Christiane et Joëlle, la miraculée à Medjugorje, témoignent..

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« Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » Jn 20, 29

Témoin de la première heure du miracle de Joëlle, j’ai suivi et suis toujours avec Luc le développement de sa guérison. C’est pourquoi, avec l’accord de Joëlle, je vous livre mon témoignage que voici, un peu long mais j’ai senti qu’il fallait vous le donner ; à vous de décider de la faire suivre.

Bien chers toutes et tous,

Echichens, le 19 novembre 2010, il y a juste un mois !

Samedi 16 octobre 2010, nous partions avec 46 personnes, majoritairement de la paroisse St François de Sales et de Ste Thérèse, en pèlerinage privé à Medjugorje en conformité avec les recommandations de Rome. C'était le 20ème pèlerinage privé que nous organisions et qui correspondait aussi à notre 20ème anniversaire de la fondation du groupe de prière Marie Reine de la Paix. C'était pour notre groupe de prière une belle occasion de rendre grâce au Seigneur car Marie nous a conduit et tenu la main de chacun et de chacune malgré les difficultés rencontrées durant ces 20 années. Oui, il est vrai que Satan n'aime pas la Vierge Marie et donc déteste les groupes de prières qu'Elle désire si ardemment voir fleurir dans toutes les paroisses. Ceci dit, nous avons reçu la grâce de la fidélité car tous les lundis de l'année nous nous sommes retrouvés tous pour prier Dieu en méditant les mystères de la vie du Christ et ceux-ci accompagnés des messages que Marie a donnés au Monde et qu'Elle nous donne encore tous les mois à Medjugorje.

Nous voilà donc depuis deux jours dans le car qui nous emmène, priant et prenant connaissance de ce qui se passait depuis 1981 et qui se vit encore aujourd'hui à Medjugorje. Il était 16h30 lorsque nous sommes arrivés à la frontière bosniaque et comme, presque chaque fois, les douaniers nous font des difficultés. Cette fois-ci, pas question de passer avec notre bus suisse en l'absence d'une petite inscription "INTERBUS" sur la feuille verte. C'était inutile de continuer à discuter au risque que notre chauffeur Antonio soit mis en prison. Changeant de poste douanier, où le passage nous fut une nouvelle fois interdit, nous trouvâmes sur le parking un bus bosniaque vide allant à Medjugorje. Après avoir transbordé tous les bagages, nous sommes finalement arrivés à la pension Aurora à 20h00. Par conséquent, sans notre bus suisse, nous avons parcouru à pied tout le programme des 4 jours sur place. Quant aux personnes âgées, elles ont sollicité des taxis.

Lundi: nous commencions par gravir la colline des apparitions; le temps était pluvieux, mais nos cœurs remplis de joie. La montée bien glissante et l'entre-aide fut des plus généreuse. Nous avions parmi les pèlerins une jeune dame, Joëlle, totalement aveugle, d'une cinquantaine d'années, accompagnée de sa fille Vinciane de 12 ans et d'une copine, Claudia, effacée, souriante, guidant Joëlle partout avec amour et bienveillance. Elles aussi sont montées sur la colline des apparitions. Joëlle était heureuse et semblait survoler les rochers. Arrivée devant la statue de Marie Reine de la Paix elle a dit une prière splendide d'amour et de confiance en sa Mère du Ciel. Toutes et tous ont pris 20 minutes de recueillement pour après descendre ensemble et se retrouver vers 17h à l'église Saint Jacques pour les offices du soir jusqu’à 20h. Là, quelque chose d'étrange s'est passé pour Joëlle ; elle a senti comme une main qui l'étranglait, alors qu'elle venait de recevoir Jésus Eucharistie, et une voix pleine de reproches qui lui disait : « Tu as voulu un enfant, tu as eu une fille ! Tu as cherché un travail et tu l'as reçu ! Ca suffit maintenant, vas-tu enfin te taire... lorsqu'il fait froid, tu as un appartement bien chauffé, lorsque tu as faim, il ya toujours quelque chose dans ton assiette, lorsqu'il neige, tu as des habits chauds, mais enfin, tu vas te taire, ça suffit oui ou non... ? » Joëlle a été très, très bouleversée de ce qui lui était arrivé là. Le soir elle en a parlé au Père Fabien qui lui a dit très justement que Dieu seul est dans l'Hostie, qu'Il nous veut que du bien et que donc cela ne venait pas de Lui. Il lui dit de prier Dieu et de Lui demander qu'elle puisse faire sa volonté. La voilà donc rassurée.

