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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 192 (Mars-Avril 2007)

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Message du 25 janvier 2007:
« Chers enfants, mettez les Saintes
Ecritures dans un lieu visible dans votre
famille et lisez-les. Ainsi vous connaîtrez
la prière avec le cœur et vos pensées
seront en Dieu. N’oubliez pas que vous
êtes passagers comme la fleur des champs
qui se voit de loin mais disparaît en un
instant. Petits enfants, laissez un signe de
bonté et d’amour partout où vous passez
et Dieu vous bénira de l’abondance de sa
bénédiction. Merci d’avoir répondu à
mon appel ».
Laissez un signe
Nos années passent comme un
souffle...Elles passent et nous nous envo-
lons,
nous rappelle le psaume 89 (9O). Et
Marie : N’oubliez pas que vous êtes pas-
sagers comme une fleur des champs que
l’on voit de loin, mais disparaît en un ins-
tant.
La fragilité de la créature humaine est
sous les yeux de tous, c’est une expérience
commune: contre le déclin et la mort, l’hom-
me lutte vaillamment Défendre sa vie est
commun à tous les êtres du règne animal et
est en soi, dans certaines limites, une bonne
chose. Mais l’homme n’est pas un animal et
toute réduction au simple niveau animal,
qu’elle soit théorique ou seulement pratique,
désaxe l’ordre divin de la création et l’en-
dommage gravement. L’homme est créé à
l’image et ressemblance de Dieu et est appe-
lé à réaliser cette image jusqu’à devenir Son
fils et ceci a une importance décisive pour
toute la création, qui attend avec impatience
la révélation des fils de Dieu
(Rom.8,19) et
gémit et souffre jusqu’à ce jour les douleurs
de l’enfantement (
Rom.8,22). Face à sa
propre vie, face à la vie d’autrui, face à la
nature, dans toute son activité, l’homme ne
peut se comporter à la manière d’un animal,
mais en tout il doit être l’image du Dieu
vivant. Il doit vaillamment défendre la Vie
qui palpite en lui, mais la vraie Vie, Jésus-
Christ; non seulement et non surtout la vie
biologique qui revêt son corps. Ne craignez
pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent
tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut
faire périr l’âme et le corps dans la géhenne
(Mt 10,28). Le vrai remède contre la fragili-
té humaine, contre la précarité de la vie,
consiste à mettre notre vie en Dieu, au
moyen de Jésus-Christ. Il consiste à soigner
l’image de Dieu que porte notre âme jusqu’à
devenir Ses fils, jusqu’à disparaître en
Jésus-Christ, Son Fils Unique. En Lui dispa-
raîtra toute division, toute séparation, toute
semence de mort.
Et pour que cela soit possible, pour que
le Verbe de Dieu vive en nous, il faut nous
ouvrir à la Parole. Mettez la Sainte
Ecriture dans un lieu visible dans votre
famille et lisez-la. Ainsi vous connaîtrez la
prière du coeur et vos pensées seront en
Dieu.
En nous attachant à la Parole, rappe-
lons à Marie cette promesse qu’elle a faite et
ainsi, avec son aide et, par la vertu et la for-
ce du Saint-Esprit, la Parole descendra en
nous et accomplira ce qu’elle dit, c’est-à-
dire vivra en nous. Alors notre passage sur la
scène de ce monde, bien qu’éphémère com-
me la vie d’une fleurette, laisse un signe; et
c’est un signe indélébile, si faible soit-il,
parce que signe du passage de Jésus en nous,
signes de bonté et d’amour, petits - peut-
être insignifiants -, mais vrais. Et c’est peut-
être le signe, insignifiant pour nous mais pas
pour Jésus, qu’Il emploiera pour séparer les
bénis de Dieu des autres au Jour du
Jugement (Mt 25,31-46). Ne soyons pas pré-
occupés de faire de grandes choses qui sont
difficilement à notre portée; faisons bien les
petites choses de chaque jour. Ce sont ces
petits riens de bonté et d’amour qui, bénis
par Dieu, changeront le monde. C’est Lui
qui accomplit l’oeuvre à laquelle il nous
demande de collaborer, non avec nos capaci-
tés manoeuvrières et organisatrices, mais
avec notre fiat. C’est dans la mesure où
notre Oui sera semblable à celui de Jésus et
de Marie, oui c’est dans cette mesure que
Dieu fera en nous de grandes choses et que
nous sanctifierons son nom.
Il n’y a pas de
signe authentique de bonté et d’amour qui
puisse se passer de notre abandon à la bonté
et à l’amour du Père, de notre Oui Père, que
ta volonté se fasse en moi.
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 février 2007:
« Chers enfants, ouvrez votre coeur à
la miséricorde de Dieu en ce temps de
Carême. Le Père Céleste désire libérer
chacun de vous de l’esclavage du péché.
C’est pourquoi, petits enfants, faites bon
usage de ce temps et, à travers la rencon-
tre avec Dieu dans la confession, aban-
donnez le péché et décidez-vous pour la
sainteté. Faites cela par amour pour Jésus
qui vous a tous rachetés par son sang afin
que vous soyez heureux et dans la paix.
Ne l’oubliez pas, petits enfants: votre
liberté est votre faiblesse, c’est pourquoi
suivez mes messages avec sérieux . Merci
d’avoir répondu à mon appel ».
Par amour pour Jésus
«Le Seigneur, Dieu miséricordieux et
compatissant, lent à la colère et riche de grâ-
ce et de fidélité». Ainsi Dieu commence
devant Moïse (Ex 34, 6) en s’apprêtant à
renouveler l’alliance avec son peuple. Et
aujourd’hui Marie nous invite: ouvrez votre
coeur à la miséricorde de Dieu. Mais nous,
tout en étant prêts à reconnaître avec Moïse
que ce peuple était ‘un peuple à la nuque rai-
de’, nous qui vivons 2000 ans après la venue
de Christ dans le monde et qui nous décla-
rons chrétiens, croyons-nous en la miséri-
corde de Dieu? Il est facile et il est confor-
table d’affirmer que Dieu est Amour quand
les choses vont selon nos désirs et nos
attentes, mais quand tout s’écroule, recon-
naissons-nous encore Son Amour?
Cette question est fondamentale pour
notre chemin de foi. Faire abstraction de la
certitude de l’amour de Dieu pour l’homme
signifie partir d’un mauvais pied, cela signifie
ne pas syntoniser sur l’onde où Dieu veut
nous atteindre. Marie nous suggère le juste
début: ouvrez votre coeur à la miséricorde de
Dieu dans ce temps de Carême. Il ne s’agit pas
de formuler des plans ou mettre au point des
stratégies; il faut ouvrir son coeur à la miséri-
corde de Dieu. Voici l’attitude juste pour per-
mettre à Dieu de réaliser ce qu’il désire: nous
libérer de l’esclavage du péché. Dieu est
Amour et il désire reverser son amour sur cha-
cun de nous; nous seuls pouvons l’empêcher
de réaliser ce désir. Son amour nous a déjà été
donné, il est élevé sur la Croix, il s’est fait
Pain pour nous, il joint la terre au Ciel, il est
Jésus Christ, Homme et Dieu.
Le temps quadragésimal est un temps par-
ticulièrement favorable pour le rencontrer.
Faites bon usage de ce temps et à travers la
rencontre avec Dieu dans la confession lais-
sez le péché et décidez-vous pour la sainteté.
Nous sommes devant deux voies: «la vie et le
bien, la mort et le mal» (Dt 30, 15), la voie de
la sainteté et la voie du péché: il nous appar-
tient de choisir, nous décider pour l’une ou
pour l’autre. Marie nous invite à nous décider
pour la sainteté et à le faire non par peur mais
par amour de Jésus qui nous a tous rachetés
Si quelqu’un
veut venir à ma suite
qu’il se renie lui-même,
qu’il prenne sa croix
et qu’il me suive.
(Mc 8,34)
Mars-avril 2007
Edité par Eco di Maria, C.P.
47 - 31037 LORIA (TV)
(Italie) - Tel/fax 0423.470331
A. 23, n. 3 - 4 Sped.a.p. art.2,com.20/c,leg.662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 del tribun.MN: 8.11.86
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
192
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avec Son Sang. Ton amour, Jésus sauve le
monde et que seul trouve place dans cet
amour, ce qui est compatible avec cet amour,
ce qui est fruit de cet amour et a valeur de vie
éternelle. «Quand j’aurais le don de prophé-
tie et que je connaîtrais tous les mystères et
toute la science, quand j’aurais la plénitude
de la foi, une foi à transporter les montagnes,
si je n’ai pas la charité, je ne suis rien Quand
je distribuerais tous mes biens en aumône,
quand je livrerais mon corps aux flammes, si
je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien
(1 Cor 13, 2 - 3). Point n’est besoin de faire
de grandes ou spectaculaires choses. Ce sont
les petits geste d’amour quotidien qui, si insi-
gnifiants qu’ils soient à nos yeux,
T’atteignent, Seigneur, et en Toi ils devien-
nent salut (Mt 25, 40). C’est ton Sang, Jésus,
qui nous a rachetés et notre plus grand péché
est le blasphème contre l’Esprit (Mc 3, 29), il
ne consiste pas à t’avoir mis en Croix mais
dans le refus de ton amour, à ne pas croire en
lui. N’oubliez pas, petits enfants, votre
liberté est votre faiblesse, donc suivez mes
messages avec sérieux.
Prenons cette sollici-
tation de Marie sérieusement, puisons le par-
don dans la confession
et décidons-nous
pour la sainteté. Alors notre liberté ne sera
plus faiblesse mais force qui nous permettra
de pénétrer le Coeur du Christ où chaque
souffrance trouve consolation, chaque offen-
se s’ouvre au pardon, chaque croix germe
dans l’arbre de la Vie.
