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www.medjugorje.ws » Echo de Marie Reine de la Paix » Echo de Marie Reine de la Paix 200 (Juillet-Août 2008)

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Message du 25 mai 2008:
« Chers enfants, en ce temps de grâce
où Dieu m’a permis d’être avec vous, je
vous invite à nouveau, petits enfants, à la
conversion. Travaillez au salut du monde
de manière spéciale tant que je suis avec
vous. Dieu est miséricordieux et donne
des grâces particulières et c’est pourquoi
recherchez-les à travers la prière. Je suis
avec vous et je ne vous laisse pas seuls.
Merci d’avoir répondu à mon appel. »
Travaillez au
salut du monde
La grâce est la faveur, le secours gratuit
que Dieu nous donne pour répondre à son
appel: devenir enfants de Dieu, fils adop-
tifs, participants de la divine nature, de la
vie éternelle.
(Catéchisme de l’Eglise
catholique, 1996). Marie est la pleine de
grâce
, comme l’affirme l’ange Gabriel dans
son salut (Lc 1, 28) et comme nous répétons
dans l’Ave Maria; et le temps que nous
sommes en train de vivre est un exception-
nel temps de grâce, parce que dans le don
de Marie nous recevons en même temps la
Maman céleste et la plénitude de grâce qui
est en Elle et apporté avec Elle. À sa présen-
ce à Medjugorje, qui est déjà une grande
grâce, s’ajoute son très doux et poignant
appel à accueillir l’amour du Père, à s’aban-
donner à Sa Volonté à vivre la communion
avec Lui jusqu’à nous laisser conformer à
Jésus. Aujourd’hui encore la Maman insis-
te: en ce temps de grâce où Dieu m’a per-
mis d’être avec vous, je vous invite à nou-
veau, petits enfants, à la conversion.
La conversion est le chemin d’assimila-
tion au Christ, c’est une grande grâce mais
qui nécessite de nous un libre OUI pour
qu’elle produise son fruit. Ce n’est pas cho-
se facile parce que requérant un change-
ment d’orientation et comportant l’offrande
inconditionnelle de soi sur le modèle de
Jésus et de Marie. Leur aide nous est assu-
rée, et le résultat dépend seulement de nous
et de notre libre acceptation de la Volonté
divine. Travaillez au salut du monde de
manière spéciale tant que je suis avec
vous.
C’est le point central du message
d’aujourd’hui. Notre conversion personnel-
le, nos ascèses de communion avec le Christ
ne concernent pas seulement notre sphère
personnelle mais investissent toute la créa-
tion. Le salut du monde rendu possible et
certain par l’Incarnation, la Mort et la
Résurrection de Notre Seigneur Jésus
Christ, n’est pas disjoint de notre salut per-
sonnel et attend notre OUI à Dieu (cfr Rm
8, 19-23). Chacun de nous est appelé à
œuvrer, à travailler au salut du monde.
Peu importe qu’il soit appelé à travailler une
heure seulement ou à supporter le poids de
la journée entière; sa récompense sera selon
la justice ou même la magnanimité (cfr Mt
20, 1-16). La faiblesse de notre nature
humaine n’est pas une limite, mieux, elle
peut être notre force c’est quand je suis
faible qu’alors je suis fort
dit l’apôtre (2
Cor 12, 10), et il en est ainsi pour nous par-
ce que c’est notre faiblesse humaine qui
nous rend authentiquement ‘nécessiteux de
Dieu’, c’est notre vide qui attend d’être
rempli par Lui. Qui nous séparera de
l’amour du Christ? Rien ni personne ne
pourra jamais nous séparer de l’amour de
Dieu, manifesté dans le Christ Jésus, notre
Seigneur (cfr Rm 8, 25-29
); seulement moi,
j’ai en moi, dans ma volonté, la capacité de
refuser cet Amour; quelle grande et terrible
responsabilité nous est confiée! Point n’est
besoin de titres particuliers pour travailler
au salut du monde
il suffit de se laisser
guider par Marie et c’est toujours possible
mais de manière particulière tant qu’Elle
est avec nous
. Ne laissons pas tomber cette
invitation de notre Gospa; ne renvoyons pas
à demain notre décision; il pourrait être trop
tard. N’hésitons pas à évaluer nos capacités;
Dieu suppléera à nos limites. Dieu est misé-
ricordieux et donne des grâces particu-
lières; c’est pourquoi demandez-les à tra-
vers la prière. Je suis avec vous et je ne
vous laisse pas seuls.
Nous avons vraiment
tout et nous l’avons en surabondance; qu’at-
tendons-nous encore?
Nuccio Quattrocchi
Message du 25 juin 2008:
(27
ème
Anniversaire)
« Chers enfants, aujourd’hui encore,
avec une grande joie dans le cœur, je vous
invite à me suivre et à écouter mes mes-
sages. Soyez de joyeux porteurs de joie et
d’amour dans ce monde sans paix. Je suis
avec vous et je vous bénis tous avec mon
Fils Jésus Roi de la paix. Merci d’avoir
répondu à mon appel ».
Je vous invite
à me suivre
Dans le 27° anniversaire de Ses appari-
tions à Medjugorje, Marie nous soutient
dans le chemin derrière Elle ainsi que dans
l’écoute de ses messages et Elle le fait avec
grande joie. Il y a joie pour l’action de grâ-
ce que Dieu accomplit par Elle, joie pour la
réponse que lui ont donnée des millions de
personnes de par le monde en la suivant et
en vivant ses invitations. Ce sont les enfants
les plus humbles et donc plus disponibles à
la foi, les plus pauvres et donc qui ont
davantage besoin de Dieu. Mais non seule-
ment: à la suivre il y a des gens de toutes les
catégories sociales, des âmes pieuses et de
grands pécheurs, des enfants, des adultes et
des très âgés, laïques et consacré. Dieu ne
regarde pas au rôle occupé dans la société, ni
au diplôme, ni au travail déroulé, ni à l’as-
pect physique et non plus à ce qu’a été le
passé. L’homme regarde l’apparence, le
Seigneur regarde le coeur
(1 Sam 16, 7).
Dieu est Amour et recherche le coeur qui
sache L’accueillir comme Amour. Peu
importe ce que tu as été jusqu’à aujourd’hui;
si ton coeur ne Lui est pas fermé, s’il reste
un interstice ouvert, invite Le et Il viendra
parce qu’Il t’a déjà rejoint en Christ et attend
seulement que tu le reconnaisses en Lui: si
quelqu’un m’aime
(c-à-d. s’il m’ouvre son
cœur), il observera ma parole et mon Père
l’aimera, nous viendrons chez lui et nous
demeurerons en lui
(J. 14, 23).
Chers enfants, aujourd’hui encore, avec
une grande joie dans le cœur, je vous invite
à me suivre et à écouter mes messages.
Mais
la joie de Marie ne s’intéresse pas seulement
au passé; elle est certainement ouverte aussi
sur l’avenir; c’est la joie suscitée par ceux qui
commenceront dès aujourd’hui à la suivre et à
écouter ses messages, c’est joie parce qu’au-
jourd’hui aussi le Père lui a permis de nous
parler. Le Ciel est encore ouvert; c’est encore
un temps de grâce; il ne faut pas hésiter; effor-
ce-toi de prendre au sérieux ce qu’Elle te dit;
Elle te porte au Christ et en Lui au Père; mets
tout en œuvre pour La suivre et L’écouter. À
Sa suite tu expérimenteras la paix et l’amour
parce qu’Elle est la Reine de la Paix et de
l’Amour et quand paix et amour s’allumeront
en toi tu pourras joyeusement les porte et les
donner aux autres, à ceux qui ne les connais-
sent pas encore.
L’amour est la volonté de vivre et de faire
vivre, parce que la vie est le premier de
tous les biens. Et, dans la mesure où elle
aime, la personne humaine se réalise.
(E. Vergani)
Eco
nume´ro
200
Juillet-août 2008 Edité par Eco di Maria, C.P. 47 - 31037 LORIA (TV) (Italie) - Tel 0423.470331
A. 24 n. 7 - 8 Sped. a. p. art. 2, com. 20/c, leg. 662/96 filiale di Mantova, Autor. n. 13 del tribun. MN: 8.11.86
Edition francaise: veuillez adresser tout courrier à notre secrétariat (adresse pag. 8)
200
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Soyez de joyeux porteurs de joie et de
paix dans ce monde sans paix. Parce que
c’est véritablement un monde sans paix. S’il
y a guerre il n’y a évidemment pas de paix.
Mais l’absence de guerre n’implique pas la
paix: divisions, humiliations, injustices, vio-
lences, perversions, mais aussi anxiétés,
peurs, préoccupations ne sont pas des
expressions de paix et d’autant moins de la
paix que Jésus nous a promise: Je vous lais-
se la paix, Je vous donne Ma paix. Non com-
me la donne le monde, Moi je vous la donne
(J.14,27). Je suis avec vous et je vous bénis
tous avec mon Fils Jésus Roi de la paix.
