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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 196 (Novembre-Décembre 2007)

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Message du 25 septembre 2007
«Chers enfants, aujourd’hui encore,
je vous invite tous à ce que vos cœurs
soient enflammés d’un amour le plus
ardent possible envers le Crucifié, et
n’oubliez pas que c’est par amour pour
vous qu’il a donné sa vie afin que vous
soyez sauvés. Petits enfants, méditez et
priez afin que vos cœurs s’ouvrent à
l’amour de Dieu. Merci d’avoir répondu
à mon appel.»
Des cœurs enflammés d’amour
pour le Crucifié
Celui-ci sera pour un grand nombre en
Israël un sujet de chute et de relèvement, Il
sera un signe de contradiction (…) afin que
se révèlent les pensées de beaucoup de
cœurs.
Dès le moment de la présentation de
Jésus au Temple les paroles que Siméon
adresse à Marie continuent à signer, jour
après jour, l’histoire de tout homme et il en
sera ainsi jusqu’à ce que Dieu soit tout en
tous
(1 Cor 15,28). Devant le Crucifié perd
consistance tout raisonnement, vacille toute
logique humaine, s’écroulent les châteaux
de cartes construits avec tant de soin et de
fatigue; nos pensées révèlent leurs limites !
Quand J’aurai été élevé de terre, J’attirerai
à moi tous les hommes,
dit Jésus (J.12,32). Il
suffirait vraiment de peu pour se laisser sub-
merger par l’Amour, se laisser attirer jus-
qu’à disparaître dans ce Coeur ouvert; il suf-
firait seulement de dire un OUI comme celui
prononcé par Marie… mais au contraire,
combien de résistances, de tergiversations,
de changements d’avis, de difficultés, dres-
sons-nous entre Dieu et nous, interposons-
nous entre notre culte et l’Amour !
Peut-être sommes-nous encore parfois
bouleversés par le Crucifié, mais c’est une
émotion occasionnelle, ou réservée à des
temps liturgiques particuliers, écrasée par
mille occupations, submergée de nos
devoirs sociaux, familiaux, parfois reli-
gieux!... Peut-être le Crucifié a-t-Il encore
quelque espace dans notre vie, mais savons-
nous Le reconnaître quand la croix sur
laquelle le Christ agonise n’est pas celle
‘traditionnelle’, ou quand elle pèse directe-
ment sur nos épaules? Je vous invite tous à
ce que vos cœurs soient enflammés d’un
amour le plus ardent possible envers le
Crucifié,
nous exhorte notre Mère, et c’est
un appel pressant, une invitation à brûler
d’amour, du même Amour que Jésus, du
même Amour qui est Jésus. Autrement, ce
serait encore une fois une petite aumône,
une obole qui laisserait tout comme avant,
et peut-être même encore pire car elle nous
gratifie et ainsi endort notre conscience.
Jésus Crucifié est signe de contradiction
pour tous, pour nous chrétiens, pour les
non-chrétiens, pour les croyants, pour les
non-croyants. On peut rester indifférent ou
bouleversé, hostile ou admiratif, mais tant
qu’on ne se sera pas converti, la différence
n’est pas significative.
Est inutile la mort d’un Dieu qui arrache
seulement quelques larmes et laisse tout
sans changement. Pourtant, Dieu use de lon-
ganimité à notre égard, ne voulant la mort
de personne mais que tous se convertissent
(2 P. 3,9). Si nous croyons à Son Amour, ce
repentir devrait naître, spontané et sincère,
comme nous exhorte la Gospa: N’oubliez
pas que c’est par amour pour vous qu’Il a
donné sa vie afin que vous soyez sauvés
.
Petits enfants, méditez et priez afin que
vos cœurs s’ouvrent à l’amour de Dieu.
Reconnaissants pour une telle réalité - Dieu
qui se fait homme, se charge du péché du
monde, se soumet à une mort infâmante par
amour pour nous - comment pourrions-nous
rester fermés à un aussi grand Amour ?...
Ouvrons nos cœurs avec confiance, le Père
nous attend, Il est prêt à faire fête pour et
avec nous, à nous réintégrer dans notre
dignité de fils, stupidement dilapidée par
nous! Toi qui penses avoir tout perdu, toi qui
te sens indigne de pardon, toi qui es prêt à
donner ta vie pour semer la mort, cours à la
rencontre du Père, offre Lui ce que tu es, et
tu te retrouveras transfiguré en Christ Jésus.
Toi qui sers le Père, qui te tiens dans Sa mai-
son, devant le Crucifié avec ton cœur ouvert,
avec un cœur nouveau, ne crois pas avoir
déjà tout cueilli, aie encore et toujours soif,
comme Lui, jusqu’à ce que tu sois en Lui et
Lui en toi, jusqu’à ce que Lui et toi soient
une seule soif que le Père recueille et satis-
fasse définitivement.
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 octobre 2007
«Chers enfants, Dieu m’a envoyée
parmi vous par amour afin que je vous
guide vers le chemin du salut. Beaucoup
d’entre vous avez ouvert vos cœurs et
accepté mes messages, mais beaucoup se
sont perdus sur ce chemin et n’ont jamais
connu le Dieu de l’amour avec la plénitu-
de du cœur. Et c’est pourquoi je vous
appelle: soyez amour et lumière là où sont
les ténèbres et le péché. Je suis avec vous
et je vous bénis tous. Merci d’avoir répon-
du à mon appel.»
Soyez lumière
où sont les ténèbres !
En Marie, Dieu s’est fait Homme, il est
devenu homme. En Elle est annulée l’infinie
distance entre Dieu et l’homme, sanction du
péché originel. Maintenant Dieu peut habiter
dans l’homme, maintenant l’homme peut être
envahi par Dieu; maintenant, la communion
entre Dieu et l’homme peut être profonde,
réelle, concrète au point de permettre à
l’Apôtre de dire ce n’est plus moi qui vis, mais
le Christ qui vit en moi
(Gal.2,20). Notre-
Dame est le lieu privilégié de la rencontre
entre Dieu et l’homme et c’est en Elle que
nous pouvons le plus facilement rencontrer
Dieu, comme tant de grands saints l’ont sou-
tenu au cours des siècles et comme l’Eglise
catholique l’a toujours enseigné. Dieu m’a
envoyée parmi vous par amour afin que je
vous guide vers le chemin du salut.
Ses mots
définissent le rôle que Dieu Lui a assigné dans
son plan de salut. Depuis le moment où Elle
prononce son OUI devant l’ange Gabriel,
Marie devient le lieu de rencontre entre le
Créateur et la créature humaine, Mère d’
l’Homme qui écrase la tête de satan
(Gen.3,15), Arche du salut universel. En Elle,
l’homme ne retrouve pas seulement la dignité
perdue mais en acquiert une nouvelle: mainte-
nant il est fils de Dieu, maintenant il peut l’ap-
peler Père et être embrassé par Lui, vrai fils
unique dans le Fils Premier Né, Christ Jésus.
Pourquoi s’étonner des apparitions de
Marie et de leur intensification? N’est-il pas
naturel que s’intensifie son Œuvre en fonction
de l’approche du retour du Christ? C’est
l’Amour de Dieu qui nous sauve, mais n’est-
ce pas Marie qui est l’expression la plus pure
de cet Amour? Elle qui, en générant Dieu dans
l’homme a apporté une contribution décisive
au salut de l’humanité, est encore utilisée par
Dieu pour nous guider vers le chemin du
salut;
encore et toujours, son FIAT à l’Amour
de Dieu ouvre au salut. Mais, si puissante que
puisse être son intervention, son intercession,
notre volonté a le pouvoir stupéfiant et terri-
fiant de refuser l’Amour du Père qu’Elle nous
offre en Jésus. Beaucoup d’entre vous avez
ouvert vos cœurs et accepté mes messages,
mais beaucoup se sont perdus sur ce che-
min et n’ont jamais connu le Dieu de
l’amour avec la plénitude du cœur.
« Dans le Dieu qui s’est fait
homme pour nous, nous nous
sentons tous aimés et accueillis,
nous découvrons être précieux et
uniques aux yeux du Créateur ».
Benoît XVI
Novembre-décembre 2007
Edité par Eco di Maria, C.P.
47 31037 LORIA (TV)
(Italie) - Tel 0423.470331
A. 23, n. 11 - 12 Sped.a.p. art.2, com. 20/c, leg. 662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 del tribun.MN: 8.11.86
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
196
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FATIMA:
Quatre vingt dix ans de grâce!
Il y a exactement 90 ans, la Vierge Marie
apparaissait à Fatima aux trois petits bergers
bien connus, leur confiant des révélations très
importantes pour l’humanité du siècle dernier.
Nous connaissons bien l’histoire de ces événe-
ments, une histoire qui paraît toutefois n’être
pas encore terminée, car elle est soumise à des
devoirs dont une partie seulement semble réali-
sée; d’autres, à l’inverse, doivent encore s’ac-
complir (à Medjugorje, la Vierge Sainte a dit :
« Je désire terminer ici ce que j’ai commencé
à Fatima).
Cette année, les célébrations se sont succé-
dées en un rythme croissant jusqu’au 14
octobre jour où, dans la Messe conclusive pré-
sidée par le Card. Mgr Bertone, Secrétaire
d’Etat, celui-ci a parlé de la dernière des sept
apparitions: « Conversion, changement de vie,
abandon du péché, réparation pour le frère qui
a offensé Dieu, voici Fatima »… a-t-il rappelé
dans son homélie aux milliers de pèlerins que
la nouvelle église, avec ses neuf mille places
assises ne pouvait contenir; en fait, beaucoup
ont suivi la célébration sur des écrans géants
disposés à l’extérieur.