N.Q
40 jours pour vivre
la folie de l’amour de Dieu
C‘est la proposition que fait Benoît XVI
dans le Message qu’il a écrit cette année à
l’occasion du Carême. Selon ce qu’ex-
plique le message, cette folie d’amour a son
expression culminante dans le Christ cruci-
fié, Fils de Dieu. D’où le thème choisi qui
est : «Ils tourneront leurs regards vers
Celui qu’ils ont transpercé»
(Jn 19,37).
«C’est dans le mystère de la Croix que se
révèle pleinement la puissance irrépressible
de la miséricorde du Père Céleste. Pour
reconquérir l’amour de sa créature, Il a accep-
té de payer un prix très élevé: le sang de son
Fils Unique», constate-t-il. «Dans la Croix se
manifeste l’éros de Dieu pour nous»,
explique le Souverain Pontife, reprenant un
thème central de sa première encyclique:
Deus caritas est. L’éros est en fait, explique
le Pape citant le théologien mystique byzan-
tin pseudo-Denis, cette force «qui ne permet
pas à l’amant de se limiter à lui-même, mais
le pousse à s’unir à l’aimé».Quel ‘éros plus
fou’ que celui qui a porté le Fils de Dieu à
s’unir à nous jusqu’à souffrir comme siennes
les conséquences de nos fautes? s’est deman-
dé Benoît XVI. «egardons le Christ mis en
croix»! nous invite le Pape en ce carême.
«Sur la Croix c’est Dieu lui-même qui men-
die l’amour de sa créature. Il a soif de
l’amour de chacun de nous».
« En vérité, seul l’amour où s’unissent le
don gratuit de soi-même et le désir passionné
de réciprocité verse une ivresse qui rend
légers les sacrifices les plus lourds. La répon-
se que le Seigneur attend de nous ardemment
est avant tout que nous accueillions son
amour et nous laissions attirer par Lui.
Accepter son amour ne suffit cependant pas.
Il faut correspondre à un tel amour, s’en
imprégner pour le communiquer aux autres:
Christ «m’attire à Lui» pour s’unir à moi
afin que j’apprenne à aimer les frères de son
même amour» conclut le Saint Père.
La femme peut être prophète
Une fois encore, le Pape consacre aux
femmes des paroles qui reconnaissent le
«génie féminin» comme l’avait déjà défini
Jean-Paul II dans l’encyclique Mulieris digni-
tatem.
Et, continuant à citer les paroles de ce
texte célèbre, Benoît XVI devant une foule
assemblée le 14 février, a rendu grâce «pour
toutes les femmes et pour chacune d’elles...
de toutes les manifestations du ‘génie fémi-
nin’ apparues au cours de l’histoire, au sein
de tous les peuples et nations; pour tous les
charismes que l’Esprit-Saint accorde aux
femmes dans l’histoire du peuple de Dieu,
pour toutes les victoires que l’Eglise doit à
leur foi, leur espérance et leur charité, pour
tous les fruits de la sainteté féminine».
Le merci du Saint Père enfonce ses
racines dans une époque lointaine, dans
l’Eglise primitive, où de nombreuses figures
féminines ont joué un rôle décisif, où « des
femmes ont eu une place efficace et précieu-
se dans la diffusion de l’Evangile. Une pré-
sence tout autre que secondaire». A part l’ac-
tion unique et irremplaçable de Marie, «il y
a ensuite diverses femmes qui, à des titres
variés, ont gravité autour de la figure de
Jésus avec des fonctions de responsabilité»
explique le Pape, «et en sont un exemple
éloquent toutes ces femmes qui suivaient
Jésus pour l’aider de leurs biens et qui, à la
différence des Douze, n’ont pas abandon-
né Jésus à l’heure de la Passion !
Parmi elles ressort particulièrement la
Madeleine, qui fut le premier témoin et l’an-
nonciatrice du Ressuscité. C’est justement à
Marie de Magdala que saint Thomas
d’Aquin réserve le qualificatif exceptionnel
d’ «apôtre des apôtres», lui dédiant ce beau
commentaire : «De même qu’une femme
avait annoncé une parole de mort, ainsi une
femme toute première annonçait aux apôtres
des paroles de vie». Mais l’Eglise s’est for-
mée après la Pentecôte et alors, comme le
rappelle le Saint Père, «c’est à Saint Paul
que nous devons une plus ample documenta-
tion sur la dignité et le rôle ecclésial de la
femme. Il part, lui, du principe fondamental
selon lequel «il n’y a plus ni juif, ni grec, ni
esclave ni homme libre», mais aussi «ni
masculin ni féminin» parce que «nous
sommes tous un seul en Christ Jésus», c’est-
à-dire tous rassemblés dans la même dignité
fondamentale, bien que chacun avec des
fonctions spécifiques» a expliqué le Pape. Et
il ajoute: «C’est une chose normale que,
dans la communauté chrétienne la femme
puisse «prophétiser» c’est-à-dire se pronon-
cer ouvertement sous l’influence de l’Esprit,
pourvu que ce soit pour l’édification de la
communauté et en toute dignité. Ainsi l’ex-
hortation suivante, bien connue, selon
laquelle ‘les femmes dans les assemblées
n’ont qu’à se taire’ est plutôt à relativiser».
Le 8 mars le monde entier, sous des
formes et des tons divers, a rendu hommage
aux femmes. Mais combien de femmes se
sont-elles senties vraiment fêtées ? Combien
parmi elles, même «au nom de Dieu» sont
méprisées, humiliées, ou même reniées ?
Qu’on se demande surtout qui, fidèle aux
normes d’une religion fermée sur elle-même,
a pu avoir l’inconscience de déclarer que «la
femme n’a pas d’âme et donc peut être mal-
traitée jusqu’à effusion de sang». De tels
hommes feraient bien d’écouter la phrase de
conclusion de Benoît XVI : «En toute vérité,
l’histoire du christianisme aurait eu un déve-
loppement bien différent s’il n’y avait pas eu
le généreux apport de beaucoup de femmes».
Quel est le saint
qui ne pèche pas?
« C’est un saint ! » dit-on générale-
ment pour parler d’une personne riche en
vertu et dépourvue de vices. C’est vrai,
C’est là ce qu’il faut vivre pour acquérir la
sainteté. Cependant « les saints ne sont pas
des personnes qui n’ont jamais commis des
erreurs ou des péchés, mais des personnes
capables de changer d’attitude et de se
repentir » affirme Benoît XVI dans une de
ses audiences du mercredi.
Avançons encore pour détruire un autre
lieu commun: les saints, pour être des saints,
doivent être d’accord avec tout le monde.
Mais encore une fois, la voix du Pape nous
contredit: « Même parmi les saints il y a des
contrastes, des discordes, des controverses
(pensons à Paul et Barnabé par exemple). Et
cela m’apparaît très consolant, parce qu’on
voit que les saints ne sont pas ‘tombés du
ciel’. Ce sont des hommes comme nous,
avec des problèmes même compliqués ».
Quelle est donc la ligne à suivre pour être
comme Dieu le veut ? «La sainteté s’accroît
dans la capacité de conversion, de repentir,
de disponibilité à recommencer, et surtout
dans la capacité de réconciliation et de par-
don» a expliqué le Saint Père, «et nous pou-
vons tous apprendre ce chemin de sainteté!».
Plus d’amour
Laisserons-nous ainsi ces mots du Saint-
Père sans les commenter, pourtant ils sont
tellement éloquents, jusqu’à pénétrer pro-
fondément dans notre coeur pour que nous
nous interrogions: « est-ce que je sais vrai-
ment aimer? ».
“Aimez vos ennemis” (Lc 6,27)
“Mais quel est le sens de ce mot?
Pourquoi Jésus demande-t-il d’aimer ses
propres ennemis, c’est-à-dire un amour qui
excède les capacités humaines? En réalité, la
proposition de Christ est réaliste, parce qu’il
tient compte que dans le monde il y a trop de
violence, trop d’injustice, et qu’on ne peut
pas dépasser cette situation sinon en oppo-
sant plus d’amour, plus de bonté. Ce “plus”
vient de Dieu:
c’est sa miséricorde, qui
s’est faite chair en Jésus et qui, seule, peut
“faire basculer” le monde du mal vers le
bien, à partir de ce petit et décisif “monde”
qu’est le coeur de l’homme.
Cette page évangélique est considérée
non sans raison comme la grande charte de
la non-violence chrétienne, qui ne consiste
pas à se résoudre au mal, selon une interpré-
tation fausse du “présenter l’autre joue” (cfr
Lc 6,29), mais en répondant au mal par le
bien (cfr Rm 12,17-21), en interrompant
ainsi la chaîne de l’injustice.
L’amour de
l’ennemi constitue le noyau de la “révolu-
tion chrétienne”, une révolution qui n’est
pas basée sur des stratégies de pouvoir éco-
nomique, politique ou médiatique. Voilà la
nouveauté de l’Évangile qui change le mon-
de sans faire de bruit. Voilà l’héroïsme des
“petits”, qui croient dans l’amour de Dieu et
le répandent ainsi au mépris de leur vie.
Le Carême est le temps favorable où
nous sommes invités à nous convertir de
plus en plus profondément à l’amour de
Christ. Nous demandons à la Vierge Marie,
qu’Elle nous aide à nous laisser conquérir
sans réserves par cet amour, à apprendre à
aimer comme Jésus nous a aimés.
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«Debout près de la croix de
Jésus se tenait sa mère»
(Jean 19,25)
C’était la présence d’une femme qui
allait perdre son fils. Toutes les fibres de son
être étaient ébranlées par ce qu’elle avait vu
les derniers jours de la Passion, par ce qu’el-
le sentait et pressentait maintenant auprès de
la croix. Comment l’empêcher de souffrir et
de pleurer ? Il ne s’agit pas seulement d’une
affection sans doute très noble, mais simple-
ment humaine.
«La présence de Marie près de la croix—
affirmait Jean-Paul II dans une de ses caté-
chèses aux audiences du mercredi –
montre sa
participation totale au sacrifice rédempteur
de son Fils. Marie a voulu participer à fond
aux souffrances de Jésus, parce qu’elle n’a
pas repoussé le glaive annoncé par Siméon
(cf. Lc 2,35) et qu’elle a accepté avec le
Christ le dessein mystérieux du Père. Elle
était la première qui participait à ce sacrifice
et elle allait rester pour toujours le modèle
parfait de tous ceux qui accepteraient de s’as-
socier sans réserve à l’offrande rédemptrice».