Que descende sur nous et soit accueillie par
nous cette bénédiction qui nous apporte la
vraie paix, celle annoncée par les Anges
dans le Noël de Jésus et définitivement
gagnée par Sa Mort et sa Résurrection. Cette
paix que rien ni personne ne peut nous enle-
ver parce qu’elle est expression de Sa
Présence en nous, dans notre coeur, dans
notre âme. Pour perdre cette paix, nous
devrions la chasser de notre âme, mais
Marie veille sur nous et cela n’arrivera
jamais parce que malgré nos limites, malgré
notre péché même, nous croyons en
l’Amour et quiconque croit en Lui ne reste-
ra pas dans les ténèbres (cfr J. 12, 46).
Jusqu’à ce qu’un battement de coeur te bou-
leverse rien n’est encore perdu; donne-Lui
cette palpitation et Lui remplacera ton cœur
par le Sien: tu te retrouveras fils dans le Fils.
Paix et joie en Jésus et Marie.
N.Q.
Pour toi je demande le bien
« Dans la maison du Seigneur notre Dieu, je demanderai pour toi le bien.(ps.121)
« Je demanderai pour toi le bien », affirme le psalmiste. C’est sagesse de désirer le
bien des autres. C’est à cela que nous sommes tous appelés, comme dit le psaume, à deman-
der le bien des autres, à l’imitation de Jésus, notre Médiateur du bien auprès du Père.
Demander le bien pour l’autre c’est comme donner le bien à l’autre. Le bien semble juste-
ment quelque chose qui se transmet, comme c’est le cas pour une mère qui transmet au bébé
l’affection dont il a besoin.
Quand on parle de bien, l’esprit se dirige vers quelque chose de beau, vers des choses
bonnes, des choses qui ne proviennent que de Dieu, et que le Père semble avoir toutes ras-
semblées en son Fils. Par conséquent, demander le bien pour les autres, souhaiter le bien
aux autres c’est un peu comme leur donner Jésus. Rien ne doit nous empêcher de souhaiter
le bien aux autres: même pas les adversités de la vie, même pas l’hostilité des personnes.
Ce souhait du bien des autres c’est comme défendre les autres du mal, et nous aussi; c’est com-
me bénir les autres et ce qui leur arrive dans la vie. Si nous agissons ainsi, nous ferons un peu
ce que fait Dieu qui bénit toujours, qui donne toujours à tous, qui fait pleuvoir sur les bons et
les méchants.
Toutes nos actions, même la plus petite devraient devenir vraiment occasion de
bien pour les autres. Même un salut comme « Paix et Bien » est capable de transmettre
quelque chose de bien. C’est peut-être pour cela que Saint François a pensé à ce genre de salut.
Même de simples paroles, comme « je t’aime » peuvent être porteuses de bien. Si nous deve-
nons porteurs de bien par notre vie , ne négligerons pas les petites choses, parce que le bien
se nourrit même de petits gestes, de petites attentions, de simples paroles. Demandons à Marie
qu’elle nous rende toujours porteurs de bien pour chacun, qu’elle nous fasse comprendre que
le bien des autres est aussi notre bien, que le mal des autres est aussi notre mal parce qu’au-
cun mal des autres ne peut être notre bien. Demandons-lui encore de nous donner un esprit
attentif à privilégier les actions qui portent le bien aux autres, sans distinction de personnes.
C’est peut-être de cette façon que notre vie changera, et avec nous aussi, celle des autres.
S
IMPLES
P
ENSÉES
de Pietro Squassabia
Bien Chers lecteurs, avec cet article se
termine cette petite série bien simple de
méditations sur les Litanies de Lorette qui
nous a accompagnés pendant cette période.
Je remercie le Seigneur de nous avoir donné
à tous à cette occasion, et à moi tout
d’abord, le temps de réfléchir sur des invo-
cations et des titres les plus beaux que la
piété chrétienne ait su donner à la Vierge
Très Sainte. Dans cet article je veux m’atta-
cher à réfléchir sur les deux dernières invo-
cations que l’on récite dans les litanies :
Reine de la famille et Reine de la paix.
Reine de la famille
Cette invocation porte avec elle une dou-
ceur qui nous ouvre le coeur; elle nous fait
contempler la Vierge Très Sainte dans sa
manière de vivre la « vocation », ce fonde-
ment qui est à la base de tous les autres choix
que Marie a faits. Celui d’épouse du juste
Joseph, tout à fait en fonction du plan rédemp-
teur qui prévoyait la naissance du Fils unique
comme homme accompli et donc fils d’un
père et d’une mère comme tous les hommes.
Donc invoquer Marie comme Reine de
la famille c’est lui reconnaître cette vocation
particulière comme vécue dans une disponi-
bilité et une donation totales. Je crois que
cette invocation, voulue par le Saint Père
remarquant la beauté et la grandeur de la
famille comme «petite église domestique»,
où se réalise le projet d’amour, de collabora-
tion avec Dieu de la part de l’homme et de
la femme, est une manière d’invoquer Marie
et Joseph pour que chaque famille soit un
lieu béni, saint et sanctifiant pour les enfants
que le Seigneur donne aux époux.
Nous savons combien chaque jour l’insti-
tution du mariage est prise pour cible: elle est
pourtant tellement divine, parce que l’image
de la Trinité elle-même, et si humaine, parce
que lieu unique où cet amour divin se ren-
contre avec l’amour humain. Voilà pourquoi
il est juste de l’invoquer Elle, la Vierge Sainte
comme Reine de toutes nos familles.
Reine de la paix
Cette invocation a toujours résonné dans
le coeur des chrétiens pour la bonne raison
que, comme disciples du Christ, ils sont tou-
jours persécutés; mais c’est encore plus une
prière que la chrétienté adresse à la Très
Sainte Vierge pour qu’elle soit la paix pour
tous les peuples.
C’est une invocation insérée pour la pre-
mière fois dans les litanies par le Pape Benoî
XV, en 1917. C’était alors un temps où
l’Europe subissait la première guerre mon-
diale qui devait se conclure per des millions
de victimes. C’était un temps où la Russie
s’impliquait dans la révolution qui mit au
pouvoir ce communisme qui, comme l’a dit
Marie à Fatima, allait répandre de graves
erreurs dans l’esprit et le coeur des gens et
causer tant de souffrances à l’Eglise.
J’en profite pour souligner la coïnciden-
ce entre les apparitions de Fatima, où la
Vierge a demandé de réciter le Rosaire pour
obtenir la fin de la guerre et la décision du
Pape d’inscrire l’invocation de Reine de la
paix dans les litanies. Mais aujourd’hui
encore ce titre est particulièrement cher non
seulement à toute la chrétienté, mais à la
Vierge elle-même. Depuis 1981 en fait, en
apparaissant à Medjugorje, la Vierge se pré-
sente comme « Reine de la Paix ».
Combien est consolante cette invocation
pour nous toujours branlants sur l’abîme de
la destruction, toujours prêts à détruire tout
et tous par appétit de pouvoir.
C’est rassurant de voir que du Ciel notre
Sainte Mère nous rappelle que c’est elle qui
veille sur nos enfants et nos familles; et que
c’est toujours Elle qui se fait messagère de
cette paix qui naît au Coeur du « Prince de
la paix », le Christ Seigneur. Paix qui n’au-
ra jamais de fin, paix qui nous fait vivre la
vie même de Dieu. Paix proclamée par le
choeur des anges dans la nuit de Noël, où
Dieu fait enfant est né pour nous dans la
plus sainte des familles.
Terminons
L
ES
L
ITANIES
...
P. Ludovico Maria
“Le Saint Rosaire n’est pas une pratique
reléguée au passé”, commente le Saint Père en
conclusion du Mois de mai, “mais c’est une
prière qui apporte paix et réconciliation. Dans
l’expérience de ma génération les soirs de mai
évoquent de doux souvenirs liés aux rendez-
vous vespéraux pour rendre hommage à la
Sainte Vierge (…). Aujourd’hui nous confir-
mons ensemble que le Saint Rosaire n’est pas
une pratique reléguée au passé comme prière
d’autres temps auxquels penser avec nostalgie
(…). A l’inverse, le Chapelet est en train de
connaître presque un nouveau printemps.
C’est un signe certain et des plus éloquents, de
l’amour que les jeunes générations nourrissent
pour Jésus et pour sa Mère Marie.
Dans le monde actuel si dispersif, cette
prière aide à placer le Christ au centre, com-
me faisait la Vierge qui méditait intérieure-
ment tout ce qui se disait de son Fils, et aus-
si ce qu’il faisait et disait (…). Que Marie
nous aide à accueillir en nous la grâce pro-
mue par ces mystères, pour qu’à travers
nous elle puisse ‘irriguer’ la société, à partir
des relations quotidiennes, et la purifier de
tant de forces négatives en l’ouvrant à la
nouveauté de Dieu
. Le Chapelet, quand il
est prié de manière authentique, ni méca-
nique ni superficielle mais profonde, appor-
te en effet paix et réconciliation. Il contient
en soi la puissance régénératrice du Nom
très saint de Jésus, invoqué avec foi et avec
amour au centre de chaque Avé Maria.