Au terme, on a pu suivre en direct
l’Angélus du Saint Père, transmis depuis
Rome: « A Fatima, depuis 90 ans continuent à
résonner les appels de la Vierge Mère qui
demande à ses enfants de vivre leur propre
consécration baptismale à tout moment de leur
existence » a exhorté Benoît XVI. « Tout
devient possible et plus facile en vivant le don
de soi à Marie, fait par Jésus lui-même sur la
Croix lorsqu’il a dit: ‘Femme, voici ton fils!’.
Elle est un refuge et un chemin qui conduit à
Dieu » a souligné le Pontife et enfin, il a invi-
té tous les fidèles « à renouveler personnelle-
ment leur propre consécration au Cœur
Immaculé de Marie ».
Comme c’est notoire, à Fatima la Vierge
s’est présentée comme Notre-Dame du
Rosaire,
recommandant avec insistance de
réciter le Rosaire tous les jours, pour obtenir
la fin de la guerre. C’est pourquoi dans
l’Angélus du 7 octobre le Pape a invité tous les
chrétiens à réciter cette prière pour la paix dans
les familles et dans le monde entier. «C’est la
consigne que Notre Mère a laissé également
dans diverses apparitions, le Rosaire est un
moyen donné par la Vierge pour contempler
Jésus et, en méditant sa vie, l’aimer et le suivre
toujours plus fidèlement» a conclu le Pape.
La Rédaction
Me revient alors en mémoire la parabole
du semeur (Mc 4,1-20); l’histoire se répète:
il ne suffit pas de prendre le départ, de com-
mencer avec enthousiasme. Il ne suffit pas
d’ouvrir les cœurs, il faut les maintenir
ouverts, voire même les ouvrir davantage,
jusqu’à les écarteler d’amour, ou – mieux –
se laisser écarteler par l’Amour de Jésus. Il
ne suffit pas d’accepter les messages de la
Sainte Vierge;
il faut les vivre, les appli-
quer, se laisser transformer en eux. Ce n’est
pas chose facile ni immédiate; elle requiert
de la peine, de l’abnégation, de l’humilité.
La fréquence sacramentelle est nécessaire,
spécialement la Confession et l’Eucharistie.
Il faut un abandon inconditionnel à la
Volonté de Dieu. Etre amour et lumière là
où sont les ténèbres et le péché
demande la
sainteté de vie, se laisser vivre de l’Esprit
divin en toute occasion, en toute circonstan-
ce, jusqu’à pouvoir dire avec Paul j’ai été
crucifié avec le Christ et ce n’est plus moi
qui vis mais le Christ qui vit en moi (locu-
tion déjà citée).
Ainsi nous connaîtrons le Dieu de
l’amour avec la plénitude du cœur; la plé-
nitude de son Amour se reversera sur celui
qui tâtonne dans les ténèbres, et sa Lumière
dissoudra toute séduction, chassera toute pen-
sée de péché, éliminera toute peur de Dieu,
toute méfiance, réunira la créature à son
Créateur et le Fils de l’homme, quand il vien-
dra, trouvera la foi sur la terre
(Lc 18,8).
J’y étais…
A la plus grande partie d’entre nous, le
nom de Fatima rappelle un lieu, parfois bien
lointain mais sûrement au centre de beau-
coup de cœurs car lorsqu’on parle de la
Blanche Dame de Fatima, on pense immé-
diatement au Cœur Immaculé de Marie, au
cœur de la Maman. Pour moi personnelle-
ment, cette année a été une occasion de
grande grâce car c’est vraiment dans cette
terre bénie et au cours des célébrations du
90ème anniversaire des apparitions, que
j’ai célébré mes 25 ans d’ordination sacer-
dotale et je suis certain que la Reine du Ciel
continuera de me bénir et me protéger.
Le vivre à Fatima dans la circonstance
du 13 octobre, anniversaire de la septième
des apparitions de la Vierge aux trois pas-
toureaux, Lucie, Jacinthe et François, signi-
fie entrer dans un tourbillon de lumière qui
rappelle le miracle du soleil du 13 octobre
1917, spirale qui élève l’âme à Dieu et la
rend en même temps attentive aux besoins
de tous les hommes.
Qu’est-ce qui m’a frappé durant les
journées du pèlerinage à Fatima? Qu’a
enregistré mon cœur dans la contemplation
du visage très doux et en même temps si
triste de Sainte Marie toujours Vierge? Je
voudrais posséder le langage des anges, ou
le style de St Bernard pour vous décrire mes
impressions, mais il n’en est rien… Alors, je
parlerai seulement avec le cœur d’un amou-
reux, le coeur de celui qui se sent aimé
immensément par la Madone.
Ce qui frappe à Fatima, c’est avant tout le
style simple et sobre de toute chose: des pro-
tagonistes, des messages et jusqu’à l’ambian-
ce. Tout est sobriété, dans un climat de péni-
tence et de réparation. L’évangile de la Messe
de N.D. de Fatima, qui raconte la crucifixion
de Jésus, se termine avec la phrase:… et le
disciple la prit chez lui ».
En cela réside la
séduction de cette expérience: trouver Jésus
qui nous donne encore sa Mère, nous confie
encore à la plus tendre de toutes les mères de
la terre. On dit souvent qu’on arrive au Christ
par Marie, et c’est très vrai, mais en ce lieu
béni, Lui – le Premier Né – nous fait encore
un grand don: le don d’un cœur immaculé qui
vit, se préoccupe et intercède pour nous.
Je parlais de la sobriété des protago-
nistes. J’entends encore le pas léger et rapide
des trois petits bergers qui sont attirés et fas-
cinés par « la Dame plus resplendissante que
le soleil » et s’efforcent de satisfaire le désir
maternel de prière et de réparation de toutes
les manières, depuis les plus simples jus-
qu’aux plus héroïques et douloureuses com-
me savoir accepter, à un âge si tendre, la mort
dans les souffrances, afin de consoler et répa-
rer les offenses faites à Jésus et au Cœur
Immaculé de Marie. Les messages vont à
l’essentiel et sont frappantes la détermination
et la précision des images, comme la vision
de l’enfer et la vision du sacrifice jusqu’à la
mort pour tant de prêtres fidèles et même le
Saint Père. Tout est illuminé d’une lumière de
discrétion et de respect.
Le centre de tout est l’invitation à
aimer et honorer le Cœur Immaculé de
Marie
et seulement par amour réparer les
nombreuses offenses qui lui sont faites avec
le péché. Tout ceci nous le percevons vivant
et réel, vécu par des dévots qui parcourent la
grande place à genoux et dans le silence
qu’on dirait ‘sacré’, qui entoure la Chapelle
des Apparitions. L’œil est attiré de manière
extatique par la ‘blanche figure’ qui se tient
devant la Capellina. C’est l’Image miracu-
leuse de Notre-Dame. Dans cette attitude
humble, triste et en même temps maternelle,
qui ravit le cœur. Pourtant, Elle reste notre
Reine et ainsi on découvre la tendre et atten-
tive Mère de l’humanité.
Qu’as-tu, o Mère, qui nous attire tant à
Toi? Que nous donnes-tu, que nous retour-
nions à la maison le cœur empli de paix?
Qu’est-ce qui nous lie si doucement à Toi?
Sûrement la chaîne du Rosaire, moyen
simple pour les simples, comme aimait à
dire Paul VI, chaîne qui nous lie à Dieu.
Oui, c’est le grand et vrai secret de
Fatima: être unis à la Très Sainte Trinité de
manière forte par le Cœur Immaculé d’une
Mère qui nous aime et veut seulement le
vrai bien de chacun de ses enfants. p. L.
480 B
IENHEUREUX POUR L
’E
SPAGNE
La béatification la plus nombreuse de
l’histoire est advenue le 28 octobre, jour où
l’Eglise a élevé à la gloire des autels presque
500 martyrs de la persécution religieuse qui
a eu lieu en Espagne dans les années Trente
du siècle dernier. « Jamais autant de servi-
teurs de Dieu n’avaient été béatifiés en une
unique cérémonie » a expliqué le porte-
parole de la Conférence Episcopale. « La
cérémonie et la fête sont importantes car
importante est la page de l’histoire religieu-
se en Espagne dont elle est le reflet ».
La persécution religieuse des années
Trente du XXème siècle a des caractéris-
tiques propres à l’Espagne, mais n’est pas
un cas isolé ni typique de ce pays. Elle s’ins-
crit dans la grande persécution subie par les
chrétiens de toutes les confessions dans le
monde (et particulièrement en Europe) au
cours du XXème siècle. « L’Eglise ne
recherche pas des coupables lorsqu’elle béa-
tifie ses martyrs. Elle cherche seulement la
gloire de Dieu et le bien des hommes. Elle
cherche à promouvoir la cause de Jésus
Christ, qui est la cause de l’être humain ».
Les années 1934 et 1936-39 ont été l’as-
pect le plus négatif de la Seconde
République espagnole. Une page sombre de
l’histoire qu’on a voulu occulter en la
mélangeant, la confondant ou la justifiant
avec la Guerre Civile, alors qu’en réalité elle
avait commencé deux ans plus tôt.
Les martyrs n’étaient en guerre avec per-
sonne et sont morts en donnant leur témoi-
gnage d’amour et de pardon face à ceux qui
les privaient de la vie pour le simple fait
d’être catholiques » a affirmé Mgr Lopez,
Evêque de Salamanque. En les béatifiant,
«l’Eglise ne veut accuser personne, mais les
présenter aux croyants d’aujourd’hui com-
me des modèles de fidélité, et à la société
espagnole actuelle comme une invitation à la
réconciliation et à la paix à travers l’amour
et le pardon sans limites ».
du Zenit
2
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Nous poursuivons notre réflexion sur les
litanies à la Vierge Mère. Dans le numéro
précédent j’ai imaginé les litanies comme un
grand jardin dans lequel chaque invocation
ou titre représente les différentes “fleurs”
qui font ressortir la beauté de Marie.