Par ailleurs, la compassion maternelle qui
s’exprimait dans cette présence contribuait à
rendre plus dense et plus profond le drame de
cette mort en croix, si proche du drame de
tant de familles, de tant de mères et de tant de
fils de notre temps. Que de douleurs habitent
notre monde . Combien de mères pleurent
leurs fils même s’ils ne sont pas morts
,
mais c’est comme s’ils l’étaient, et, permet-
tez-moi de vous le dire, quelle misère expéri-
mentent aujourd’hui tant de fils quand ils se
sentent abandonnés,
méprisés, ignorés par
leurs parents. Quand leur éducation est
confiée au hasard ou laissée à d’autres.
Parents, recommencez à rester sous la
croix de vos fils ! La croix de la croissance,
du choc avec la société, de la découverte de
leurs limites. Oui, parce que la vie, même
d’un adolescent ou d’un jeune est un don
magnifique, mais est toujours aussi une
expérience de croix et un parent ne peut s’y
soustraire... il est appelé à rester comme
Marie sous la croix.
Jésus qui voit sa mère près de la croix, la
revoit dans le sillage des souvenirs de
Nazareth, de Cana, de Jérusalem; peut-être
revit-il les moments de la séparation d’avec
elle quand il a commencé sa mission
publique, et de la solitude où elle a vécu ces
dernières années, une solitude qui va encore
s’accentuer. Marie, à son tour, considère
toutes les choses que, une année après
l’autre, « elle a conservées dans son coeur »
(cf. Lc 2,19.51), et maintenant plus que
jamais, elle les comprend selon la croix. La
douleur et la foi se fondent en son âme. Et
voici, d’un coup du haut de la croix Jésus la
regarde et lui parle.
« Femme voici ton fils » (Jn 19,26)
C‘est un acte de tendresse et de piété
filiale. Jésus ne veut pas que sa mère reste
seule. A sa place il en met un autre. Pour
conclure son oeuvre rédemptrice, Jésus
demande à Marie d’accepter définitivement
l’offrande qu’il fait de lui-même comme vic-
time d’expiation, en considérant désormais
Jean comme son fils. Ainsi Marie, sous la
croix, reçoit le don d’une nouvelle maternité.
Mais ce geste filial va bien au-delà de la per-
sonne du disciple bien-aimé, désigné comme
fils de Marie. Jésus veut donner à Marie une
descendance bien plus nombreuse, il veut
La dernière demeure de Marie
Nous la connaissons comme Marie de
Nazareth et nous l’imaginons toujours là,
entre les murs qui ont entendu son fiat. Mais
une autre demeure fut témoin des dernières
années de la vie de la Sainte Vierge, passées
avec le «fils» qui , sous la croix, avait hérité
du Premier Né, Jésus. L’évangile nous dit
que Jean «la prit dans sa maison» (Jn 19,27).
Mais où?
Beaucoup d’auteurs chrétiens depuis les
premiers siècles font allusion au long séjour
de Jean et de la Vierge dans les environs de
la ville d’Ephèse, en Turquie. Mais si
aujourd’hui nous pouvons vénérer un lieu
précis, dont les murs sont imprégnés d’une
grâce toute spéciale, nous le devons à deux
prêtres français qui, à la fin du 19ème siècle
sont partis avec comme seule indication les
visions de la mystique allemande Anne
Catherine Emmerick.
Après un long voyage, les voici qui arri-
vent à destination, mais où chercher ? La
Providence y avait pensé... La chaleur et la
soif les contraignent à demander de l’eau pour
se désaltérer. Ils se trouvaient sur une colline
dit «du rossignol» , face à la plaine d’Ephèse
et on leur indique une source juste à côté des
ruines d’un édifice qui correspondait parfaite-
ment à la description de Catherine Emmerick.
Les chrétiens du lieu l’appelaient: le
«Monastère des trois portes de la Toute
Sainte» à cause des trois arches sur sa façade
et on s’y rendait chaque année en pèlerinage le
15 août, fête de la dormition de Marie.
C’est là que les deux voyageurs concen-
trèrent leur attention et après une minutieuse
enquête eurent confirmation d’une tradition
locale séculaire qui reconnaissait dans la
chapelle en ruine la place de la dernière rési-
dence terrestre de «Meryem Anas», la Mère
Marie. Tout de suite ils organisèrent des
fouilles qui mirent en lumière les restes
d’un foyer remontant au premier siècle.
Depuis lors le lieu est gardé avec un soin
affectueux et attentif par les frères capucins.
Visitée par des papes récents, la Maison de
Marie accueille la dévotion d’une foule de
pèlerins, formée de plus de musulmans que
de chrétiens. La petite «chambre de Marie»
a en fait ses parois ornées selon les sourates
qui lui sont consacrées dans le Coran qui
honore Marie comme «l’unique femme que
le démon n’a jamais touchée».
Les chrétiens au Pakistan,
entre pauvreté et discrimination
“Pauvres, isolés et discriminés mais
solides dans la foi.” C’est la description des
chrétiens en terre pakistanaise, selon l’ar-
chevêque de Lahore. Les chrétiens qui for-
ment une petite communauté, “ils sont
orgueilleux de leur foi et ils veulent aller de
l’avant” a-t-il ajouté. “Malheureusement, à
cause de la pauvreté, les enfants sont retirés
des écoles et envoyés à travailler pour aug-
menter les rentrées d’argent de la famille” a-
t-il déploré. “Ils souffrent aussi d’isolement:
des barrières sociales existent et il n’est pas
donné aux chrétiens une égale dignité; bien
mieux, ils subissent des discriminations. À
cause des conflits politiques au Moyen
Orient, les chrétiens sont identifiés avec
l’Occident, ce qui porte à des attaques contre
nos églises et institutions”, a-t-il ajouté.
Responsables de la discrimination (surtout
contre les femmes) ce sont les disciples de
l’extrémisme religieux.”
(source: ZENIT)
instituer pour Marie une maternité qui com-
prend tous ses disciples d’alors et ceux de
tous les temps.
« Voici ta mère » (Jn 19,27)
Se retournant vers le disciple, Jésus lui
demande expressément de se comporter
avec Marie comme un fils envers sa mère. A
l’amour maternel de Marie devra corres-
pondre un amour filial. C’est comme si
Jésus lui disait :Aime-la comme je l’ai
aimée.
C’est comme si Jésus disait aussi à
nous : Aimez-la comme je l’ai aimée.
L’importance du culte marial toujours voulu
par l’Eglise, se déduit des paroles pronon-
cées par Jésus à l’heure même de sa mort.
Jésus veut que nous aimions Marie, que
nous la gardions avec nous dans nos mai-
sons. Au lieu d’accueillir à tous moments
tant de vanités et de sottises, prenons-la dans
notre maison, prenons cette mère, cette
conseillère qui ne trompe pas, qui ne fait pas
perdre de temps, qui ne nous leurre pas ...
Faisons-lui une place dans notre vie comme
ont su faire les saints, avant nous.
P. Gabriele Pedicino o.s.a.
En hâte
de Stefania Consoli
Si nous nous arrêtons un instant pour
écouter le rythme de la vie qui coule en
nous, scandée des battements de notre coeur,
nous nous apercevons qu’il est lent, calme,
harmonieux. À moins que nous ne soyons
pas nous mêmes à le contraindre à accélérer
quand nous affrontons notre quotidien en
hâte et parfois en fureur.
Notre journal - l’Echo - arrive en beau-
coup de parties du monde et probablement
les hommes de terre de l’Afrique ou d’autres
pays lointains n’ont pas les mêmes
angoisses que l’homme occidental, immergé
inexorablement dans un mécanisme produc-
tif qui en continu le menace: “qui s’arrête est
perdu!.”. Mais qui lui a dit cela? Nos amis
africains me permettront-ils alors de parler à
qui se réveille le matin, l’esprit déjà envahi
par les choses à régler… et s’endort le soir
épuisé, en se disant: “ai-je tout fait?”, au lieu
de se demander: “Ce qui était important,
l’ai-je bien vécu? Est-ce que je l’ai accompli
de façon à garder en moi la paix?.”
Nous courons pour nous garantir la séré-
nité, souvent en la construisant de manière
artificielle, et nous ne nous apercevons pas
que parfois elle nous fuit lorsque nous
aurions eu l’occasion d’en savourer le goût.
Nous exécutons nos devoirs mécaniquement
et il nous semble ne rien avoir conclu. Il
serait peut-être bon alors de s’arrêter un peu
pour réfléchir à ce que nous devons changer.
Pour le découvrir, il nous convient encore
une fois de contempler Marie. Oui, d’ac-
cord, son temps n’était pas notre temps
convulsif et de plus en plus exigeant: le
temps du “tout, et-tout-de-suite”, du “utilise-
et-jette”, du “gratter-et-gagner”…La
Palestine d’il y a 2000 ans n’était pas mesu-
rée par le compteur kilométrique des voi-
tures; sur les routes le piétinement des
sabots était l’unique bruit. Nous ne voulons
donc pas nous comparer avec ce que faisait
Marie, mais comme Elle le faisait.
Ainsi nous dit St Luc, la Vierge «atteignit
en hâte» la maison d’Elisabeth (cf. Lc 1,39).
Mais sa hâte était de nature tout à fait différen-
te. Elle signifiait en effet: ‘prompte intérieure-
3
Echo 192
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En se taisant
on écoute le Ciel
Nous sommes au temps où l’Eglise pro-
pose d’habiter un lieu particulier, le désert
du Carême. C’est une dimension qui nous
prépare à vivre la Pâque dans la juste prédis-
position intérieure: vides du superflu et plus
ouverts à la présence de Dieu, qui, à Pâques
deviendra, après l’aventure de la Croix,
pleine lumière, résurrection, gloire. C’est à
cela que nous invite le chemin du Carême:
au but à atteindre. Mais pour ce faire il faut
employer les instruments qui rendent encore
plus efficace notre préparation en vue de la
récompense. Parmi les moyens suggérés
celui qui est le plus souligné c’est le jeûne
ou l’attitude de renoncement à ce qui nous
est cher, bon, mais qui au fond n’est pas
strictement nécessaire à notre survie.