2
Benoit XVI:
“Le Rosaire est en
train de connaître un
nouveau printemps
background image
C’est notre deux
centième numéro!
de Stefania Consoli
Peut-être parce que les chiffres ronds
font plus d’effet que les autres, apparaissent-
ils généralement plus importants. En réalité
chaque étape est importante parce qu’unique
et irremplaçable si l’on considère la variété
des facteurs qui la composent. Pourtant,
quand une date se présente (d’autant plus si
elle est suivie d’une façon ou d’une autre par
des zéros), cela fait plus festif. Se lève alors
spontanément le désir de s’arrêter un instant
pour regarder en arrière et faire des petits
bilans, puis immédiatement tourner le regard
vers le futur dans l’attente du ‘toujours
mieux’, non encore vu mais espéré.
C’est ce qui arrive aussi pour cette édi-
tion de l’Echo, marquée par un chiffre reten-
tissant: le numéro deux-cents! Oui, deux-
cents fois le petit Écho est sorti des rotatives
de l’imprimerie pour entrer dans les mai-
sons, dans les poches et peut-être dans les
coeurs de beaucoup de personnes dans le
monde entier, là où il est allé se poser, com-
me une feuille poussée par le vent et toujours
déplacée par des brises qu’elle ignore.
Variées en effet les voies que l’Echo
emprunte, souvent fortuites et imprévisibles.
En réalité c’est une main légère mais
puissante qui le pousse tous azimuts pour
porter les petites graines de foi aux âmes
assoiffées de Dieu. C’est la main de Marie,
la Reine. C’est Elle qui se tient derrière
chaque mot que nous réussissons à écrire, la
mère qui, avec sollicitude nous encourage à
continuer quand tout semble adverse et
impossible. Elle a inspiré la naissance de ce
périodique et le porte en avant; de ceci nous
sommes absolument certains. Et nous l’ex-
périmentons chaque fois où le journal doit
être conçu, quand dans l’esprit se fait un
vide absolu et que nous ne trouvons ni idée
ni contenu. Alors il ne reste que la ressource
de prier, frapper au Coeur de Marie et
attendre qu’Elle ‘dirige’ la rédaction.
Nous l’expérimentons aussi quand les
dépenses dépassent nos disponibilités et que
nous nous demandons si nous réussirons à
envoyer à l’impression “le prochain numé-
ro”… De manière mystérieuse mais concrè-
te se réunit toujours la somme juste pour le
publier. Et puis les traductions en de nom-
breuses langues, l’engagement de ces frères
et soeurs qui avec générosité prêtent leur
temps et leur engagement pour faire parler
l’Echo dans les différentes nations; il faut
tout coordonner, attendre, exhorter… Mais
c’est sous Son manteau, Notre-Dame, que
tout ceci arrive, et devient alors facile, il suf-
fit seulement de s’abandonner. Et croire.
Deux-cents, donc. Ce qui équivaut à
bien des années !… En regardant en arrière
dans notre “bilan” tout de suite la pensée se
porte vers don Angelo qui a engendré et fait
grandir l’Echo comme une mère providen-
tielle, parfois en luttant comme un lion
quand les difficultés le menaçaient, y com-
pris sa santé qui petit à petit lui ‘arrachait’
littéralement le stylo des mains.
Mais si notre journal continue à exister
c’est seulement parce qu’il se fait “écho”
d’un événement qui se répète fidèlement et
continue à enrichir nos jours: les apparitions
de la Vierge à Medjugorje. C’est alors que
nous devons nous réjouir: une grâce singu-
lière accordée par le ciel et dont n’avons
peut-être pas suffisamment compris la por-
tée. Et nous croyons que c’est par hasard
que notre célébration coïncide avec la date
du vingt-septième anniversaire des appari-
tions de la Reine de la Paix. De cela aussi
nous pouvons dire, le journal se fait “écho”.
Et enfin, nous regardons vers le futur,
confiant une fois encore à Marie notre
revue, avec le désir qu’elle soit toujours un
reflet limpide de Sa grâce. Nous Lui consa-
crons tous nos collaborateurs, les volon-
taires, mais surtout les lecteurs qui conti-
nuent à nous témoigner estime et approba-
tion, révélant ainsi leur désir de croître à
l’école de la Mère de Dieu ? Remercions
donc le Seigneur qui, encore aujourd’hui,
permet à Marie de demeurer avec nous et de
ne pas nous laisser seuls.
Un anniversaire important pour l’ECHO…
A
P P E L É S À L A
C
O M M U N I O N
Il semble presque qu’Écho ait été suggéré par le Très-Haut non pas tant pour transmettre
un savoir, que pour créer une communion. Peut-être est-ce l’appel de notre petit journal: être
un humble instrument dans les mains de Marie pour engendrer une fraternité en Dieu, pour
créer une unité d’intentions et une véritable communion dans un unique Esprit.
C’est ce qui ressort de la correspondance que nous recevons. La lecture seule, sans la com-
munion, ne produit pas de fruits. Oui, les arbres que Notre Mère semble avoir plantés parmi
nous de sa main savante ne sont pas aptes à fructifier sans le fertilisant de la communion. Il
est vrai que nous habitons des lieux très éloignés les uns des autres, mais la communion effa-
ce toute distance, toute barrière; elle n’est pas conditionnée par les langues, les cultures, les
habitudes. La communion crée l’amitié entre nous et avec Dieu. Dieu est Communion et
semble transmettre Sa puissance et Son amour à ceux qui vivent en communion.
Certainement, si nous vivons la communion entre nous, nous saurons la transmettre aus-
si aux autres, peut-être très nombreux, parce que la communion est forte, elle est courageu-
se, elle possède la puissance de Dieu. Et ainsi Écho, bien qu’étant un petit journal, est appe-
lé à créer un lien fort et fraternel entre nous, une communion d’amour véritable entre le Ciel
et la terre. De cette manière nous ferons déjà place à Jésus ici, sur cette terre, parce que -
comme Il nous l’a dit - Il est présent où il y a communion. Puis, celle-ci étant énergie
d’amour, est apte à se propager aux autres et à tout embellir, même notre Echo qui, en lui-
même, serait peu de chose; Petit journal cher à la Mère, peut-être parce qu’il rassemble tant
de personnes, leur permettant d’accomplir unies, et non plus isolées, le chemin qu’Elle
indique et qui est celui tracé par le Fils. Alors nous pourrons dire qu’Écho est rendu beau
par l’amour de qui le lit et l’accompagne avec sa prière et son aide, en unité d’Esprit; de
l’amour de qui l’écrit et lui consacre son temps, en unité d’Esprit. Ainsi, nous laisserons
oeuvrer Marie, qui rend toutes choses belles, à l’exemple de Jésus.
Pietro Squassabia
Après deux cents numéros,
le regard se fait plus profond
de don Alberto Bertozzi
Deux-cents numéros d’Écho sont une bel-
le ligne d’arrivée dirait quiconque connais-
sant à fond les mécanismes de la presse. Si
une publication comme la nôtre parvient à cet
‘âge’ cela veut dire que l’écrivain ou le lec-
teur donne (ou reçoit) quelque chose d’im-
portant et d’utile. Je vous invite cependant à
aller au-delà de cette constatation banale.
Que me reste-t-il de ces 200 parutions ?
Combien de paroles, combien d’engage-
ments et de dévouements, et surtout d’amour
ont été dispensés pendant ce temps? Et com-
bien m’en reste-il? À partir de Marie, mère de
Dieu, des paroles qu’Elle nous communique
(relayée par les traducteurs et commenta-
teurs) s’est mise en mouvement une oeuvre
d’annonce de prière et de charité qui a porté
du fruit. Je suis appelé en tant qu’homme,
croyant, prêtre, à prendre conscience de tout
ce qui est changé en moi. Je me rappelle la
parabole du semeur (et du grain) qui se termi-
ne: “ trente, soixante pour un… “
Je ne veux pas proposer un examen de
conscience réduisant à une “comptabilité de
l’âme” On ne peut pas mesurer le bien en
termes de quantité. Certainement… Mais la
qualité se devine. Les personnes qui sont
proches de nous en sont davantage
conscientes. Nous cherchons à nous rappeler
ou être attentifs aux phrases du type. “depuis
que tu lis Écho tu es changé…”, “je te remer-
cie de m’apporter ce petit journal…’ ”Prie
pour moi, je sais que la Sainte Vierge t’écou-
te ». Avez-vous compris ? Bien. Tous les
préposés à l’Echo, de la rédaction au secréta-
riat, aux traducteurs, expéditeurs, distribu-
teurs et au plus petit des lecteurs: nous fai-
sons fête
. À la manière de Marie qui, boule-
versée par l’Esprit, chante avec l’humilité qui
lui est propre les oeuvres de Dieu, et non pas
sa propre grandeur, ni sa foi. Marie, aide-nous
à exulter comme tu le fais, toi.
Ne me reste-t-il rien ?