Aujourd’hui, mon regard se posera sur trois
invocations que nous trouvons au centre de
la longue liste des Litanies. Non que les
autres ne soient pas belles ou riches de sens,
mais seulement parce qu’elles sont plus
communes et compréhensibles.
Avant de tenter une interprétation, il est
opportun de donner une petite explication
pour avoir une vue plus juste et ainsi mieux
goûter ce “nectar spirituel.”
Au début, une série d’invocations illus-
trent en images les vertus et prérogatives de
la Mère de Dieu. J’aime faire la distinction
entre ‘image’ et ‘symbole’. L’image est une
représentation sensible qui rappelle quelque
chose. Le symbole est un signe formé par
des objets lesquels, par leur nature, évoquent
ces réalités qui ne peuvent être définies de
manière satisfaisante en termes abstraits.
Malheureusement, nous – modernes - nous
avons perdu le sens inclus dans l’image et
dans le symbole. Il n’en était pas ainsi pour
la culture dans laquelle l’Évangile est né et
d’une façon générale pour les anciens. Jésus
même recourt aux images, bien qu’il leur
préférât les paraboles, comparaisons extra-
ites de la vie de chaque jour.
Les images des Litanies sont tirées de
l’ancien Testament et sont doublement
significatives, c.à.d. qu’elles ont le sens
propre de l’image et celui dérivant de l’usa-
ge ou des éléments connexes avec la Sainte
Écriture. Pour une juste compréhension, il
est donc fondamental de les examiner en
elles-mêmes et dans l’histoire biblique. À
noter que les images et les symboles des lita-
nies sont accompagnés d’un attribut biblique
spirituel avec un sens très dense.
MIROIR DE JUSTICE
Quand on parle de “miroir” me revient à
l’esprit l’effet que cet objet provoquait sur
l’imaginaire des habitants du nouveau
Monde (les Amériques). Les indigènes res-
tèrent tellement fascinés de pouvoir contem-
pler leur propre reflet dans le miroir que ce
fut un jeu pour les conquérants de les ensor-
celer et les dépouiller de leurs richesses en
échange d’un morceau de verre. C’est vrai,
l’homme ne résiste pas au plaisir de pouvoir
se voir et se revoir, mais souvent il le fait
seulement par vanité et le miroir n’en est que
l’instrument idéal (cfr. la belle-mère de
Blanche-Neige). Mais le miroir est égale-
ment un instrument qui montre la vérité,
laquelle n’est pas toujours agréable parce
que là on se voit comme on est réellement.
Marie, la toute belle, ne pouvait trouver
en elle la moindre laideur. En méditant dans
son coeur, et donc en se regardant ‘de l’inté-
rieur’, elle exultait dans la louange en recon-
naissant la source de sa beauté. Oui, Marie
est bien un miroir parce qu’elle réfléchit la
belle image de Dieu et comment Dieu vou-
lait que fût aussi l’Homme.
Le plus petit
Par sa naissance il s’est fait bébé pour nous: toute sa vie a été un ‘se faire petit pour
nous’. Pour se faire petit il s’est servi de toutes les occasions, selon un plan d’amour. Pour
venir sur terre, Jésus est né d’une femme et ainsi il a pu s’appeler humblement fils de l’hom-
me, tout en étant fils de Dieu. Pour naître pauvre dans une étable il a voulu que l’auberge
soit inaccessible. Pour être annoncé aux hommes il s’est servi de bergers, des gens alors peu
appréciés. Pour mener sa vie terrestre il a choisi la famille d’un charpentier, métier humble
à l’époque. Dans sa vie il ne s’est pas fait une maison et il a pu dire que les renards avaient
leurs tanières et les oiseaux du ciel leurs nids, mais le Fils de l’Homme n’avait pas où repo-
ser sa tête. Il n’a pas accumulé des trésors sur la terre, mais uniquement au ciel, où les
voleurs ne volent pas… et il suggérait aussi aux siens de faire de même.
Dans sa vie il a toujours privilégié les choses humbles et petites. Et quand on lui deman-
de qui est le plus grand dans le royaume des cieux, il appelle à lui un bambin et dit que si
on ne devient pas comme lui, on ne peut pas entrer au royaume des cieux, faisant com-
prendre que c’est seulement ainsi qu’on peut lui ressembler, à lui qui s’est fait petit.
Un jour, peut-être parce qu’il voit autour de lui des gens fatigués et oppressés, il dit: «
Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur et vous trouverez le repos pour vos
âmes. » (Mt 11,28)
Nous savons que la douceur et l’humilité sont les qualités de qui est petit, et du pauvre
comme Lui. En somme dans toute sa vie, Jésus a montré qu’il se faisait petit et pauvre et
cela seulement pour nous: « De riche qu’il était, il s’est fait pauvre pour nous, pour que
nous devenions riches grâce à sa pauvreté » dit S. Paul (2 Cor. 9,23)
Jésus s’est fait le plus petit et le plus pauvre de tous pour que personne ne pût se sentir
plus petit et plus pauvre que Lui. C’est ainsi seulement que tous peuvent s’enrichir de Lui.
C’est pourquoi Jésus est le premier « pauvre » à servir; c’est pourquoi en toute personne
(spécialement celle qui est la plus nécessiteuse matériellement ou spirituellement), c’est Lui
que nous devons voir. Peut-être est-ce seulement ainsi que nous pourrons donner beaucoup
au prochain, comme disait Mère Teresa de Calcutta : «Nous donnons trop peu aux autres
si nous ne donnons pas Dieu.» Certainement ce n’est qu’en voyant Jésus dans l’autre que
nous pouvons donner Dieu à l’autre. Ce bébé qui naît dans une étable n’est qu’un exemple
de ce qu’est notre Sauveur, qu’une anticipation de ce que Jésus nous montrera par toute sa
vie pour toujours. Demandons donc à Marie qu’elle nous fasse ressembler toujours plus à
Jésus pour être capables de le donner aux autres. C’est peut-être bien ce que nous demande
le bébé qui vient de naître.
L
ES
L
ITANIES
...
P. Ludovico Maria Centra
S
IMPLES
P
ENSÉES
de Pietro Squassabia
SIÈGE DE LA SAGESSE
“Siège” dans le sens de siège, chaise,
cathèdre, trône… Combien sont utilisés ces
termes, auxquels s’unit toujours l’idée d’un
lieu et d’un matériel qu’on peut estimer,
mais parfois aussi, précieux et artistique.
Marie est présentée comme siège de la
sagesse et ceci peut s’entendre de deux
manières: celle qui “accueille” la sagesse ou
celle qui la possède…
Dans l’Écriture, la Sagesse est une vertu
qui unit l’agir et le penser de l’homme jusqu’à
Dieu même! Ce n’est pas comme l’homme
d’aujourd’hui qui place sa force dans les
sciences humaines (histoire, psychologie,
pédagogie et sociologie). La vraie science
pour le croyant, c’est regarder Dieu et méditer
dans son propre coeur pour pouvoir l’imiter.
Ayant donné la vie au Fils de Dieu, Marie
devient “siège” parce qu’en Elle le Verbe s’est
incarné, mais elle se révèle aussi ‘siège’ parce
qu’en décidant de devenir disciple du Fils elle
acquiert cette sagesse propre au chrétien, qui
est le désir de vivre en fonction de la volonté
divine. Imitons la Vierge en écoutant, médi-
tant et vivant la Parole éternelle, qui rend le
coeur sage dans les routes de la vie.
CAUSE DE NOTRE JOIE
Chaque fois que j’entends dire que
Marie est “cause” me viennent à l’esprit des
réflexions philosophiques ou autres termes
vagues, capables de faire perdre la beauté et
la richesse de cette invocation. Nous pour-
rions traduire avec le terme “source”, don-
nant à ce mot toute la force, aussi bien poé-
tique que symbolique dont il est chargé.
Dans l’Ancien Testament, la source
indique toujours un lieu où se manifeste un
don (l’eau) indispensable pour l’homme et
l’endroit où ils se rencontrent. Ce n’est pas
pour rien que, dans la tradition orientale
l’Annonciation à la Vierge semble s’être
produite près de la source, justement appe-
lée depuis ‘de la Vierge’. La source est la
révélation d’un quelque chose qui, tout en
s’y trouvant déjà, n’était pas visible. L’eau
qui jaillit à la source ne naît pas là et vient
de très loin, mais la source est l’endroit où
elle se montre. Marie est le lieu où la joie
d’être plein de Dieu se manifeste de maniè-
re claire et abondante.
Ce n’est pas une caractéristique secon-
daire que la joie dans l’expérience chrétien-
ne et ce n’est pas non plus cacher la difficul-
té de vivre, mais c’est une réalité capable de
dire que malgré le mal et la méchanceté que
crée l’homme et son pire ennemi, Satan,
Dieu est joie, c’est-à-dire satisfaction et
bien-être qui ne finit pas.
En accouchant du Fils de Dieu, Marie est
devenue la source qui a montré au monde le
“mystère caché depuis les siècles” et cela ne
peut que remplir notre coeur et le faire exul-
ter d’une joie qui n’aura jamais de fin.
3
Echo 196
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Une vie
en forme
de croix
de Stefania Consoli
La foule sur la place. Tous s’entassent
pour voir un spectacle qui tient de la folie.