La Vierge à Medjugorje nous a rappelé
avec insistance la valeur du jeûne alimentai-
re auquel est donné le pouvoir «d’arrêter
même les guerres», comme le dit Marie
dans ses messages. Mais il y a diverses
formes de jeûne que nous ne considérons
pas toujours importantes et dont l’efficacité
ne nous convainc pas. Nous vous proposons
donc de brèves réflexions tirées du moine
théologien Divo Barsotti, sur une forme de
jeûne fondamental pour qui désire écouter
en soi la voix du Ciel : LE SILENCE.
Le silence: lieu théologique de la ren-
contre avec Dieu
C’est le chemin d’accès vers Dieu. Si
l’on n’entre pas dans le silence, dans le
désert intérieur, il est difficile et parfois
impossible d’écouter Dieu. C’est dans ce
désert, dans cette solitude que Dieu appelle
l’âme qui veut le suivre: «Je te conduirai
dans la solitude et là je te parlerai au
coeur»
(Os. 2,14). Quand l’homme veut
écouter la parole de Dieu, il doit se cacher
dans le silence; il doit s’enfoncer dans l’obs-
curité. Il doit sortir du monde. Trop léger est
le murmure de Dieu!
Du silence extérieur au silence intérieur
«Dans un monde où les rythmes fréné-
tiques du travail, l’activisme effréné, la mul-
tiplication des images de télé et d’internet
envahissent notre esprit, la recherche d’es-
paces récurrents de silence pendant la jour-
née devient essentielle. Il faut donc tout fai-
re avec simplicité, avec calme, sans anxiété
et surtout cultiver le recueillement. Dieu
accomplit les plus grandes oeuvres dans le
silence: dans le silence éternel le Père crée
le ciel et la terre; dans la nuit, loin de la vil-
le, naît Jésus; dans le secret et le silence de
la maison de Nazareth Jésus se prépare à sa
mission ; dans la solitude de la nuit Jésus
s’éloigne de tous pour prier; dans l’obscur
silence de la tombe du Christ germe la joie
de la résurrection».
Le silence unifiant
«La multitude n’est pas hors de nous,
mais en nous: multitude de pensées, d’affec-
tions, de sentiments, d’occupations et d’in-
térêts. Tout cela est dispersion pour l’âme et
impossibilité pour elle d’accéder à Dieu.
Tant que la pensée de l’homme ne tend pas
à Dieu, l’homme reste dispersé. Nous
sommes dispersés dans nos pensées par les
diverses nouvelles que nous écoutons. Nous
voulons savoir à travers le journal, la radio,
la télé... Nous pensons à une chose, à une
autre et il n’y a pas vraiment un centre à
notre vie intérieure et il n’y a pas vraiment
un but à notre activité intellectuelle. Que
faut-il ? La prière évidemment; déjà le
recueillement s’obtient par la prière. Qui est
habitué à la contemplation ne sait voir que
dans la lumière de Dieu, alors que sont si
nombreux (y compris les hommes d’Eglise)
ceux qui voient les choses à la lumière du
succès, de l’efficacité».
Trois types de silence
Les maîtres spirituels parlent de trois
types de silence comme condition de la
communion avec Dieu: autour de moi, de
moi, en moi.
«Silence autour de moi: c’est le silence
des occupations envahissantes et superflues;
le silence des conversations inutiles et des
visites mondaines, non fondées sur le devoir
de la charité. Le silence extérieur redonne
au corps et à l’esprit le calme nécessaire
pour récupérer le silence intérieur.
Silence de moi: c’est le silence qui nous
cache aux yeux d’autrui et nous fait passer
inobservés dans la vie de chaque jour; c’est le
silence qui enveloppe dans le secret nos dou-
leurs, nos préoccupations, nos espérances au
point d’aimer que nul regard ne s’attarde sur
nous, qu’aucune parole de louange ou de
compassion ne nous réconforte.
Silence en moi: c’est le silence de l’es-
prit critique, de la susceptibilité du coeur,
des exigences d’un corps souffrant. Il s’agit
de faire taire le bruit intérieur: le chaos des
pensées, l’enchevêtrement des désirs, les
inquiétudes et les angoisses de l’esprit».
Parole et silence
«Parler est une grande chose. Mais en
général nos paroles au lieu de nous commu-
niquer nous-mêmes, nous cachent aux
autres, au lieu de nous engager nous mettent
sur un plan de superficialité, de dissipation
intérieure! Il faut que notre parole soit vrai-
ment parole, qu’elle nous exprime, soit révé-
lation du plus intime secret de notre être. En
toute parole nous devons nous donner totale-
ment. C’est pour cela que nos paroles doi-
vent être rares pour être vraiment efficaces.
Mais il faut aller plus loin: la parole ne
doit pas exprimer seulement nous-mêmes,
mais Christ. Nous ne prétendons pas donner
Dieu en bavardant de Notre-Seigneur à tort
et à travers : tant que nous ne sommes pas
engagés à fond, nous ne donnons ni Dieu ni
nous-mêmes; la parole qui donne Dieu doit
sourdre d’un abîme encore plus profond que
la parole qui donne notre être. Dieu nous est
plus intime que nous ne le sommes à nous-
mêmes. Demandons cette grâce au
Seigneur: oui apprenons à parler ! Il ne
s’agit pas de faire des discours: nous en fai-
sons bien trop, mais d’employer le langage
le plus simple, le plus essentiel et à travers
toute parole donner Dieu aux âmes».
Silence et sobriété
Finalement silence veut dire jeûne, éli-
mination du trop. Ne pas faire trop de
choses: que tout tende à la sobriété, à la sim-
plicité du geste, de la vie. En fait le silence
extérieur ne regarde pas seulement la paro-
le, mais aussi le geste, car on peut parler
avec les yeux, avec un sourire, avec les
mains, avec l’activité. Ce jeûne de l’âme,
même dans ses relations humaines, cet
enfoncement d’elle-même dans le silence ne
l’appauvrit pas, au contraire la rend plus
riche parce qu’il l’unit à Dieu.
La Rédaction
ment à suivre la volonté de Dieu’; prête à lais-
ser ses propres affaires pour visiter l’autre;
disposée à renoncer au bonheur personnel de
sa nouvelle grossesse pour le partager avec la
lointaine parente. Marie atteignit en hâte la
ville de Judas, puis une fois arrivée vécut les
banales choses du quotidien, immergée dans
la vie de ce Dieu qu’Elle portait déjà dans son
sein. Gestes simples qui assumaient un air
royal parce que faits avec soin, attention et
dévouement. Sans notre dispersion habituelle.
Si en toute chose, même la plus banale en
apparence (comme de monter ou descendre
les escaliers!) nous donnons le mieux de nous
mêmes en pensant à ce que nous sommes en
train de faire, nous découvririons un monde
qui, habituellement, nous fuit, la merveille de
choses parfaitement créées et harmonieuse-
ment connexes, à commencer par notre corps
capable de s’exprimer de manière prodigieu-
se. Nous admirerions le génie humain qui sait
transformer si bien en profit et beau les objets
les plus élémentaires. Nous nous apercevrions
que tout est don pour nous, depuis l’eau quand
nous nous lavons le visage au matin, jus-
qu’aux couvertures que “nous tirons sur nous”
pour protéger le sommeil de la nuit. Alors naî-
tra en nous un sentiment constant de gratitude
qui dilatera notre souffle jusqu’à le calmer. En
tout l’être se fera paix.
Et puis, si nous ne réussissons pas à fai-
re tout ce qui devrions parce que le monde
nous dépasse et continue sa course malgré
nous? La réponse est là : Il suffit de confier
à Dieu au début de chaque nouveau jour, nos
programmes et nos travaux. Il nous aidera à
comprendre l’essentiel. Ce sera à l’Esprit
Saint de sélectionner en nous l’urgent de
l’inutile, en nous faisant connaître le moyen
de l’affronter et en nous donnant la force
pour le réaliser. S’évanouira l’énervement
produit par la hâte et se lèvera en nous la
joie, parce que nous jouirions de chaque ins-
tant dans sa plénitude sans multiplier les
gaspillages de vie précieuse.
Adsumus: Nous voici
Nous sommes devant toi, ô Esprit-Saint :
nous sentons le poids de nos faiblesses,
mais nous sommes tous réunis en ton nom;
viens à nous, assiste-nous,
descends dans nos coeurs:
enseigne-nous ce que nous devons faire,
montre-nous la route à suivre,
accomplis toi-même ce que tu nous demandes.
Sois seul à suggérer et guider nos décisions,
parce que toi seul, avec Dieu Père
et avec son Fils
as un nom saint et glorieux.
Ne permets pas que soit blessée
par nous la justice toi qui aimes l’ordre et la paix;
ne nous fais pas mal gérer l’ignorance,
ne nous rends pas partiale
la sympathie humaine,
que ne nous influencent pas les charges
ou les personnes ;
tiens-nous serrés contre toi
par le don de ta grâce
parce que nous sommes une seule chose en toi
et qu’en rien nous ne nous
détournions de la vérité ;
fais que, réunis en ton saint nom,
nous sachions adapter
bonté et fermeté ensemble,
afin de tout faire en harmonie avec toi,
dans l’attente que par le fidèle
accomplissement du devoir
nous soient données à l’avenir
les récompenses éternelles. Amen
S. Isidore de Séville
4
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Cette première
rencontre
(simples pensées)
de Pietro Squassabia
Jésus sur la croix s’est senti abandonné
de tous, même du Père, au point de dire :
«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné» (Mc 15,34).