On peut se donner aussi. Malgré les nom-
breux dons et les multiples rappels qui peu-
vent être passés à travers “Écho” on reste là,
arrêté au poteau. Il est possible aussi que je
sois parti avec enthousiasme et puis, pour de
multiples raisons ma donation s’est-elle un
peu ensablée. Je ne suis pas en train de battre
ma coulpe, mais c’est pour beaucoup une réa-
lité. Me viennent à l’esprit tant de jeunes…
“Après deux-cents numéros, je suis pire
qu’au premier….” C’est bien, si tu réussis à le
dire, et mieux si tu accompagnes cette consta-
tation d’une larme. Si tu réussis à ressentir que
ta blessure brûle, remercie avec moi la
Madone qui ne s’est pas fatiguée de toi et
continue–comme toutes les mamans–à te dire
les mêmes choses. Il y a sûrement un mot qui
te seras resté dans le coeur. Commence par
cette phrase: “Dis seulement une parole et je
serai guéri” et aie la certitude que ni la Sainte
Trinité ni Marie ne te laissent perdre. Il me
semble que don Angelo, sûrement avec des
mots plus ardents, m’aurait dit les mêmes
choses. Mieux, il me les a vraiment dites avant
le numéro 1. Je suis certain que vous, lecteurs
d’Écho lui donnez une grande joie, à lui aussi.
3
Echo 200
background image
«Nous sommes heureux d’annoncer
officiellement que nous allons consacrer une
année jubilaire spéciale à l’apôtre Saint
Paul, du 28 juin 2008 au 29 juin 2009, à
l’occasion du bimillénaire de sa naissance!»
Pour sûr, la joie avec laquelle Benoit
XVI a proclamé cet événement n’est pas
pour faire semblant, car la rencontre avec
Paul de Tarse -l’Apôtre qui mieux que tout
autre a su exprimer l’universalité du messa-
ge du Christ - ne peut que réjouir le coeur de
tous. Ses lettres en effet, destinées à des per-
sonnages concrets, nous interpellent person-
nellement, nous font sentir que nous
sommes ses « amis », presque des parents,
destinataires uniques de ses missives.
Celles-ci étaient destinées à des groupes
vivant à une époque et dans une mentalité
bien loin de la nôtre, et pourtant nous les
sentons actuelles, très modernes et toujours
neuves. Qui d’entre nous ne se retrouve pas
entre les lignes des fameuses épîtres? Qui
reste indifférent face aux innombrables sol-
licitations que St Paul nous offre avec une
émotion presque « maternelle », dans le
désir de porter l’homme à répondre pleine-
ment à son Seigneur ?
La redécouverte de cette lumineuse figu-
re et de ses lettres est vraiment un des objec-
tifs que l‘Eglise nous propose au cours de
cette année, riche de nombreuses initiatives
dont peu à peu nous aurons à parler: ren-
contres, pèlerinages sur les pas de St Paul,
colloques avec d’autres communautés chré-
tiennes, une liturgie particulière devant la
Tombe de l’Apôtre, et devant ses chaînes
qui - comme le veut une tradition séculaire -
ont retenu Paul prisonnier à Rome. Cette
précieuse relique est actuellement exposée
dans une châsse éclairée auprès de son
sépulcre dans la basilique papale de Saint
Paul-hors-les-murs. « Cette année doit se
transformer pour nous tous en un nouveau
Damas, en un temps de vraie conversion »
affirme dans une lettre pastorale pour
l’Année St Paul, l’évêque de Carthage, Mgr
Juan Antonio Reig Pla, ... « j’invite tout le
monde à se laisser envahir par ce même feu
qui brûlait au coeur de St Paul et ne lui per-
mettait pas de rester inactif à quelque
endroit qu’il fût ».
red.
L’annonce de St Paul
à la lumière de Marie
de Giuseppe Ferraro
A première vue il pourrait sembler que
l’annonce de Saint Paul, plus que d’autres
auteurs inspirés, laisse dans l’ombre la figu-
re et le rôle de Marie. D’Elle en effet, dans
les écrits de l’Apôtre, on ne peut trouver
aucune référence directe, si ce n’est, de
façon tout à fait marginale, dans la lettre aux
Galates : « ...mais quand est arrivée la plé-
nitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né
d’une femme, né selon la loi ». (Gal. 4.4).
En fait, dans une analyse plus approfondie,
on voit bien qu’à travers les intuitions pro-
phétiques fulgurantes de l’Apôtre et
l’humble message de la Reine de la Paix,
courent des convergences étonnantes. C’est
avant tout hautement significatif qu’un pas-
sage de la Sainte Ecriture, présent dans le
message de la Reine de la Paix, soit réservé
à un écrit fondamental de l’Apôtre : «Louez
Dieu, petits enfants, avec le chant de louan-
ge de l’amour, afin que l’amour de Dieu
puisse grandir en vous de jour en jour, jus-
qu’à sa plénitude.»
(Mess. 25-06-1988)
Pour saisir la valeur de ces références, il
faut se rappeler que Marie nous invite à reli-
re la Sainte Ecriture à la lumière de Sa pré-
sence extraordinaire dans le monde « Si
vous priez, Dieu vous fera découvrir la véri-
table raison de ma venue. C’est pourquoi,
petits enfants, priez et lisez les Saintes
Ecritures pour pouvoir découvrir par les
Saintes Ecritures, le message contenu pour
vous dans mes venues... »
(Mess. 25-06-
1991. ). C’est là une clef précieuse qu’Elle
nous confie pour éclairer, d’un côté, le vrai
sens de sa présence, un « signe grandiose »
(Ap. 13,1) qui va s’afficher pleinement dans
l’horizon de l’histoire du salut et du chemi-
nement de l’Eglise en ce temps, et par
ailleurs qui nous amène à relire de façon
nouvelle et étonnamment actuelle la Parole
de Dieu, en faisant émerger en pleine lumiè-
re des aspects fondamentaux, jusqu’ici à
peine dégagés . De cette façon se manifeste
une syntonie extraordinaire bien qu’à pre-
mière vue insoupçonnée, entre le message
de la Reine de la Paix et les contenus
basés sur l’annonce de S. Paul.
La Vierge nous invite à glorifier Dieu, «
en nous plongeant pleinement dans l’amour
qui est soumis à Dieu et qui lui plaît... »
(Mess. 25-06-88) « qui accepte tout ce qui
est amer et difficile, à cause de Jésus qui est
amour »
(ibidem). Telle est cette « charité
» qui descend d’En Haut et que St Paul
chante admirablement dans la Lettre aux
Corinthiens: « La charité est longanime,
serviable, pas envieuse ; elle ne se vante
pas, ni ne se gonfle, elle ne manque pas de
respect, ne cherche pas son intérêt, ne s’irri-
te pas; ne tient pas compte du mal, ne se
réjouit pas de ‘l’injustice, mais elle met sa
joie dans la vérité; la charité excuse tout,
croit tout, espère tout, supporte tout ». (1
Cor. 13,6-7). Tel est le chemin de l’offrande
totale de la vie au Père, que Marie a parfai-
tement parcouru et sur lequel elle appelle
ses fils, pour les unir toujours plus étroite-
ment au Coeur de Celui qui, « bien qu’étant
de nature divine ne retint pas jalousement le
rang qui l’égalait à Dieu, mais se dépouilla
lui-même.. et ayant pris la forme humaine,
s’humilia et se fit obéissant jusqu’à la mort
et la mort de la croix C’est pourquoi Dieu
l’a exalté... »
(Ph. 2 6-9)
En replaçant ces analogies dans le
contexte des chapitres centraux de la Lettre
aux Corinthiens on renforce la convergence
substantielle entre l’annonce fulgurante pro-
phétique de l’Apôtre et le niveau profond du
message de la Reine de la Paix qui éclaire
d’une lumière nouvelle « la vraie raison de
sa venue »
(Mess. 25-06-91). En fait la pré-
sence de Marie à Medjugorje s’inscrit indis-
cutablement dans une tonalité clairement
apocalyptique, projetée dans l’horizon de la
seconde venue du Christ et de l’achèvement
de l’oeuvre du salut (« Ces apparitions ici à
Medjugorje sont les dernières pour l’huma-
nité. Hâtez-vous de vous convertir »
- Mess.
17-04-1982, etc ). En effet, Elle a été
envoyée pour régénérer les membres du
Corps Mystique du Fils, pour préparer
l’Eglise de la terre à la grande mission que,
par un « mystère de sa volonté » (Eph.1,9)
Dieu lui a confiée de toute éternité, ou, en
d’autres termes, qui, à travers Elle s’accom-
plit dans la définitive « récapitulation en
Christ, de toutes choses, celles du ciel, com-
me celles de la terre » (Eph.1,10). Tel est
«le temps nouveau... que Dieu nous donne
comme une grâce, pour le connaître encore
davantage
(Mess. 25- 01-93). dont nous
parle Marie dans ses messages et vers lequel
elle nous guide avec sagesse.
Cette connaissance pleine et immédia-
te du Père, à laquelle veut nous conduire la
Reine de la Paix est cette condition céleste
qu’Elle expérimente déjà en plénitude dans
la parfaite communion trinitaire but que
l’Eglise de la terre est appelée dès aujour-
d’hui indiscutablement à atteindre, passage
absolument nécessaire pour pouvoir trans-
mettre concrètement la vie et l’amour de
Dieu à toute la création, afin que tout l’uni-
vers soit pleinement réintégré en Christ.
