-
crocher et fuit, furieux.
Dans l’âme s’élargit ainsi la place pour
la lumière, la joie, la sûreté et la force. À la
suite de la décision de suivre Dieu au-delà de
tout et de tous se présente un nouveau pas à
accomplir. Ainsi ont marché ceux à travers
lesquels Dieu a ouvert la voie du salut:
Abraham, Moïse, le prophète Élie, Marie
Très Sainte, qui a accompli le passage vers
Dieu de l’impossible au possible, a expéri-
menté en Dieu la Toute Puissance. Son ‘oui’
inconditionnel à Dieu pour accueillir le Fils
de Dieu, a fait entrer définitivement le
Sauveur dans l’histoire de l’humanité. Dans
ce passage chaque âme s’épanouit dans
l’omnipotence de Dieu et se réalise.
Ne pas accomplir ce passage signifie
s’enfermer en ce qui est humain, en soi
même, dans l’égocentrisme qui prend diffé-
rentes formes et qui peut se muer en l’égoï-
sme satanique. Ainsi le jeune homme riche
s’est trompé, lui qui désirait “avoir la vie
éternelle”
mais n’était pas prêt à renoncer
aux richesses qu’il possédait, et “le jeune
homme s’en alla tout triste”
(Mt 19, 16-22).
Pourquoi triste? Parce que la grâce avait
ouvert le passage dans son âme et lui s’y
opposait. La grâce s’est retirée parce qu’il
est resté en conflit avec elle, souffrant, en
lutte intérieure, triste. Il est revenu dans le
quotidien, se sentant failli. Ainsi chaque
âme, si elle n’est pas prête à écouter l’appel
de Dieu et à y répondre, se ferme dans les
ténèbres et dans la souffrance. De la même
manière l’humanité, après avoir repoussé de
grandes grâces, revient sur ses pas précé-
dents de l’esclavage et devient encore pire,
jusqu’à préparer le jugement de Dieu que
l’homme, dans son arrogance, définit alors
châtiment de Dieu.
Qui désire suivre l’appel de la Sainte
Vierge doit être prêt à faire un saut en avant
dans la foi, saut qui se représente continuel-
lement. Ces pas sont le passage vers la nou-
veauté en Dieu, vers l’entrée dans la trans-
formation de l’homme à l’image de Dieu.
En celui qui accomplit ce passage Dieu se
révèle et Dieu se rend témoignage à Lui-
même, comme Il s’est révélé dans les appa-
ritions de la Madone.
As-tu le courage d’accomplir ce passa-
ge? Fais le premier pas, puis le second…
apprends à marcher dans la foi. Élevés par
l’esprit du monde dans lequel il y a toujours
quelqu’un qui te tire de côté. Ce peut être le
père, la mère, la fille, l’ami… Intègre le
groupe de ceux qui partagent le chemin de la
foi, où il y a quelqu’un pour t’accompagner,
te soutenir dans ton appel… Dans tes choix
tu as besoin de la communion dans l’Église.
Donner tout à Dieu veut dire multi-
plier ses propres biens, permettre que Dieu
transforme tout dans la pleine réalisation.
Ainsi l’homme ne se sent pas trompé mais
vainqueur.
Renoncer à soi-même est le premier pas
vers la nouveauté de la vie en Dieu, qui ne
s’évanouit jamais. Le choix de la croix est le
renoncement à l’amertume des croix qui
font partie de la vie corruptible; dans ce
choix la mort est vaincue. Ainsi on entre
L’appel et la réponse
pour la transformation de la vie
de Père
Tomislav Vlasic
7
background image
Villanova M. 25 juin 2006
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Le visage de l’Amour
(simples pensées)
L’amour de Jésus est miséricordieux, il
est imbibé de miséricorde, il est fait de misé-
ricorde. Si tu le rencontres, tu t’aperçois que
c’est Lui parce qu’il dégage la miséricorde;
sinon ce n’est pas Jésus; c’est une autre per-
sonne. Jésus aime avec miséricorde tout le
créé, toute personne et aussi son Père.
D’ailleurs le Père aime avec miséricorde et
l’Esprit-Saint aussi est amour miséricor-
dieux. S’il n’en était pas ainsi, l’Amour ne
pourrait pas arriver jusqu’à nous, nous ne
serions pas à même de le sentir, de le con-
naître et de l’accueillir.