Un jeune, connu dans la ville comme fils
d’un riche marchand et animateur de vie
mondaine parmi la plus brillante jeunesse,
se met tout nu et dépose ses vêtements élé-
gants dans les mains de son père épouvanté
et déconcerté par un geste aussi insolite que
théâtral: «Jusqu’ici je t’ai appelé ‘mon père’
sur la terre; désormais je peux dire avec
assurance: Notre Père qui es aux cieux,, par-
ce que c’est en lui que j’ai mis tout mon tré-
sor et que j’ai placé ma confiance et mon
espérance»
(Sources franciscaines 1043).
Telle a été la première annonce publique
de François, jeune homme d’Assise: sa
conversion radicale de dévergondé à saint,
comme nous le connaissons et l’aimons tous.
« I
L N
AVAIT NI APPARENCE NI BEAUTÉ POUR
ATTIRER NOS REGARDS
» (I
S
53,2)
Depuis peu il avait découvert dans
l’évangile des paroles capables de briser
toutes les certitudes, celles qui sont vaines
parce que fondées sur l’éphémère: « Vends
tout et donne-le aux pauvres... aime celui
qui te persécute... »: c’est ce qu’il avait lu
et, dans l’épreuve qui le déchirait, il avait
décidé de les suivre à la lettre, sans compro-
missions ou adaptations commodes. Dieu et
c’est tout. Sa Parole et rien d’autre ...
Il était généreux, François, il l’était
depuis toujours lorsque, dans les banquets il
était le premier à payer pour tous. Cette
générosité va l’accompagner aussi dans la
voie nouvelle qu’il va inaugurer: se donner
tout entier à ce Dieu qui l’avait cherché,
Celui qu’il chantait comme « beauté, justi-
ce, paix, sécurité... et notre totale douceur».
Cela a eu lieu il y a exactement 800 ans.
C’était le début d’une route qu’un fleuve
interminable de gens a continué de parcou-
rir, hommes et femmes, laïcs et consacrés,
qui, au cours des siècles ont voulu suivre les
pas de François, pour lui ressembler au
moins un peu.
« I
L S
EST DÉPOUILLÉ LUI
-
MÊME
,
PRENANT
LA CONDITION DE SERVITEUR
... » (Phi 2,7)
Mais quel était le secret de cet homme
qui se présentait l’air ingénu et presque
désarmant, avec des habits en loques et les
pieds nus? De cet homme qui, comblé de
richesses, se faisait « rien » pour avoir le
Tout? Quelle forme avait pris sa vie pour
devenir si exemplaire ?
Une forme que François a carrément
endossée: celle de la croix. Symboliquement
il la portait dans sa tunique taillée justement
en forme de croix, comme pour dire que lui,
c’était dans la croix qu’il vivait, la transpor-
tant partout où il allait, en allant prêcher à
travers le monde. Mais si ce symbole parlait
à l’extérieur, bien plus profonde était sa
conformité à cette croix dont le Christ lui-
même lui avait parlé un jour dans la petite et
pauvre église de San Damiano: « Va , répa-
re ma maison... » lui avait-il dit. Et il y alla.
Le jeune homme avait compris tout de
suite que pour réparer l’édifice branlant de
l’Eglise de ce temps, menacée par l’esprit de
pouvoir et de richesse qui l’éloignait de l’es-
sence évangélique de ses débuts, il fallait
recourir au même moyen de salut proposé
alors par le Messie - la croix - et le vivre
dans toute son épaisseur. Salut, non sottise!
(Cf. 1 Cor 1,23). Et c’est pourquoi il n’avait
pas hésité à se dépouiller de toute la riches-
se de sa famille pour choisir volontairement
une pauvreté qui
souvent le laissait
affamé, pour affir-
mer que c’est seu-
lement en se libé-
rant des biens
qu’on peut acqué-
rir le vrai Bien.
Exactement com-
me Jésus qui, en
s’incarnant s’était
vidé de la divine
richesse pour se
faire faible parmi
les faibles et nous
amener à la liberté.
« I
LS ONT PERCÉ
MES MAINS ET MES
PIEDS
» (Ps 22,17)
La route entre-
prise amenait
François toujours
plus près de son Modèle, au point que, pour
la première fois de l’Histoire, il arrive à un
homme ce qui, sur le Calvaire , s’est déjà
réalisé dans le Christ: dans un mystérieux
événement, les signes de la passion s’impri-
ment dans son corps et le conforment totale-
ment au Crucifié.
Mais si cette expérience lui fut donnée
d’En-Haut de façon totalement surnaturelle,
ce fut le mérite de François de se laisser
continuellement crucifier de façon invisible
mais réelle, à travers la remise volontaire de
ses propres droits. En toute circonstance il
se considérait le dernier de tous et c’est ain-
si qu’il transperçait, avec les clous de l’hu-
miliation, son propre orgueil, la vanité de la
nature, la concupiscence de la chair.
Et pendant que Jésus, étendant les bras
sur la croix, accueillait dans ce coeur déchi-
ré, le monde déchu, François vivait une
constante ouverture à toutes les créatures,
celles qui attirent et celles qui repoussent
parce que laides ou, à nos yeux « dange-
reuses ». Frère universel, il tendait les bras
à chacun pour lui offrir le baiser du Christ et
il offrait l’espace de sa compréhension à qui
était divisé en soi, blessé, mendiant...
« A
UJOURD
HUI TU SERAS AVEC MOI AU
PARADIS
» (L
C
, 23,43)
A la longue, avec ses yeux fixés sur le
Crucifié, qui sait combien de fois François a
imaginé ces moments cruciaux par lesquels
Jésus sauvait le monde ! En quoi devait-il
encore l’imiter pour être comme Lui ?
Sur le bois dressé là pour le tuer, Jésus avait
exprimé le sommet de sa médiation entre les
pécheurs et le Père, créant, avec l’offrande
de sa vie, le pont de rétablissement que le
péché avait brisé. Il voulait que tout homme
fût avec lui en paradis comme il l’avait dit
au larron pénitent et pour cela il s’était don-
né lui-même en rédemption. Même sur ce
point, François a suivi les traces de l’Aimé
et a eu l’audace de
demander au Pape
l’institution d’une
indulgence encore
inouïe : « Je ne
veux pas des années
mais des âmes... une
indulgence sans
offrande d’argent. Je
veux que tous ceux
qui viendront dans
cette église (la
P o r t i o n c u l e ) ,
confessés et repen-
tants et absous par le
prêtre, soient libérés
de la peine et de la
coulpe sur terre et
dans le ciel... ». Le
Pape n’a pas osé
refuser parce que
trop grands étaient
les mérites de cet
homme qui avait eu le courage de se faire
petit en tout. Il l’a donc obtenu: «Je veux
vous envoyer tous en paradis!» s’exclama-t-
il en exultant le jour de la consécration de
l’église.
« O P
ÈRE
,
EN TES MAINS JE REMETS MON
ESPRIT
»
Ayant dit cela, il expira. C’est ce que
nous dit S. Luc du dernier instant de la vie
terrestre de Jésus, quand sur la croix il
s’abandonnait complètement au Père pour
accomplir un passage jusqu’alors inconnu,
au-delà de l’état définitif de la mort.
C’était un abandon total, confiant, cer-
tain du projet divin, du destin de résurrec-
tion éternelle. Un abandon capable d’at-
teindre la seule volonté, quand le corps lacé-
ré vivait le sommet de sa douleur.
Et c’est ce même abandon qui caractéri-
sait la vie du jeune homme d’Assise: une
remise sans condition à l’action divine, sur-
tout quand les situations paraissaient hos-
tiles, opposées à toute idée de bien.
Il a toujours su confier au Père son exis-
tence et celle de ses frères. Il n’est dès lors
pas difficile de comprendre comment pour
François affronter soeur la mort en chantant
était quelque chose absolument normal. Il
pouvait le faire « le pauvre de Dieu » par-
ce qu’il avait assimilé la croix au point de la
dépasser dès ici-bas, sur cette terre. Et son
coeur libre déjà s’envolait au ciel.
« Il y a une force dans le sacrement du Baptême qui habilite le chré-
tien à l’écoute et à la compréhension progressive de la Parole de Dieu;
c’est un don qui vient d’En-Haut. La Parole de Dieu le guérit, le libère,
l’occupe sainement et finalement le génère à la vie en Christ.”
(Giuseppe Dossetti 1913-1996 – juriste, politique, moine)
4
background image
Ce n’est pas encore trop tard
L’été, temps de l’afflux le plus total, est
terminé, mais ici, dans la terre bénie de Marie,
les pèlerins ne semblent pas tellement dimi-
nuer. On s’en rend bien compte par le trafic
d’autos et de cars aux plaques les plus dispa-
rates, par la quantité de gens qui traversent la
place de l’église, surtout le matin, quand, à
toutes les heures, des messes sont célébrées
dans les diverses langues. Sur le nouvel écran
placé à côté du Bureau des Informations pas-
sent et repassent continuellement le dernier
Message du 25 du mois et la liste des célébra-
tions eucharistiques qui, en cette période, est
particulièrement longue pour signaler la pré-
sence des pèlerins provenant de divers pays:
Roumanie, Hongrie, Pologne, Lettonie,
Portugal, Espagne, Liban, sans parler des
Coréens et des Américains qui désormais sont
presque toujours présents ici à Medjugorje.