Tel est encore le sens profond du che-
min d’offrande totale sur lequel nous
appelle la Reine de la paix dans ses mes-
sages,
le seul chemin capable d’unir en Elle
le Coeur de l’Eglise et celui du Fils, Source
unique vivante et éternelle de cette charité
décrite par S. Paul. C’est en fait, seulement
dans ce rapport vivant et immédiat de
l’Eglise et de chacun de ses membres avec
le mystère du Christ que peut jaillir la réali-
sation de l’oeuvre du salut du monde. Ce
n’est pas par hasard que l’Apôtre, dans le
chapitre 13 de la Lettre aux Corinthiens pla-
ce cette réalité finale immédiatement après
« l’hymne à la charité »: « La charité
n’aura jamais de fin. Les prophéties dispa-
raîtront, les langues se tairont et la science
cessera...Maintenant je connais de façon
imparfaite, mais alors je connaîtrai parfaite-
ment, comme je suis moi-même connu.
Telles sont donc les trois choses qui subsis-
tent: la foi, l’espérance et la charité, mais
des trois la plus grande c’est la charité. »
(Cor 6,19)
Pour nous tous qui avons rencontré la
grâce de la Reine de la Paix à Medjugorje,
cette expérience vivante et immédiate du
mystère de Dieu qui veut se révéler à l’âme
avec une nouvelle intensité représente,
même avec des nuances diverses, l’expé-
rience la plus commune et la plus fonda-
mentale. C’est là un signe des cieux nou-
veaux et de la terre nouvelle que Marie
annonce et qui se fait d’autant plus percep-
tible et enflammée que l’âme accepte davan-
tage de s’offrir à Dieu à travers Son Coeur
Immaculé. Un signe sans équivoque de l’ap-
proche du temps prophétisé par S. Paul,
quand cesseront toutes les médiations: «
quand viendra ce qui est parfait, disparaîtra
ce qui est imparfait ». C’est cela le vrai
triomphe du Coeur Immaculé de Marie,
quand le mystère de la parfaite communion
avec la vie trinitaire, en Elle déjà parfaite-
ment réalisé, s’accomplira pleinement aussi
dans l’Eglise de la terre et dans tout l’uni-
vers. Sera alors finalement réalisée la gran-
de annonce de l’Apôtre : « Alors tous
recevront la vie en Christ...d’abord ,à sa
venue, ceux qui sont du Christ ; et puis ce
sera la fin, quand il remettra le règne à Dieu
son Père...Il faut en effet qu’il règne, jusqu’à
ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses
pieds » (Cor. 15,23-25).
OUVERTURE DE LʼANNEE DEDIEE A SAINT PAUL
OUVERTURE DE LʼANNEE DEDIEE A SAINT PAUL
4
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TES SIGNES SONT DES SEMENCES
Souffle de paix et d’amour,
Brise de Paradis qui naît au coeur
Je t’offre mon propre soupir.
C’est le signe recueilli à Medjugorje
et qui reste éternellement au coeur.
Non pas des faits bruyants
ou extraordinaires,
non pas des signes dans le ciel ou dans le
soleil et que beaucoup admirent,
mais seulement brise légère
et parfum de pureté :
Ta Main sur mon âme,
caresse de paix et de salut.
Et les signes se révèlent semences.
Et les semences peu à peu,
fleurissent au long des ans
répandant le parfum qui vient de Toi.
La réponse d’amour d’un fils, tellement
recherchée et attendue
lentement fait mûrir un timide Oui.
Maintenant tout est changé
même si tout semble
se maintenir immuable.
Maintenant rien n’est plus comme avant.
Maintenant, ô Marie, tu vis dans mon âme
et patiemment tu attends que devienne total
et inconditionnel mon Oui.
Encore une caresse, Marie,
qui emporte tout ce que je réserve
encore pour moi
Prends tout, prends-moi, Marie,
et fais-en don à Jésus.
O ma Mère, tout à toi, non plus à moi.
Qu’en Toi se consume mon âme, prophétie
d’Amour, ma douceur.
Ave Maria ! Ave Maria !
(Anonyme)
C e l a a r r i v e à M e d j u g o r j e …
L
E MOIS DE LA
G
OSPA
A l’heure où nous écri-
vons, voici que débute à pei-
ne le mois du Sacré Coeur, le
mois des grands saints com-
me Antoine, Louis de
Gonzague, Jean Baptiste,
Pierre et Paul et, depuis
quelques années, pour beau-
coup de fidèles c’est aussi le
mois de la Gospa; le mois où
nous devons rendre grâce de
manière particulière pour
toutes les choses splendides
que Marie a opérées ici par
sa présence extraordinaire à
Medjugorje.
C’est un mois dans
lequel il est normal aussi de
‘faire le bilan “de l’année qui
se termine. Pour nous c’est
la vingt-septième année de grâce et la
Madone nous répète encore que ce temps est
un don… l’utilisons-nous au mieux?
L
ES
ŒUVRES
DE L
’A
NNIVERSAIRE
A Medjugorje juin est aussi le mois des
grands préparatifs; dans la première moitié
du mois on peut respirer une sorte de ‘calme
précédant le cyclone’ tous sont d’une façon
ou un autre impliqués dans cette préparation
pour le grand événement: les moines, le
choeur paroissial, les Communautés, les
hôtels et tous ceux qui y travaillent, ceux qui
travaillent dans les commerces, et aussi tous
les petits qui se préparent à accueillir ne
serait-ce que deux ou trois hôtes dans leurs
maisons. Vu de cette manière, il est beau de
vivre en communion cette préparation, une
communion large qui embrasse tout le
pays… nous en sommes tous conscients à
tout moment de notre journée; ne sommes-
nous peut-être pas tous, en quelque manière
travaillant pour et avec Marie ?
P
ROGRAMMES D
ÉTÉ
D
ENSES ET
P
RENANTS
Depuis l’anniversaire le temps d’été
coulera intense et rapide d’un événement à
l’autre: si, à mi-juillet on constate une petite
baisse d’affluence, on peut pourtant dire que
jusqu’à fin octobre, Medjugorje restera tou-
jours en pleine activité et en grande anima-
tion. Tout de suite après le 25 juin on attend
une nouvelle vague de pèlerins pour le 2
juillet, jour de l’apparition extraordinaire de
Notre-Dame à Mirjana; nous enchaînons
avec les exercices spirituels pour les prêtres,
le festival des jeunes (qui d’année en année
compte toujours plus de présents), puis la
solennité de l’Assomption de Marie au Ciel
et ensuite encore la fête de l’Exaltation de la
Sainte Croix, fête qui, ici en Herzégovine
est fortement ressentie par toute la popula-
tion et qui, par une antique tradition est anti-
cipée le dimanche qui précède la date litur-
gique du 14 septembre.
D
ANS LA GRANDE
C
HALEUR
… R
EPOS
Ne tarde pas la chaleur coutumière qui
rend unique l’été en Herzégovine. Si en
juillet le temps est encore parfois variable, en
août le soleil est toujours ardent et impé-
tueux. Ainsi, pour escalader
les saintes montagnes, les
pèlerins sont-ils contraints à
partir très tôt le matin ou à
attendre que la nuit atténue
un peu la chaleur diurne.
Aux premières lumières de
l’aube sur le Krizevac il y a
une brise spéciale et le
soleil montant librement au
nord-est étend ses rayons
directement sur le petit sen-
tier qui escalade timide-
ment le mont inaccessible.
Les buissons et les arbres,
la terre et les pierres, les
croix et les panneaux pren-
nent ainsi tour à tour des
couleurs plus vives, se
réveillant de la torpeur des
ténèbres. Puis tout se colore
de la lumière sereine du
nouveau jour, et l’âme aussi semble recevoir
la même lumière d’espérance prête à affron-
ter la journée avec les yeux renouvelés par
l’amour du Christ qui pour nous s’est immo-
lé jusqu’à la mort en croix. Pourrions-nous
peut-être nous montrer rebelles en rencon-
trant nos croix quotidiennes qui nous atten-
dent au pied du mont? Il y aura en nous for-
ce et amour, et Marie complétera en nous
l’oeuvre de l’Esprit de Dieu, Esprit d’humi-
lité, Esprit du véritable Amour de donation et
de sacrifice.
L‘
APPARITION DANS LA
N
UIT
Pendant presque toute la durée de l’été,
il y a l’apparition extraordinaire au voyant
Ivan deux fois par semaine à 10 heures du
soir, parfois au sommet du Podbrdo,
d’autres fois au pied de la colline, vers la
Croix bleue, en souvenir de la toute premiè-
re apparition du 24 juin 1981.
Si les pèlerins réussissent à maintenir le
silence et le recueillement, alors cette prière
nocturne devient pour tous une expérience
inoubliable, vraiment marquée de la profon-
de intimité que toute âme peut expérimenter
dans cette rencontre très spéciale avec la
Mère. Même en arrivant tout de suite avant
l’apparition, on est porté à garder le recueille-
ment qui règne parmi les fidèles déjà rassem-
blés; le chapelet avance à travers quelque
cantique murmuré, puis à 10 heures, il y a ces
7-10 minutes d’un silence émouvant, Yvan,
de sa voix légère, rappelle en quelques mots
ce qui vient d’arriver. Parfois Marie paraît
heureuse, parfois elle laisse transparaître un
peu de tristesse, recommandant de prier pour
telles ou telles personnes ou situations..
Presque toujours elle se réfère à nous pré-
sents, nous appelant « chers enfants » et,
avant de remonter au ciel, elle nous bénit.