Mais je demande: comment est-il pos-
sible que le Père, amour infini, ait abandon-
né le Fils, tant aimé ? J’imagine que le Père
a toujours été proche de Jésus pendant sa vie
terrestre, pendant sa Passion et aussi quand
il fut mis en croix. Comment ne pas penser,
alors, que le Père ait expérimenté la croix ?
J’imagine que le Fils n’aurait pas vu le Père
pendant sa Passion parce que, par un mystè-
re divin, Dieu aurait concédé à satan cette
possibilité: obscurcir au Fils la vue du Père.
Ainsi Jésus fut complètement seul, privé
de tout et de tous, même du Père. C’est dans
cette condition que Jésus a vécu la Passion;
et qu’il a marché vers le Calvaire et, tout en
avançant il se chargeait de plus en plus de
nos péchés parce qu’il avait continuellement
à coeur l’homme et son salut. Et dans cette
marche il se faisait de plus en plus petit, tout
petit, jusqu’à devenir « un » avec l’hom-
me, semblable à lui, réduit à être désormais,
avec le péché, vermisseau et larve, comme
dit Isaïe : «Ne crains pas, vermisseau de
Jacob, larve d’Israël» (Is. 41,14).
De cette façon Jésus, devenu comme
l’homme, c’est-à-dire vermisseau, est allé à
la recherche de l’homme et l’a trouvé dans
un lieu désolé, pierreux et vide, et il lui a dit
qu’il était venu pour annuler son péché et
pour oublier son iniquité, pour lui donner un
coeur nouveau, un coeur de chair au lieu
d’un coeur de pierre, capable d’accueillir
l’amour et de pouvoir aimer à son tour.
Depuis lors, depuis cette première rencontre
nouvelle, Jésus s’est établi dans le désert
pour rester proche de l’homme, pour parler
à son coeur, pour établir une relation
d’amour avec l’homme.
Jésus sait que, dans le
désert, l’homme est vide
de soi et des choses et peut
accueillir son amour.
Cette condition de
désert et de solitude où
l’homme a été mis par
satan après le péché est
devenue, ainsi, la condition
idéale pour rencontrer
Jésus parce que c’est juste-
ment là que Lui est venu se
mettre. Mais le diable, vu
que la condition de péché
et de désert a été transformée par Jésus en
occasion de salut, veut que l’homme n’occu-
pe plus ce lieu si humble, mais aussi lieu de
grâce et il veut le convaincre d’occuper le
sien. C’est pour cela qu’il a préparé pour
l’homme un autre lieu, qui est comme le
sien. On le reconnaît parce que c’est un lieu
d’orgueil, d’autosuffisance et de force,
même si celle-ci n’est qu’apparente, d’égoïs-
me et de haine, lieu plein de tant de choses
qui ne laissent pas de place à Jésus: lieu qui
n’est que ruine. Ne nous laissons donc pas
tromper par cette offre.
Disons alors: Merci Jésus parce que tu
es venu nous rencontrer dans notre situation
de ruine et de désert, devenue avec Toi
moyen de grâce et de salut. Merci parce que
tu as vaincu l’antique tentateur et accusateur
qui nous avait relégués dans un lieu de mort.
Merci parce que tu as réalisé un lieu où s’ar-
rêter avec Toi et, avec Toi, reposer et nous
réjouir. Merci parce que là nous pouvons
toujours rencontrer aussi
Marie. Oui, parce que la
Mère sait que dans ce lieu le
Fils s’est fait sa demeure
parmi les hommes et elle
sait que là elle peut rester
avec le Fils et avec les fils
qu’elle aime. Demandons
donc à Marie que nous
n’ayons jamais à nous éloi-
gner de ce lieu où Jésus est
venu nous visiter, qu’elle
nous le fasse aimer parce
que c’est le lieu de l’Amour,
même si parfois nous
sommes tentés de l’abandonner. Qu’elle
nous fasse toujours reconnaître le lieu de
satan et nous donne la force de le rejeter.
Demandons-lui qu’elle nous donne la sages-
se pour savoir accueillir toutes les situations
que la Providence nous offre: certainement
elles nous conduisent à la rencontre avec
Jésus, rencontre que l’on ne peut moins fai-
re que de comparer à cette première ren-
contre de désert et de Passion, mais aussi de
salut et de pleine joie.
Marie, lumière d’éternité
de Giuseppe Ferraro
Dans l’un des derniers messages la
Sainte Vierge revient à nous parler d’éterni-
té: “Petits enfants, quand vous priez vous
êtes proches de Dieu et il vous donne le
désir d’eternité… N’oubliez pas que vous
êtes pèlerins sur la route vers l’éternité”
(Mess. 25.11.2006). D’autres fois Marie
nous appelle à accueillir le cadeau de la vie
éternelle, qu’Elle nous offre en plénitude
dans ce temps: “Je vous guide vers la vie
éternelle… La vie éternelle est mon Fils:
acceptez-te et vous aurez accepté l’amour”
(Mess. à Mirjana 18.03.1995). Ses paroles
font un écho parfait à celles de l’Écriture:
«Et nous sommes dans le vrai Dieu et dans
son Fils Jésus Christ: C’est le vrai Dieu et la
vie éternelle» (1 J. 5,20).
Combien de fois avons-nous répété, en
priant notre acte de foi: “Je crois à la vie éter-
nelle.” Mais comment résonne cette expres-
sion dans le coeur du chrétien de nos jours,
même “engagé” et “pratiquant” ? Elle
évoque d’inaccessibles catégories théolo-
giques, probablement acceptées pûisque
déclarées “de foi”, terme qui cache souvent
pudiquement une passivité spirituelle essen-
tielle devant le mystère de Dieu qui se révèle.
La Sainte Vierge cependant continue à
venir dans le monde, en défiant l’indifféren-
ce d’un grand nombre, et la froideur hostile
de nombreux “préposés aux travaux”, pour
appeler infatigablement ses fils à entrer, ici
et maintenant, dans cette vie sans déclin
qu’Elle désire nous donner. “Chers enfants,
Je viens dans ce temps pour vous adresser
l’appel pour l’éternité”
(Mess. 02.10.2006).
Le temps est peut-être arrivé où Dieu, à
travers la présence spéciale de Marie, veut
guider définitivement Son Église à un exode
propre à cette époque, qui la libère de toute
forme de rationalisme théologique ruineux
et de stérile formalisme religieux, fruits
d’un entrelacement de médiations humaines
sédimentées dans les siècles, pour la porter
à vivre l’expérience vive du mystère de
Dieu, comme il en fut pour la première
Communauté apostolique, encore toute
empreinte du feu de l’Esprit.
C’est la route du ciel que Jésus a ouver-
te avec son passage au Père: «Ceci est la vie
éternelle: qu’ils te connaissent Toi, l’unique
vrai Dieu et Celui qui tu as envoyé, Jésus
Christ»
(J. 17,3). C’est ici que naît l’Église
vivante, la seule en mesure de vaincre les
démons terrifiants de notre temps et de réa-
liser en vérité et plénitude la grande mission
baptismale qui lui est confiée par le
Ressuscité: transmettre la vie trinitaire à
tout l’univers, aux multitudes d’âmes
assoiffées d’amour pur, qui attendent encore
aujourd’hui douloureusement, à cause de
nos innombrables compromis avec le men-
songe du monde.
La Reine de la Paix nous montre une
voie simple et concrète, resplendissante de
vérité évangélique, pour nous introduire
dans cette “connaissance” du Dieu vivant et
vrai qui nous ouvre à l’éternité et qui nous
rende canaux authentiques de l’Amour du
Père pour la création entière: “C’est l’appel
de l’amour, parce que seulement à travers
l’amour vous connaîtrez l’amour de Dieu…
seulement à travers l’amour de Dieu on
obtient l’éternité.”
(Mess. à Mirjana
02.10.2006). La voie royale de l’éternité est
donc l’amour. Pas cependant une forme
quelconque d’amour humain mais cette qua-
lité spéciale d’amour qui brûle dans le
Coeur de l’Agneau Immolé, celui qui «a été
reversé dans nos coeurs au moyen de
l’Esprit Saint qui nous a été donné» (Rm
5,5.), et qui tend à unir parfaitement notre
vie à l’offrande pascale du Christ pour le
salut du monde. Ce même amour éternel qui
désire devenir en nous chair et sang de son
Fils, pour nous rendre vraie Eucharistie
vivante, dans laquelle bat réellement la vie
même de Dieu qui veut se donner aux frères.
C’est la “charité”, celle qui «n’aura jamais
de fin» (Cor.13, 8) dont parle Saint Paul.
C’est aussi pour nous tous la vérité profon-
de de l’appel de la Reine de la Paix à
Medjugorje: “Témoignez avec votre vie et
sacrifiez vos vies pour le salut du monde”
(Mess. 25.02.1988); “N’oubliez pas que
votre vie n’est pas à vous mais un don avec
lequel vous devez donner de la joie aux
autres et les guider vers la vie éternelle”
(Mess. 25.12.1992).
Vie quotidienne en
hiver à Medjugorje
Quand est passé Noël et que commence
la nouvelle année, Medjugorje entre dans le
quotidien hivernal de janvier et février qui
diffère des 10 autres mois de l’année.
Excepté la présence de quelques pèlerins
étrangers ou de petits groupes qui ont choisi
exprès cette période tranquille pour la prière
personnelle, la paroisse S. Jacques ne se dif-
férencie pas beaucoup des autres paroisses
d’Herzégovine. La vie sacramentelle et pas-
torale suit son cours régulier. Le programme
de prière à l’église en langue croate se conti-
nue; les prêtres confessent aux heures de
l’après-midi, le vendredi on fait le chemin
de croix sur le Krizevac; le dimanche rosai-
re sur le Podbrdo et les 25 du mois il y a ado-
ration silencieuse toute la nuit dans l’église.