En outre, après la pause estivale reprend
le flux des Croates. Ils viennent en foule visi-
ter ce lieu de grâce, comme une échappée du
week-end; le samedi spécialement on s’aper-
çoit de l’arrivée d’une foule de cars des loca-
lités plus ou moins proches. Oui, cela dès le
samedi matin où le Podbrdo et le Krizevac
fourmillent de personnes qui, seules ou en
groupes, viennent confier à la Mère Céleste,
avec grande dévotion, tout ce qui pèse sur
leur coeur, bien décidées à employer le
mieux possible ces instants précieux où elles
peuvent s’arracher à la routine quotidienne et
expérimenter le voisinage du ciel.
Nous pouvons tous faire mieux
Marie, dans un message, nous a expliqué
comment en ce lieu, il faut réaliser la ren-
contre des coeurs et c’est justement quand
les pèlerins deviennent si nombreux et si
divers qu’il faut s’engager un peu plus pour
que chacun puisse trouver dans ce sanctuai-
re, un lieu de prière où rencontrer le Dieu
vivant, la Vierge vivante. Sur le Podbrdo et
sur le Krizevac sont apparus depuis près
d’un an deux affiches en bois avec la claire
indication « silentium ». Ce sont surtout
les grands groupes qui oublient qu’en priant
tous ensemble, à voix haute, on dérange
inévitablement tous ceux qui, au même
moment, essaient de vivre quelques pré-
cieuses minutes de recueillement. Il faut
regretter d’avoir à dire à quel point certains
peuvent totalement ignorer les autres qui
sont tout près d’eux, s’imaginant peut-être
que seule la prière elle-même est importante.
Et puis beaucoup se mettent à photographier
tout et tout le monde pour qu’un peu de sacré
recueilli dans la prière, devienne un souve-
nir, un phénomène à immortaliser et à
emporter à la maison.
Mais c’est surtout le manque de respect
pour les messes célébrées dans les langues
étrangères qui fait de la peine. Ce n’est pas
rare de voir des groupes de personnes entrer
dans l’église pour aller saluer la statue de la
Vierge, ignorant qu’au même moment sur
l’autel il y a Jésus-Christ vivant qui s’immole
en renouvelant Sa Rédemption et qui s’offre
au Père en se faisant pain, descendant dans le
monde pour être rompu, distribué et mangé,
pour s’installer dans nos coeurs. « Mais com-
me la messe est dans une autre langue ...» :
voilà peut-être l’excuse. Ce n’est pas seule-
ment aux Italiens à devoir faire un effort
d’amélioration… mais il faut bien cependant
nommer ici ce peuple si généreux et dévot,
mais parfois si bavard et si peu attentif !
La visite de l’évêque
Le dimanche 23 septembre est venu à
Medjugorje l’évêque Ratko pour nommer
officiellement le nouveau curé, Père Petar
Vlasic qui, dès le début de
l’été, avait pris ce rôle
important, mais qui, seule-
ment en ce jour a reçu la
nomination officielle. Le
Père Petar a renouvelé les
promesses faites au
moment de son ordination
sacerdotale, a juré fidélité
au saint évangile et à la
sainte Eglise de Dieu, et a
reçu symboliquement des
mains de l’évêque la clef du tabernacle,
centre de la vie et de la foi de la paroisse.
L’évêque, comme les pèlerins du monde
entier le savent déjà, n’a pas su encore
ouvrir son propre coeur à la vérité des appa-
ritions de Medjugorje, et hélas, même dans
cette occasion il s’est montré peu bien-
veillant à l’égard des frères et des parois-
siens, laissant à tous les participants un sen-
timent d’amertume, mais également la
conviction que celui qui est appelé doit
devenir un témoin encore plus convaincu et
transparent; la bonté de Dieu fera le reste.
Frère François
L
E
2 O
CTOBRE
M
IRJANA
a reçu le message suivant:
“Chers enfants, je vous appelle à m’ac-
compagner avec un coeur ouvert et plein de
confiance, dans la mission que Dieu m’a
confiée. Le chemin sur lequel je vous
conduis, par la volonté de Dieu, est difficile
et demande persévérance; mais à la fin, nous
nous réunirons tous en Dieu. Entre temps,
mes enfants, ne cessez pas de prier pour le
don de la foi. Seulement à travers la foi, la
Parole de Dieu sera lumière dans les ténèbres
qui veulent vous envelopper. N’ayez pas
peur, Je suis avec vous. Je vous remercie.”
Mirjana a aussi ajouté: “À la fin de l’appari-
tion, pendant que le Ciel s’ouvrait, j’ai vu une
lumière intense et forte et la Sainte Vierge est
entrée en ciel à travers cette lumière.”
Marie continue
à nous appeler
Cette année, Medjugorje était plein de
pèlerins. Des gens de toutes sortes, nationa-
lités et langues. Petits ou grands, seuls ou en
groupes. Celui-ci pour la première fois,
celui-là au contraire, déjà ‘chez lui’. « Nous
n’avons jamais vu autant de monde! Rien
que pour la période d’été, il y avait plus de
monde que durant une année entière »
a
commenté l’une des Sœurs chargées de l’as-
sistance au Sanctuaire.
Malgré des températures très élevées qui
rendaient presque héroïque la montée sur les
collines, les pèlerins se déplaçaient avec une
généreuse désinvolture parmi les différents
points cardinaux de ce petit pays. Pourquoi,
comment, obtenaient-ils cette vitalité, cette
disponibilité au sacrifice? Certainement pas
la promesse de commodités ou de récom-
penses sur un plan humain, mais seulement
le désir de La rencontrer, Elle, Marie, la
Mère qui les avait appelés et qui, pour cha-
cun, avait préparé des dons spéciaux de
grâces, guérisons et conversions.
Tu arrives généralement chargés de
‘bagages’ dont le monde t’accable, ces exi-
gences toujours plus pressantes et oppri-
mantes qui semblent indispensables mais
qui, en réalité, ne mènent à rien. Déjà, à l’ar-
rivée, tu perçois un ‘quelque chose’ qui t’ac-
cueille, te rétablissant tout de suite dans ton
titre de ‘fils’ qui a besoin d’un abri et de
réconfort. Et, peu à peu, tandis que tu
avances dans ton parcours de prière, tu sens
tomber de tes épaules ce lest si pesant qui te
lie à la terre, tandis que s’ouvrent tes ailes
intérieures qui, de manière imperceptible
mais réelles, élèvent l’âme à une dimension
de paix, de sérénité, et surtout d’amour.
Oui, à Medjugorje on se sent aimé,
immensément, d’une manière toute person-
nelle, sans avoir besoin de porter un masque
pour se sentir accepté, sans devoir assumer
des comportements de convenance pour
communiquer avec les autres. Finalement,
on devient soi-même. C’est comme si une
main invisible touchait en nous les points
qui rétablissent l’équilibre; tout notre être se
sent en harmonie, chaque chose est à sa jus-
te place. La sensation de profonde quiétude
se génère alors naturellement et l’âme com-
mence à respirer en liberté et plénitude.
Récemment, une personne a passé là une
journée à peine; revenue chez elle, elle vou-
lait décrire ce qu’elle avait vécu mais n’y
parvenait pas car, disait-elle: « je ne réussis
pas à définir ce que j’éprouve, les mots sont
impuissants, il faut l’éprouver ».
Mais il n’est pas juste de réduire Medj. à
la seule sphère des sensations, quand bien
même elles sont un signe bien réel de ce qui
advient intérieurement. A l’inverse, ce qui
doit être souligné est cette touche puissante
de la grâce, capable d’atteindre le cœur et
d’y commencer un processus graduel de
transformation, une conversion à 360
degrés, le dilatant s’il est trop étroit et inca-
pable d’accueillir l’autre, l’attendrissant si -
au contraire - il est trop rigide et sévère,
endurci par les blessures de la vie et pour
cela replié sur lui-même.
La Mère qui nous appelle en cette terre,
bénie par Sa présence, nous connaît un par
un. Elle connaît notre histoire, ce que nous
portons à l’intérieur de nous, en bien et, sou-
vent aussi, en douleurs. Elle veut nous gué-
rir des blessures que nous avons accumulées
au cours des années, et surtout nous libérer
de toutes les réactions négatives qui pren-
nent là leur source et protègent ces plaies
encore ouvertes.
Souvent, la personne qui nous semble
profondément mauvaise est seulement terri-
blement frappée dans l’âme et donc, se pro-
tège pour ne pas risquer une nouvelle épreu-
ve. Marie nous enseigne que le mal se
soigne avec l’amour, la compréhension et le
pardon. Si nous répondons à Son appel en
suivant Sa voix, nous ne pouvons qu’ap-
prendre à faire de même nous aussi, avec
celui qui vit à nos côtés et que, peut-être,
nous jugeons parfois sans encore vraiment
le connaître.
sr. Stefania
C e l a a r r i v e a M e d j u g o r j e . . .
5
background image
Jelena, maman
pour la quatrième fois
Elle s’appelle Bénédicte, et ce nom por-
te en lui une grande vérité, parce qu’elle est
née sous le manteau béni de la Reine du
Saint Rosaire, le 7 octobre. C’est la quatriè-
me enfant de Jelena Vasilj qui, comme nous
le savons tous, a reçu de longues années le
don des locutions à travers lequel était gui-
dé un groupe de prière à Medjugorje. “C’a
été une grossesse très belle et immergée
dans la grâce”
a dit Jelena, “avec nos trois
autres enfants j’ai pu, presque chaque jour,
assister à la Sainte Messe dans le
Sanctuaire des Trois Fontaines, proche de
ma maison, à Rome, La prière, la confiance
continuelle à Jésus a permis que tout fût très
léger malgré les engagements quotidiens
dans lesquels est impliquée une maman. Et
comme fruit de ce parcours si favorisé de
grâce, Bénédicte est née rapidement et sans
faire me souffrir….”