Marie est toujours avec nous; ces ren-
contres fugitives ne devraient être qu’une
aide, un réveil de l’âme pour apprendre à
vivre, dans la conviction que la Vierge nous
a appelés et nous aime personnellement:
notre prière la plus misérable est précieuse à
ses yeux et combien plus voudrait-elle nous
voir vivre toujours heureux, toujours
conscients de sa présence auprès de nous,
toujours tournés vers les choses du ciel.
Francesco Cavagna
L'apparition à Mirjana
Le 2 juin, Mirjana Soldo reçut son appa-
rition mensuelle au Cénacle. A l'issue de
l'apparition, elle nous transmit le message
suivant : “ Je suis avec vous par la grâce de
Dieu afin de vous rendre grands, grands
dans la foi et dans l'amour, vous tous. Vous
dont le coeur a été rendu dur comme pierre
par le péché et la culpabilité (Pendant qu'el-
le disait cela, précisa Mirjana, elle a regardé
les personnes concernées avec une douleur
sur le visage et des larmes aux yeux.)
Et vous âmes pieuses, je désire vous illu-
miner d'une lumière nouvelle. Priez pour que
ma prière trouve des coeurs ouverts, afin que
je puisse les illuminer par la force de la foi et
ouvrir des chemins d'amour et d'espérance.
Soyez persévérants. Je suis avec vous.”
L'apparition à Ivanka
Lors de sa dernière apparition quotidien-
ne à Ivanka le 7 novembre 1985, tout en lui
confiant le dixième secret, Notre-Dame lui
dit que, durant toute sa vie, elle aurait une
apparition annuelle, le jour Anniversaire du
25 juin. C'est advenu, cette année encore.
Cet événement s'est produit chez elle, et
dura 6 minutes. Etait présente seulement la
proche famille : son mari et ses 3 enfants.
Après l'apparition, la voyante Ivanka a dit :
«La Madone m'a parlé du neuvième secret.
Elle nous a donné sa bénédiction maternelle».
5
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Prier ensemble,
en groupe
En ce temps le Seigneur est en train de
réveiller beaucoup d’âmes dans la foi; même
à travers Marie très Sainte, il indique un che-
min toujours plus concret de conversion et de
sainteté. Qui est touché par la grâce et se déci-
de pour Dieu reconnaît son intervention et est
prêt à se mettre en marche, répondant dans la
liberté à l’invitation de Dieu et entreprenant
un chemin de foi plus sérieux. L’initiative
vient de Dieu; à l’homme d’y répondre: Il se
sent béni et accueilli dans les bras d’un Père
qui veut ramener à lui tous ses fils, parce que
« en lui il nous a choisis avant la création du
monde, pour être saints et immaculés en sa
présence, dans l’amour »
(Eph. 1,4). C’est
une voie qui engage tout le peuple de Dieu. Il
faut donc que chacun sente la responsabilité
pour ses propres frères, rachetés eux aussi par
le sang du Christ.
En particulier quand nous prions nous
nous sentons faire partie du corps mystique
du Christ, où la grâce de Dieu circule avec la
prière et l’offrande de chacun. L’Eglise des
saints qui déjà vit pleinement en Dieu, les
âmes qui attendent encore d’être purifiées au
Purgatoire, sont une réalité concrète que
nous devons porter dans la prière.
« Prier ensemble » veut donc dire se
sentir en communion avec toute créature,
proche ou éloignée de nous dans le temps et
dans l’espace et non seulement se rencontrer
pour une rencontre dans la prière, comme on
le pense habituellement. C’est nécessaire de
croître en harmonie avec les autres dans
l’Esprit Saint, par Jésus-Christ; sinon il y a
toujours le risque de céder à l’individualis-
me, même dans la foi.
Le groupe de prière:
foyer de communion
Vivre la communion en Dieu est le don
le plus grand et la chose la plus difficile,
mais c’est le fruit du chemin spirituel et le
signe de la maturité. Le modèle pour nous
est la Sainte Trinité, où la vie circule et se
renouvelle continuellement entre le Père, le
Fils et l’Esprit Saint. Untel a l’occasion de
vivre cette expérience dans une communau-
té religieuse, tel autre dans une paroisse,
dans un mouvement, dans un groupe de priè-
re, en famille. Le point de départ c’est que la
personne se décide pour Dieu, soit dispo-
nible à se laisser guider et transformer par
l’Esprit-Saint qui toujours ouvre de nou-
velles voies en nous donnant force et grâce;
qu’elle soit humble, disponible à l’écoute et
au sacrifice et surtout désireuse de s’offrir à
Dieu toute entière, mettant à la disposition
des frères les dons qu’elle a reçus gratuite-
ment de Lui. Tout ceci s’apprend peu à peu,
à travers un chemin de conversion person-
nelle et communautaire.
Se rencontrer pour prier ensemble est un
moment essentiel qui consolide l’union avec
Dieu et la communion avec les autres frères.
Le sommet c’est la participation vivante au
sacrifice eucharistique: s’offrir sur l’autel
avec Jésus Agneau immolé, recevant de lui
lumière et force pour le chemin quotidien.
Nous sert de modèle l’expérience de la pre-
mière communauté chrétienne où les
croyants « étaient assidus dans l’écoute de
l’enseignement des apôtres et dans l’union
fraternelle, dans la fraction du pain et dans
les prières. »
(Ac 2,42)
Si attentivement nous laissons défiler
sous nos yeux les paroles que Marie nous a
données pendant ces 27 ans, nous nous ren-
dons compte que le mot « famille » revient
tant et tant de fois. La Vierge en parle avec
affection, la montrant comme un lieu de
sainteté, de conversion et de prière. Elle l’in-
dique comme possibilité d’authentique
croissance pour ses membres à condition
qu’au centre de la famille règne Dieu et sa
loi d’amour. Par ailleurs Marie elle-même,
nous appelant chaque fois Chers enfants,
nous indique ce qu’elle-même a été et tou-
jours sera: la mère choisie par Dieu pour
Lui-même et pour toute l’humanité. Et si elle
est mère, où donc, sinon dans une famille, la
Vierge de Nazareth a-t-elle vécu avant tout
sa propre mission maternelle? C’est avec elle
que Joseph, époux et père, accueillait sur ter-
re le fils Unique du Très-Haut.
Il ne convient pas cependant de s’effor-
cer à faire famille, parce que ce n’est pas là
une invention humaine, mais bien plutôt
l’image fidèle de la Sainte Trinité, modèle
de communion d’amour par excellence, où,
de façon parfaite, la vie se communique
d’une personne à l’autre, dans une conti-
nuelle proposition d’amour du Père, dans
une continuelle réponse d’amour du Fils: «
Joie pleine en sa présence, douceur sans fin
à sa droite » (ps.15,11). C’est là le noeud
familial que nous sommes invités à regarder
et à imiter pour devenir capables de rela-
tions et faire circuler l’amour, ce bien si pré-
cieux dont toute notre vie est tissée.
Il vaut la peine de s’arrêter un instant à
considérer la valeur d’un tel bien dont la
famille devrait être le lieu privilégié.
Effectivement nous provenons de l’amour et
nous y faisons retour, comme le fleuve qui,
jailli de son propre écoulement, se précipite
vers la mer pour se reverser dans ses profon-
deurs et y trouver asile. C’est bien ainsi par-
ce que l’amour est une urgence qui naît en
nous sans nous consulter; c’est une loi de
l’âme qui détermine les décisions les plus
profondes et oriente nos désirs. Ce n’est pas
une simple sensation, ni un quelque chose
qui apparaît et disparaît comme il est venu.
L’amour est une réalité concrète, une dimen-
sion stable, un mouvement éternel et
immuable qui se fixe en nous et nous dirige
droitement. On peut tout, en vertu de
l’amour qui donne plénitude et joie, nous
pousse à surmonter les difficultés et brise le
souvenir de la douleur.
Berceau de l’amour: telle est la famille;
elle est son lit nuptial, elle est sa maison, le
lieu où l’amour se nourrit et exprime le
meilleur de lui-même, tout comme un feu
qui brûle le bois. Et si aujourd’hui la famil-
le vit une de ses crises les plus profondes, où
la désagrégation et le division règnent en
souveraines, où le vivier de la vie se trans-
forme en terrain mortuaire, cela veut dire
que, dans le fond on a peur de l’amour.
Voilà pourquoi Marie nous ramène aux
origines, à recommencer, à redécouvrir les
éléments principaux qui rendent solide la
famille. C’est symptomatique de constater
que tous les voyants de Medjugorje aient
senti l’impulsion à former une famille, choix
qui leur a valu de la part des leurs critiques et
incompréhensions, mais qui, de quelque
façon, révèle un plan plus ample que le plan
naturel... A bien y regarder, en fait, le cachet
de la famille, Marie l’a placé au-dessus de
beaucoup de réalités spirituelles: toutes les
communautés religieuses nées de Marie ou
inspirées par Medjugorje ont les caractéris-
tiques d’une famille, parce que composées
d’hommes et de femmes qui partagent le
même charisme, de frères et de soeurs qui
suivent Jésus époux, s’engageant à s’aimer
réciproquement. N’est-ce pas là ce qu’ont
vécu les disciples qui suivaient les traces du
Maître, avec aussi les femmes qui parta-
geaient les peines et les joies de la route?