Le lendemain, mardi 19 octobre, nous avions décidé de faire le Chemin de Croix en montant vers la grande Croix blanche située au sommet de la colline du Krizévac. Les personnes âgées et Joëlle plus l'abbé Olivier ont fait le Chemin de Croix du bas alors que le groupe montait sous une fine pluie, ce qui nous a rendu l'ascension encore plus glissante et plus difficile, mais cela ne nous a pas empêchés de prier devant chaque station pour toutes nos intentions. Luc a eu la bonne idée de nous unir au petit groupe du bas et d'offrir spécialement notre montée pour Joëlle, demandant une grâce spéciale et pourquoi pas sa guérison car pour Dieu rien n'est impossible. Ce Chemin de Croix fut d'une grande intensité et de prière profonde méditant sur toutes les souffrances du Christ offertes pour nos péchés. Il a duré de 9h à 15h et à 17h nous étions tous à nouveau au programme du soir dans l'église paroissiale de Medjugorje.

Et c'est là que s'est passé le grand miracle. Au moment où Joëlle reçoit la sainte Eucharistie elle voit le prêtre avec son aube blanche. Toute étonnée, elle regarde vers le haut et remarque les lampes, le plafond très haut, les vitraux. Elle était comme sortie de sa bulle noire et commence à ne pas bien se sentir; elle dit à Claudia, qui était à ses côtés: « Viens, sors-moi d'ici je ne me sens pas bien. » Claudia l'amène dehors et là Joëlle lui dit: « Je vois la lumière ! ». Elles font le tour de l'église se dirigeant vers la sacristie et rencontrent l'abbé Olivier qui en sort et leur dit : « Mais que faites vous ici ? » et Joëlle de dire « Je vois ! » Tout ému l'abbé Olivier lui propose de retourner dans l'église où le troisième chapelet se terminait. Les gens sont sortis de l’église alors que nous sommes restés entourant Joëlle. L'abbé, comme un vrai pasteur, lui a proposé de rendre grâce au Seigneur et ensemble ils se sont avancés vers les escaliers du maître autel, s'agenouillant priant et remerciant Dieu pour le grand cadeau qu'Il venait de lui faire. Cette démarche était fort belle car elle nous a fait penser au texte de l'Evangile où Jésus a guéri les lépreux dont un seul revenant sur ses pas Lui rendant grâce. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers la statue de la Vierge Marie pour la remercier de son intercession et sommes rentrés à la pension. Quelques dames italiennes ainsi que des pèlerins de Plymouth nous racontaient qu'elles étaient derrière Joëlle lorsqu'elle communia et qu'une forte odeur de rose émanait d'elle. Joëlle nous a confié plus tard que cette odeur de rose l’accompagne bien des jours et encore toujours. Entre-temps Vinciane, qui avait assisté à la Messe était rentrée et donc n'était pas au courant de la grâce que sa maman avait reçue. Il faut dire que Joëlle n'avait jamais vu sa fille étant donné qu'elle était aveugle depuis 42 ans.

L'abbé Olivier, tout heureux a couru à la pension et a invité tout le monde à descendre dans le hall d'entrée pour leur annoncer une bonne nouvelle. Lorsque nous sommes arrivés avec Joëlle, tous les participants étaient réunis. Joëlle rentre et voit sa fille Vinciane et lui dit : « Tu as lavé tes cheveux ? » Elle, sans rien remarquer lui dit « ben oui ! » Vinciane lui demande à son tour, « pourquoi devions-nous tous descendre ? » et Joëlle lui dit « tu ne vois rien de changé sur moi ? » elle regarde et dit non. « Regarde bien » dit sa maman et Vinciane lui dit « tu vois ! », quelle émotion ! Elles se sont entrelacées de joie bien cinq minutes. Après Vinciane nous a dit « je n'ai pas arrêté de prier pour que maman retrouve la vue et j'avais dit à Marie que je ne partirais pas de Medjugorje avant qu'elle ne voit ».

Quelle belle foi, Marie écoute le cri de ses enfants. Tout le groupe était plus que dans la joie et pour louer et remercier le Seigneur et sa Mère Marie, alors qu’il était déjà 22h, nous nous sommes rendus avec Joëlle en tête à la Croix bleue, lieu où la Gospa apparaît encore régulièrement aux voyants Mirjana et Yvan.

Je ne cache pas ma joie profonde ainsi que celle de Luc de recevoir dans notre Groupe ce signe si précieux que Marie nous a fait en l'honneur du 20ème anniversaire du groupe de prière. Oui, c'est un petit clin d’œil de Marie, notre Mère, qui nous aide à persévérer.

Marie est celle qui nous conduit, qui fortifie, qui nous tient par la main, qui nous aime et qui désire à travers tous les groupes de prière, faire connaître et faire vivre les messages qu'Elle donne à Medjugorje pour le monde depuis bientôt 30 ans. En participant à un pèlerinage à Medjugorje, nous nous mettons à l'Ecole de Marie qui nous mène à son Fils Jésus.

Christiane Claessens

« Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible » (Mt 19,26)

Ecole de Marie*: Faire tout avec le cour.

1. Prière du chapelet chaque jour ; 2. Lecture de la Bible minimum 5' par jour ; 3. Confession une fois par mois ; 4. Eucharistie chaque dimanche et si possible une à deux fois par semaine ; 5. Le jeûne au pain et à l'eau une ou deux fois par semaine de préférence les mercredis et vendredis. Cette école de Marie est un chemin de sainteté. C'est le fil conducteur de tous les groupes de prière Marie Reine de la Paix.