Des écrits que Jelena a donnés à l’Echo
pendant quelques temps, nous savons qu’elle
vit sa propre maternité comme un “endroit”
privilégié de contemplation du mystère de la
vie qui naît en Dieu et se communique à
chaque créature: “Dans mes enfants je vois
l’image de Dieu encore intacte. Chaque
matin nous lisons ensemble l’évangile du
jour”
continue Jelena “et nous réussissons
souvent aussi à réciter les Laudes, ou - mieux
- je lis les Psaumes et eux m’écoutent. Il ne
faut pas penser qu’ils soient trop petits: pour
eux ce rapport quotidien avec Dieu est deve-
nu normal, et Jésus est vraiment un ami qui
fait autorité dans leurs coeurs. Si je dis que
quelque chose déplaît à Jésus, mes fils le
prennent au sérieux et obéissent sans aucune
résistance. Naturellement, tout
ceci demande un grand engage-
ment de ma part, un effort, mais
je ne crois pas qu’il puisse y
avoir d’amour sans une dona-
tion absolue. L’amour est com-
me un portefeuille tout à fait
particulier: plus on donne, plus
il se remplit.”
Il est beau d’entendre le
témoignage d’une maman qui
ne craint pas d’éteindre la télé-
vision pour raconter à ses fils
l’histoire la plus belle, celle de
l’incarnation du Fils de Dieu. Une maman
qui ne se laisse pas prendre au chantage des
conventions d’une société sophistiquée et
exigeante, qui nous veut constamment au
pas avec les temps, mais qui, en même
temps, nous prive du temps le plus impor-
tant, celui de la rencontre avec nous-mêmes
et avec le Père qui nous a créés. “Nous
accablons les enfants d’engagements, de
choses à faire, justement comme les grands
et nous ne nous rendons pas compte qu’ils
en sont écrasés. Ainsi nous risquons de leur
ôter définitivement la spontanéité, la simpli-
cité. Aussi en est-il dans les jeux qui,
aujourd’hui, sont devenus si compliqués...
Mes enfants s’amusent de peu, et ils sont
heureux!”,
conclut-elle.
Nous souhaitons à Jelena toute bénédic-
tion pour sa mission, si important dans ce
temps où souvent la maternité est vue comme
une option ou quelque chose à
confier à d’autres pour avoir
plus de temps pour soi, délé-
guant aux institutions ou à des
étrangers le rôle si précieux du
soin des petits. Nous savons
combien sont délicates les pre-
mières années de la vie de tout
homme, alors que la personne
se forme et que se jettent les
bases pour un rapport équilibré
avec l’amour, qui sera ensuite
harmonieusement développé
au cours des ans, afin que la
personne puisse à son tour transmettre la vie
selon le projet de Dieu. Seulement de cette
manière l’humanité pourra guérir des bles-
sures, nombreuses, qu’elle porte à cause d’en-
fances manquées, réglées par des lois en
contraste avec celle du don de soi qui devrait,
par contre, caractériser chaque parent. A part
le regret, il reste cependant la prière et
l’exemple pour ceux qui n’ont pas encore
compris la valeur indispensable de la materni-
té et de la paternité en vue du bien de tous, et
d’un monde réellement meilleur.
S.C.
AYEZ CONFIANCE EN MOI
Une semaine de la fin avril 2003, plus
précisément celle du Dimanche in Albis,
devenu depuis quelques années Dimanche
de la Divine Miséricorde (mais alors je
n’avais jamais entendu parler de Sainte
Faustine). Non que je sois loin de l’Église:
en effet, depuis quelques années j’avais
commencé un chemin intérieur significatif,
j’avais découvert la présence réelle de Jésus
dans l’Eucharistie et surtout dans la Sainte
Messe et j’expérimentais dans la prière du
Chapelet la proximité de Marie.
J’avais fini mes études et venais de ter-
miner mon service militaire et, déjà fatigué
du monde, s’était dessiné en moi un appel
intérieur à la vie consacrée. Mais, juste
quand cette intention semblait sur le point de
se concrétiser, s’est déchaînée en mon âme
une crise intérieure profonde: soudain Dieu
semblait lointain et ce qui représentait pour
moi encore peu de jours auparavant des cer-
titudes solides, paraissaient des idées vagues
dans mon coeur en désordre. Seul un effort
de volonté m’empêchait de tout abandonner.
C’est dans ces dispositions intérieures
que je me retrouvai à Medjugorje en cette
semaine de fin avril. Je dis que je me retrou-
vai parce qu’un rappel intérieur et une série
de circonstances fortuites me firent appa-
remment retrouver là, comme catapulté.
Je ne m’arrête pas sur ce que je vécus
dans ces jours, chacun fait ses expériences -
différentes pour tous - mais toujours intime-
ment unies à une Présence, un Amour Divin
que Marie, par une grâce singulière, rend
incroyablement tangible. Ce qui resta gravé
dans mon coeur fut une perception, délicate
et nette:
“Ayez confiance en moi.”
J’entendis Marie, vivante dans mon cœur,
qui me demandait de m’abandonner à
Elle,
de lui laisser prendre totalement pos-
session de ma vie. Je ne savais pas ce que
cela signifiait concrètement, mais c’était
quelque chose d’irrésistible. J’avais lu, peu
de temps auparavant, le Traité sur la Vraie
Dévotion à la Sainte Vierge”, de Saint Louis
Marie Grignon de Montfort (livre qui, je le
rappelle entre parenthèse, a profondément
marqué la spiritualité de Jean Paul II et où il
a puisé sa devise “Totus tuus”). À peine
revenu à la maison je le relus et y trouvai un
trésor, la recette pour concrétiser cette per-
ception que j’avais eue à Medjugorje.
Ma vie a continué à couler avec, entre
autres, quelques difficultés: un travail inté-
ressant mais qui ne m’impliquait pas, le
beau et difficile service de chef scout, et le
désir de vie religieuse qui restait indéfini…
En août je suis retourné à Medjugorje et là,
Marie m’a préparé à affronter un moment
très délicat: la mort de mon père.
À ce point, ma vie était humainement à
construire, pourtant à l’intérieur de moi brû-
lait une présence qui éclaircissait ma route
et me répétait: “Va simplement de l’avant.”
Aller de l’avant signifiait chaque jour
m’efforcer de vivre les messages, en
ouvrant le coeur à Marie
et en permettant
que ce soit à Elle de m’indiquer chaque pas.
Cela signifiait accepter toutes les situations
quotidiennes (surtout les difficiles, qui nous
contrarient et que nous sommes normale-
ment tentés de fuir ou de liquider par une
accusation au prochain, nous libérant ainsi
apparemment la conscience) et apprendre à
les vivre avec les critères de Dieu, qui sont
les critères de l’amour. Au début, je dois être
sincère, j’entendais et priais presque uni-
quement Marie. Ce qui me semblait une atti-
tude généreuse de ma part (prier le
Chapelet, aller à la Messe, jeûner au pain et
à l’eau), était dans une certaine mesure la
tentative un peu égoïste de maintenir
vives les sensations vécues à Medjugorje.
Le passage le plus difficile fut de me déta-
cher de l’émotivité. Après une Adoration
intense, une Messe entendue ou un beau
Chapelet, nous avons la tentation de nous
attacher aux sensations et de nous en
contenter. À un certain point j’ai ressenti
que cette présence si douce de Marie venait
de moins en moins et je ne cache pas qu’au
début cela fut loin de me faire plaisir! Puis
j’ai compris qu’était en train de m’arriver ce
qui se produit pour tout enfant lorsqu’il
atteint deux ou trois ans: la maman lui lâche
la main pour lui enseigner à marcher.
Le temps a continué à passer jusqu’à cet
été de 2005 où je suis revenu à Medjugorje.
À l’arrivée, avec quelques amis, nous avons
reçu des “objets pieux” avec l’image de
Jésus Miséricordieux gardé à Surmanci et
ayant ainsi appris qu’elle est miraculeuse,
nous avons décidé d’aller la voir.
Nous sommes passés devant une grande
maison blanche et, n’étant pas sûrs de la rou-
te à prendre, je suis entré pour demander des
renseignements. Une paix singulière m’a
envahi le coeur et m’a poussé à demander
qui habitait là; c’est ainsi que j’ai découvert
qu’y résidait une communauté religieuse
issue du groupe de prière de Jelena.Tout de
suite j’ai ressenti le désir de rencontrer la
communauté, mais différentes circonstances
ne l’ont rendu possible que l’année suivante.
Le 8 décembre 2005 je me suis consacré
à Marie en suivant les indications de Louis
Grignon de Montfort. Depuis ce moment,
qui me paraissait pourtant ‘de stagnation’
parce que je ne réussissais pas encore à
comprendre que faire de ma vie, une série
d’événements ‘en cascade’ m’a mené, un
pas après l’autre, à entrer en communauté.
Si je regarde en arrière, je reste bouche bée
de voir comment Dieu, à travers Marie et
subordonnant tout à mon assentiment, m’a
porté à mûrir chaque choix en conscience
et dans la liberté,
liberté d’accepter un nou-
veau chemin, préparé exprès pour moi et qui
chaque jour, pour être parcouru, me deman-
de de renouveler mon choix et mon OUI
pour Dieu.
Andrea Coffa
La petite Bénédicte
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Dans l’attente
de Sa venue…
de Giuseppe Ferraro
Il y a une impalpable sensation d’attente
d’événements décisifs, qui parcourt comme
un frémissement de lumière tout le message
de la Reine de la Paix à Medjugorje. Le
même étonnement se prolonge de Sa pré-
sence prophétique, des admonitions répé-
tées: “… Mes apparitions, ici à Medjugorje
sont les dernières pour l’humanité….”