« Là où deux ou trois sont réunis en mon
nom, je suis au milieu d’eux » (Mt. 18,20).
C’est ce que le Maître a laissé derrière lui :
l’invitation à se grouper, à se mettre
ensemble pour prier, partager, se soutenir. et
c’est aussi ce que fait Marie à Medjugorje:
«Renouvelez la prière dans vos familles, et
formez des groupes de prière ; c’est par là
que vous expérimenterez la joie dans la priè-
re et dans la communion. Tous ceux qui
prient et sont membres des groupes de priè-
re sont ouverts dans leur coeur à la volonté
de Dieu et témoignent joyeusement de
l’amour de Dieu.»
(25-09-2000).
Famille naturelle et spirituelle donc,
espace de communion profonde, reflet de la
Trinité bienheureuse. C’est le don de la
Reine de la Paix pour nous, ses fils, parce
que c’est dans la famille que naît et progres-
se l’amour. Voulons-nous l’accepter ?
F
AMILLE NATURELLE ET SPIRITUELLE
le don de Marie à Medjugorje
de Stefania Consoli
Les lecteurs écrivent
Dom G. Bello de Trevise (Italie) : Vous avez un Echo super, doc, top ! Il mérite la dif-
fusion et le soutien de tous, de qui est dévot à la Vierge, de qui s’estime ‘saisi’, et des prêtres
qui peuvent l’offrir au Conseil Pastoral, aux catéchistes et aux paroissiens. Il y a des prédi-
cations et des commentaires exceptionnels, joints à des discussions de grande actualité.
Meilleurs voeux. Je vous bénis et vous remercie.
W.J. Allan du Canada: Le jour de la fête de la Vierge de Fatima j’ai pensé qu’il conve-
nait d’envoyer une petite offrande pour soutenir cette petite perle qu’est l’Echo. La publica-
tion est petite mais porte un trésor de sagesse (les messages de Marie) et des pages d’amour,
de conseil et de consolation ...
Un groupe du Volontariat de Canosa di Puglia (Italie) : Votre très beau journal
apporte la paix et la prière dans la maison. Notre groupe est composé de volontaires qui,
chaque jour, se retrouvent dans le bâtiment du Volontariat, ouvert tous les jours pour s’oc-
cuper ensemble de jeunes frappés d’un handicap.
6
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L
ES NOUVELLES
COMMUNAUTÉS
dans la pensée du Pape Benoît
Communautés nouvelles, mouvements
ecclésiaux, groupes de tout type. Tel est le
nouveau panorama qui, à partir du Concile,
se déroule de plus en plus dans l’Eglise. Elle
est sous les yeux de tous cette floraison dans
l’Esprit qui révèle combien le Seigneur
désire apporter une nouvelle sève au Corps
qu’est l’Eglise pour la rajeunir, l’enrichir de
nouveaux charismes et la rendre plus apte
aux exigences de notre temps.
Pourtant ce n’est pas toujours que cette
germination rencontre la compréhension et
l’accord. Au contraire, en droite ligne avec
l’enseignement évangélique, souvent ces nou-
velles réalités vivent comme Jésus l’a dit :
«Il n’y a personne qui aura laissé maison ou
frères ou soeurs ou mère ou père, ou fils ou
propriétés à cause de l’évangile, sans rece-
voir dès ici-bas cent fois plus...avec des persé-
cutions».
(Mc 10,29-30). C’est comme ça,
peut-être par crainte d’une excessive avant-
garde ou, disons-le, par crainte de perdre le
contrôle des choses, que parfois le discerne-
ment permis de la part de l’autorité ecclésias-
tique se transforme en méfiance totale envers
la nouveauté; la taille salutaire devient une
mutilation authentique; l’admonition pater-
nelle nécessaire se fait imposition ou défense.
Et alors, comment faire pour promouvoir
les initiatives de l’Esprit
si celui qui est pré-
posé à cultiver ces petits fleurs fait tout pour
les arracher à la racine? La réponse nous
l’écoutons du Pape même, Benoît XVI qui,
aux Évêques réunis en un Séminaire d’étude
convoqué par le Pontifical Conseil pour les
Laïques afin de réfléchir sur la sollicitude pas-
torale auprès des mouvements ecclésiaux et
des nouvelles communautés, a dit:
“Les mouvements ecclésiaux et les nou-
velles communautés sont l’une des nou-
veautés les plus importantes suscitées par
l’Esprit Saint dans l’Église pour la réalisa-
tion du Concile Vatican II.
Paul VI et Jean Paul II surent accueillir
et discerner, encourager et recevoir l’irrup-
tion imprévue des nouvelles réalités laïques
qui, dans des formes différentes et surpre-
nantes, redonnent vitalité, foi et espérance
à toute l’Église.
Déjà alors, en effet, elles
rendaient témoignage de la joie, du bon sens
et de la beauté d’être chrétiens, en se mon-
trant reconnaissants d’appartenir au mystère
de communion qu’est l’Église.
Comment ne pas se rendre compte, en
même temps, qu’une telle nouveauté attend
encore d’être comprise d’une manière
adéquate
à la lumière du dessin de Dieu et
de la mission de l’Église dans les scénarios
de notre temps?
De nombreux préjugés, résistances et
tensions ont été dépassés. Il reste à s’acquit-
ter du devoir important de promouvoir une
communion mature de tous les membres
ecclésiaux, pour que tous les charismes,
dans le respect de leur spécificité, puissent
pleinement et librement contribuer à l’édifi-
cation de l’unique Corps du Christ (…).
Je vous demande d’aller au-devant
des mouvements avec beaucoup d’amour.
Je pourrais presque dire ne rien avoir d’autre
à ajouter! La charité est le signe distinctif du
Bon Berger: elle rend autorisé et efficace
l’exercice du ministère qui lui a été confié.
Aller à la rencontre avec beaucoup d’amour
des mouvements et nouvelles communautés
nous pousse à connaître leur réalité d’une
manière adéquate, sans impressions super-
ficielles ou jugements réductifs
. L’amour
nous aide aussi à comprendre que les mou-
vements ecclésiaux et les nouvelles commu-
nautés ne sont pas un problème ou un risque
supplémentaire, qui s’ajouterait à nos tâches
déjà si lourdes. Non! Elles sont un don du
Seigneur, une ressource précieuse pour enri-
chir avec leurs charismes toute la commu-
nauté chrétienne. C’est pourquoi ne doit pas
leur manquer un accueil confiant qui leur
donne place et valorise leurs contributions
dans la vie des Églises locales. Difficultés
ou incompréhensions sur des questions par-
ticulières n’autorisent pas à la fermeture. Le
“beaucoup d’amour” inspire prudence et
patience. À nous, Pasteurs, il est demandé
d’accompagner de près, avec une sollicitu-
de paternelle
, de manière cordiale et sage,
les mouvements et les nouvelles commu-
nautés, pour qu’ils puissent mettre généreu-
sement au service de l’utilité commune, de
manière ordonnée et féconde, les dons nom-
breux dont ils sont porteurs. (…)
Qui est encore en phase naissante,
demande encore plus l’exercice d’un
accompagnement délicat et vigilant de la
part des Bergers des Églises locales. Que
celui qui est appelé à un service de discer-
nement et de guide ne prétende pas com-
mander sur les charismes, mais plutôt qu’il
se garde du danger de les étouffer
(cfr 1 Ts
5,19-21), résistant à la tentation d’uniformi-
ser ce que l’Esprit Saint a voulu multiforme
pour concourir à l’édification et à la dilata-
tion de l’unique Corps du Christ, que ce
même Esprit rend solide dans l’unité. (…)
Quand seront nécessaires des interven-
tions de correction, qu’elles soient, elles
aussi, l’expression de “beaucoup d’amour.”
Que l’Esprit de Dieu nous aide à reconnaître
et garder les merveilles qu’Il a Lui-même
suscitées dans l’Église en faveur de tous les
hommes.”
Rédaction
Sans l’Esprit
Dieu est lointain,
Christ demeure dans le passé,
l’Evangile est lettre morte,
l’Eglise une simple organisation ,
l’autorité une puissance,
la mission une propagande,
le culte une simple évocation
et l’agir chrétien une morale d’esclaves.
Mais en Lui
et dans une synergie indissociable :
le cosmos se soulève et gémit
dans le deuil du royaume
et l’homme lutte contre la chair,
Christ ressuscité est proche de nous
l’Evangile devient puissance de vie,
l’Eglise symbole
de la communion trinitaire,
l’autorité, service libérateur,
la mission une Pentecôte,
la liturgie est mémoire et anticipation
et l’agir humain est divinisé.