Source : Informative centar « Mir » Medjugorje
5
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Dieu seul suffit
Sept mois avec la Gospa
20 octobre 2005, 5 heures. Avec deux
amis et compagnons dans la vie spirituelle
commence mon voyage vers Medjugorje:
c’est le jour où j’entre dans la communauté
«Kraljice Mira». Les longues heures du tra-
jet laissent le temps aux pensées et aux émo-
tions de se succéder: quelles étapes m’ont
conduit à cette décision?
Je reviens en arrière à la période avant
l’été 1998, année où Marie m’a préparé deux
rencontres spéciales avec Elle et avec son
Fils. La première fut un pèlerinage en
Espagne sur les tombes de Ste Thérèse
d’Avila et de St Jean de la Croix, et à
Garabandal, lieu d’apparitions mariales entre
les années 1960 et 64. De là, à peu de
semaines de distance, il y eut un second voya-
ge à Medjugorje, le premier pour moi dans ce
pays. A la fin de celui-ci, lors du retour en car
j’ai rendu, ainsi que d’autres pèlerins, un
simple témoignage. Plein d’émotion, mon
coeur a répété cette phrase qui résonnait en
moi, depuis ces deux importantes rencontres
et j’ai dit: «... et je comprends que c’est bien
la vérité ce qu’enseigne Ste Thérèse d’Avila:
‘Solo Dios basta’ Dieu seul suffit».
Par la suite, je suis retourné à Medj. une
seconde et une troisième fois. C’est alors
que j’ai rencontré Marie,
cette Femme que
je priais depuis ma petite enfance. La Reine
du Ciel est descendue de son trône et m’a
rejoint, pour m’embrasser comme la plus
humble et la plus simple des mères. J’ai
découvert que Marie est Mère, est ma Mère!
Et de cette tendre étreinte, je ne voulais
plus m’éloigner.
20 octobre 2005. 19h.30. Notre auto s’ar-
rête devant la paroisse St Jacques; nous
entrons pour une brève visite alors que se
poursuit l’adoration eucharistique. A notre
arrivée la chorale et l’assemblée chantent:
«Que rien ne te trouble...Dieu seul suffit».
Une délicatesse de Marie, un dernier encou-
ragement maternel; un subtil fil d’or relie le
passé au présent, et avec crainte et tremble-
ment je réponds: «Me voici».
C’est ainsi que j’ai eu mon temps de can-
didature en communauté qui m’a permis de
rester à Medjugorje pendant quelque sept
mois. L’expérience d’y passer un temps
prolongé
a été différente par rapport aux pèle-
rinages précédents. Ce ne fut pas une ondée de
bénédictions, comme celle qu’on reçoit nor-
malement dans une concentration de 4 ou 5
jours de permanence. Ce fut plutôt une ouver-
ture quotidienne à la grâce
que l’on accueille
en petites gouttes, que l’on savoure et qu’on
laisse pénétrer en soi, selon l’action extraordi-
nairement ordinaire du Seigneur.
Medjugorje a changé de visage comme la
nature au défilé des saisons. L’automne a été
chargée de pèlerins et de mouvements
presque comme cela a lieu en été et comme
cela se remet à fonctionner après Pâques. Il
y a eu par contre les mois d’hiver qui m’ont
surtout enseveli, temps au cours duquel tom-
be sur la paroisse et sur le pays une torpeur
insolite et bienfaisante.
Passant du général au particulier, je vou-
drais photographier
surtout trois
moments parmi ceux qui ont scandé le ryth-
me de mes semaines en cette période.
Le premier d’entre eux c’est la messe du
soir. La célébration convoque les groupes
rares, mais constants de pèlerins. Une repré-
sentation réduite de chrétiens venus de
toutes les parties du monde s’unit pour pro-
fesser : « Je crois en l’Eglise UNE... »,
pour se découvrir avec un étonnement
renouvelé, éloignés par la provenance mais
cependant membres de l’unique corps du
Christ, rassemblés sous le manteau de
Marie, Mère de l’Eglise. Je sens que la
Sainte Vierge est présente, on se rend
compte de l’universalité de son interces-
sion:
unie à Jésus elle s’offre au Père pour le
monde, pour tout le troupeau de son Fils.
Il y a ensuite la messe du matin, presque
complètement dépourvue de pèlerins. Saint
Jacques abrite ses paroissiens, les voiles
noirs des femmes, les traits sévères des
visages et les coeurs pleins de foi authen-
tique des habitants du lieu. Même dans ce
cas, la Vierge se fait compagne de la prière;
elle supplie et elle s’offre pour le peuple de
Bosnie-Herzégovine. Le cadre se réduit, son
amour devient particulier :
et il m’amène
à réfléchir sur sa présence à Dieu chaque
jour et en chaque pays de manière spécifique
pour chaque noyau de la famille humaine.
Troisième photogramme: un samedi
après-midi où j’attends le prêtre devant les
confessionnaux. Aujourd’hui je suis complè-
tement seul; il n’y a pas un autre pèlerin
auprès de moi; même l’esplanade derrière la
paroisse est vide. En esprit j’essaie de repeu-
pler ces espaces avec des jeunes, des fidèles
de tous âges, des chants...comme dans les
soirs d’été où on se rassemble autour de Jésus-
Eucharistie, et cela comme si je voulais exor-
ciser cette sensation d’abandon que je ressens.
Mais comme dans un jeu de cercles concen-
triques je comprends que c’est là le noeud
vers lequel Marie me guide,
où sa maternité
devient vraiment exclusive, là où dans l’inti-
mité et le silence du coeur, dans la solitude et
dans ces angles obscurs de l’âme où il m’est
difficile de regarder le Seigneur face à face.
Sans expérimenter cette affection, sans
connaître en vérité que je suis aimé personnel-
lement, ma prière n’aurait pas de force et l’of-
frande de ma personne, pour ma famille, mon
pays, pour l’Eglise et le monde ne serait
qu’une «cymbale retentissante». Je peux ainsi
affirmer sans honte et avec reconnaissance
que aujourd’hui Medjugorje est tout pour
moi,
que la Reine et Mère de la Paix, avec sa
présence pas invisible aux yeux du coeur, a un
regard de tendresse uniquement pour moi.
Et sur tous ceux qui de diverses façons
ont connu les invitations de la Gospa et y ont
répondu, pour qui a été à Medjugorje ou pour
qui vit Medjugorje, chez lui - en son âme - je
voudrais voir poser ce même regard par
lequel la Vierge nous parle comme à un fils
unique
, comme pour nous dire: Tout ceci est
pour toi: la bonté de Dieu qui me confie cette
mission, mes gestes, les messages, 25 années
d’apparitions... ne sont que pour toi, pour que
le Seigneur puisse montrer comment tout le
Ciel t’aime. Et toi, fils, sauras-tu répondre de
façon et unique et personnelle à mon Jésus ?
Sauras-tu accepter avec courage et humilité la
mission qu’il te confie, dans l’état de vie où
tu es appelé ? Sauras-tu présenter tout ton
être comme un don, toi jeune, toi ancien, toi
malade, toi étudiant, ouvrier, père, mère, toi
appelé à la vie consacrée? Pour moi sept
mois, pour d’autres un pèlerinage, deux un
seul instant à Medjugorje pour se laisser tou-
cher par l’amour de Dieu Père et de Marie;
pour chacun son existence offerte en recon-
naissance pour tant de bonté. Que la Reine de
la Paix ne laisse pas infructueux ce soupir de
l’Esprit-Saint en nous, qui nous supplie de
nous abandonner à la volonté de Dieu pour
devenir un miracle vivant de son amour.
Davide Cavanna
Fête pour les Jeunes
à Medjugorje
La 18ème Rencontre Internationale
des Jeunes aura lieu à Medjugorje du 1 au
6 août 2007.
Le thème de la rencontre est: «
Comme je vous ai aimés, aimez-vous aussi
les uns les autres » (Jn 13,34). Dans un
message la Vierge disait : « Chers enfants,
aujourd’hui je vous invite à l’amour. Petits
enfants, aimez-vous de l’amour de Dieu.
Jésus ressuscité sera avec vous et vous serez
ses témoins »
(25 mars 2005)
Le thème est en harmonie avec celui de
la Journée Mondiale de la Jeunesse qui sera
célébrée le ler avril (dimanche des
Rameaux) dans les églises locales. Le Saint
Père adresse la parole aux Jeunes: « Toute
personne ressent le désir d’aimer et d’être
aimée. Et pourtant qu’il est difficile d’aimer!
Combien d’erreurs et de fautes doit-on enre-
gistrer dans l’amour! Certains en arrivent
même à douter que l’amour soit possible.
Mais si les carences affectives ou les désillu-
sions sentimentales peuvent faire penser
qu’aimer est une utopie, un rêve inacces-
sible, faut-il alors se résigner ? Non.
L’amour est possible et le but de mon mes-
sage est de contribuer à raviver en chacun de
vous qui êtes l’avenir et l’espérance de l’hu-
manité, la confiance en l’amour vrai, fidèle
et fort; un amour qui engendre paix et joie,
un amour qui lie les personnes, les faisant se
sentir libres dans le respect réciproque.
Laissez-moi donc parcourir avec vous un iti-
néraire, en trois moments, à la découverte de
l’amour ».
A Medjugorje,
l’école du jeûne
En décembre dernier a eu lieu à
Medjugorje une retraite pour les Italiens avec
P. Ljubo Kurtovic, dont la spécialité est le
jeûne, la prière et le silence, avec des caté-
chèses dans cette direction, particulièrement
imprégnées du charisme du jeune frère qui
consiste à faire pénétrer la prière dans le
coeur des auditeurs. Sa douceur et à la fois sa
grande fermeté à les exposer en vérité amène
à une prise de conscience et une syntonie
avec Jésus-Christ. En fait par le témoignage
des présents et la joie qui transparaissait sur
le visage de beaucoup on voyait clairement
qu’il y avait eu rencontre avec le Seigneur.
Ces séminaires ont commencé avec le P.