(Mess. 17 avril 1982), le signe insistant d’un
“nouveau temps” qui nous attend: “Je suis
avec vous et je vous guide vers un temps
nouveau, temps que Dieu vous donne com-
me une grâce, pour le connaître encore
davantage”(Mess. 25 janvier 1993). Ils ten-
dent à réveiller en nous le
sens assoupi de l’attente
d’événements propres à
notre époque, pour l’hu-
manité et pour la création
entière. Ceci devient
encore plus explicite dans
la partie du message de la
Reine de la Paix qui se
réfère aux soi-disant
“secrets”, d’une portée
cosmique qui marqueront
visiblement une interven-
tion décisive de Dieu dans
l’histoire du monde: “Il y
a Ici des secrets, mes
enfants! On ne sait pas de quoi il s’agit,
mais quand on viendra à le savoir, ce sera
bien tard!” (Mess. du 28 janvier 1987).
Nous tous, chrétiens baptisés, pendant la
Messe nous avons presque inconsciemment
répété des milliers de fois l’acclamation,
“…dans l’attente de ta venue”, mais nous
devons sincèrement reconnaître que seules
peu d’âmes attendent dans leur coeur réelle-
ment la venue du “jour du Seigneur”, qui
pourtant, comme nous assure l’Écriture,
«viendra de nuit, comme un voleur».
Dans la première Église était par contre
très vif le sens de l’attente du retour du
Christ, qui s’exprimait dans une tension spi-
rituelle ardente de l’âme, désireuse de se
réaliser pleinement en Dieu, d’arriver à la
complète communion avec Lui. Les pre-
miers chrétiens en effet, attendaient «les
cieux nouveaux et la nouvelle terre où habi-
te la justice» (ibidem. 14), avec l’anxiété
vigilante et amoureuse de la Mariée du
Cantique des Cantiques, intérieurement
éclairés par la “bienheureuse espérance” du
prochain accomplissement de la commu-
nion éternelle avec l’agneau.
Au cours des siècles cette conscience
forte s’est progressivement estompée, bien
que du point de vue conceptuel reste la véri-
té de foi fondamentale que, avec l’irruption
dans le temps du mystère pascal du Christ,
toute l’histoire du salut a été pénétrée par un
nouveau dynamisme qui la projette rapide-
ment vers son accomplissement final. Ce
n’est pas dénué de conséquences fondamen-
tales sur le plan concret de l’action ecclésia-
le. Seulement dans la veille, la garde amou-
reuse de l’ «attente de la. bienheureuse espé-
rance de la manifestation glorieuse de notre
grand Dieu et notre Sauveur Jésus Christ»
(Tt 2,13), l’Église peut puiser continuelle-
ment une nouvelle sève de grâce céleste
pour donner lumière et élan à sa mission sal-
vatrice concrète: «Donc, chers frères, en
attendant ces choses, faites en sorte d’être
trouvés par lui immaculés et irrépréhen-
sibles dans la paix» (2Pt 3,14).
L’obscurcissement dans le coeur des
baptisés, de la destination finale de la voie
de salut ouverte par le Ressuscité, risque de
faire perdre le sens le plus authentique de la
vocation chrétienne. En fait, au-delà de la
nécessaire clarté doctrinale, l’Eglise trouve
un plein accomplissement et une énergie
missionnaire renouvelée, seulement dans la
vitale expérience de l’union mystique de
l’âme avec son Créateur. Cette ‘éclipse de
l’attente’ est en réalité l’indice d’une plus
profonde maladie spirituelle qui, au cours
des siècles et également sous l’influence de
formidables suggestions ambiantes rationa-
listes, s’est insinuée peu à peu dans le cœur
des baptisés.
C’est le fruit d’une illusion insidieuse,
qui rappelle sans risque d’erreur les traits
empoisonnés du père du
mensonge, ou bien qu’on
puisse être chrétiens… en
niant au Christ la domina-
tion effective sur notre
vie… en limitant sa propre
adhésion à l’Évangile à un
plan simplement rationnel,
rituel et moraliste, faisant
abstraction d’un intime,
profond “envahissement
du coeur” par la Personne
et le mystère du Christ
(cfr. Au seuil du Nouveau
Millénaire N° 33).
De ceci
jaillit, au nom d’une pri-
mauté mal interprétée de la raison, le refus à
priori de chaque expérience immédiate de
l’âme sur le plan soi-disant “mystique”, de
la rencontre ineffable avec l’Époux divin,
concrètement présent en nous et qui désire
ardemment nous communiquer le souffle
vivifiant de l’amour trinitaire, “jusqu’à
rendre la personne humaine totalement pos-
sédée par l’Aimé divin, vibrant au souffle de
l’Esprit, filialement abandonnée dans le
coeur du Père” (cfr. Au seuil du Nouveau
Millénaire
N° 33).
Sans cette ouverture intérieure, notre foi
reste inexorablement stérile, incapable de se
soulever de la poussière du vieux monde
pour engendrer des «fruits de vie éternelle»,
les déclinant trompeusement en mille ruis-
seaux théologico-doctrinaux, juridico-mora-
listes, humanistes-culturels dans lesquels
cependant le Coeur vivant de Dieu ne bat
plus.
La Reine de la Paix, qui nous connaît
bien en profondeur et qui “nous aime sans
mesure, avec l’amour du Christ”, veut au
contraire ramener ses enfants à une commu-
nion vive avec le coeur de son Fils, source
unique de vérité et de vie pour le monde.
Elle désire nous guérir complètement de
toute lèpre spirituelle, pour nous rendre
entièrement aptes à la grande mission
confiée par le Christ à son Église: être canal
sans tache de l’amour pur du Très Haut pour
toutes les âmes et pour la création entière.
Marie en effet apparaît dans ce temps pour
accompagner le monde au grand passage
pascal de la récapitulation universelle en
Christ, afin qu’Il «remette le Royaume à
Dieu le Père, après avoir réduit toutes les
principautés,
puissances et vertus
(adverses)» (1Cor 15,24). C’est pourquoi
Notre Mère demande à ses enfants que
“mon Coeur, le Coeur de Jésus et votre
coeur se fondent dans un seul grand coeur
d’amour et de paix” (Mess. 25.07.1999),
pour pouvoir leur communiquer pleinement
son ‘immaculéité’ même, pour que le salut
et la nouvelle vie du Ressuscité se propa-
gent à la création entière.
Il est nécessaire que l’Église de la terre
s’ouvre aussi pour accueillir et partager
entièrement le même amour pur qui règne
déjà dans l’Église céleste et qui en Marie
resplendit admirablement au sommet de la
création entière. En Elle, en effet, s’exprime
en plénitude le mystère de l’Église parfaite-
ment réalisée et c’est pourquoi Dieu l’en-
voie pour faire participer le Corps Mystique
du Fils de la même ‘immaculéité’ que la
Mère, pour que l’Église de la terre soit ren-
due aussi, comme Elle, «sans tache et sans
ride ou rien de semblable, mais sainte et
immaculée» (Eph. 5,27), réellement prête
pour les grandes noces cosmiques de
l’Agneau, qui resplendissent déjà à l’hori-
zon de la présence de la Reine de la Paix.
Ce don immense de grâce qui coule à
travers Elle, peut cependant être accueilli
seulement de qui décide d’offrir, avec sim-
plicité totale, liberté et filial abandon, sa
propre vie à Dieu, permettant ainsi à l’âme
de s’ouvrir à une intense communion nup-
tiale avec le Ressuscité qui, par une disposi-
tion spéciale du Très Haut se fait proche de
façon surprenante à ses enfants en ce temps,
à travers la présence spéciale de Marie.
Seulement ainsi “l’attente de Sa venue”
deviendra annonce et grâce de bénédiction
pour le monde, authentique «veille du
coeur» (Ct 5,2), tendu à cueillir la voix de
l’Époux: «Une voix, mon aimé, le voici, il
vient» (Ct 2,8). «L’Esprit et l’Epouse disent;
“Viens!”… Qui a soif, qu’il vienne: qui veut
puisera gratuitement l’eau de la vie» (Ap
22,16).
L’
ANORAK
Je me demande: qu’est-ce que ce
“vent glacial” qui frappe l’âme qui
cherche le Seigneur? C’est quelque
chose qui se perçoit, qu’on ne peut pas
feindre de ne pas entendre. C’est évi-
dent! C’est le “vent” qui exprime une
réalité contraire, qui veut glacer l’es-
prit. Procurons-nous, alors, des vête-
ments pour ne pas mourir de froid.
Oui, parce que ce n’est pas un vent
léger et tiède, mais impétueux et gla-
cial, qui souffle sans trêve. Procurons-
nous des vêtements bien rembourrés
pour rester en vie. Il est impensable de
pouvoir rester avec des habits légers,
voire en maillot de corps… La prière
est ce qui nous protège, elle est notre
“anorak”, celle qui nous permet de ne
pas succomber. Peut-être est-ce pour
cela que notre Mère nous invite tou-
jours à la prière !...
Le Rosaire est une veste très chau-
de, à la portée de tous, que le froid
n’est pas en mesure de traverser. Ne
sous-estimons pas la force de ce vent.
Recourons à ce qui est apte à l’anéan-
tir. Merci, Marie, parce que tu es la
maison d’or dans laquelle le vent terri-
fiant ne peut pas entrer. Merci, Marie,
parce que dans cette maison tu nous
reçois tous. Merci, Jésus, parce que tu
nous as enseigné à prier. Merci, Jésus,
parce que tu es notre Prière, défense
contre le “vent glacial.”