(Ignace de Laodicée)
Les rencontres de prière:
miroir de la liturgie
Même nos rencontres de prière devraient
reproduire le schéma de la célébration
eucharistique. Dans le silence devant Dieu,
nous créons l’espace en nous-mêmes pour
entrer en intimité avec Lui, afin que l’Esprit-
Saint puisse agir librement et réveiller notre
âme. Dans une attitude d’humilité, comme
créatures faibles et ‘nécessiteuses’ de son
amour et de son aide, nous lui confions natu-
rellement toute notre lourdeur, notre péché,
nos préoccupations et nos souffrances, en
voyant qu’avec notre volonté humaine nous
ne pouvons pas changer les situations. Ce
silence intérieur nous ouvre à l’écoute de sa
parole, qui inspire toujours quelque chose de
nouveau dans l’âme, si nous savons des-
cendre tout au fond et accueillir ce que veut
dire l’Esprit-Saint à nous-mêmes en ce
moment. Il est possible ainsi d’entrer dans
un partage concret avec les frères où chacun,
surmontant sa crainte et sa honte, peut s’ou-
vrir peut arriver à donner et recevoir, s’affi-
chant de façon vraie, sincère et humble.
Ainsi la prière naît spontanée, des profon-
deurs du coeur, s’exprimant comme deman-
de de pardon, comme intercession, louange,
action de grâce.
Etre ensemble
instruments de bénédiction
La persévérance et la certitude que le
Seigneur sait déjà ce qui est bien pour cha-
cun de ses enfants, nous ouvre à un abandon
toujours plus grand à sa volonté et nous
maintient dans la paix quand nous expéri-
mentons l’épreuve, la souffrance, quand
selon la raison nous ne comprenons pas . De
cette façon nous pouvons devenir instru-
ments de bénédiction: porter en toute situa-
tion la vie de Dieu, qui vainc toute mort et
ouvre l’âme à la résurrection et à être une
nouvelle créature.
Il faut que chacun se décide à vivre
devant Dieu dans l’intégrité, dans ‘l’imma-
culéité’, renonçant à tout compromis
humain, pour rester fidèle. La grâce de Dieu
est toujours plus forte et veut séparer la
lumière d’avec les ténèbres, pour que tout
soit récapitulé en Christ. La prière doit donc
porter à la transformation de la vie, à vivre la
sainteté là où le Seigneur l’a prévue pour
nous. Autrement nos paroles restent vides,
ne manifestant pas la puissance rénovatrice
de l’Esprit-Saint. C’est dans ce chemine-
ment que la Mère de Dieu nous ouvre la
voie, elle qui, à chaque moment de sa vie a
su dire son oui en plénitude, restant fidèle à
Dieu. Par cette communion en Dieu, satan
lui-même sera déconfit, si les hommes déci-
dent en toute liberté d’appartenir complète-
ment à Jésus.
Chiara Piccinotti
«Les groupes de prière
sont forts et à travers eux
je peux voir, petits
enfants, que l’Esprit-
Saint agit dans le monde»
(message du 25.06.2004)
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Le jour le plus beau? Aujourd’hui.
L’obstacle le plus grand? La peur.
La chose la plus facile? Se tromper.
L’erreur la plus grande? Renoncer.
La racine de tous les maux? L’égoïsme.
La meilleure distraction? Le travail.
La pier défaite? Le découragement.
Les meilleurs professionnels? Les enfants.
Le premier devoir? Communiquer.
Le plus grand bonheur?
Etre utile aux autres.
Le plus grand mystère? La mort.
Le plus grand défaut?
La mauvaise humeur.
La personne la plus dangereuse?
Celle qui ment.
Le plus mauvais sentiment? La rancoeur.
Le plus beu cadeau? Le pardon.
Ce qui est indispensable? La famille.
La meilleure route? La voie juste.
La sensation la plus agréable?
La paix intérieure.
Le meilleur accueil? Le sourire.
La meilleure médecine? L’optimisme.
La plus grande satisfaction?
Le devoie accompli.
La force la plus grande? La foi.
Les personnes les plus nécessaires?
Les prêtres.
La chose la plus belle? L’amour.
Mère Teresa
(extrait de ‘Souvenir et Message’)
Villanova M. 25 juin 2008.
Resp. Ing. Lanzani - Tip. DIPRO (Roncade TV)
Que Dieu nous bénisse,
Le Père, le Fils etl’Esprit Saint.
Amen
VADE-MECUM POUR
LES DISTRIBUTEURS DE
“L’ÉCHO DE MARIE”
“Me voici, je suis la servante du
Seigneur”
“Chers enfants, aujourd’hui je voudrais
vous demander de vivre les messages” (10
octobre 1985)
“Je souhaite que vous soyez actifs en
vivant et en transmettant les messages” (5
juin 1986)
Imitons Marie, accueillons son invita-
tion à répandre ses messages; nous aussi
devenons ses serviteurs. Il y n’a pas de
réconpense économique pour les distribu-
teurs d’Écho, on dispense son temps, et par-
fois son argent, pour aller distribuer l’Echo.
Mais déjà la récompense est grande dans le
coeur, parce que tu ressens paix et joie. Tu
aides à maintenir vivante la foi, rencontrant
d’autres frères qui partagent cet événement
extraordinaire de la présence de Marie par-
mi nous. C’est presque une “élection” à une
charge silencieuse et précieuse, qui ne man-
quera pas en son temps de donner des fruits
que la Vierge Marie Elle-même mettra dans
nos mains comme récompense.
Mario SFRISO
L’expérience de Nando
Nando, collaborateur à l’
expédition d’Écho depuis les premiers temps, a
fait une expérience singulière durant sa récente et très grave maladie. Il nous
relate ce qui lui est arrivé.
“Je me sentais physiquement très mal, quand je me suis aperçu d’une pré-
sence, comme celle d’une personne amie qui m’accueillait: j’avais l’impression
que ce fût la Sainte Vierge. Malgré mon état de santé alarmant, mon âme était
très présente et alors je Lui dis: “Je sais que tu me désires ici, mais maintenant
je ne suis pas prêt parce que j’ai quelque chose à terminer pour ma famille, qui
a encore besoin de moi.” Ma femme, qui était à mes côtés, ne comprenait pas
pourquoi je parlais ainsi. Marie accueillit mes paroles et me dit: “C’est bien,
mais je dois demander à mon Fils.” Et tandis que je percevais un bien-être géné-
ral, je sentais que les années engagées pour Écho et pour la réalisation du plan
de la Madone n’avaient pas été du temps dépensé en vain.
Ce sentiment me donnait beaucoup de confiance en Elle. Après ce fait, ma
santé a commencé à s’améliorer et maintenant je me porte très bien, relative-
ment à mon âge. Et si je pense que les médecins ne me donnaient aucune espé-
rance de vie, je me prends à dire que ç’a été Marie qui m’a rendu ma santé phy-
sique, et ‘de surcroît’ grande paix et confiance dans le Seigneur. Maintenant je
comprends davantage que Marie est une vraie Mère, docile en tous points aux
plans de son Fils.”
Avec cet épisode de la vie de Nando, Notre-Dame veut peut-être nous fai-
re comprendre qu’aujourd’hui encore peut se renouveler ce qui est arrivé aux
noces de Cana où Son intervention de Mère a fait que le Fils transformât l’eau
en vin, pour la joie des commensaux, et aussi la nôtre. Maintenant Nando et sa
femme Line considèrent avoir bénéficié d’une grâces du Ciel, qui est devenue
leur grand trésor.
L’Eglise en Albanie
demande de ne pas
être laissée isolée
Les évêques d’Albanie demandent au
Pape de ne pas être laissés seuls face à tant
de provocations que l’Eglise du pays doit
affronter. C’est ce qu’a affirmé à « Radio
Vatican » l’archevêque de Scutari, Angelo
Massafra: « L’Eglise en Albanie est bien
vivante; tous ceux qui viennent participer à
notre liturgie, voir nos expériences de foi,
restent vraiment frappés d’une vitalité,
d’une vivacité d’expérience de foi à vous
bouleverser. Ceux qui viennent d’Europe ont
perdu cet enthousiasme. Evidemment, cela
ne veut pas dire que nous n’ayons pas de dif-
ficultés, pas de problèmes, mais les croix qui
font partie de notre vie quotidienne montrent
que de la vitalité, il y en a! »
Parmi les défis que doit relever l’Eglise
d’Albanie le prélat a signalé « ceux de la
sécularisation, de la volonté de s’enrichir
rapidement, ceux de l’émigration externe et
aussi interne, avec des populations qui se
déplacent, et tant de problèmes liés à la
famille ».
Le christianisme en Albanie a des ori-
gines très anciennes. C’est probablement S.
Paul qui lui a annoncé l’Evangile, dès l’an
58 de notre ère. Durazzo avait un évêque,
Saint César. Au 4ème siècle presque tout le
pays était christianisé, avec 50 sièges épis-
copaux dans tout le territoire.
Sur une population de 3.200.000 habi-
tants, les catholiques sont aujourd’hui un
demi-million, répartis en deux archidiocèses
et trois diocèses, auxquels s’ajoute
l’Administration apostolique de l’Albanie
méridionale, qui réunit les fidèles de rite
byzantin appartenant à l’Eglise gréco-catho-
lique albanaise et ceux de rite latin.
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L’Echo de Marie Reine
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de la Paix vit d’offrandes!
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L’Echo de Marie Reine de la Paix est gra-
tuit. L’oeuvre vit d’offrandes.
* L’ECHO en cassettes-audio pour non-
voyants
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sées peuvent s’inscrire à l’adresse ci-des-
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