Et nous aussi, si nous voulons aimer
d’un amour vrai, nous devons faire miséri-
corde. Sans miséricorde, nous exigeons que
Dieu soit différent de ce qu’Il est, nous exi-
geons que les autres soient différents de ce
qu’ils sont, nous ne partageons pas le mode
d’expression de Dieu en nous et dans les
autres. Sans miséricorde nous n’arriverons
pas à reconnaître le visage du Père quand
nous le rencontrerons au ciel, et non plus le
visage des saints, et ainsi nous ne pourrons
pas participer à la fête parce que nous serons
écartés de ce lieu de délices. La miséricorde
aime tout et tous, sans distinction.
La miséricorde, qui est tout un avec l’a-
mour, n’aura jamais de fin, comme l’amour
(1 Cor 13,8). La miséricorde est l’indicateur
de l’amour: c’est seulement si nous sommes
miséricordieux que nous sommes capables
d’aimer; si nous ne sommes pas miséricor-
dieux, nous n’aimons certainement pas:
notre amour est apparent; il est le fruit de
l’orgueil et probablement il vient du malin.
C’est seulement si nous faisons miséricorde
que nous sommes capables d’aimer Dieu et
les hommes; c’est seulement si nous faisons
miséricorde aux hommes et, pouvons-nous
ajouter, à Dieu, que nous sommes capables
d’aimer vraiment.
Comme le visage d’une personne laisse
transparaître la personne, ainsi la miséricor-
de laisse transparaître l’Amour.
Nous pourrions donc dire que le visage de
l’Amour est la miséricorde.
Si nous voyons la miséricorde, en arrière
il y a l’Amour. Si nous voyons une personne
miséricordieuse, certainement cette person-
ne aime: une personne miséricordieuse ne
peut qu’aimer et une qui aime ne peut qu’ê-
tre miséricordieuse.
Donc au paradis, lieu de l’Amour, je
pense que nous verrons tous les visages
miséricordieux, alors que ces visages nous
ne pourrons les voir en enfer.
Si nous nous rendions vraiment compte
que la miséricorde est synonyme de paradis
et son manque synonyme d’enfer, comme
nous la chercherions !… comme nous
apprécierions son amitié !… comme nous la
préférerions au jugement méchant et au
mépris des autres !
Merci Jésus parce que par ton exemple
tu nous as montré la miséricorde.
Merci parce que la miséricorde te rend sem-
blable à nous et proche de nous, même si tu
es Dieu.
Merci parce que, avec la miséricorde tu
nous as montré l’Amour. Merci parce que tu
as mis en nous les germes de la miséricorde
et tu nous rends capables de l’exercer. Merci
parce que tu nous as enseigné que l’Amour
est alimenté par la miséricorde, plus que par
le sacrifice comme tu l’as dit : « Apprenez
progressivement dans le triomphe du Coeur
Immaculé de Marie, et on hâte la venue du
Christ qui renouvellera l’univers.
Au pied de la croix, Marie s’unit pleine-
ment à l’offrande du Fils et accomplit ainsi
le passage définitif pour entrer dans sa gloi-
re, en âme et en corps et devenir instrument,
Mère de l’Église et de l’humanité nouvelle.
Offrir tout à Dieu par le Coeur
Immaculé de Marie, signifie donner à Dieu
la possibilité de te gouverner parfaitement.
Alors ni la douleur, ni l’humiliation, ni la
mort ne laisseront d’amertume en toi, mais
ils serviront pour ta transformation. Satan ne
pourra pas t’utiliser, ni lancer sa haine con-
tre toi. Et Dieu, à travers toi, parlera au mon-
de et ouvrira la route à l’humanité.
Reine de la Paix, complètement Tiens -
a Jésus par Marie!
ce que veut dire: ‘Je veux la miséricorde et
non le sacrifice’ » (Mt 9,13).
Demandons à Marie, Mère de miséricor-
de qu’elle nous fasse comprendre et mettre
en pratique les paroles de Jésus: « Soyez
miséricordieux comme votre Père est miséri-
cordieux »
(Lc 6,36).
Demandons-lui qu’elle nous transmette
l’amour miséricordieux du Fils. Alors nous
pourrons comprendre que, quelle que soit
notre action, même la plus juste, elle n’a pas
de valeur, peut-être est-elle même nocive, si
elle n’est pas alimentée par la miséricorde:
nous pourrons comprendre aussi que toute
personne, si négative et si indisponible
qu’elle soit, mérite avant tout d’être traitée
avec miséricorde.