Slavko pour faire vivre les messages de la
Vierge : « Vivre les messages de Marie est
un moyen qui guérit et nous unit à Dieu »
dit le P. Ljubo. L’objectif du séminaire est de
donner en nous un espace à Dieu. Le jeûne
nous ouvre au Seigneur et nous donne la
pureté du coeur. Il nous sert à nous-mêmes
pour nous purifier et croître dans l’amour: «
Si l’on n’aime pas, on ne se sent pas aimé ».
Le jeûne est un moyen fort pour découvrir
notre ennemi intérieur, pour enlever le voile
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“Offrez votre vie!”
L’amour sacrifié en paix
Poursuivons notre parcours sur la route
de l’offrande de notre vie, en union au sacri-
fice du Christ qui sur tous les autels du mon-
de continue à s’offrir au Père pour le salut
de l’humanité. Nous savons bien que Jésus
sur la croix a donné tout lui-même. Son
sacrifice est par conséquent total. Mais à
nous qu’est-ce qui est demandé: de perdre:
la vie? En fait non! Nous sommes plutôt
invités à être amour qui se donne en sacrifi-
ce,
c’est-à-dire amour qui se rend sacré jus-
tement parce qu’il s’offre à Dieu sans condi-
tion ni mesure. C’est cela qui glorifie le
coeur de Dieu, si affligé de l’indifférence de
ses fils. Cela répare l’ingratitude d’un mon-
de égoïste qui exploite les dons pour lui-
même en ignorant le Donateur ou même
souvent en le reniant.
La lutte contre les ténèbres est très forte
en ces temps. Etre « amour sacrifié » nous
met à même de vaincre le mal avec la puis-
sance du Bien –Dieu –qui se communique à
nous directement. Notre coeur doit être
comme une meule de moulin qui pulvérise
tout le mal qui vient du monde, un feu qui
consume toutes les négations ! Nous ne
sommes pas vraiment conscients que, par
notre offrande, par la bénédiction et l’adora-
tion du S. Sacrement nous pouvons libérer
les âmes de l’action satanique et changer
concrètement les situations dans le monde.
Voici donc les armes qu’il faut empoigner.
L’adoration
A travers l’adoration nous nourrissons
Jésus de notre amour et Lui, à son tour, rem-
plit de son amour les âmes nécessiteuses. A
travers l’adoration nous prenons sur nous le
poids de la croix et nous aidons Jésus à che-
miner d’un pas plus léger dans les âmes,
spécialement dans celles des consacrés. A
travers l’adoration, tout particulièrement
l’adoration nocturne, nous pratiquons un
authentique exorcisme et nous obligeons
satan à laisser les âmes et les lieux qu’il
afflige de sa présence.
L’amour
Aimer le prochain veut dire aimer aussi
ceux qui nous ont fait du mal: c’est impos-
sible de guérir des blessures si nous ne par-
donnons pas à celui qui nous a blessés, si
nous ne devenons pas pour lui «amour sacri-
fié». Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons
renaître et nous réconcilier avec le monde!
Notre amour doit être à même de vaincre
tout mal, mais cela n’est possible que si
nous restons dans cet espace en nous que
Dieu a réservé pour Son Règne, que si les
dons de l’Esprit en nous sont libres d’agir.
La lutte
En entrant en lutte contre le mal, nous
aussi nous nous purifions, nous renaissons
et nous communiquons la force aux autres ;
et il peut aussi arriver que certaines per-
sonnes commencent à se rendre compte du
mal en elles-mêmes. Ceci a lieu parce que
quand une âme s’ouvre à Dieu, elle s’ouvre
en réalité au monde des esprits: dans ces cas
Dieu permet que l’âme rencontre le mal par-
ce qu’elle veut chasser satan et le vaincre. Il
est donc important de savoir se défendre en
habitant avec joie le Royaume de Dieu pré-
sent en nous et là rester serein, joyeux, paci-
fique, humble, apte à chasser d’un simple
sourire le mal qui nous provoque à réagir.
Voici les instruments...
L’eau bénite, le jeûne, les prières de
consécration au Coeur Immaculé et au Sacré
Coeur de Jésus sont parmi les instruments
les plus puissants de protection contre le
malin. Vivre continuellement au souffle de
l’Esprit-Saint, vivre l’esprit d’amour, vivre
dans la « maison de Dieu » présente dans
nos profondeurs c’est la meilleure façon
d’affronter le mal et de le vaincre, sans la
moindre peur, parce que c’est Dieu en nous
qui le détruit.
L’ordre intérieur
Saint Paul écrit aux Thessaloniciens :
«Je vous ordonne donc, mes frères, au nom
de Notre Seigneur Jésus-Christ de vous tenir
éloignés de tout frère qui vit dans le
désordre» (2 Th. 3,6).
Le désordre en nous se crée quand nous
rêvassons sur les choses spirituelles sans les
vivre en profondeur, comme les pharisiens
au temps de Jésus. Le désordre se crée quand
nous lisons les vies des saints, les messages
de la Vierge sans les mettre en pratique dans
notre quotidien. Toute rêverie, théorisation
ou explication à ma manière des réalités
divines est une voie ‘pharisaîque’ et elle
nous empêche d’arriver à l’inspiration, parce
que dans ces cas l’inspiration devient le fruit
de notre fantaisie, de la superficialité et notre
interprétation erronée. C’est pourquoi il est
très important d’entrer dans la simplicité et
dans l’ouverture intérieure.
La croix
Le coeur transpercé de Jésus est la
démonstration qu’en Lui il n’y avait que
l’amour et qu’à travers son offrande se
manifeste la pureté de cet amour. C’est vrai-
ment sur la croix que s’exprime toute la pro-
fondeur et la hauteur de l’amour parce que
sur la croix il ne peut rien rester qui soit sale
ou égoïste. Sur la croix toute notre personne
se purifie jusqu’à la racine. Sur la croix on
touche l’intimité de nos âmes et chacun doit
s’interroger pour voir si de son « côté
ouvert » sortira seulement l’amour pur ou
au contraire quelque chose d’autre.
La prière
Quand nous aimons, naît en nous l’inspi-
ration pour la prière, une prière immergée
dans l’amour. Mais la prière comme l’amour
ne doit pas être spectaculaire : il n’y a pas
besoin d’avoir des visions ou des idées gran-
dioses pour bien prier, car la prière dépasse
les limites de la logique. Si nous prions avec
amour nous pouvons atteindre même les
extrêmes confins du monde: l’Esprit-Saint
portera notre prière là où elle est nécessaire.
Notre problème c’est seulement d’entrer, à
travers la prière, à l’endroit où habite l’Esprit
en nous et d’accueillir son inspiration. De là
nous devons adorer Jésus pour croître dans la
foi et dans l’espérance. Et c’est alors que
nous commencerons à devenir charité,
l’unique force capable de donner le salut.
(3. à suivre)
de nos pensées, de nos désirs, en réussissant
ainsi à découvrir nos blessures et à les gué-
rir. Pour qui croit, tout est possible, tout est
possible pour qui ouvre une porte à la paix
intérieure car son vrai sens est de soumettre
la volonté propre à celle de Dieu.
En ces jours de retraite tu expérimentes
un quelque chose qui te fait dire: « Je me
suis connu moi-même; maintenant je veux
me libérer de cette écorce qui revêtait mon
humanité ». C’est vraiment un regard en
toi-même pour trouver le trésor caché, te
voir à fond et comprendre que c’est Lui qui
t’attend les bras ouverts pour unir son coeur
au nôtre, pour nous réchauffer d’un amour
infini vu que nous ne pouvons pas le refuser
à qui est tout près. Vivre avec le pain, com-
me le rappelle P. Ljubo, devient nécessité de
le partager non seulement matériellement et
de le manger avec les autres, mais de se par-
tager et de se donner aux autres.
Le jeûne est un grand don que Dieu nous
accorde en nous donnant aussi la force de le
faire. C’est une prière qui intéresse toute la
personne dans son unité psycho-physique et
spirituelle, qui s’offre comme louange
d’amour à son Dieu et devient tout un avec
Lui. C’est beaucoup plus que de recevoir des
grâces particulières, on reçoit le Tout qui se
donne sans mesure et est amour et paix infinis.
Le jeûne exige une préparation spirituel-
le pour ne pas nous trouver avec les vierges
folles sans huile, en train de perdre une autre
occasion de croissance spirituelle. Ce n’est
pas difficile si nous faisons silence en nous,
si nous laissons notre volonté au pied de
l’autel et si nous nous laissons guider par
notre âme. Elle sait parfaitement vers qui
soupirer.
Il faut faire un virage décisif dans notre
vie en temps voulu; il faut vivre les mes-
sages de la Vierge et oser ainsi un vol
d’aigle. Marie nous a donné un parcours
bien tracé à parcourir dans la sécurité. La
route mène à Jésus, à la sainteté; il nous l’a
signalé avec les « 5 pierres » qui sont des
points sûrs. Il suffit de sortir des sécurités
personnelles humaines et de commencer
l’aventure étonnante d’une nouvelle vie.
Pour être des témoins crédibles il faut fai-
re l’expérience et annoncer ce qu’on a vécu;
pour cela il faut vivre le jeûne pour nous
enfoncer dans le mystère de l’eucharistie.
C’est important de le faire en ce temps de
grâce spéciale: « Mon royaume n’est pas
une question de nourriture et de boisson »
dit Jésus . Ils devraient bien faire leurs ces
paroles, tous ces pèlerins qui choisissent les
meilleures pensions, celles où l’on est bien
au chaud, où l’on mange bien, faisant tout
avec dévotion mais en oubliant le motif pour
lequel la Vierge est encore parmi nous. Elle
nous attire à Medjugorje pour vivre et témoi-
gner ses messages. Marie nous dit: « Aide-
moi, j’ai besoin de toi pour attirer le plus
d’âmes possible à mon Coeur et au Coeur de
Jésus transpercé d’amour pour vous »
Le jeûne est offrande de soi, c’est se donner.
C’est comme quand tu te trouves devant un
crucifix qui t’attire et te dit: « Aide-moi, toi
au moins; je suis l’Amour incompris ».