Témoignage de Joëlle

De l'adulte à l'enfant - De la nuit à la lumière

Chères amies, chers amis,

Quelques nouvelles depuis le Miracle du 19 octobre 2010 à Medjugorje : Sortie de l'Eglise de Medjugorje le premier soir, je distinguais les lumières, le visage des gens : yeux et lèvres bougeant. Au cours des jours suivants ma vue s'améliora en douceur et très progressivement, mais lentement. Aujourd'hui je rends grâce au Seigneur qu'Il ne m'ait pas guérie d'un seul coup : je ne l'aurai jamais supporté. Sur le chemin du retour en Suisse, je pus voir des "arbres mal coiffés" et Claudia, mon accompagnante me dit de lui indiquer lorsque j'en verrai un second. Quelques minutes passèrent, le bus roulait, et je vis enfin un autre arbre mal coiffé... Il s'agit d'un palmier ! me dit-elle ! Imaginez-vous vous réveiller après 42 ans, plus rien n'est pareil. Mes Amis priant m'entourent merveilleusement bien ; en eux je puise la force du réveil à la Lumière !

Arrivée en Suisse, je refis connaissance avec mes deux frères, ma sœur et mes parents. Dans la nuit, je me reposais, la vie défilant à son train normal. Néanmoins, je n'ai jamais cessé de prier Jésus et Marie. Mes parents m'avaient appris à les aimer depuis toujours et c'est ce flambeau que j'ai transmis à ma fille Vinciane venue à Medjugorgie avec moi.

Au début, dans la ville de Lausanne, lorsque je voyais de grandes maisons, des immeubles de plus de dix étages, mon estomac se serrait, je transpirais et avais très souvent des nausées. Je ne voulais plus sortir, de peur de revoir les grandes maisons... Il en fut de même avec les gens: il m'était devenu impossible de croiser quelqu'un dans la rue sans avoir peur, ni faire un malaise. Mais je ne perds pas confiance car si Jésus m'a rendu la lumière par Marie, je suis intimement convaincue qu'Il m'accorde la grâce de faire face aux malaises accompagnant ma guérison.

Foi, Patience, Courage et Confiance sont mes repaires pour continuer ma vie, certaine que Jésus achève toujours ses œuvres et qu'Il se révèle toujours dans la douceur et la discrétion.

En ce jour, je vois les couleurs, les grandes choses telles les maisons, les arbres, la verdure, les voitures, notre chat, les escaliers à la montée, le soleil et les gens. J'ai repris mon travail, je fais mon ménage avec beaucoup plus d'aisance et de facilité et me réjouis, en union de Prières, de vous redonner très prochainement de mes nouvelles.

Vinciane a une maman transformée et comme elle me le rappelait encore ce soir : La Paix habite notre appartement !

Joëlle Beuret-Devanthéry>

Lausanne, le 19 novembre 2010

P.S. Voici quelques faits qui vous permettront de comprendre ce que je vis :

On me disait toujours que j'avais de la chance de ne pas voir ce monde moche et gris, les gens faisant grise mine, je m'étais imaginée que la terre entière était grise, que les gens, tels des piquets se déplaçant étaient gris, que le soleil brillait à-travers un épais brouillard gris et que même l'eau que je buvais était grise opaque.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une nature magnifique et colorée, des gens souriants bien souvent, un soleil magnifique dans un ciel bleu, le tout plein de douceur et d'harmonie ! Loué sois-tu Seigneur !

A la gare, je m'imaginais les gens serrés comme des sardines en boîtes et cette idée m'épuisait totalement. Aujourd'hui j'économise bien 15 minutes car je peux me frayer un chemin entre les personnes, allant bien plus rapidement au métro. Marie me guide et me tient la main, m'indiquant quel chemin prendre ! Bénis sois-tu Marie !

Des personnes incrédules de mon entourage me dirent que cela n'était pas possible. Elles me téléphonèrent quelques jours plus tard me disant qu'après mûres réflexions, elles reconnaissent la main de Dieu par ce Miracle !

J'aurais encore tant de choses à vous raconter, ce serait trop long. J'ai rendez-vous chez un professeur en Ophtalmologie à Basel le 08.12.2010!

De courts examens ont déjà été effectués, je vois la lumière de l'œil gauche, un peu plus du droit. Vous en saurez plus dans un prochain compte-rendu, mais restons tous en union de Prières, remerciant Marie, notre Reine de la Paix et Jésus Son Fils qui nous dit : ...Vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu, si vous ne redevenez pas comme ces petits enfants...

Cette guérison m'a laissé un corps d'adulte, mais m'a donné une âme d'enfant, un regard d'enfant en passant de la nuit à la Lumière ! Seigneur, tout nous vient de Toi, et pour notre Bonheur, tout retourne à Toi ! A bientôt, Joëlle

 

Afin que Dieu puisse vivre dans vos cœurs vous devez aimer.

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