Pietro S.
7
background image
Villanova-M. le 1er novembre 2007
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Que Dieu tout-Puissant vous bénisse,
le Père, le Fils
et l’Esprit Saint
Un été particulier
de Robert Prendushi
Quand je traduis notre journal “Écho
de Marie” je pense toujours aussi à la route
que fait ce journal, si petit mais précieux,
pour arriver à tous les continents. La rédac-
tion reçoit souvent des lettres de remercie-
ment, même de l’Australie, de l’Asie, de
l’Amérique du Sud… Le chemin parcouru
par “Écho” en albanais, bien que court,
m’est mieux connu.
Malgré tout, sachant que cet été je pou-
vais aller avec ma femme à Medjugorje,
tous les jours précédents m’ont semblé une
préparation et un encouragement pour ce
voyage dans la Terre Bénie. C’est émotion-
nant de te dire que sous peu tu pourras vrai-
ment puiser à la source où, de fait, naît notre
journal, et rencontrer la rédaction et des tra-
ducteurs de différentes parties du monde.
Une surprise agréable
Même si je traduis depuis presque 15 ans
notre petit journal, je comprends que le rôle
du traducteur est vraiment secondaire. Dans
mon cas, je n’en suis pas seulement honoré
mais, vivant à l’étranger, je me sens aussi
débiteur envers mon pays. A vrai dire, je ne
pensais pas que dans une noce - occasion de
rencontre en Italie de beaucoup d’Albanais,
après de nombreuses années - j’entendisse
parler de notre journal: “j’ai vu chez toi l’É-
cho de Marie
, j’aimerais l’avoir, moi aussi,
en Amérique” s’exclame, en sortant de
l’église, un parent de la mariée. “Il me serait
agréable que mes fils puissent lire les mes-
sages de la Sainte Vierge....”
Avant d’arriver, son épouse (croate) et lui
avaient fait étape à Medjugorje. “Il me semble
que la Sainte Vierge a exaucé rapidement ton
désir”, lui rétorque son interlocutrice, me pré-
sentant en qualité de traducteur. Plus tard,
avec beaucoup de joie, je m’empressai de
communiquer son adresse au secrétariat.
Après cette agréable surprise, pendant le
déjeuner on se ‘passait le mot’ et c’est ainsi
qu’avec stupeur j’apprenais que sur quarante
personnes, dix lisaient notre journal.
Dans la fête de l’Assomption, à Scutari
Pour tout Albanais chrétien, quand il va
arriver dans la ville de Scutari, est naturel un
arrêt ou une prière devant l’Église de la Vierge
du Bon Conseil
qui se trouve tout à fait au
début de la rue qui mène en ville, au pied du
château de Rosafa (j’espère que les lecteurs se
souviennent de l’histoire du voyage, en 1467,
de l’image de la Vierge du Bon Conseil qui
maintenant se trouve au Genazzano, près de
Rome. (voir Écho n° 194).
Justement, le 15 août nous étions à
Scutari et dans la matinée nous nous trou-
vâmes devant l’Église où beaucoup de gens
s’étaient réunis, venus des villages voisins.
La fête de l’Assomption en Albanie n’est
pas reconnue officiellement par l’Etat, et
donc jour ouvrable; mais pour nous, qui
assistons à la Messe avec généralement
beaucoup de chaises vides,
voir la
Cathédrale (la plus grande des Balkans)
pleine de fidèles fut une grande joie. Durant
ces jours, de nombreux jeunes prêtres nous
ont émus avec leurs homélies. Après tant
d’années de souffrances et de martyre, l’É-
glise albanaise a de nouveaux bergers,
remarquables, pour le troupeau des fidèles.
J’ai demandé leurs noms et l’un d’eux ne
m’était pas inconnu. Est-ce lui qui, il y a
environ douze ans, me demandait notre jour-
nal ?... Est-ce un homonyme ?... Une cho-
se est sûre: ce prêtre et d’autres jeunes sont
éduqués à l’école de Marie, qui nous porte à
notre Seigneur Jésus.
Vers la destination…
De Scutari à Medjugorje la distance est
d’environ 300 kms, pas plus. Un voyage
avec différents autobus, fait avec beaucoup
d’arrêts non prévus (même si les Balkans
sont maintenant formellement en paix) par-
ce qu’une série de contrôles proches les uns
des autres nous ralentissent, nous arrêtent,
nous inspectent… Nous avions commencé
le voyage à quatre heures du matin et seule-
ment à cinq heures de l’après-midi nous pas-
sons le dernier poste, à la frontière bos-
niaque, pour entrer là où nous attend la
Reine de la Paix. À vingt et une heures nous
sommes à Medjugorje. Enfin! …Ici, c’est
une tout autre dimension.
Cinq jours dans la Communauté Reine
de la Paix! Cette fois nous étions nombreux,
particulièrement des pays de l’Est; eux aus-
si, comme les Albanais, affamés de foi. Cinq
jours pour puiser à la vraie source…
Aujourd’hui que je suis revenu à la vie quo-
tidienne, je pense à ces visages que j’ai ren-
contrés et aux coeurs avec lesquels j’ai vécu
une communion profonde dans la prière,
dans le partage et dans l’écoute attentive de
ce qui nous était enseigné par Père
Tomislav. Mais la rencontre avec Elle est ce
qui te reste dans le coeur.
La montée sur le Podbrdo
C’est une montée douce, mais c’est
néanmoins une montée que celle sur le
Podbrdo, le mont où apparut pour la premiè-
re fois la Sainte Vierge. Elle ne semble pas
facile, mais lorsqu’on redescend on ne se
sent pas fatigué. Personne n’a aménagé ce
sentier rocailleux pour l’adoucir ou en faci-
liter le chemin. Il y a seulement les stations
du Rosaire, où les fidèles s’arrêtent pour la
méditation. Mais la dévotion populaire l’a
fait sien, a laissé des traces. Les roches sont
limées et semblent comme de marbre en
beaucoup d’endroits: limées par les pas et
les prières des fidèles, qui appartiennent à
toutes les couches sociales, sans oublier
ceux qui ont peut-être épargné toute l’année
pour affronter ce voyage, pour réaliser le
rêve de cette rencontre et pour faire cette
montée si desirée.
On ne peut pas oublier le murmure des
prières avec beaucoup de couleurs, de
nuances, comme la plus belle symphonie du
peuple pour sa Mère Céleste, la Reine de la
Paix, qui apparaît encore pour notre joie à
Medjugorje. Vraiment, un été tout à fait par-
ticulier!
Les lecteurs écrivent
A. Houtermans d’Allemagne: Je vous
écris pour vous confirmer mon désir de
continuer à recevoir l’Echo. Je trouve votre
revue exceptionnelle, je la lis depuis 1991 et
ne voudrais cesser ! Que Dieu vous bénisse
pour tout le bien que vous faites au moyen
de cette revue pour élever nos âmes. Que la
Gospa vous protège !
E. Bertoncini de Pise (Italie): Merci
pour votre petit journal qui, sous sa convertu-
re modeste, cache tant de joyaux de sagesse!
P. Urbano M. De Cesare, Mexique:
Depuis des années je reçois votre Echo. Je
suis un missionnaire combonien et travaille
ici, au Mexique, depuis 20 ans. ECHO m’ai-
de beaucoup à connaître la dévotion à la
Reine de la Paix et savoir ce qui se passe à
Medjugorje. Je fais appel à mes frères lec-
teurs pour qu’ils rappellent au Seigneur les
missions en Amérique Latine. Que notre
Reine bénisse tous les rédacteurs de l’Echo.
Le groupe d’une cinquantaine de pèlerins
mexicains qui, l’an dernier, est venu à Medj.
se rappelle au bon souvenir de P.Jozo. Une
expérience que nos chrétiens n’oublieront
jamais. Que la Sainte Vierge vous bénisse!
P. Giovanni Pontarolo du Brésil: Très
chers amis de l’ECHO, voici 19 ans que je
reçois le journal. Ce fut un cadeau de don
Angelo lors d’une retraite que je fis à
Medjugorje. A peine reçu je le lis et le relis
car c’est une source de spiritualité fidèle à la
Tradition de l’Eglise. Que Dieu vous bénisse!
Madame Carranza du Pays de Galles
(GB): Le plus souvent que je peux je parti-
cipe avec une offrande, mais je ne pourrai
jamais m’acquitter de l’aide spirituelle que
je reçois de l’ECHO. J’aime le lire le soir
quand je réussis mieux à me concentrer sur
le message béni que Marie nous donne. Pour
moi, ECHO est une référence, Je conserve
les exemplaires pour les relire.
INTERNAUTES:
UNE NOUVEAUTE IMPORTANTE
En allant sur le site www.ecodimaria.net
il est possible de s’inscrire au ‘Mailing-List’
pour recevoir les nouvelles et être informés
sur les prochaines éditions. En outre, tou-
jours sur ce site et afin de nous aider à conte-
nir les dépenses postales vous est proposée
l’édition de l’Echo pdf. que vous pourrez
enregistrer, vous permettant de renoncer
(provisoirement ou à titre définitif) à l’édi-
tion sur papier telle que vous la receviez jus-
qu’alors (et qu’il vous sera loisible de
reprendre sur simple demande). Merci.
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Chèques Postaux DIJON (France)
IBAN:
FR97 20041 01004 0448019R025 16
BIC : P S S T F R P P D I J
L’Echo de Marie Reine de la Paix est gra-
tuit. L’oeuvre vit d’offrandes.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
(mensuel) les personnes intéressées
peuvent s’inscrire à l’adresse ci-dessous:
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