Alors tout ton sacrifice tu l’unis au Sien. Oui,
ça te coûte, mais il t’attire et t’élève à Lui. Et
c’est vraiment la joie, la paix, l’amour dans
ton coeur et dans les frères qui ont partagé
avec toi l’expérience. Ca se lit dans leurs
yeux brillants de lumière. Surprenantes les
adorations nocturnes où dans le silence le
plus absolu le coeur s’ouvre plus facilement
à Dieu pour l’écouter et l’adorer.
Ana Fasano
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Villanova M. 25.02.07
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Echo a toujours besoin de toi
Nous pensons que Echo est comme un
bébé, fils de Marie, qui continue à grandir,
comme les personnes. Comme un garçon
qui grandit, qui devient adulte, a besoin de
plus d’attention parce qu’il a de plus grands
besoins, ainsi en est-il pour Echo.
Echo est en train de devenir, peut-être,
une « personne » mûre et il a besoin de
plus grands secours. Comme les parents et
les grands frères aident le petit qui grandit,
ainsi en est-il pour Echo.
Echo a besoin de toi; sans toi, il ne peut
grandir et vivre. Il a besoin de ta prière, de ta
collaboration, de ton aide même écono-
mique. Certainement c’est dans le plan divin
que ce petit journal soit l’expression d’une
activité commune, d’un engagement com-
mun des fils entre eux, unis à la Mère. Ces
paroles, c’est à toi qu’Echo les dit , oui à toi
parce que tu es à même de l’aider avec l’in-
tercession de Marie. La Mère qui nous assis-
te et nous protège veut peut-être de toi tout
ceci: ta prière, ta sainteté, ton aide. C’est de
cette famille qu’Echo a besoin. Restons unis
dans la prière. Nous prions toujours pour
vous. Que Marie nous bénisse.
P. S.
En prison
j’ai trouvé la force
C’est un plaisir de partager avec les lec-
teurs de l’Echo mes réflexions nées dans la
cellule 75 d’une prison, où je me trouve pour
le moment, suite à un délit que j’ai commis
et pour lequel j’éprouve un profond
remords.
Tous les samedis matin je peux aller à la
bibliothèque et, avec grande joie cette
semaine j’ai trouvé un vieux numéro de
l’Echo de Marie... J’avais noté précédem-
ment les possibilités pour un pèlerinage à
Medjugorje fin août avec ma famille. Hélas
cette croix que Dieu a permise m’a empê-
ché, mais ma femme avec mes deux petits
sont allés prier la Vierge pour moi. Le plus
grand a 8 ans et quand il est venu me trou-
ver, il m’a tout raconté avec enthousiasme
des 4 jours à Medjugorje: le Chemin de
croix nus-pieds, courant sur les cailloux et
les prières d’amour récitées pour moi. Et
puis pour ne pas se faire entendre des autres,
il m’a révélé à l’oreille son secret: il avait vu
le Seigneur en croix qui le saluait et lui fai-
sait un clin d’oeil. J’éprouve un bonheur
immense que mes enfants vivent ces
moments avec beaucoup d’enthousiasme et
c’est ce que moi aussi je veux expérimenter
quand je pourrai.
Même si cela semble impossible c’est en
prison que j’ai trouvé une grande force dans
la foi et la prière du chapelet que je récite
deux fois par jour et auquel j’ajoute un jeû-
ne hebdomadaire. Je prie chaque jour devant
un petit autel que j’ai fait à côté de mon lit
où j’ai mis la photo de la statue de Marie de
Medjugorje et auprès d’elle ma famille. Je
peux ainsi la remercier pour la grande aide
qu’elle nous accorde.
Les prières à la Vierge céleste ont un
grand écho sur moi en me donnant chaque
jour bien des choses dont, quand j’étais
libre, je ne sentais pas l’importance. Ici je
n’ai pas de possibilités financières, mais
n’ayant que quelques timbres je vous envoie
tout ce que j’ai pour soutenir la grande
oeuvre que vous faites. Je vous remercie et
avec vous tous ceux qui participent à la réus-
site de votre oeuvre.
Niero Lucio
Les lecteurs écrivent
Marjorie et Claire Fernandez de
l’Inde: A vous tous, gens merveilleux de
l’Echo, nous souhaitons des grâces spé-
ciales. Pour beaucoup d’entre nous l’Echo
est une étoile qui nous guide vers les coeurs
de Jésus et Marie.
Cicily G. Eopen Luke de l’Inde: Un
merci très reconnaissant pour l’Echo que je
reçois toujours. Je prie particulièrement
pour vous tous pour que la semence que jet-
tent vos mains fructifie dans le monde entier
et trouve encore beaucoup de terrain fertile,
afin que tous les coeurs aux prises avec la
haine, la violence ou l’inimitié se remplis-
sent d’amour, de paix et d’unité.
C’est beau de lire et de méditer chaque
parole du message de la Vierge, ce que je
fais presque toujours avant de dormir après
avoir récité le chapelet. Une maman ne peut
donner à ses enfants des paroles plus belles
que celles-ci; ce sont des paroles de tendres-
se, d’affection et de confiance.
Sr M. Gregory Rosa du Zanzibar: Je
suis très reconnaissante d’avoir reçu l’Echo
toutes ces années. J’ai fait mon premier
pèlerinage à Medjugorje: c’était vraiment
touchant de voir la présence de milliers de
fidèles et la façon dont on priait. Je prie pour
que tout le monde puisse avoir l’occasion
de faire un pèlerinage à Medj., au moins une
fois dans sa vie! Puissent les gens de partout
répondre à son invitation à la prière, au jeû-
ne et à la réconciliation.
Joachim Alfonso de Oliveira de Rio de
Janeiro (Brésil): Je remercie de tout coeur
de recevoir régulièrement l’Echo que je pas-
se aussi aux Frères capucins du couvent que
je fréquente. Il y a tant de belles nouvelles
de la Vierge et des événements de
Medjugorje. Le commentaire de Nuccio
Quattrocchi aide à mieux comprendre le
contenu des messages du 25. Je me sens le
devoir et ma femme aussi, de donner signe
de vie parce qu’il y a désormais tant d’an-
nées que je reçois l’Echo très attendu.
Luiz Carloz da Silva da Barrà de
Corda (Brésil): Grand merci pour le don de
l’Echo qui pour moi arrive comme une
bénédiction. Grâce à l’Echo beaucoup ont
eu la possibilité de connaître Marie, son
amour pour chacun de nous et le plan de
Dieu pour chacun.
Mabel Cancino de Jujuy (Argentine):
J’ai senti le devoir de vous écrire pour vous
remercier de l’Echo et pour ce que vous
faites. Je suis très heureuse de le recevoir,
mais je suis très pauvre et je ne puis vous
envoyer des offrandes... Merci de l’envoi de
l’Echo; pour moi son contenu est d’une
grande valeur. Que Dieu vous bénisse.
A.E. Accardi de l’Italie: Ce que votre
lectrice veut vous exprimer c’est mon merci
et mon appréciation profonde et sentie pour
votre petit journal qui est unique, vraiment
marial en tout sens; si humble et modeste
d’apparence, si extraordinaire et touchant de
substance. Sachez combien de fois j’ai trou-
vé consolation et lumière aux moments
sombres dans la lecture de vos articles,
extrêmement à propos. Une louange à Marie
très Sainte qui évidemment vous inspire et
vous conduit. En conséquence je me propo-
se de vous envoyer plus fréquemment de
l’aide pour développer votre diffusion.
12ème SEMINAIRE INTERNATIONAL
POUR LES PRETRES
Il aura lieu à Medjugorje du 2 au 7 juillet
2007. Le thème: Avec Marie au Cénacle, en
attente de l’Esprit-Saint.
L’animateur du
séminaire sera le P. Raniero Cantalamessa.
Les adhésions peuvent être envoyées à
l’adresse suivnte e.mail: seminar.mari-
ja@)medjugorje.hr,
ou bien au numéro sui-
vant de fax 00387 36 651 999 (à l’attention
de Marija Dugandzic).
Nous invitons tous les prêtres à voir eux-
mêmes où trouver un logement chez les
familles de Medjugorje et à nous le faire
savoir dans leur adhésion: prénom, nom de
famille et numéro de téléphone de la famille
qui les logera. Les prêtres qui n’ont ni
connaissance ni possibilité de trouver seuls
un logement, peuvent nous le faire savoir
dans leur adhésion et nous nous arrangerons
pour leur en trouver un.
Il faut porter sur soi : celebret de son
supérieur, aube et étole, bible, une radio
avec fréquence FM et les écouteurs (
pour
la traduction simultanée.).
ENVOYEZ TOUT COURRIER
A NOTRE SECRETARIAT
Inscription, demande de renseignement
CHANGEMENT d’ADRESSE
Modifications, offrandes, etc
ECHO de MARIE B.P. 4602
F-45046 ORLEANS Cedex 1
CCP DIJON 4480-19 R
E-mail : echodemarie@free.fr
Virements internationaux
Chèques Postaux DIJON
(France)
IBAN:FR97 20041 01004 0448019R025 16
BIC : P S S T F R P P D I J
De tout coeur nous remercions tous ceux
qui se sont déjà fait instruments de la
Providence pour l’Echo en envoyant leur
offrande. Que le Dieu de tout bien récom-
pense au centuple leur générosité, en Grâce
et bénédiction.
Au cours des mois de décembre 2006 et
janvier 2007 les lecteurs d’Echo francopho-
ne ont envoyé 5.431 euros. Que les géné-
reux donateurs veuillent bien trouver ici
l’expression de la gratitude des bénéfi-
ciaires.
L’Echo de Marie Reine de la Paix est gra-
tuit. L’oeuvre vit d’offrandes.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
(mensuel) les personnes intéressées
peuvent s’inscrire à l’adresse ci-dessous:
Par l’intercession de don Angelo,
dont nous célébrons le 3 mars
le 7° anniversaire de la disparition,
que le Dieu de toute miséricorde
vous bénisse ainsi que vos familles.
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