Nous découvrirons qu’avec la miséricor-
de nous est donné un coeur capable d’ac-
cueillir et de conserver la paix, pour la trans-
mettre aussi aux autres, à tous.
Il m’arrive de penser à Medjugorje com-
me à la plus grande manifestation de la
miséricorde de Dieu, depuis la venue de
Jésus sur la terre.
Alors le Père envoya sur terre, pendant
trente-quatre ans, l’humble Fils dans une
condition des plus humbles; maintenant il
envoie, depuis 25 ans déjà, la Mère, la créa-
ture la plus humble, la Petite.
J’imagine la gloire que le Père a réservée
au Fils, et à la Mère, par cette venue.
Dépêchons-nous d’atteindre, avec abondan-
ce, cette grâce et demandons que bien des
personnes, toutes les personnes, puissent
goûter ce fruit, même celles qui n’en con-
naissent pas la provenance.
Pietro Squassabia
Un jubilé vivant
Nous célébrons le jubilé de la Reine de
la Paix. En réalité personne ne l’a proclamé,
mais moi - et tant d’autres, sans doute - je le
sens en moi de façon très puissante. Il y a 25
ans, la Vierge est apparue à six voyants, mais
ensuite—pour employer le langage de S.
Paul: « Elle est apparue à beaucoup ! Et
Elle est apparue aussi à vous ! » J’espère
que chacun l’aura vue en lui-même, l’aura
reconnue et accueillie.
Mais la célébration d’aujourd’hui ne rap-
pelle pas seulement ce qui s’est passé il y a
25 ans, ce qui n’était qu’un début.
Aujourd’hui nous avons mûri de 25 ans et en
nous il ne devrait plus y avoir qu’un seul
désir: vouloir que la Vierge soit vivante par-
mi nous. Qu’Elle ne soit pas seulement dans
les visions mais qu’Elle vive là! Nous
devons le vouloir et par conséquent notre oui
est nécessaire.
Marie avec sa spiritualité marque un
changement radical dans l’humanité, c’est
pour cela qu’Elle est apparue et a dit que ces
apparitions sont les dernières. Ceci n’exclut
pas d’autres domaines, mais les inclut. En
substance Marie ouvre une étape nouvelle
de l’humanité.
Mais en quoi consiste la spiritualité
mariale révélée? Dans une extreme simplici-
té qui va à l’essentiel: le rapport vivant avec
Dieu vivant, sans tant de méthodes et de phi-
losophies et c’est pourquoi le message
maternel tout simple réveille les âmes qui
sont ouvertes. Au contraire, pour ceux qui
ont construit des châteaux dans leur tête, ce
message est scandaleux. Ainsi en est-il dans
l’évangile, ainsi dans la vie des saints.
La Mère de Dieu est au milieu de nous!
Qu’est-ce que cela veut dire? Que l’Eglise
glorieuse descend du ciel. Qu’à nous se
manifeste la vie pleine d’une créature totale-
ment réalisée. Que la Mère veut engendrer
l’humanité.
L’Eglise terrestre regarde l’Eglise glo-
rieuse et regarde de manière particulière
Marie Très Sainte, comme le modèle à qui se
conformer, auquel arriver. La Mère de Dieu
qui est pleinement unie à la Très Sainte
Trinité par l’âme et par le corps, se présente
à nous, veut habiter en nous, comme la
Mère, la Mère de l’Eglise et nous voulons,
par son moyen, arriver où Elle est, dans la
gloire. Nous voulons être des instruments de
son Amour pour étendre le Royaume de
Dieu réalisé en Elle.
p. Tomislav
Au cours des mois d’avril et de mai 2006 les
lecteurs francophones ont envoyé 3.310
euros. Notre journal remercie tous les géné-
reux donateurs.
L’Echo de Marie Reine de la Paix est gra-
tuit. L’oeuvre vit d’offrandes.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
(mensuel): les personnes intéressées
peuvent s’inscrire à l’adresse ci-dessous:
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Inscription, demande de renseignement
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Modifications, offrandes, etc
ECHO de MARIE
B.P. 4602
F-45046 ORLEANS Cedex 1
C.C.P. DIJON 4480-19 R
E-mail : echodemarie@free.fr
V
IREMENTS INTERNATIONAUX
:
Chèques Postaux DIJON (France)
IBAN : FR97 20041 01004 0448019R02516
BIC : P S S T F R P P D I J
Que nous bénisse Dieu tout puissant,
le Père, le Fils et l’Esprit Saint.
Amen
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